La Presse Bisontine 103 - Octobre 2009

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 103 - Octobre 2009

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INNOVATION Plusieurs hôpitaux français Le “tueur de microbes” débarque à Besançon La société bisontine Syem Innovations propose une arme absolue anti-bactéries sous la forme d’une petite

pastille blanche qui se transforme en lingette au contact d’un produit désinfectant. Le virus de la grippe A n’a qu’à bien se tenir…

centres hospitaliers français et Jean-Paul Ronchin compte bien le démocratiser à beaucoup plus large échelle. “C’est l’actualité qui nous fait rebondir sur ce produit, avoue Jean-Paul Ronchin. Nous sommes en train de monter un réseau commercial dans toute la France.On commence à en vendre par palettes” se réjouit l’entrepreneur. La société Syem Innovations n’a pas que le “tueur de microbes” dans sa besace. En catalogue,elle propose 67 références de produits, tous en lien avec le développe- ment durable. Supports lumi- neux à faible consommation d’énergie, gilets de sécurité avec la technologie de l’électroluminescence, publicité lumineuse mobile, tubes néon à leds … Seul bémol pour le “bilan carbone” de l’entreprise bisonti- ne :tous ces produits,conçus loca- lementmais importés,sont fabri- qués enAsie ou enAmérique…

“L avez-vous les mains pendant 30 secondes” , “jetez votre mouchoir usa- gé” , etc. Ces recommandations, chacun d’entre nous les entend à longueur de journée depuis que le spectre d’une épidémie généralisée de grippeA pèse sur nos têtes. Les mains propres, c’est une chose, mais le clavier d’ordinateur, le bureau, la poi- gnée de porte, le téléphone ? Partant de cette réflexion, la société bisontine Syem Innova- tions, créée en septembre der- nier et spécialisée dans la dis- tribution de produits ayant tous un point commun, le dévelop- pement durable, a eu l’idée d’associer deux produits inno- vants. Une petite pastille que

Jean-Paul Ronchin espère écouler des millions de ces petites pastilles

Jean-Paul Ronchin, le respon- sable commercial, a rapporté des États-Unis, et un produit de désinfection qu’il a découvert au Canada. La pastille, c’est en fait une peti- te rondelle de cellulose biodé- gradable, qui au contact d’un liquide, reprend sa forme ini- tiale de lingette. Trempée dans un petit flacon portable rempli de ce produit bactéricide, viru- cide et fongicide, elle permettra non seulement de se laver les mains, mais aussi de nettoyer les objets de son entourage. Le produit, baptisé “Total Scien- ce”, est sans alcool, hypo-aller- gène, ininflammable, non-cor- rosif, incolore, sans solvant, non réactif et classé non dangereux… Il a déjà été adopté par plusieurs

associées au produit

désinfectant qu’il propose à la vente.

Renseignements : Syem Innovations - Faubourg Rivotte à Besançon Jean-Paul Ronchin au 06 80 71 55 58 - www.syem-innovations.com

J.-F.H.

FRAUDE

Lutte contre les mauvais payeurs

Coup de pompe à la pompe Les stations-service sont habituées aux clients qui ont toujours une bonne raison de ne pas pouvoir payer. Alors pour prévenir la fraude, des affiches de mise en garde sont collées sur les pompes.

C’ est par une simple affichette appliquée sur les pompes que des stations-service cherchent à se protéger de la grivèlerie et des mauvais payeurs. À la station Total de Mamirolle, le client est prévenu que s’il n’est pas en mesure de s’acquitter de sa dette en se présen- tant en caisse, une plainte sera dépo- sée à son encontre. Le message est signé de la Direction Marketing de Total France. C’est dit, la maison ne fait pas crédit. La confiance des gérants a été abusée par trop de clients qui, faute de pouvoir payer, ont même lais- sé en gage leur pièce d’identité. Pour autant, ils ne sont jamais venus la rechercher. Dans une autre station-service en direction du Haut-Doubs, celui qui se sert à la pompe ne peut pas manquer

ce message : “Plus de règlement par chèque sous peine de vidange du réser- voir.” Dans cet établissement, le fléau est le chèque sans provision. Le pré- judice s’élève parfois à quelques cen- taines d’euros par semaine. Pour la commission de répression des fraudes,

les commerçants sont dans leur droit de pro- céder ainsi. “Le chèque n’est pas un moyen de paiement obligatoire, ni la carte la bleue d’ailleurs. Ils peuvent donc décider de le refuser. Ils peuvent aussi demander la res- titution de la mar- chandise, si techni- quement c’est possible.”

“Demander la restitution de la marchandise.”

Mamirolle n’est pas la seule station à faire de même.

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