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Le Grand Besançon 29

La Presse Bisontine n°269 - Novembre 2024

EN BREF

ENVIRONNEMENT Pollution des rivières comtoises Une Bande dessinée pour ne pas noyer le poisson Dans une bande dessinée intitulée Leur temps est Comté,le journaliste Martin Delacoux revient dans une enquête sur les pollutions des rivières comtoises sous une forme plus didactique et accessible. Et offre une couverture nationale à ce sujet épidermique dans la région.

Chats errants La Ville de Besançon poursuit jusqu’au 31 décembre sa campagne de stérilisation des chats errants en collaboration avec la S.P.A. ainsi que la clinique vétérinaire de Pirey. Cela consiste à capturer les chats errants, les transporter chez les vétérinaires, les faire stériliser, les identifier et les remettre en liberté sur les lieux de capture. Durant cette période, il est demandé aux propriétaires de faire attention à leurs chats. Cette campagne requiert un investissement considérable. Les personnes qui souhaitent venir en aide sont invitées à écrire à : marie therese.michel@besancon.fr Chaprais Le collectif Histoire des Chaprais organise deux rendez-vous en novembre. Le 19 novembre, salle David (11, rue Battant), à 15 heures, une conférence sur l’Histoire des violences faites aux femmes, animée par Brigitte Rochelandet. Et le 20 novembre, salle Proudhon à 15 heures puis à 18 heures : 500 ans d’histoire des sapeurs-pompiers à Besançon avec le commandant Sébastien Freidig. Plus d’infos en contactant Jean-Claude Goudot sur goudot.jeanclaude@orange.fr

À la plume Martin Dela coux, au crayon Valen tine de Lussy. De leurs mains est né le repor tage Leur temps est Comté sous forme de bande dessinée. Si les traits de crayons de Valentine De Lussy sont surprenants de réalisme, - “je portais vraiment ce pull” , s’amuse Patrice Mala vaux, garde-pêche et l’un des personnages de la B.D., - l’en quête de Martin Delacoux mon tre bien la complexité du sujet sans tomber dans un mani chéisme réducteur. Une gageure quand on connaît le sujet : la pollution des rivières comtoises, ses causes multifactorielles, et les crispations qu’elle engendre, notamment entre le monde agricole et les associations envi ronnementalistes. Le propos est nuancé, la parole est donnée à tous les partis : le

de le publier pour leur numéro automnal. “J’ai fait lire la B.D. à des amis qui n’auraient pas forcément écouté un reportage radio ou lu un article. Avec la B.D., on comprend tout de suite mieux, c’est plus didactique, plus accessible.” Quant à l’en quête, Martin Delacoux se défend bien de prendre parti pour l’un ou l’autre. “Je ne suis pas de la région. C’est important de donner la parole, tout le monde s’accorde sur les faits et les constats, plus grand monde le nie, même l’industrie du comté prend sa part de responsabi lité.” Pour Manon Silvant, du collectif S.O.S. Loue et Rivières com toises, ce reportage présente plusieurs intérêts : “Il paraît dans deux revues à couverture nationale, et il permet de faire connaître le problème. Il ne dit

collectif S.O.S. Loue et Rivières comtoises, les agriculteurs, les scientifiques, les agronomes, et même le député européen éco logiste - et agriculteur - Benoît Biteau. “J’ai découvert ce sujet en 2021 lors de la pollution de la rivière à Chantrans” , resitue Martin Delacoux. À l’époque, il réalise des reportages pour la R.T.B.F. (radio belge) et la

Patrice Malavaux, Manon Silvant, et Philippe Koeberlé, président de S.O.S. Loue Rivières comtoises, personnages de B.D. (photo S.L.R.C.).

de retours sur la B.D., souligne Patrice Malavaux. C’est une autre approche, ça s’adresse à un autre public, notamment plus jeune. Mes filles ont 13 ans, elles ont regardé le repor tage avec plaisir.” Si leur temps est Comté, les rivières comtoises ne coulent plus de source, et la B.D. a le mérite de ne pas noyer le pois son. n L.P.

pas qui a raison, qui a tort, mais il montre la complexité du sujet et à quel point ce n’est pas facile de régler le problème.” Surtout, le support du dessin donne une autre dimension au propos. On voit ainsi Patrice Malavaux assis au bord de la rivière. Pour des yeux non avertis, tout sem ble normal. Mais en se concen trant, on voit qu’il n’y a plus de vie, plus d’insectes, plus de pois sons. “Je suis étonné du nombre

R.T.S. (radio suisse). Che min faisant, le journaliste indépendant imagine un reportage sous forme de bande dessinée. La Revue dessinée et la Salaman dre (pour son hors-série sur l’eau) viennent

Plus accessible et didactique.

Reportage disponible dans la Revue dessinée ou dans le hors-série de la Salamandre, consacré à l’eau

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