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S O M M A I R E

Après la grêle, la patience… L’exceptionnel épisode de grêle qui a ravagé plusieurs communes du Haut-Doubs le 20 juillet dernier a laissé de profondes cicatrices. Certains sinistrés de vront encore faire preuve de patience. (page 4) Encore une pollution à la Tanche. Une nouvelle pollution du ruisseau de la Tanche en cours de restauration a été constatée à Morteau. Des plaintes ont été déposées. (page 5) 75 ans d’élégance horlogère. La maison Herbelin de Charquemont fête cette année ses 75 ans d’existence. La troisième génération a pris les commandes de l’entreprise. (page 26) Encore des projets pour Pfahrer. L’entreprise de cartonnages installée aux Bas-de-la Chaux est un des plus anciennes du Haut-Doubs. (page 32)

L’EMPLOI EN SUISSE

NE S’EST JAMAIS AUSSI BIEN PORTÉ

LE NOMBRE DE FRONTALIERS DEVRAIT ENCORE DOUBLER DE FRONTALIERS

(Le dossier en pages 17 à 22)

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R E T O U R S U R I N F O

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La justice et l’Église renforcent leur coopération

L’Escale récompensée par les “Rubans du patrimoine”

ÉDITORIAL

Complotismes Un immense tapis végétal a une nouvelle fois remplacé l’eau sur le lac deChaillexon à Villers-le-Lac cet été. Après 2018 et 2019, c’est donc une troisième année de sécheresse qui a frappé la région, mettant à l’arrêt un pan de l’économie locale (les croisières sur le Doubs) et perturbant évidemment un écosystème déjà bien ébranlé. Cet été 2022 aura également été marqué par un déchaî nement inédit des éléments, notamment cet épisode foudroyant de grêle qui s’est concentrée sur quelques communes du Haut-Doubs, provoquant des dégâts sur la quasi-totalité des habitations de ces villages. L’été 2022 a aussi été inédit pour laMéditerranéedont l’eau, quasiment 5 °C en moyenne plus chaude que lors d’un été normal, aura mis à mal les espèces. Les incendies auront aussi mar qué ce drôle d’été, jusque dans le Jura ou encore en Bretagne, des régions qui n’avaient jamais connu pareils phéno mènes. Plus haut en altitude, ce sont les glaciers qui ont fait les frais d’un été exceptionnel à tous égards : l’écroulement d’une partie du glacier de la Marmolada dans les Dolomites italiennes a donné le ton. Les scientifiques suisses de leur côté viennent de confirmer que les glaciers de leur pays avaient perdu la moitié de leur volume en moins de cent ans, dont plus de 10 % dans les six dernières années seulement. Loin de nous l’idée de sombrer dans le catastrophisme après cette énumération quelque peu anxio gène. Mais enfin, il paraît tout de même utile d’ouvrir les yeux alors que se mul tiplient sur les réseaux sociaux notamment des tribunes exhumant des articles his toriques aux contours parfois fumeux qui tendraient à expliquer que les vagues de chaleur ont toujours existé, que les inondations sont le lot régulier des pays tempérés, que les rivières à sec décorent à intervalles réguliers nos paysages. Bien sûr que les phénomènes météoro logiques que l’on a connus au cours de cet été 2022 ne sont pas inédits pour la plupart. Mais ils se répètent. C’est toute la différence. Le climat et la météo ne sont hélas pas épargnés par les complo tismes de tous bords qui ignorent totale ment la parole scientifique. À l’inverse, on constate à l’opposé toute la palette des croyances survivalistes et collapso logiques face à l’incertitude de l’avenir de laplanète. Ces deux extrêmes tendent à étouffer la parole raisonnée de ceux qui expliquent preuves à l’appui que c’est bien l’activité humaine qui altère le climat via les émissions de CO2. Ces derniers, hélas, prêchent encore dans le désert. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2022 Crédits photos : Càd, L. Boegly, Cabinet Barret, G.T.J., M. Joly, M. Lamboley, L.G.-C.D. 25, S.D.T.H.D., Ville de Morteau.

A près le tremblement de terre suscité par le rapport de la commission Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église catholique, la justice et les instances cléricales locales ont décidé de formaliser leur collaboration à travers une convention signée au début de l’été dans l’historique salle des avoués de la cour d’appel de Besançon. Les trois évêques de Franche-Comté (Besançon, Saint-Claude et Belfort-Mont béliard) et le procureur général près la Cour d’appel Christophe Barret ont ainsi voulu “officialiser le travail de coopération que nous menons étroitement depuis longtemps. Nous n’avons

pas attendu le rapport Sauvé pour travailler ensemble, cette convention vient concrétiser le travail conjoint des diocèses et de la justice pour lutter contre les abus sexuels dans l’Église et s’inscrit dans les dispositifs déjà mis en place depuis plu sieurs années” dit ce dernier. Depuis la parution du rapport de la C.I.A.S.E., aucun nouveau signalement n’est parvenu à la cellule d’écoute ouverte par le diocèse de Besançon, “à part un ou deux cas qui concernaient des prêtres décédés” note tou tefois Éric Poinsot, le vicaire général du diocèse de Besan çon. “Cela montre aussi que le travail avait été bien fait en

amont” complète Étienne Man teaux, le procureur de Besan çon. “Cette convention permet aussi de montrer aux victimes qu’on a bien entendu leurs cris” ajoute Jean-Luc Garin, l’évêque de Saint-Claude. Au total depuis quatre ans, “nous avons reçu deux signa lements sur des faits classés qui ne concernaient pas des viols mais plutôt des méthodes d’éducation sévères dans un séminaire dans les années soixante-dix” ajoute Étienne Manteaux. Et quand bienmême les faits seraient classés, la jus tice et l’Église mettent un point d’honneur à recevoir et écouter la parole des témoins. n

La salle L’Escale, saluée par la Fédération Française du Bâtiment (photo L. Boegly).

L a réhabilitation de l’ancienne halle ferroviaire de Morteau et sa transformation en espace culturel baptisé “l’Escale” après 18 mois de travaux ont per mis à la Ville de Morteau de décro cher un Prix départemental décerné par la Fédération Française du Bâtiment et ses partenaires dans le cadre de la cérémonie des “Rubans du patrimoine” 2022. “Les motivations de la collectivité en matière de sobriété énergétique des ouvrages et équipements, de préservation de la ressource en eau, de qualité d’usage des locaux

et d’intégration paysagère ont été saluées par le jury du concours” se félicite Karine Romand, l’adjointe mortuacienne chargée de la cul ture. Les Rubans du patrimoine récom pensent chaque année les projets qui contribuent à unemise en valeur du patrimoine de proximité et qui mobilisent une diversité de corps de métiers (et notamment du bâti ment) pour y parvenir avec un résul tat hautement qualitatif dans les domaines environnementaux, archi tecturaux, techniques, sociaux, etc. n

Le procureur général Christophe Barret (à droite) et les représen

L’Atelier 1773 a ouvert ses portes

tants de l’Église.

ON R CRUTE !

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eau

Manon Béliard a ouvert son atelier de reliure mi-juillet dans la grange d’une ferme séculaire de Grand’Combe-Chateleu.

N ous avions consacré dans un récent numéro de C’est à dire un portrait à Manon Béliard, 23 ans, qui a choisi le rare métier de relieur. Passionnée par cet art, elle a décidé de créer son propre atelier dans la commune de son cœur, Grand’Combe-Cha teleu. L’Atelier 1773 (référence à la date inscrite sur la plaque du four de la ferme du quartier his torique des Cordiers dans lequel la jeune femme s’est installée) a ouvert ses portes le 13 juillet der nier. Ce lieu où le bois règne en maître est désormais dédié aux métiers du livre, il a été aménagé dans l’ancienne grange de cette ferme dont la charpente est inscrite aux Monuments Historiques. L’Atelier 1773 est aussi un lieu de vente de papeterie de création.

“À partir du 6 septembre, l’atelier sera ouvert au public et aux clients le jeudi, vendredi et samedi toute la journée ainsi que le mardi matin et le mercredi après-midi” indique l’artisane d’art qui prépare ses premières commandes. Manon Béliard proposera égale ment de manière régulière, pen dant les vacances scolaires, des stages d’initiation à la technique de la reliure. “Lors de ces stages, les gens créent leur propre carnet avec un papier décoré avec des tampons et des pochoirs, des objets qu’ils pourront ensuite refaire eux-mêmes à la maison” précise Manon Béliard ravie de pouvoir faire découvrir son art dans son nouvel écrin de Grand’Combe. Plus d’informations sur www.atelier1773.com n

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La grêle a laissé de profondes cicatrices Intempéries Il faudra plusieurs mois pour que tous les dégâts de l’historique épisode de grêle du 20 juillet dernier soient effacés. Des garagistes aux assureurs en passant par les fournisseurs de matériaux, ils sont tous sur le pont.

U n déluge de glace, c’est ce qu’ont constaté impuissants des centaines d’habi tants du Haut-Doubs au soir du 20 juillet dernier. Le déchaîne ment des éléments s’est surtout concentré sur les quatre com munes de Noël-Cerneux, La Chenalotte, Le Bizot et Le Bélieu, mais le haut de Villers le-Lac, une partie des Fins et d’autres communes du plateau du Russey ont également été touchés.

terminé les réparations des véhi cules touchés par un précédent épisode de grêle survenu en 2021. Du côté des assureurs, l’été a également été compliqué. Jean Pierre Sauge, assureur à Mor teau, a dû annuler ses vacances pour gérer des dizaines de sinis tres à cette époque de l’année synonyme de vacances pour de nombreux clients, et en partie pour les experts. “On a assisté à des comportements presque irrationnels de clients qui nous ont appelés avant même d’ap peler les pompiers. Nous avons tout fait pour les rassurer mais on constate que de plus en plus les gens veulent tout et tout de suite. Nous sommes dans l’ère du “tout assurances” et les réseaux sociaux n’arrangent rien” constate le professionnel qui n’a pas ménagé sa peine pour traiter en urgence unmaxi mumde dossiers. Certains assu rés n’ont pas hésité à demander de se faire rembourser des tuiles qu’ils avaient pourtant en stock chez eux depuis des années. “Évi demment, face à l’ampleur du phénomène, nous avons dû prio riser les dossiers. Mais tous les assurés seront indemnisés comme il se doit” complète le profession Fin 2020, face à la remontée de nombreuses difficultés chez les abonnées, la structure publique a décidé de bloquer le paiement des prestations aux F.A.I., d’un montant de 6 millions d’euros. Au terme de négociations, le paiement a été débloqué sous réserve de lamise enœuvre d’un plan de contrôle exhaustif et de remise en état du réseau. Ce plan s’applique pour 80 000 lignes (sur 130 000), 20 000 boî tiers et 35 000 accès et raccor dements sur plus de trois ans. Le coût est entièrement supporté par l’exploitant Altitude Infra. Quid des F.A.I. ? “Ils ne sont pas impactés, regrette Jean-Louis Chauvin. Nous n’arrivons pas à réformer ce système, à imposer qu’ils ne passent pas par des sous-traitants,malgré la pression des collectivités et de l’État. Le réseau est prévu pour durer 40 50 ans. Mais si un boîtier est endommagé, il ne marchera plus dans quelque temps.” Par ailleurs, si des particuliers sont confrontés à des anomalies, ils peuvent se signaler afin que l’exploitant du réseau puisse venir vérifier les installations. Attention, il ne peut pas inter

tuiles la semaine dernière “alors qu’il en faudrait au moins une cinquantaine. Du coup, pour le moment, on n’a toujours pas de délais annoncés de la part de notre fournisseur” déplore la Serac qui a reçu ce mois-ci cer tains modèles de tuiles qu’elle avait commandées… en mars dernier. “Tous les fournisseurs sont à la ramasse” illustre Xavier Billod qui estime que certains sinistrés vont devoir, hélas, pas ser l’hiver sans tuiles. Les garagistes sont également à rude épreuve depuis ce funeste 20 juillet. À l’image de Patrick Sanseigne aux Fins, le principal dépanneur agréé du Haut Doubs. Sur son parking gisent encore des dizaines de véhicules ravagés par les grêlons. “On n’a jamais connu pareille situation dit le professionnel. La plupart des véhicules que nous avons dépannés (pas loin de 200, N.D.L.R.) ont été déclarés épaves tellement les dégâts étaient énormes. Seules quelques voi tures sont réparables, surtout les voitures grêlées à Villers et aux Fins, à la frange de l’orage. Les voitures des autres com munes touchées sont irrécupé rables” note le garagiste dont les équipes n’avaient pas encore sommes dépendants d’un acteur national qui pèse sur l’image de qualité du réseau” , déplore Jean Louis Chauvin. À ce problème s’ajoute celui du raccordement chez les habitants. “Au début, le raccordement était fait par notre exploitant. Mais les F.A.I. nationaux ont obtenu la possibilité de se voir confier la réalisation du raccordement chez les habitants” , explique le directeur. Ce système est né d’une crainte des opérateurs pri vés dans les zones privées, qu’Orange, qui détient 80 % des équipements en France, ait trop mixte voit l’arrivée des F.A.I..nationaux demanière posi tive, permettant une offre sup plémentaire aux abonnés ainsi qu’un retour sur investissement, les F.A.I. payant un droit d’accès au réseau, il a vite déchanté. “Cette organisation de raccor dement clients a très vite occa sionné des atteintes et des dom mages au réseau” , se souvient Jean-Louis Chauvin. la mainmise dans la course effrénée à la conquête client que se livrent les F.A.I. Si, au départ, le syndicat

Au total, plusieurs centaines de toitures ont été endommagées ou ravagées, et autant de véhi cules. Pour certains sinistrés, il va devoir faire preuve de patience. “Les usines n’avaient déjà plus de stocks de tuiles depuis le Covid, là, c’est encore pire. Nous ne pouvons toujours pas donner de délais de livraison à nos clients artisans ou parti culiers” constate Xavier Billod, le directeur du magasin Serac Tout Faire à Morteau qui a tout de même reçu trois camions de

nel qui a même anticipé l’accord des experts dans les cas les plus urgents. De mémoire d’assu reurs, il faut remonter à la tem pête de décembre 1999 pour avoir à faire à de tels dégâts. “Tout s’était très bien réglé en 1999 note Jean-Pierre Sauge. À cette époque, les réseaux sociaux et

leurs lots de désinformation n’existaient pas…” sourit-il. Les phénomènes météorolo giques extrêmes devenant de plus en plus fréquents, le tarif des assureurs devrait logique ment subir une hausse dans les prochaines années. n J.-F.H.

Pas une maison n’a échappé à la grêle dans les villages de Noël-Cerneux, La Chenalotte (notre photo), Le Bizot et Le Bélieu.

Dégradé, le réseau fibre doit être contrôlé Villers-le-Lac En juillet, le réseau de la fibre à Villers-le-Lac a fait l’objet de vérifications. Le Syndicat mixte Doubs Très haut débit a lancé un grand programme de contrôle et de remise en état de la totalité du réseau. En cause, de nombreuses dégradations constatées sur le réseau à la suite de raccordements mal réalisés.

D ire que Jean-Louis Chauvin, directeur du Syndicat mixte Doubs Très haut débit est remonté contre les fournisseurs d’accès à internet (F.A.I.) s’ap parente à un euphémisme. Furieux et impuissant face à l’opacité du fonctionnement des F.A.I., qui font appel à des sous traitants, serait plus exact. “Il y a une atteinte physique du réseau par unmésusage des gens qui n’y comprennent rien” , assène-t-il. Pour comprendre le problème auquel est confronté le syndicat mixte, il faut remon ter aux racines de la construction du réseau de fibre optique. Sur le territoire du Doubs exis tent deux zones de déploiement : les zones urbaines (Besançon, Montbéliard, Pontarlier) gérées par des opérateurs privés, et les zones rurales, gérées par une entité publique, le syndicat mixte DoubsTrès haut débit. La raison de cette scission ? Financière. “Il faut compter en moyenne 1 500 euros par foyer pour le déploiement du réseau sur le ter ritoire du syndicat, contre 500 euros en ville” , résume Jean Louis Chauvin.

Si le déploiement sera terminé d’ici début 2023 sur le territoire du syndicat mixte, le problème se situe en aval de la construc tion. “Il y a 220 millions d’euros (H.T.) d’investissement initial, porté par l’argent public, avec une volonté de maîtrise publique de conception et de construction du réseau, poursuit Jean-Louis Chauvin. Avant d’être mis en service, tout le réseau est vérifié deux fois. Par le maître d’œuvre et l’exploitant du réseau,Altitude Infra. Quand on livre le réseau, il est parfaitement en état” , assure le directeur du syndicat mixte. ros par an pour le droit d’usage de leurs poteaux et des conduits souterrains. Mais quand il y a un incident sur le réseau, nous dépendons de la volonté d’Orange pour la réparation du poteau cassé par exemple. Nous avons déjà réparé la continuité des signaux sur le réseau mais cela ne sert à rien de rebrancher la ligne sur un poteau qui reste cassé pendant des mois. Nous Seulement, le réseau s’appuie sur des équi pements déjà existants appartenant à Orange. “On paie 1million d’eu

Des binômes de techniciens sont chargés de vérifier les installations sur le domaine public (photo S.D.T.H.D.)

80 000 lignes doivent être contrôlées.

reçoit des coups de téléphone d’abonnés privés de fibre. Il est contraint de les renvoyer à leur F.A.I. pour régler le problème. C’est le serpent qui se mord la queue. n L.P.

venir pour des coupures de réseau car cela est du ressort du F.A.I. qui doit ensuite remon ter les problèmes au syndicat mixte. “Ils ne le font pas, mal ou tardivement” , soupire Jean-Louis Chauvin, qui, régulièrement,

Pour signaler des anomalies sur un raccordement privé : https://declaration-malfacon raccordement.altitudeinfra.fr/?DSP=Dioptic Pour des dommages visibles sur les infrastructures publiques : https://dommages reseaux.altitudeinfra.fr/?DSP=Doubs

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Nouvelle pollution de la Tanche, des plaintes déposées Morteau

D es eaux bleu fluo se déversant aumilieu de laTanche. C’est à cet effrayant spectacle qu’ont assisté des riverains, près de la zone commerciale deMorteau début juillet. Alertés, les pompiers et les pêcheurs ont installé un barrage filtrant. Car, si l’eau a vite retrouvé sa couleur naturelle, la pollution aux métaux lourds s’est infiltrée dans le sol

Début juillet, une quatrième pol lution de la Tanche en moins deux ans a été constatée. Des épisodes chroniques qui viennent entacher le projet de restauration du cours d’eau. Plusieurs plaintes ont été déposées.

et les sédiments. “La végétation autour n’est pas contaminée, relève Nathalie Francesconi, présidente du collectif pour la sauvegarde du marais de la Tanche. Mais les analyses font état de présence de chrome, de cuivre, de nickel, de zinc et d’arsenic dans les sédiments du marais.” La première pollution constatée par le collectif - “même couleur, mêmes symptômes” - remonte à novem bre 2020.Puis décembre 2020, avril 2021 et juillet 2022. “Il y en a certainement eu d’autres que personne n’a vus” , avance Nathalie Francesconi. L’association se dit en colère face à ces pollutions répé tées. “Nous avions le sentiment que des choses avaient été faites pour que ça ne se renouvelle pas, apparemment non. C’est quandmême étonnant qu’au bout de deux ans, personne ne trouve le tuyau qui fuit” , ironise la présidente du collectif. Au-delà des lourds dégâts environne mentaux qu'occasionnent ces pollutions, se pose la question de la viabilité du projet de restauration du cours d’eau, lancé par l’E.P.A.G.E. Haut-Doubs Haute-Loue et la communauté de com munes duVal deMorteau. “L’étude pour la réhabilitation démarre. Mais à quoi ça sert si la pollution n’est pas résolue ?” , s’interroge Nathalie Francesconi. Le projet porte sur le reméandrement du ruisseau, nécessitant un gros budget. Classé aujourd’hui zone naturelle d’in térêt écologique, faunistique et floris tique, le marais de laTanche a été assé

La réaction du maire de Morteau D éplorant cette situation, le maire de Morteau, Cédric Bôle confirme que la source de la pollution est

bien faire”, avertit ce dernier qui sus pecte un dysfonctionnement d’instal lations industrielles. “Il n’y a plus aucun invertébré dans le cours d’eau. Avant, le ruisseau de la Tanche était plein de truites sauvages, il en reste un peu sur le haut vers la source depuis le moulin des Combes, mais c’est tout.” L’O.F.B., de son côté, se refuse à tout commentaire car des procédures pour suspicion de pollution auxmétaux lourds en récidive de récidive sont en cours. Mais elle confirme le dépôt de plainte de plusieurs associations. Les analyses de la Tanche démontrent des valeurs de métaux lourds qui “dépassent l’en tendement.” Le cas de la Tanche est malheureuse ment loin d’être isolé. Philippe Grosso de la Fédération départementale de pêche a déposé pas moins de 7 plaintes pour pollution en l’espace de deux mois à l’échelle du département. n L.P. acteurs concernés par la fuite, qui sont très collaboratifs, pour remédier à ce problème. On souhaite trouver les causes mais surtout les solutions à apporter pour que ce problème ne se renouvelle pas. Dans cette histoire, per sonne n’est gagnant.” n

ché sur ses bords dans les années 1960. “En le remettant dans son lit d’origine, il va couler plus doucement et permettre à la faune de s’installer” , constateNatha lie Francesconi. Par ailleurs, laTanche est un régulateur naturel de déborde ment. Lors de fortes précipitations, elle gonfle et vient alimenter le Doubs. À l’inverse, si leDoubs déborde, il alimente la source de laTanche.Dans une période où le manque d’eau est de plus en plus criant, sa végétation, composée notam ment de sphaigne, permet de stocker l’eau de manière durable. Ce énième épisode de pollution est donc la goutte d’eau qui fait déborder le marais et la patience du collectif. Il a porté plainte auprès de l’Office français de la Biodiversité (O.F.B.), de même que l'association de pêche La Gaule Mortuacienne et la Fédération dépar tementale de pêche, représentées toutes deux par Philippe Grosso. “Il va falloir que ça bouge, cette fois, ça commence à identifiée, un dysfonctionnement dans les souterrains, mais pas l’endroit où se situe la fuite. “Une enquête est ouverte. Mais nous travaillons avec les

Nathalie Francesconi et Claude Faivre, la présidente et le secrétaire du collectif de la sauvegarde du marais de la Tanche sont en colère face à ce nouvel épisode de pollution.

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Les activités nautiques s’échouent dans l’assec du Doubs Villers-le-Lac Depuis deux mois, le Saut du Doubs et le lac de Chaillexon font pâle figure, vidés de leurs eaux. Si la situation n’est pas rare, elle a étonné par sa précocité. Conséquences, les activités nautiques n’ont pas pu se développer, entraînant une baisse de fréquentation pour les entreprises qui accusent le coup.

S eul un cygne trouve encore à voguer sur le mince filet d’eau qui ser pente au milieu d’un lac de Chaillexon asséché depuis juin et offrant un paysage aride. Majestueux et hautain, il semble narguer les canoës-kayaks et les bateaux, échoués sur un désert de sédiments. Vidé de sa substance, le site d’ordinaire touristique, vit figé dans la vase. Côté suisse, les terrasses sur plombant le lac restent déses pérément désertes. Les pan cartes mentionnant l’embarquement pour le Saut du Doubs se balancent dans le vent. ÀVillers-le-lac, les vedettes pano ramiques du Saut du Doubs ont pris la difficile décision d’arrêter leurs croisières à partir du 15 août. “Du jamais vu”, relève amèrement Muriel Michel, gérante de l’entreprise familiale. “On espère sauver le mois de septembre.” Avec le Saut du Doubs qui ne coule plus depuis deux mois, un parcours qui s’est petit à petit réduit à peau de chagrin - seu lement 4 km contre 14 km en temps normal - décision a été prise de tout arrêter. “Je ne me voyais pas déplacer aussi peu de monde, aussi loin (l’embar quement se faisait au Saut du Doubs depuis juin contre le cen tre de la ville habituellement, N.D.L.R.) pour aussi peu de kilo mètres”, estime Muriel Michel. Heureusement, des croisières de 45 minutes ont pu reprendre

teau. “C’est la première année que c’est si tôt”, juge Maxime Faivre, responsable de la base nautique de Villers-le-Lac et de Morteau.La structure a pu comp ter sur des réservations de groupes d’enfants, type classes vertes, qui sauvent un peu la saison. En revanche, la location de matériel n’a pas fonctionné. “C’est problématique car la loca tion apporte du financement pour le club. Cette année, c’est zéro, alors qu’on a investi dans de nou veaux vestiaires et de nouveaux bureaux”, déplore Maxime Fai vre. Au-delà de ces problèmes éco nomiques, le club constate une érosion de ses adhérents depuis plusieurs années. “On ne peut plus faire de sorties en rivières avec des rapides, notamment, on ne fait plus de compétitions donc forcément, ça ne séduit plus”, constate Maxime. La base nautique propose encore un par cours depuis le camping deMor teau jusqu’à Grand’Combe-Cha teleu, la navigation étant encore autorisée sur cette portion. Le 17 août, un arrêté préfectoral a en effet interdit la pêche dans le Doubs et appelle la population à éviter toute baignade ou ran donnée aquatique hors des sites surveillés afin de ne pas générer de stress pour la faune piscicole. Une décision tardive que dénonce le collectif S.O.S. Loue et Rivières comtoises qui appelle à aller plus loin en prenant exemple sur le Jura qui a interdit toutes activités aquatiques. Dans le Doubs, la fédération départementale de pêche note effectivement une importante baisse de la population piscicole. L’assec du Doubs asphyxie tout le monde, aussi bien la biodiver sité que l’économie du tourisme. Et les pluies orageuses de fin août, si elles sont bienvenues, sont loin d’inverser la tendance, le maintien en situation de crise sécheresse s’avérant encore nécessaire. n L.P.

à partir du 22 août, à tarif réduit grâce aux précipitations qui ont fait remonter le niveau d’eau. “On espère sauver le mois de septembre.” Après des mois de mai et juin “qui s’annonçaient exceptionnels en termes de fréquentation, après deux années suffocantes dues à la Covid”, l’assèchement du Saut du Doubs, puis du lac du Chaillexon a été la douche froide pour les vedettes pano ramiques du Saut du Doubs et tous les bateliers travaillant sur le Doubs. Loin d’être surpre nante, cette sécheresse a pour autant mis à terre l’activité tou ristique de l’entreprise. “Le Saut du Doubs qui ne coule plus nous a fait perdre énormément de fré quentation, notamment au niveau des particuliers qui géné ralement se bousculent en juillet et août”, déplore la gérante. Le trajet étant fortement réduit, les croisières-repas ne sont plus possibles, “àmoins d’aller à recu lons pour que les gens aient le temps demanger”, ironiseMuriel Michel. Si l’entreprise possède une dou ble activité, avec notamment le chantier naval franco-suisse et la mise en eau d’un bateau sur la Saône, à Gray, “ce n’est pas ça qui sauve l’entreprise, constate Muriel Michel. Les solutions ne sont pas à notre niveau, il faut traiter le Doubs.” La base nau tique n’a quant à elle, quasiment pas été ouverte depuis l’été. Les activités de canoë-kayak ont été rapatriées dès la mi-juin àMor

Côté suisse, les bars et restaurants au bord du lac des Brenets restent vides de tous clients.

Vidé de sa substance, le lac des Brenets, en Suisse, fige dans sa vase toute activité touristique.

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La pratique du canoë-kayak devient de plus en plus compliquée sur le Doubs.

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Malgré un Saut du Doubs qui ne coule plus, on peut encore observer de l’eau dans les derniers bassins, départ provisoire des croisières des bateliers.

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On parle depuis quelques semaines d'une rentrée immobilière difficile. Tant que la demande en biens se maintient et que les prix de vente se stabilisent, il n'y a aucune raison apparente de s'inquiéter. Il est même très probable, qu'avec l'effet conjugué de la hausse des taux d'intérêt, de la baisse du pouvoir d'achat des ménages et de l'application de la réglementation énergétique, le prix moyen des biens subisse une baisse de l'ordre de 3% en 2023. Le marché immobilier a donc tout intérêt à ce que les prix reculent modé rément, de manière à augmenter le nombre de transactions plutôt que de voir les prix continuer de monter avec de moins en moins d'opérations. De plus, une fois cette correction passée et la bulle dégonflée, le marché immobilier pourra repartir sur des bases plus saines. Comme tou jours, l'immobilier est et restera une valeur refuge et un placement porteur à moyen terme. C'est pourquoi, il est à mon sens indispensable de réunir autour de moi une véritable équipe de professionnels qui forme l'iceberg dont je ne suis

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Des bivouacs “expérimentaux” en projet sur la G.T.J. Les Gras

La hausse de fréquentation sur les senters du Haut-Doubs a révélé le manque d’hébergements à la nuitée sur la Grande Traversée du Jura, encourageant alors le bivouac sans que cette pratique soit encadrée. Un constat à l’origine d’un nouveau concept d’aménagement associant des cabanes, des espaces de convivialité et des aires de bivouac. Exemple aux Gras.

De plus en plus de randon neurs fré quentent les sentiers et des sites nordiques du massif du Jura, ce qui nouvelles pratiques comme le bivouac (photo M. Joly). favorise aussi de

L es GrandesTraversées du Jura (G.T.J.) se déclinent aujourd’hui en sept versions : vélo, randon née pédestre, équitation, ski nordique, raquettes… “On observe une hausse de fréquentation sur ces itiné raires depuis 2016. Le phénomène s’est encore amplifié avec le Covid” , explique

fisante en haute saison. De plus en plus de personnes se lancent alors dans l’aventure du bivouac. Faute d’une pra tique encadrée, chacun agit un peu à sa guise. “Cela peut engendrer des conflits d’usage, des atteintes environ nementales…” , souligne Alain Lange lez. Face à ces problématiques, le projet de sensibiliser aux bonnes pratiques et de créer des aménagements spécifiques s’est confirmé. La réflexion s’applique aussi aux sites nordiques également de plus en plus fréquentés en saison estivale, d’où l’idée de les inclure dans la démarche sachant qu’ils couvrent aussi des territoires empruntés par les G.T.J.

Alain Langelez, chef de projet dévelop pement touristique à l’association des Grandes Traversées du Jura. La G.T.J. pédestre s’étend sur 400 km, soit entre 20 et 25 étapes pour l’effectuer de bout en bout. Sur certains secteurs, l’offre d’hébergements à la nuitée pour le randonneur de passage s’avère insuf

et l’identité patrimoniale du massif comme signature. “Aujourd’hui, le concept est posé. Il va falloir le concrétiser en prenant en compte toutes les régle mentations. Le but de ces aménagements n’est pas d’entrer en concurrence avec les hébergements existants. On est dans une approche complémentaire. On vient de lancer unAppel àManifestation d’In térêt. Les premières installations devraient se faire d’ici l’été 2023.” 18 collectivités ou opérateurs privés ont répondu à l’A.M.I.Trois sites pilotes ont été sélectionnés : aux Gras, à Fon cine-le-Haut et sur le plateau duRetord. Les premiers modules devraient être installés au second semestre 2022. n

par le Commissariat auMassif du Jura et les deux régions :Bourgogne-Franche Comté et Auvergne-Rhône-Alpes. “On a pu établir un partenariat avec l’École nationale Supérieure d’Architecture de Lyon.”

Dans le même temps, le gou vernement avec les Commis sariats à l’aménagement des Massifs et les Régions, a sou haité s’engager aux côtés des territoires demontagne en lan

La valorisa tion des res

Deux étudiants ont été solli cités pour définir un concept d’aménagement novateur, modulable et doté d’un fort ancrage territorial enmatière

sources locales.

architecturale, de ressources et de conception. La création de ces instal lations s’inscrit dans une démarche d’éco-conception, avec le circuit court comme pré-requis, la valorisation des ressources locales comme engagement

çant en 2021 le PlanAvenirMontagnes. Le projet de structuration et d’aména gement des sites de pratique de sport nature porté par les associations G.T.J. et Espace Nordique Jurassien a été retenu dans le cadre ce dispositif financé

Le prototype de cabane imaginé par deux étudiants de l’École nationale d’Architecture de Lyon a été présenté au début de l’été (photo G.T.J.).

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Un nouveau trio pour orchestrer es J.M.F. à Morteau Morteau Après 33 ans à la tête de la délégation mortuacienne des Jeunesses musicales de France (J.M.F.), Denis Roy a transmis le relais à Chantal Michel, et Philippe et Sylvie Pierrot. Une continuité musicale.

En bref…

l Population Selon l’I.N.S.E.E. Bourgogne Franche-Comté, la population régionale continue à diminuer depuis 2015. Le déficit naturel poursuit sa dégradation et figure parmi les plus élevés de France métropolitaine. Il n'est plus com pensé par le solde migratoire devenu nul depuis quelques années. De plus, la crise sani taire aurait généré 4 400 décès de plus qu’attendus entre jan vier 2020 et décembre 2021. Au 1 er janvier dernier, la popu lation de la région est estimée à 2 785 400 habitants. Elle perd en moyenne 5 100 habitants par an. Dans la région, seul le Doubs poursuit sa croissance démographique grâce un excé dent des naissances sur les décès. l Habitat LaMaison de l’habitat du Doubs propose un atelier pratique (5 euros) sur le thème “Choisir et planter son arbre” le 14 octo bre à 14 heures au siège du Parc Naturel Régional du Doubs Horloger (Les Fonte nelles). Renseignements et inscription sur www.maisonha bitatdoubs.fr

Denis Roy entouré de ces nouveaux délégués : Philippe et Sylvie Pierrot sur sa droite et Chantal Michel sur sa gauche.

A uteur, correspondant de presse, bénévole impliqué dans de mul tiples associations, Denis Roy a largement contribué au développement de la culture

populaire dans le Val de Mor teau. Il était encore enseignant quand il a mis en place cette délégation permettant aux éco liers du Val de Morteau de pro fiter des concerts et spectacles

de Morteau met à disposition la salle du théâtre plus les services techniques nécessaires. On accompagne les artistes le jour du concert” , poursuit Sylvie Pier rot. Les trois spectacles seront dif

mai et juin, des artistes sont venus dans la région présenter leurs spectacles. C’est là que s’opère la sélection pour consti tuer le catalogue J.M.F. En octo bre, on assiste aux spectacles et concerts des groupes sélectionnés

proposés dans le cadre des J.M.F. France. Cette association reconnue d’uti lité publique œuvre depuis plus de 70 ans pour l’accès à la musique de tous les enfants et jeunes. L’investissement de Denis Roy au service de la cul ture va perdurer au niveau des J.M.F. Il vient de transmettre le relais à trois nouveaux délé gués. “L’activité a été mise en sourdine pendant la crise sani taire. Denis Roy reste dans la délégation mais s’occupera uni quement de la comptabilité” , sou ligne Sylvie Pierrot qui le rem place avec Philippe Pierrot son mari, et Chantal Michel. Chaque année, tous les bénévoles se retrouvent à Paris pour la présentation de l’offre de spec tacles des J.M.F. France. “En

fusés au printemps 2023 à Morteau. Programmé le 2 mars, Poetinha se déguste comme un voyage au Brésil coloré,

pour en choisir finalement trois qui seront diffusés localement. Chaque concert a son public, de la maternelle à l’entrée

L’accès à la musique pour tous.

rythmé, poétique et joyeux. Gigambitus qui sera présenté le 21 mars raconte les tribula tions d’une contrebasse et d’un ukulélé. Le troisième spectacle Le berger des sons aura lieu le 3 avril et laisse à découvrir le son de curieux instruments de la vallée d’Aspe dans les Pyré nées aux steppes mongoles. n F.C.

au collège. Ce travail est mené en partenariat avec la commis sion culture et loisirs de la com munauté de communes du Val de Morteau.” Les spectacles sont à destination des écoles de la communauté de communes qui verse aussi une contribution financière permet tant ainsi de proposer des tarifs tout à fait abordables. “La Ville

L’engagement de Denis Roy au service de la culture méritait bien le vibrant hommage qui lui a été rendu en mai dernier à la mairie de Morteau.

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Dépasser les difficultés grâce à la programmation neurolinguistique Morteau

C’ est àdire :Pouvez-vous expli quer ce qu’est la program mationneurolinguistique ? SophieBarthod-Malat : C’est une dis cipline qui permet de se détacher de toutes nos croyances acquises dès l’en fance et qui nous limitent dans la per ception des choses. Par exemple, une mère est avec sonenfant ausupermarché. Elle va le laisser 30 secondes pour aller chercher des pâtes. L’enfant percevra la réalité comme un abandon alors que ce n’est pas le cas. Plus tard dans sa vie, formaté par cette perceptionde la réalité, il va avoir le sentiment de revivre des scènes similaires. Càd : Comment se déroule une séance ? S.B.-M. : L’objectif est unmieux-être, de rétablir une relation apaisée entre parents-enfants, et de dépasser les dif ficultés familiales, scolaires ou émotion Professeure d’E.P.S., formée en sophrologie par ailleurs, Sophie Barthod-Malat se lance dans une nouvelle activité : du coaching pour les parents et les enfants via la P.N.L., ou programmation neu rolinguistique.

la discussion.

nelles. Généralement, il faut entre 8 et 10 séances pour débloquer les choses, et au bout des premières séances, il y a déjà des prises de conscience. Je pose beaucoup de questions pour amener à la prise de conscience. Il y a d’abord un travail sur le moment présent, sur ce qui pose problème.Celapermet demettre en évidence le fonctionnement de la per sonne pour voir ensuite comment elle fonctionnait petite et ses mécanismes. Les mots utilisés révèlent pas mal le fonctionnement : “il faut” , “je dois” révèle ce qu’on nous a enseigné, le monde des parents.On doit s’interroger : qui dit “je dois” ? Ensuite, on travaille sur le passé pour

Càd :Avez-vous unexemple qui illus tre votre méthode ? S.B.-M. : Parfois, des parents ne veulent pas de conflits.Mais le risque est de per dre son rôle de parent et d’adulte. C’est l’adolescent qui prend le lead . Lors des séances, on comprendqu’enfant, le parent avait des parents trop rigides ou trop laxistes et qu’il s’est construit en copiant ou en s’opposant à ses parents. Souvent, le parent est bloqué dans son système et il a besoin d’un regard extérieur. Il s’aperçoit alors que son fonctionnement ne va pas et que, parfois, le conflit est nécessaire.

“Des prises de conscience dès les pre mières séances.”

comprendre les causes de ce fonctionnement, on repart à la source.J’appliquedes protocoles de réparation pour que l’adulte perçoive sa réalité autrement et qu’il puisse s’autoriser à agir

Càd : Vous êtes également forméeà lasophrologiepour des séances avec les enfants… S.B.-M. : Pour les enfants de 6

à 10 ans, je fais de la sophrologie ludique. Les enfants qui viennent me voir sont stressés, ont des peurs, des difficultés à gérer la colère, etc. On travaille sur la respiration, on discute de l’émotion qui pose problème pour la dissocier et la mettre de côté. À l’aide de dessins, de cartes, d’objets qui matérialisent leur quotidien, j’arrive à voir comment ils perçoivent leur réalité.

différemment.On ouvre une porte pour faire autrement. Il y a une prise de conscience de l’adulte sur l’enfant qu’il était et sur la réalité qu’il a construite avec sa perception d’enfant. Puis on travaille sur le futur, on va construire la nouvelle façon de faire, aller vers une nouvelle identité, par exemple, d’un parent contrôlant, on va vers un parent leader , ouvert, plus dans

Sophie Barthod-Malat est formée en sophrologie et en programmation neurolinguistique.

ce que les autres ressentent. n

J’organise aussi des séances en groupe car cela aide pour le lien social, à com prendre l’autre, à être plus tolérant avec

Propos recueillis par L.P.

Sophie-coaching.fr - FB : sos parents ados enfants

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