La Presse Bisontine 103 - Octobre 2009

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 103 - Octobre 2009

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L.G.V. Zone d’activité Besançon a un train de retard sur Belfort Nos voisins belfortains terminent la viabilisation de la zone d’activité qui accompagne la nouvelle gare T.G.V. Belfort-Montbéliard. De son côté, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon lance seulement la concertation publique.

L e 22 septembre, la Com- munauté d’Agglomération a organisé la première réunion publique pour l’aménagement du parc d’activité autour de la future gare L.G.V. Il est prévu de créer, sur le ter- ritoire communal d’Auxon-Des- sus, au Sud de l’infrastructure ferroviaire, une première zone de 25 hectares destinée à accueillir des “bureaux et des activités de production légères ainsi que des commerces.” La

cialisation est prévu dès 2012. Si l’on se fie à ce calendrier, l’Agglo a un train de retard sur ce projet comparé à ses voisins belfortains qui ont anticipé l’aménagement de la zone d’activité alors que la premiè- re pierre de la nouvelle gare T.G.V. Belfort-Montbéliard à Méroux-Moval n’a pas été posée (cela sera fait début octobre). “Nous sommes à même de com- mercialiser les terrains, car les aménagements de la zone ont été engagés.Tous les réseaux sont installés” précisent les services du Conseil général qui partici- pent au projet. Le prix du mètre carré de S.H.O.N. est fixé dans une fourchette de 80 à 130 euros le mètre carré. “Des chiffres qui n’ont qu’une valeur indicative tant qu’aucune entreprise ne s’est présentée pour investir.” Le péri- mètre de la zone qui s’étend autour de la gare nouvelle fait 60 hectares mais 12 sont urba-

La zone d’activité est de 12 hectares autour de la gare de Belfort-Montbéliard (photo de gauche), et de 25 hectares pour commencer autour de celle de Besançon-Franche-Comté (photo de droite, crédits R.F.F.).

nisés, le reste est préservé en espace naturel. Pas de doute, tout sera prêt pour la mise en service de la ligne à grande vitesse. Les élus locaux duTerritoire-de-Belfort ont pris les devants dans cette affaire. “Nous avons agi dès 2005. À l’époque, la S.N.C.F. s’inquiétait de la desserte de la gare. De dis- cussions en discussions, nous avons lancé l’ensemble des pro- cédures. Nous savions qu’elles seraient lourdes. L’objectif était de commencer les travaux d’aménagement dès 2008. Nous nous sommes engagés à appor- ter les réseaux pour la gare. On

gué de l’Agglomération en char- ge de l’économie. “Il faut aller vite mais travailler bien ” ajou- te-t-il. Pas de précipitation donc pour cette collectivité. “D’ailleurs, le cabinet d’étude nous a expli- qué qu’il n’y avait pas lieu de s’affoler” ajoute Jean-PierreMar- tin citant en exemple la gare T.G.V. d’Aix-en-Provence, qui a accueilli dans son périmètre les premières entreprises longtemps après qu’elle ait été mise en ser- vice. L’ouverture d’une gare T.G.V. ne crée pas forcément un appel d’air économique. D’ailleurs, le Territoire-de Belfort ne mise

pas sur cette nouvelle zone d’activité pour faire émerger un nouveau pôle économique. “Les expériences des garesT.G.V.mon- trent qu’elles ne génèrent pas toujours des implantations d’entreprises. S’il doit y avoir des retombées liées à la L.G.V., elles se feront à l’échelle de l’Aire Urbaine. Néanmoins, on pose les conditions pour que ça marche.” Qu’il s’agisse de Besançon ou Belfort, le dernier mot revien- dra aux investisseurs qui savent déjà que tout est prêt pour les accueillir dans le Nord Franche- Comté. T.C.

en a profité pour démarrer les premiers travaux d’aménagement de la Z.A.C. à l’automne 2008” ajoutent les services du Conseil général. Malgré cette avance, ce Dépar- tement affirme ne pas s’inscrire dans une situation de concur- rence avec la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Cette dernière ne fait d’ailleurs aucun complexe face auTerritoire-de-Belfort lorsqu’il s’agit d’aborder le développe- ment économique autour des gares nouvelles. “Ce n’est pas une course ” souligne Jean-Pier- re Martin, vice-président délé-

phase de concer- tation qui s’ouvre en ce moment aboutira à la création de la Z.A.C. d’ici la fin de l’année. L’aménageur sera désigné en 2010. Le début des travaux d’aménagement et de la commer-

“Ce n’est pas une course.”

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