La Presse Bisontine 134 - Juillet-Août 2012

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 24

La Presse Bisontine n° 134 - Juillet-août 2012

Croq’Nature veut aller plus loin dans le bio

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Quand Jean-Marc Ayrault venait en vacances dans le Doubs…

triels et de l’interprofession” dit Michel Mosini, en phase entre ses paroles et ses actes. “Lorsque nous nous sommes développés, nous avons créé des magasins sur le che- min de nos tournées pour éviter trop de transports. Et mes caissières ne seront pas remplacées par des caisses électroniques” dit-il pour bien se différencier des grandes sur- faces. Si le bio a le vent en poupe, le gérant ne cache pas que le pou- voir d’achat des clients a diminué. Peut-être est-ce dû au doublement des surfaces bio et à une multipli- cation par 8 des rayons bio dans la grande distribution. Pour se démarquer, “nous devrons rester véritables avec de vrais pro- duits et une vraie étiquette” conclut Michel Mosini. Ce n’est pas Joce- lyne, sa femme, la première adep- te du bio, qui prétendra le contrai- re. Quant aux prix des produits, “on peut trouver un vin à 3 euros de bon- ne qualité et nos courgettes sont quasiment au même prix que la gran- de distribution.”

D ésigné meilleur magasin bio de France au salon Biofach 2012 en février dernier, Croq’Nature dévore à pleines dents le marché du bio. Cette récompense fait plai- sir à Michel Mosini, le créateur de cette enseigne avec sa femme Joce-

lyne, son frère Christian et sa bel- le-sœur Geneviève. C’était il y a 31 ans. Surtout, elle le conforte dans son idée de proposer des produits de qualité dans ses magasins de Serre-les-Sapins mais aussi de Pontarlier, Voujeaucourt, Valence, sept au total. Amoureux des produits sains, arti- sanaux, allant du vin au fromage, Croq’Nature veut se démarquer en utilisant la biodynamie dans les pro- duits proposés. “C’est environ 80 % de nos légumes.” La biodynamie, quesako ? C’est un système consi- dérant la terre comme un être vivant en respectant ses cycles. Avec 60 employés et une centrale d’achat, le magasin tend à se rap- procher du label “Demeter”, plus strict que le label “AB”. “J’estime que la charte AB a souffert en qua- lité en raison de l’arrivée des indus-

Le couple s’est installé pendant une semai- ne au Crêt L’Agneau, une chambre d’hôtes située sur la commune de La Longeville au cœur du Pays sauget. Liliane et Yves Jacquet-Pierroulet ont gardé de son pas- sage quelques photos et des souvenirs qui ont une saveur particulière depuis que l’homme a été nommé premier ministre. “Jean-Marc Ayrault avait le contact facile. Il est plutôt calme et a de grandes qualités humaines. Nous avons passé une très bonne semaine en compagnie du couple” raconte Liliane, la maîtresse des lieux. Au programme de ces quelques jours de vacances hivernales : du ski et du repos. Jean-Marc Ayrault n’aurait pas eu l’occasion de refaire étape dans le Haut-Doubs. En revanche, ils se sont longtemps écrits avec la famille Jacquet- Pierroulet. Le maire de Nantes avait également gar- dé des contacts avec Robert Schwint, l’ancien sénateur-maire de Besançon dis- paru en 2011. Liliane et Yves Jacquet- Pierroulet viennent de transmettre un message à Monsieur Ayrault pour le féli- citer.

I l y a une quinzaine d’années, le nou- veau premier ministre est venu pas- ser une semaine de vacances dans une chambre d’hôtes du Saugeais. Jean- Marc Ayrault ne s’en cache pas. Notre premier ministre est un adepte des vacances en camping-car, et il l’assume.

Dans son style, le maire de Nantes est tout le contraire du bling-bling. C’est avec cette simplicité que l’homme poli- tique et son épouse Brigitte sont venus, en train, en villégiature dans le Haut- Doubs. C’était en hiver, il y a une quin- zaine d’années.

Jean-Marc Ayrault (2 ème en partant de la droite) aurait souhaité reve- nir en vacances dans le Doubs a-t-il confié.

Michel et Jocelyne Mosini ont créé Croq’Nature à Serre-les-Sapins pour manger des produits sains. Aujourd’hui, l’enseigne compte 60 salariés.

Nathalie Pobelle élue au Conseil national de la F.C.P.E.

À 46 ans, cettemère de famil- le de quatre enfants prend des responsabilités natio- nales à la Fédération des Conseils des Parents d’Élèves. Elle va travailler sur le vaste chantier de la refonte du systè- me éducatif. Fin mai, Nathalie Pobelle a été élue au Conseil d’administration national de la F.C.P.E. lors du congrès de l’association qui se tenait aux Sables-d’Olonne. Cette prési- dente du conseil local de la fédé- ration, âgée de 46 ans, prend de nouvelles responsabilités au sein de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves, une fonction bénévole qui l’oblige à se rendre régulièrement à Paris.

Mère de quatre enfants, elle a débuté son parcours dans ce mouvement il y a une quinzai- ne d’années. “Petit à petit je me suis intéressée de plus prêt à l’école et aux difficultés des enfants” explique Nathalie Pobel- le. De fil en aiguille, elle a été élue présidente du conseil local puis présidente du Conseil départe- mental de la F.C.P.E. Maintenant qu’elle siège au Conseil d’administration national aux côtés de 23 autres membres, et bientôt dans différentes ins- tances, elle va participer au vas- te chantier souhaité par les parents d’élèves, à savoir la refonte du système éducatif fran-

çais. À débattre : les questions des rythmes scolaires, des inéga- lités territoriales, du périscolai- re, de l’enseignement profes- sionnel considéré à tort “comme une voie de garage” , de la for- mation des enseignants ou du dialogue à réinstaurer entre les parents et l’école. “C’est un grand chantier qui ne se régle- ra pas d’un claquement de doigts” concède Nathalie Pobel- le. Selon elle, la réflexion doit être guidée par la nécessité de “remettre l’enfant au centre du système éducatif.” Tel qu’il exis- te aujourd’hui, le système a des lacunes pour prendre en char- ge les élèves qui ont des diffi- cultés scolaires. Elles ont pour conséquences “l’échec et les problèmes de comportement.” Élue pour trois ans, Nathalie Pobelle entend mettre à profit son mandat pour défendre une cause qui lui semble juste. Nathalie Pobelle est élue pour trois ans. Elle entend mettre à profit son mandat pour défendre une cause qui lui semble juste.

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