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12 Besançon

La Presse Bisontine n°269 - Novembre 2024

SOCIAL

Dans le quartier Saint-Claude

Besançon aura bientôt

sa Maison des femmes

Élise Aesbischer et Valérie Haller veulent réunir tous les acteurs susceptibles de venir en

Exposition Le F.R.A.C. présente sa nouvelle exposition du 17 novembre au 30 mars 2025. Elle réunit le travail de cinq jeunes artistes qui tous ont fait leurs études à l’Institut supérieur des beaux arts de Besançon. L’exposition “Étonner la catastrophe”, dont le titre est emprunté aux Misérables, rassemble les artistes June Balthazard, Mégane Brauer, Mathilde Chavanne, Hippolyte Cupillard et Jordan Paillet. Chacun, à sa manière, embrasse de grands thèmes qui traversent l’œuvre de Victor Hugo. À découvrir au F.R.A.C., Cité des arts à Besançon (avenue Gaulard). Plus d’infos sur www.frac franche-comte.fr Tigresse Naya, la dernière tigresse du zoo, a quitté la Citadelle. Âgée de 13 ans, elle avait récemment perdu son compagnon Cliff. Elle Lituanie, pour lui permettre de retrouver un mâle du même âge. Ce départ signe la fin des grands fauves à la Citadelle de Besançon. Quartiers Sur 115 512 habitants à Besançon, 25 627 habitent dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (Q.P.V.). Battant et les Hauts de Saint Claude sont venus gonfler la liste de ces Q.P.V. bisontins qui comptent un taux de pauvreté de 49,1 %. Photo La photographe professionnelle bisontine Mélune présente sa nouvelle exposition intitulée “Birds” au restaurant L’Alchimie, 1, rue Bersot à Besançon. Elle est à découvrir jusqu’au 16 novembre. du C.C.A.S. fin 2023, veut en faire un nouveau lieu ressource pour les femmes, en particulier celles qui sont victimes de violences, et aussi pour les enfants concernés, en assurant un accompa gnement à 360° (psychosocial, médical, insertion professionnelle, soutien à la parentalité…). “Tout un travail a été fait en amont, avec différentes associa tions, pour réfléchir à l’articulation de ce lieu qui est inédit, et où la question de la sécurité primera bien sûr” , explique a été transférée au parc zoologique de Kaunas en EN BREF L’ ancienne résidence autonomie Huot s’apprête à faire peau neuve. La Ville de Besançon, qui a acquis le bâtiment auprès Cela faisait partie des engagements lors de la campagne électorale de 2020. Les travaux de la future Maison des femmes devraient démarrer début 2025 pour une ouverture en 2026, au 11, rue Jean Wyrsch.

Travail ou d’autres structures, et per mettre aux femmes de pouvoir déposer plainte sur place (comme cela se fait déjà à l’hôpital par conventionnement).” L’ouverture de la structure se fera sans doute 5 jours sur 7, dans un premier temps, et pourra être élargie en fonction des besoins. “On sait par exemple qu’il y a souvent un pic d’agressions le ven dredi soir” , souligne Valérie Haller. Dès le début de son mandat, la muni cipalité a souhaité poser les bases de cette Maison en prenant assez vite contact avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (C.I.D.F.F.) et l’association Solidarité Femmes, et d’autres partenaires inté ressés (C.I.C.S., F.E.T.E., Mouvement du Nid, France Victimes…) C.I.D.F.F. et Solidarité Femmes avaient déjà pro posé une approche similaire en 2019 lors d’un appel à projets, qui avait besoin d’être retravaillée à l’époque. Aujourd’hui aussi bien avancée sur le fond et sur la forme (après l’acquisition du bâtiment et la création de l’associa

O n sait que le secteur de l’héber gement pour seniors autonomes est très dynamique depuis plu sieurs années. La résidence Genius et ses 30 logements gérés par l’A.D.M.R. proposera une offre supplé mentaire pour les seniors autonomes qui cherchent un cadre rassurant pour y passer leurs vieux jours, avec des services communs comme l’accueil, la conciergerie, une blanchisserie ou un espace restauration. C’est ce que pro posera l’A.D.M.R. à partir du printemps prochain. Ce programme immobilier construit le site Viotte. La résidence Genius proposera également des services communs. Une première à Besançon. tement par la société S.M.C.I. avec l’A.D.M.R. du Doubs sur Élise Aebischer, adjointe en charge de l’égalité hommes-femmes. La nouvelle structure disposera d’un peu plus de 1 000 m 2 pour son fonction nement. Trois des cinq étages du bâti ment lui seront dédiés. “Attention, seul un accueil de jour sera réalisé sur place” , rappelle Valérie Haller, conseillère muni cipale. “D’autres solutions d’hébergement existant déjà pour les femmes victimes de violence dans la ville (tenues secrètes pour des raisons de sécurité).” On trouvera, ici, à la fois des espaces médicaux “qui répondront à diverses problématiques de santé” , des bureaux, et des lieux d’accueil et d’orientation. Certaines associations seront accueillies sur place, d’autres n’assureront que des permanences. “Les choses ne sont pas figées pour l’instant” , prévient Élise Aebischer. La Ville souhaite, en tout cas, un fonc tionnement multi-partenarial pour offrir l’écoute la plus complète possible. “On veut aussi développer le volet emploi et formation, en collaboration avec France IMMOBILIER

aide aux femmes.

montre qu’un vrai intérêt est porté à cette démarche de relocalisation de l’épargne.” L’idée initiale était de réunir 400 000 euros en 3 mois. Ce plafond a été rapidement dépassé (au bout de 15 jours) et depuis élargi à 700 000 euros. Sur le principe, chaque citoyen peut prêter de 1 à 4 000 euros à la Ville via la plateforme d’investissement parti cipatif Villyz. En échange, elle garantit un remboursement en 4 ans des sommes prêtées à un taux fixe de 4 %. Un mon tage financier qui avait été décrié par l’opposition et dont on risque donc encore d’entendre parler. n S.G.

tion de préfiguration fin 2023), la struc ture verra le lancement prochain de son chantier. L’aménagement de ses futurs locaux, dans le quartier Saint Claude, démarrera au premier semestre 2025 si tout va bien. Le coût du projet est estimé à 1,7 million d’euros T.T.C. (hors coût d’acquisition). Pour partager un peu plus les valeurs de solidarité portées autour de cette Maison, la Ville a choisi d’avoir recours à l’épargne citoyenne, en plus de l’au tofinancement et des subventions accor dées. “On avait envie d’associer les habi tants à ce projet, sans savoir vraiment ce que donnerait cette première expéri mentation. Et l’engouement observé

Quartier Viotte Une résidence senior doublée d’une résidence courts séjours C’est le projet mené conjoin

Patrick-Olivier Équoy, le directeur général de S.M.C.I., dans un des logements de la résidence meublée.

vraie mixité d’occupants” observe Patrick-Olivier Équoy, le directeur général de S.M.C.I. Une mixité d’autant plus forte qu’au rez-de-chaussée de cette résidence bap tisée Genius prendra place une micro crèche, gérée par l’A.D.M.R., permettant une cohabitation stimulante entre familles, enfants et personnes âgées sur des moments choisis. En mutua lisant les services qu’ils proposent, les deux partenaires S.M.C.I. et A.D.M.R. pourront proposer des tarifs “parmi les plus abordables du marché” pro mettent-ils. La résidence Genius ouvrira ses portes en mars prochain pour la résidence senior et en avril pour la résidence meublée courts séjours. n J.-F.H.

au cœur du nouveau quartier Viotte ne se résumera pas à cette résidence senior. Dans le même bâtiment, une trentaine d’autres logements en cours de finition seront réservés à des courts et moyens séjours. “Il n’existe quasiment pas d’offre à Besançon pour ce type de demandes de courts séjours, d’une durée entre une semaine et six mois au maxi mum. Ce type d’offre est idéale pour les travailleurs en mutation professionnelle ou en mission provisoire sur Besançon. Nous leur proposerons ainsi des loge ments d’une trentaine de mètres carrés, tout équipés, avec cuisine, téléviseur, etc. Et ces résidents pourront eux aussi bénéficier des services communs aux quels auront aussi accès les seniors. Cette résidence proposera ainsi une

Le programme Genius comprend cette résidence intergénération nelle et deux autres bâtiments pour de la résidence classique.

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