La Presse Bisontine 141 - Mars 2013

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n° 141 - Mars 2013

Une seconde crèche Baby & Co dans le Grand Besançon

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

est axée “sur le respect du rythme de développement de chaque enfant, sa sécurité affective et son éveil, en lien avec les parents” note la direction. Pour les familles, c’est le même prix qu’une crèche municipale, la diffé- rence étant prise en charge par l’employeur. Les plus d’une crèche comme celle-là : l’amplitude horaire - elle est ouverte de 7 h 30 à 19 h 30, 47 semaines par an - et la prise en charge d’une grande partie des coûts par l’employeur. “Le montant de réservation d’un ber- ceau pour une entreprise est inférieur à 1 800 euros nets (après déduction des impôts) et une entreprise de moins de 30 salariés peut bénéficier d’une aide com- plémentaire de la C.A.F.” Toutes les entreprises, pri- vées ou publiques, ainsi que les grandes administra- tions et même les communes du Grand Besançon pour les enfants du personnel, peuvent faire appel aux ser- vices de ce futur lieu d’accueil des tout-petits. Le réseau des crèches Baby & Co a été lancé en 2008 dans le Pays de Montbéliard par le groupe Delfingen, basé à Anteuil. Pour en savoir plus : www.crechesbabyandco.com

D eux ans et demi après une première instal- lation à Besançon-Témis, la deuxième crèche interentreprises a ouvert ses portes à l’entrée d’Avanne-Aveney, sur le Parc La Fayette. Elle est inaugurée le 21 février. Les crèches Baby & Co créent et gèrent des crèches interentreprises et intercommunales. Leur philosophie d’accueil

L’eau pétillante La Bisontine donne des idées aux Suisses

litres d’eau gazeuse consommés annuelle- ment qu’il faut bien stocker. “On n’a jamais acheté de l’eau plate , confie Alain Bailly. Le chef hôtelier est plutôt fier de sa trouvaille qui valorise à moindre frais l’eau du réseau du Locle par ailleurs d’excellente qualité. Il suffi- sait juste de la mettre en bulle. “Après avoir pris contact avec une société qui commer- cialise des appareils à gazéifier, on a procédé à des essais qui se sont avérés concluants.” Résultat : la facture eau pétillante de la Rési- dence a diminué de près de 56%pour atteindre 5 160 francs suisses. Sans compter les 6 333 bouteilles plastiques d’1,5 litre qu’il fallait recy- cler. Sitôt informée, la presse locale s’est vite emparée d’un sujet qui a tout pour plaire. Et de suggérer aux élus loclois l’idée de reprendre à leur compte cette production d’eau gazéi-

D ans une maison de retraite du Locle, on a choisi de gazéifier l’eau courante au lieu de continuer à acheter de l’eau pétillante en bouteille. Économique, écologique et sur- tout très médiatique. Les personnes âgées accueillies dans ce homemédicalisé savourent à chaque repas cette eau pétillante servie dans de jolies bouteilles sérigraphiées La Résiden- ce. Le précieux breuvage est fabriqué au fur et àmesure des besoins par le biais d’une machi- ne à gazéifier où l’on peut régler la teneur en CO 2 . Fini les palettes de bouteilles d’eau gazeu- se. “Au départ, c’était d’abord une question de stockage” , note Alain Bailly, le chef hôte- lier de la Résidence. Et quelle économie dans un établissement où l’on prépare chaque jour 230 repas matin, midi et soir et pratiquement autant livrés à l’extérieur ! Soit plus de 16 128

“Les personnes résidentes apprécient beaucoup cette nouvelle eau pétillante”, note Alain Bailly, le chef hôtelier à l’origine de cette initiative.

fiée. Comme l’a fait Besançon avec la Bisontine. De quoi embellir l’image de la Mère Commune de quelques bulles très locloises. “L’idée est excellente, en convient le conseil communal Charles Häsler, mais ce type de projet relève d’une vraie entreprise industrielle. Ce n’est pas, à mon avis, l’objectif d’une collec- tivité publique.” Rien n’empêche d’apprécier la qualité de la res- source locloise puisée pour l’essentielle dans la nappe phréa- tique et dans des sources locales.

La première crèche Baby & Co avait ouvert ses portes à Témis en 2010.

Le dépôt de plainte n’aboutit pas

F in janvier, Jocelyne Mortet, la gérante du magasin Joce-Laine à Planoise a voulu porter plainte contre la société bisontine qui lui a vendu un encart publicitaire dans une publication dont elle nʼa jamais vu la couleur. “Ma plainte a été rejetée car sur le document que jʼai signé ne figure aucune date dʼédition. La seule chose que jʼai pu faire, cʼest écrire au tribunal de commerce” dit-elle. La commerçan- te a fait un chèque de 976 euros en septembre à la société qui la démarchait. “On mʼa barati- née. Je me suis fait avoir. Le pire est que dans la foulée jʼai refait 2 chèques de 375 euros en vue de lʼédition prochaine de flyers. Ils ne devaient pas être encaissés tant que la première publi- cation nʼétait pas sortie. Cela nʼa pas été res- pecté. Alors jʼai fait le siège du bureau de cette société pour récupérer ces deux chèques” pour- suit Jocelyne Mortet. Elle nʼest pas la seule dans ce cas. Un autre commerçant, rue Battant, a per- du dans lʼaffaire 2 084 euros. Nous sommes entrés en contact avec le gérant de lʼentreprise en question située rue de Dole à Besançon. Il se veut rassurant, reconnaissant “un retard” dans la parution du document intitu- lé “plan des communes du Doubs” censé être distribué dans 237 points de vente à Besançon. “Il y a eu un couac, lié à mes problèmes de san-

té. Depuis, on essaie de rattraper le retard. Cela fait 20 ans que je bosse dans la communication. Si des commerçants sont mécontents, on peut revoir la proposition commerciale et pourquoi pas envisager le remboursement” explique-t-il, promettant toutefois que le document publici- taire sera publié mi-mars. Jocelyne Mortet a le sentiment d’avoir été trompée dans cette affaire.

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