Journal C'est à dire 313 - Février 2025
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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24 février 2025 N°313
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Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
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4, RUE DU BIEF - 25500 MORTEAU - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES
Quand la Suisse tousse, c’est le Haut-Doubs qui s’enrhume... Économie frontalière
es ouvent, 25390 Orchamps-Venn 18 rue du C ormation@rochedutresor.com for 0 .com esor ww.mfr-rochedutr ation Collective CS Restaur ation vice en Restaur roduction Ser CAP PSR P e» Titre professionnel «Commis de cuisin A ATION ERS DE FORMATIONS AUX MÉTIE LA RESTAURA ww 3 81 56 04 05 - f RS D V TI
S OMMAIRE
L’inusable Dédé Millot. À 95 ans, ce Mortuacien roule encore près de 8 000 km par an sur son vélo. D’une hygiène de vie irréprocha ble, cet ancien cheminot était aussi un plongeur de haut vol. (page 8) Les pêcheurs prêts à dégainer. Dans le Haut-Doubs franco-suisse, la pêche démarre dès le 1 er mars. Si le nombre de pêcheurs est encore en baisse, on note toujours de beaux projets chez les disciples de Saint-Pierre. (pages 10-11) Le miel de Morteau se prépare. Il sera fabriqué avec des abeilles de Villers-le-Lac dans des ruches qu’un apiculteur a installé en forêt communale de Morteau. (page 12) La Jeanne d’Arc change de tête. L’association multisport et intergénérationnelle plus que centenaire s’est dotée d’une nouvelle équipe diri geante. Avec de belles ambitions pour la suite. (page 26)
(Le dossier en pages 15 à 20)
RETOUR SUR INFO
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ÉDITORIAL
Les lycéens de Morteau solidaires de Mayotte
L’association “Soutien aux époux Faivre” remet la pression
Dépendance On dit en général que quand le bâtiment va, tout va. Ici, l’adage vaut encore plus avec l’horlogerie. L’économie suisse tousse, et c’est tout un territoire voisin qui s’enrhume ou qui tremble… Confron tée à un sérieux coup d’arrêt depuis le second semestre 2024, la branche hor logère suisse n’entrevoit pas de vérita bles éclaircies avant la fin de cette année 2025 dans un ciel assombri par une conjoncture internationale morose, notamment en Chine, un des principaux débouchés habituels pour les garde temps suisses. De nombreuses entre prises horlogères ont ainsi déclenché en masse le dispositif de réduction des horaires de travail, autrement dit du chô mage partiel, libérant en partie leurs salariés. Parmi eux, un bon tiers de tra vailleurs frontaliers français. On raconte que certains d’entre eux, concernés par le chômage partiel ont tué le temps en repeignant les locaux de leur entreprise tandis que d’autres, mis à disposition par leur employeur, sont venus prêter main-forte aux soigneurs du Bois du Petit-Château à La Chaux-de-Fonds en attendant des jours meilleurs. Dans ce contexte, c’est tout un écosystème qui peut vaciller, tant la dépendance de nos territoires frontaliers envers l’horlogerie suisse est prégnante. Notre département du Doubs abrite en effet plus du tiers de tous les travailleurs frontaliers de Bourgogne-Franche-Comté. La bande frontalière représente à elle seule 11 % des actifs du Doubs, et dans certains territoires, comme la communauté de communes du Val de Morteau, la part des travailleurs frontaliers dans la popu lation active dépasse les 50 %. À ces milliers de salariés il faut ajouter les emplois des sous-traitants d’entreprises helvétiques installés sur la bande fron talière mais côté France, qui gonflent encore la proportion d’emplois liés à l’horlogerie et à la bijouterie. Cette ultra dépendance à la Suisse et une force quand l’horlogerie et plus largement l’in dustrie de nos voisins est florissante. C’était le cas jusqu’ici. Mais elle peut devenir une grande faiblesse en cas de turbulences, comme en ce moment. Il ne s’agit pas de tomber dans le catas trophisme car on sait l’horlogerie suisse particulièrement résiliente, mais il faut croiser les doigts pour que la branche horlogère rebondisse dans le courant de l’année 2025. Le contexte interna tional bouleversé par l’élection de Donald Trump ajoute encore un peu à l’incer titude ambiante. n Jean-François Hauser
C ette association basée à Villers-le-lac avait été créée pour soutenir Christine et Éric Faivre, dont le terrain de leur maison située au hameau des Bassots avait subi un affaissement suite au démarrage d’un chantier immobilier à proximité, en octo bre 2022. Depuis cette date, les deux époux se battent pour que les autorités leur trouvent une solution de relogement pérenne en attendant, espè rent-ils, de pouvoir regagner un jour leur maison. Deux ans
dossier. C’est un peu déses pérant.” À l’automne dernier, un troi sième expert avait été nommé pour tenter de déterminer enfin les responsabilités dans cet affaissement de terrain. “Nous craignons que ses conclusions ne soient pas rendues avant un an, c’est pourquoi nous avons refait ce courrier au juge, un courrier qu’une cinquantaine de personnes lui ont envoyé pour bien marquer notre déter mination.” L’association attend qu’un logement durable soit proposé aux époux Faivre en guise de dédommagement. En atten dant, le couple loge désormais dans un appartement loué sur les hauteurs du hameau de Chaillexon (et payé pour l’ins tant par une des entreprises en charge du chantier des Bas sots). Éric Faivre est entré dans sa 85 ème année. “Le combat juridique devra-t-il s’éteindre faute de combattant ?” s’in terroge M. Croissant. n L’affaissement du terrain s’est produit en octobre 2022, il y a deux ans et demi.
et demi après les faits, la situa tion est toujours embourbée. Si bien que l’association “Sou tien aux époux Faivre” animée notamment par Claude Crois sant, a encore récemment écrit aux autorités judiciaires pour tenter d’accélérer les démarches. “Rien n’avance déplore Claude Croissant. Nous avons juste reçu derniè rement un courrier du préfet du Doubs qui nous indique qu’il va diligenter une petite enquête pour en savoir plus sur l’état d’avancement de ce
En quelques semaines, élèves et équipes pédagogiques ont réussi à récolter plusieurs tonnes de vêtements pour les Mahorais.
déchets inertes, valorisés pour la création de places de parking? En l’occurrence ici de marne argi leuse et de calcaire compact. C’est la question dont s’est saisi le tri bunal administratif de Besançon le 18 février suite à la requête de la Commission de protection des eaux. Celle-ci souhaite que ce rem blai soit classé en I.C.P.E., instal lation classée pour l’environnement, soumise à une réglementation pré cise. En 2022, l’association alerte le préfet et lui demande de classer le site en I.C.P.E. En 2023, le préfet refuse car le site constitue une opération de valorisation de déchets en vue de la création de places de parking. La Commission des eaux a saisi le tribunal admi nistratif pour faire annuler cette décision du préfet. Selon la rap porteure publique, Fabienne Gui tard, lors de l’audience du 18 février, vêtements a quitté Morteau. Sa destination : l’île de Mayotte rava gée en décembre dernier par le cyclone Chido. La cargaison doit arriver le 7 avril prochain à desti nation après avoir traversé les océans. C’est à l’initiative du pro viseur du lycée de Morteau Thierry Finck que cette action de solidarité a été mise sur pied, avec l’appui précieux de son proviseur adjoint Zacharie Rochette qui a passé trois ans dans un lycée de la ban lieue de Mamoutzou, la capitale de Mayotte, particulièrement tou ché par le cyclone. “Les élèves ont tout perdu. Dans ce lycée, il y a beaucoup d’élèves qui habitent le bidonville voisin du lycée, le plus grand de l’Union européenne, dont les habitations précaires ont été entièrement ravagées” résume L e 21 février, un container remplit d’une trentaine de mètres cubes de cartons de
la traçabilité des déchets enfouis n’est pas assurée. Elle préconise donc le classement en I.C.P.E. et la régularisation de la situation administrative. La commission des eaux a fourni des photos montrant des tuiles ou des blocs de béton et autres gravats, plaques ou mor ceaux de matériaux non identifiés, voire de la sciure. “C’est plus qu'un simple dépôt sauvage, on est sur une I.C.P.E. sauvage” , argue l’as sociation. Pour la D.R.E.A.L., ce remblai “ne répond pas aux critères de classement d’I.C.P.E.” et consti tue plutôt un dépôt sauvage de déchets qui relève des compé tences de la maire Dominique Mol lier et non pas du préfet. La pre mière édile ne souhaite pas réagir à cette affaire qui a été mise en délibéré par le tribunal administratif. Reste que ces déchets de chantier, quelle que soit leur nature, sont dangereusement proches du lit du Doubs, à proximité de zones inon dables et naturelles. n À cet élan de solidarité, d’autres établissements se sont associés, notamment les deux collèges mor tuaciens Jeanne-d’Arc et Jean Claude Bouquet ainsi que le lycée professionnel Toussaint-Louverture de Pontarlier qui dispose comme celui de Mamoutzou, d’une section hôtellerie-restauration. “Ce lycée nous a donc donné des tenues de cuisine et de service à envoyer là-bas.” Des entreprises du Val de Morteau ont également apporté leur contribution (Cartonnages Pfahrer, Jacoulot primeurs, etc.) ainsi que le Lions club du Val de Morteau qui a aidé à réunir la somme nécessaire (5 000 euros) pour financer le convoyage du container. n le proviseur adjoint qui peut donc compter sur ses connaissances sur place pour la réception du container et la distribution efficace de son contenu.
Le remblai du Clos Rondot est-il un dépôt sauvage ? À Villers-le-Lac, le remblai du Clos Rondot qui surplombe le Doubs est-il constitué de
édité par Publipresse Médias - 4, rue du Bief 25500 MORTEAU - Tél. : 03 81 67 90 80
E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2025 Crédits photos : Càd, E.P.A.G.E., Pauline Graf-S.D.I.S. 25, Mélie Néel, Yves Petit, Swatch Group, Ville de Morteau.
VAL DE MORTEAU
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Un nouveau programme de 32 logements au centre-ville Morteau
Le groupement S.M.C.I.-Sedia va construire rue du Collège à Morteau un collectif de 32 logements sur les anciens terrains appartenant à la famille Renaud. Début des travaux à l’automne.
la réalisation des immeubles la Canopée 1 et 2 face au magasin Netto rue du Clos-Jeune. “Nous souhaitons un immeuble qui
la place de l’Hôtel de Ville. “Ce nouveau programme qualitatif prévoit la création de 32 loge ments en R + 2 + attique. Nous
Zoom Un autre projet à Maîche
vieillit bien, raison pour laquelle nous utiliserons des matériaux de haute qualité, pérennes. Les façades seront recou vertes de pierre” illustre
prévoyons également 30 places de stationnement en sous-sol et 26 station nements extérieurs. Les appartements iront du T1 au T5” résume
“Les travaux de sous-sol s’avèrent un peu complexes.”
C onstruire de nouveaux logements à Morteau est devenu une gageure tant le nombre de ter rains disponibles est devenu res treint et l’extension foncière de plus en plus difficile. C’est donc sur un terrain existant au cœur
du centre-ville que la société bisontine S.M.C.I. avec la société d’aménagement Sedia s’apprête à construire un nouveau collectif plutôt haut de gamme sur les terrains vendus par la famille Renaud, au 3, rue du Collège, à quelques dizaines de mètres de
M. Jeannot. Purgé du recours des tiers, le permis de construire est donc confirmé. Après la signature de l’acte authentique de vente du terrain au printemps, la com mercialisation pourra démarrer, et les travaux débuter à l’au tomne. “Les travaux de sous-sol s’avèrent un peu complexes, nous devrons utiliser des pieux et des berlinoises. Nous travaillerons avec des entreprises locales” ajoute le promoteur. La construction de ce nouveau programme immobilier à Mor teau répondra aux récentes normes R.E. 2020. Son architec ture a été validée par l’architecte des bâtiments de France. Au rez de-chaussée de ce futur ensem ble, les aménageurs proposeront 220 m² de surfaces pour des com merces ou des activités de bureau. n J.-F.H.
Fabrice Jeannot, le président de la société S.M.C.I., un promoteur présent depuis longtemps à Mor teau et qui a signé récemment
Un nouveau programme de 17 logements à Maîche également signé S.M.C.I. L à, c’est la S.M.C.I. seule qui mène le projet pour tenter de répondre, ici aussi, à des peu dans l’esprit ferme comtoise” en lieu et place d’une vieille mai son vouée à la démolition. S.M.C.I. annonce “des prix abor dables” pour ce programme qui comprendra un ascenseur et des stationnements en sous-sol. Le démarrage de ce chantier maî chois est prévu, lui, début 2026. n besoins toujours présents de nou veaux logements. Ce programme sera situé au 5, rue du Square, non loin de l’église et du château Montalembert. 17 logements du T1 au T4 seront construits “un
Les façades de l’immeuble seront parées de pierres. Les concepteurs ont voulu un programme qualitatif.
Les soutiens au peuple ukrainien ne lâchent rien Solidarité
Commentaire “Près d’une quarantaine de camions en trois ans”
M ême si les espoirs de paix se rap prochent, la solidarité est toujours de mise en faveur du peuple ukrainien déchiré par une guerre qui a débuté il y a tout juste trois ans. Le 29 janvier au matin, les bénévoles mor tuaciens étaient à nouveau sur le pont pour charger un camion qui prenait ensuite la direction de Besançon pour compléter son chargement, avant de filer en Ukraine. Trois ans après le début du conflit, ces bénévoles répondent toujours présents chaque vendredi dans leur hangar de la rue René-Payot mis à disposition par la Ville. “Nous continuons en effet tous les vendredis après-midi à recevoir les dons. Ces dons sont ensuite acheminés en Ukraine dans les hôpitaux, les orphelinats et sur le front. Nous essayons d’apporter surtout des vêtements chauds aux soldats, ainsi que du matériel médical… Ce mouvement de solidarité ne doit pas cesser, il y a encore tant à faire !” souligne Jean-Claude Cho pârd, une des chevilles ouvrières locales de cette chaîne de solidarité. Une fois à moitié rempli à Morteau, le camion conduit par un chauffeur ukrainien prend la direction de Besançon. Là-bas, en début d’après-midi, c’est aussi la mobi lisation générale avec une dizaine de bras, souvent présents depuis le démarrage de cette opération solidaire en mars 2022. Les bénévoles mortuaciens mobilisés en faveur de l’association Ukraide se sont une nouvelle fois retrouvés fin janvier pour remplir un camion de matériel destiné aux hôpitaux d’Ukraine.
C’est lui, avec son collège Pierre Charles Henry, qui lançait il y a trois ans les tout premiers convois remplis de matériel médical avec l’association Ukraide créée pour l’occasion. C’est à dire : Comment a com mencé cette belle aventure soli daire ? Patrice Gayet : J’étais depuis deux décennies chirurgien de guerre pour Médecins sans frontières. Quand j’ai vu qu’à 1 750 km de chez nous à peine, sur le sol euro péen, des catholiques se faisaient bombarder, mon tropisme huma nitaire a évidemment ressurgi et dès le début du mois de mars 2022 on se rendait là-bas avec mon col lègue Pierre-Charles Henry. Ce qui m’a motivé immédiatement à bouger, c’est cette guerre qui faisait rage aux portes de l’Europe, avec des dizaines d’hôpitaux qui avaient été bombardés. Càd : La solidarité s’est rapide ment organisée ? P.G. : Très vite des E.H.P.A.D. nous ont donné l’ensemble de leur ancien mobilier, le C.H.U. a donné du matériel, la clinique Saint-Vincent et la P.F.C., les plus petits hôpitaux, d’autres associations, des particuliers, et rapidement on a pu mettre en
Un nouveau camion chargé de matériel est encore parti de Morteau le 29 janvier, direction Besançon, puis l’Ukraine.
route le premier convoi. Y aller était très important en tant que chirurgiens, cela nous a permis de rencontre nos homologues, de serrer des mains, d’échanger des regards. Depuis le premier convoi, il y a un suivi très précis, nous savons où va le matériel qu’on envoie. Càd : Quel est le bilan chiffré en trois ans ? P.G. : C’est près d’une quaran taine de camions qui ont fait le voyage depuis Besançon, avec un relais notamment depuis Mor teau. À raison de quasiment 10 tonnes de matériel par voyage, on a déjà envoyé plus de 300 tonnes de matériel d’une valeur marchande globale de près de 5 millions d’euros. n Recueilli par J.-F.H. Le D r Patrice Gayet, initiateur de l’association Ukraide.
centralise les demandes en fonction des besoins de tel ou tel hôpital ou de telles familles” résume Pierre-Charles Henry, vice-président de l’association Ukraide qu’il a fondée avec un de ses amis médecins Patrice Gayet (voir plus bas). Ensuite, ce sont donc les bénévoles qui prennent le relais en réceptionnant les dons, venus des établissements de la région (hôpitaux, E.H.P.A.D., etc.) et de particuliers. “Une dame vient de nous faire un don de 10 000 euros, c’est la deuxième fois. Il y a un vrai élan de générosité depuis trois ans, il faut essayer de le maintenir tant que la paix promise n’est pas une réalité.” Les dons servent avant tout à payer l’affrètement du camion ukrainien qui vient charger à Besançon. Son coût : 3 000 euros par voyage. Ce jour-là, c’était le 36 ème semi-remorque qui met le cap à l’est depuis Morteau et Besançon. Et peut-être pas le dernier. n J.-F.H.
Sur le quai de chargement, un geste, un regard suffisent souvent à se comprendre entre le jeune chauffeur ukrainien et les bénévoles de l’association Ukraide pour savoir comment remplir au mieux le 38 tonnes qui repartira dès le milieu d’après midi en direction de l’Ukraine. Sa première destination : Berdytchiv, une ville située quelques dizaines de kilomètres à l’ouest de la capitale Kiev, quasiment sur le front d’une guerre qui s’éternise depuis bientôt trois ans et qui continue à épuiser la popu lation. Armoires à pharmacie, lits médicalisés, fauteuils roulants, chaises percées, mais aussi du matériel de puériculture pour quelques familles dans le besoin. Ainsi qu’une trentaine d’ordinateurs. La benne du camion est remplie à ras bord. Outre ces bénévoles présents ce jour-là, à cette mécanique désormais bien rodée par ticipe également une Bisontine franco ukrainienne qui fait le relais entre Besançon et l’Ukraine, Daria Cadalen. “C’est elle qui
Plus d’infos sur www.ukraide.fr
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VAL DE MORTEAU
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Un magasin Action ouvrira ses portes avant la fin de l’année Les Fins L’enseigne Action sera présente dans le Val de Morteau avec une implantation aux Fins, rue des Artisans, sur près de 1 000 m² de surface de vente. Un projet porté par Didier Mougin et son fils Kévin.
Zoom La Patte d’ours également reprise Didier Mougin, à la tête du garage du même nom aux Fins, a également repris récemment les locaux laissés vacants de l’ancien restaurant La Patte d’ours, fermé depuis de longs mois. Après une importante phase de travaux, ce restaurant situé à un endroit stratégique au car refour des deux routes dépar tementales au centre des Fins, rouvrira sous une autre enseigne : L’Atelier du bœuf où seront proposés plats du jour et autres spécialités. Didier Mougin a déjà trouvé le chef de ce futur restaurant.
Didier Mougin (à droite) et son fils
A ction était l’an dernier, selon un grand cabi net d’étude interna tional, la marque pré
Kévin sont les porteurs de ce projet commercial.
férée des consommateurs fran çais, devant Décathlon et Leroy Merlin. L’enseigne de discount hollandaise, créée en 1993, a
se structurer aux Fins. Sur le plan international, l’en seigne Action, c’est désormais plus de 2 750 magasins dans 12 pays différents, pour plus de 17,6 millions de clients chaque semaine ! n J.-F.H.
À l’occasion de son ouverture cet automne aux Fins, le spé cialiste des petits prix prévoit la création de 25 emplois. Le recrutement démarre. Après l’ouverture du nouveau magasin Aldi le mois dernier, un nouveau pôle commercial est en train de
déjà plusieurs implantations dans le Doubs, à Besançon et Pontarlier notamment, égale ment à Valdahon. Elle cherchait depuis quelque temps à s’im planter dans le Val de Morteau. Ce sera chose faite avant la fin de l’année sur un terrain appar tenant à Didier Mougin et sa famille qui ont engagé les tra vaux de construction en ce début d’année. Un ancien bâtiment de stockage a déjà été démoli, ainsi que l’ancienne maison Gaiffe, pour libérer le terrain qui abritera ce magasin d’un peu moins de 1 000 m² de sur face ainsi qu’un parking, le tout accessible depuis la rue des Arti sans.
Morteau Une aide pour une bonne conduite La Ville et le C.C.A.S. fournissent une aide financière aux jeunes souhaitant passer le permis de conduire. En échange, ces derniers s’investissent bénévolement dans des services municipaux. En 15 ans, la formule n’a pas pris une ride.
Le futur magasin Action sera bien visible en descendant Les Fins le long de la R.D. 461.
I ls sont en moyenne cinq jeunes Mortuaciens par an à s’inscrire dans cette aide au permis de conduire. Et pour la plupart, c’est bien l’engagement
mon permis” qui les motive.” Depuis 15 ans qu’existe cette aide, il n’y a presque pas eu d’abandons. “Les jeunes sont sou vent sur Pontarlier ou ailleurs, ils effectuent le bénévolat sur leurs vacances scolaires” , pour suit Maud Le Calvé, impres sionnée par leur investissement. À raison de 35 heures réparties sur six mois environ, les jeunes assurent des missions variées dans les services de la Ville ou lors d’événements. Certains ont déjà un projet en tête et profitent de ce bénévolat pour développer des compétences. L’un a balisé des sentiers de randonnées, l’une attirée par le milieu scolaire a accompagné les enfants à la can tine ou lors de sorties au théâtre. D’autres s’investissent dans le service technique, ou découvrent tous les autres services. “C’est une expérience de la vie citoyenne, pour être acteur dans la ville” , conclut Maud Le Calvé. L’aide au permis de conduire est sans conditions de ressources, les seuls impératifs sont d’être âgé de 16 ans ou plus, de résider à Morteau depuis plus d’un an, de ne pas être salarié et d’être inscrit auprès d’une des deux auto-écoles de la ville. n L.P. Chaque année depuis 15 ans, cinq jeunes bénéficient de l’aide au permis de conduire délivrée par le C.C.A.S. de Morteau. Informations et inscriptions au C.C.A.S. 03 81 68 56 86 ou ccas@morteau.org
des services municipaux, le C.C.A.S. verse à l’apprenti conducteur 360 euros pour finan
cer l’obtention du permis. “Nous sommes proches de la Suisse, donc tous les parents n’ont pas for cément besoin d’une aide financière, estime Maud Le Calvé du C.C.A.S.
“C’est une expérience de la vie citoyenne.”
citoyen qui les motive. Plus que l’attrait finan cier qui constitue pour tant un joli coup de
C’est vraiment le fait de s’investir, de dire “C’est moi qui ai mérité
pouce. En échange de 35 heures de bénévolat effectuées dans
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VAL DE MORTEAU
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L’inusable Dédé Millot Morteau À 95 ans, ce sportif invétéré enfourche encore régulièrement son vélo pour effectuer en matinée et dans l’après-midi des sorties d’une vingtaine de kilomètres dans le Val de Morteau. D’une hygiène de vie irréprochable, cet ancien cheminot fut aussi dans sa jeunesse un plongeur de haut vol. Rencontre.
l Recensement Petit rectificatif suite à notre arti cle consacré au recensement à Morteau, paru dans notre pré cédente édition. Concernant la rémunération des agents recen seurs et de la coordinatrice de l’opération Véronique Redoutey, cette dernière a tenu à préciser qu’elle a renoncé à la rémuné ration à laquelle elle pouvait prétendre. “Je me suis engagée gratuitement dans cette mission de coordonnatrice, j’ai renoncé à la perception de toute rému nération” indique M me Redoutey. La Ville de Morteau a déployé cette année des efforts subs tantiels pour attirer les candidats à cette opération fastidieuse consistant à faire du porte-à porte. Le recensement s’est achevé le 15 février. l Le Bélieu Le nouveau quatuor à vent Excursions fondé par Hubert Valente et ses amis donne un concert le 2 mars à 15 heures à l’église du Bélieu. Entrée gra tuite, quête à la fin du concert. Cet ensemble a été créé en juin dernier, il est composé de Mali Zivkovic et Hubert Valente aux trompettes, Julien Lhuillier au sax ténor et Rémy Malavaux au sax baryton. Son répertoire est essentiellement basé sur les musiques du XX ème siècle. en 2h21, à près de 40 km/h! De quoi forcer l’admiration de toutes celles ou ceux qui ont eu l’occasion d’effectuer ce grand classique des parcours cyclistes, aussi somptueux qu’exigeant. “J’aimais beaucoup la compéti tion. Je me sauvais toujours devant pour éviter les accidents. On m’avait baptisé le taureau du Haut-Doubs” , se souvient André Millot, intarissable sur ces souvenirs. Des courses, des victoires, des places d’honneur il en a accumulé par dizaines, celui qui affectionnait tout par ticulièrement le format brevet routier sur 100 et 200 km. Né le 1 er octobre 1930 à Besançon, il a grandi dans la capitale com toise. “Pendant la seconde guerre mondiale, j’ai réussi à me bri coler un vrai vélo.” C’est aussi sous l’Occupation qu’il connaît son premier accident, il en aura En bref… I l détient toujours le record du parcours Morteau-Pon tarlier tour du lac Saint Point, soit 100 km effectués
guerre, on avait peu de distrac tions si ce n’est de pouvoir nager dans le Doubs à Besançon. J’ai commencé à vraiment plonger en 1947 avec l’abbé Simon au rocher de la Casquette dans les bassins du Doubs.” Avec le célè bre curé volant, il fera des plon geons de 20 à 30 m, participera
beaucoup d’autres, en rentrant avec son vélo dans un véhicule conduit par des Allemands. “Ils ont pris le temps de me déposer à la pharmacie” se souvient-il. Sa dernière chute remonte à l’automne dernier en voulant évitant un enfant au passage à niveau de Doubs sur la voie du
à de nombreuses com pétitions en décrochant plusieurs fois le titre de champion de Franche-Comté. Une discipline à risque qui
train. “Je suis quasi ment tombé à l’arrêt.” Le Haut-Doubs l’a tou jours attiré. Ce chemi not-électricien a effec tué l’essentiel de sa
“Sur un vélo, je me sens très bien, comme dans mon lit!”
Dès les premiers rayons de soleil, Dédé Millot va se promener à vélo.
lui vaudra de beaux faux plats et surtout de se percer deux fois les tympans heureusement sans perdre l’audition. Celui qui a fait les beaux jours du club de la Nautique ou du V.C.C.M.M. était, entre autres, capable de marcher sur les mains sur 30 à 40 m. “Jamais d’alcool, jamais de tabac!” , annonce Dédé Millot en évo quant sans doute l’un des secrets de sa longévité. Auquel on pour rait sans doute ajouter le souci
carrière professionnelle à Mor teau où il était chargé d’entre tenir tous les postes et passages à niveau sur la ligne entre Besançon et Le Locle. Il effec tuait d’ailleurs la plupart de ses inspections à vélo. Rien ne l’ef frayait, que ce soit pour aller à Strasbourg ou à Lyon. Si les conditions s’y prêtaient et qu’il avait le temps, il s’en allait à bicyclette. Avec le vélo, il cultivait aussi une autre passion autour des plongeons. “Pendant la
moins compliquée. Car si de tels lieux existent, les loyers afférents sont exorbitants. Pas de quoi faire baisser les bras à Marie Bonnet, élue aux affaires sociales à la ville de Morteau. “On essaie de soutenir largement ce type d’associations. La pau vreté existe sur notre territoire. Depuis des années, on met à dis position gratuitement leurs locaux actuels mais qui ne sont plus adaptés. Il y a plus de den rées, plus de bénéficiaires et une forte circulation avec le bureau de Poste juste à côté. On a étudié pas mal de locaux. On continue nos investigations.” “Il y a du soutien, j’apprécie, reprend Édith Bournez. Car gérer tout ça, c’est lourd.” Depuis le début de la campagne d’hiver, les bénévoles voient arri ver toutes les semaines de nou Pas du genre à se morfondre devant la télévision, il a toujours besoin de s’occuper. Quand il n’est pas en selle, il confectionne avec des cageots des sacs de petits bois qu’il donne, bien sûr, à ses connaissances pour allu mer des barbecues, cheminées, poêles et compagnie. Le vélo, ça conserve ! n F.C. les semaines, on fait des inscrip tions. La plus grosse croissance concerne les familles monopa rentales.” Petite note positive, le Doubs est un département où les Restos du cœur collectent énormément : 140 tonnes sont collectées sur le département, 9 tonnes sur le Val de Morteau. Les Restos du cœur ont faim d’un local. Il reste à espérer une fin savoureuse pour l’association avec un local qui les comble de satiété. n L.P. la peur de se faire renverser par un conducteur imprudent. veaux bénéficiaires. À l’ouverture de la cam pagne mi-novembre, ils étaient 98 bénéficiaires. Aujourd’hui, ce nombre se porte à 146. “Toutes
montres, il cultive une précision de tous les instants, consignant sur ses carnets cyclistes les moindres sorties et courses. Rien ne lui échappe. Au meilleur de sa forme, le cheminot mortucien parcourait entre 12000 et 14000 km par an. En 2024, le compteur affichait encore 7912 km en roulant environ 200 jours par an. “Sur un vélo, je me sens très bien, comme dans mon lit.” Son seul souci actuel,
permanent de bien se nourrir, analysant tout ce qu’il mange, se pesant plusieurs fois par jour. “Quand il voulait tester ses ali ments, il les faisait goûter à ses oies et se soumettait au pronostic de ses volailles de compagnie” , se souvient Gilbert Garnache, autre passionné de vélo qui côtoie toujours ce Dédé Millot qui l’a si souvent devancé sur la ligne d’arrivée. Même s’il n’a jamais réparé de
Les Restos du cœur ont faim d’un local Morteau
I ls croyaient avoir enfin trouvé la perle rare, un local où stocker le fruit des col lectes et assurer les distri butions. Las, les bénévoles des Restos du cœur du Val de Mor teau ont déchanté. La Ville leur
Depuis plusieurs mois, l’antenne de Morteau des Restos du cœur cherche un nouveau local de stockage. Malgré les efforts de la municipalité, dénicher cette perle rare n’est pas une mince affaire. D’autant que les bénéficiaires sont de plus en plus nombreux.
avait proposé la maison Bize, rue Payot. Une solution provi soire mais qui malgré de beaux atouts, ne convenait pas. “Dans la maison Bize, il y a de grandes pièces, une belle cuisine avec une terrasse. Mais il n’y avait pas d’espaces de stockage ni de pos sibilités de faire un ou deux bureaux séparés” , explique Édith Bournez, bénévole depuis cinq ans. Elle s’appuie sur l’exemple de la collecte nationale qui rem plit jusqu’au plafond les deux tiers de leur garage actuel. “Là bas, la maison entraînait trop de manutention. On est tous des retraités, avec plus ou moins des problèmes de santé. Il faut pren sibilité de faire deux ou trois pièces avec une bonne capacité de stockage et facile d’accès. “On n’a pas besoin d’un local pour habiter” , reprend Édith Bournez. L’association est prête à investir pour des travaux, et paiera les charges. Pour autant, elle ne peut se passer d’une mise à dis position du local. Malheureusement dans le contexte tendu du logement du Haut-Doubs frontalier, la mis sion de dénicher un tel endroit est presque impossible, ou du dre soin de nos béné voles !” , reprend-elle. Les quelques critères des Restos du cœur sont sim ples : un espace style entrepôt avec une pos
Le Doubs champion de la collecte.
Les bénévoles de l’antenne de Morteau ne comptent pas leurs heures pour faire tourner l’association.
VAL DE MORTEAU
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L’A.A.P.P.M.A. de Villers-le-Lac au meilleur de sa forme Pêche
Du côté du Saut du Doubs, le nombre d’adhérents tend à augmenter alors que les effectifs nationaux et départementaux sont à la baisse. Comment expliquer cette attractivité ?
T outes les sociétés de pêche n’ont pas la chance d’avoir deux beaux plans d’eau : les bassins du Doubs et la retenue du Châtelot à mettre à disposition de leurs adhérents. De solides appâts lacustres qui présentent aussi la par ticularité de servir de frontière entre la France et la Suisse. “On fonctionne sous deux législations et des réglemen tations différentes. On a droit à quatre cannes en France contre deux en Suisse où la pêche à la traîne est autorisée alors qu’elle est interdite chez nous. Le nombre de prises varie aussi d’une rive
à l’autre” , explique Sébastien Droz Grey, le président l’A.A.P.P.M.A. de Vil lers-le-Lac. En 2024, cette société de pêche comptait 214 adhérents, soit un effectif en hausse de 20 %. “Toutes cartes confondues, précise le président, en cartes adultes, on note une progression de 10 %. On a aussi 10 cartes découverte féminine.” Du fait de ses spécificités, la société de Villers a fait le choix de ne pas inté grer l’Entente Haut-Doubs Amont qui fédère tous les A.A.P.P.M.A. depuis la source du Doubs jusqu’à Morteau. À Villers comme sur tous les parcours franco-suisses, l’ouverture en 1 ère caté gorie a toujours lieu le 1 er mars, soit une semaine avant les autres. “On a deux tronçons en 1 ère catégorie : au Saut du Doubs et sous le barrage du Châtelot. On n’a pas le droit de faire du rem poissonnement de truites ou truitelles sur ces deux parcours franco-suisses.” Les comptages effectués par les tech niciens de la Fédération Départemen tale de pêche montrent qu’il y a toujours de la truite de souche et de l’ombre. “On n’a pas trop de souci de qualité d’eau grâce aux deux plans d’eau qui servent naturellement de bassins de décantation. Après vingt ans de négo
Les pêcheurs de Villers ont procédé en novembre dernier à un alevinage en brochets et perches à la retenue du Châtelot.
ment au lac de Chaillexon avec leurs bateaux. Autre chantier à poursuivre cette année avec la finalisation des baux de pêche, action nécessaire pour pouvoir assermenter des gardes. “On espère en avoir un et idéalement deux.”
Le ou les candidats suivront une formation de 20 heures portant sur les aspects juri diques, réglementaires et envi ronnementaux. Le président aimerait aussi recruter de nouveaux administrateurs et
ciation avec la société des Forces Motrices du Châtelot, on avait réussi à obtenir des débits réservés qui permettent de maintenir de la faune halieutique au-delà du bar rage.”
L’ouverture en 1ère catégorie a toujours lieu le 1er mars.
des bénévoles prêts à s’engager dans la vie de la société. “Pour l’instant, on est sept au bureau, c’est un peu juste” , constate Sébastien Droz-Grey qui aime rait développer des animations à des tination des jeunes et de tous les adhé rents. n F.C.
Des actions de nettoyage sur les sections en première catégorie ont été réalisées en 2023 et l’an dernier. La société de pêche de Villers travaille depuis quelques années en partenariat avec la Fédération et la commune sur la réalisation d’une mise à l’eau qui per mettra aux pêcheurs d’accéder facile
Des opérations
d’élagage ont été menées sur les parcours truite depuis deux années.
La société de Villers comprend deux parcours en 1ère catégorie : au Saut du Doubs et à l’aval du barrage du Châtelot.
Christophe Garcia remballe les gaules Morteau
Dans l’attente d’un repreneur ou pas, le gérant du dernier magasin de pêche indépendant du Haut-Doubs horloger, C.G. Pêche, se retirera de sa boutique fin mars. Un départ pour se projeter vers de nouveaux horizons professionnels et géographiques.
nicien de la chasse comme il peut l’être pour la pêche. Au fil des ans, C.G. pêche acquiert ses lettres de noblesse. Christophe Garcia fait ce qu’il faut pour s’intégrer. Les pêcheurs locaux lui font confiance. Cer tains deviennent des amis avec qui il partage des sorties de pêche. Il accueille aussi des stars de la discipline comme Victor Borlandelli qui a écrit plusieurs livres sur la pêche. Bien sûr, le magasin est dépositaire des cartes de pêche prin cipalement pour les sociétés de Morteau, Villers-le-Lac et Grand’Combe-Châteleu. “En 2024, j’ai vendu 534 cartes de pêche : journalière, annuelle, jeunes, femmes… La pêche représente entre 60 et 70 % de mon chiffre. La chasse permet de combler le creux hivernal de la pêche qui s’étend de septembre à décembre. Ce que les pêcheurs fuient le plus ici, ce n’est pas la neige ou la pluie, mais la bise.” Espérant toujours retrouver un repre neur, Christophe Garcia ne regrette en rien ce chapitre commerçant de sa vie. n F.C.
E st-ce le manque de pêcheurs sur le Val de Morteau ? La concurrence lointaine d’autres enseignes de pêche à Pontar lier ? “Non, ce n’est pas un départ pour des raisons économiques, au contraire, j’ai retrouvé un bon niveau d’activité
lancers, du matériel, des accessoires pour toutes les formes de pêche : truite, carnassier, pêche au coup, à la mouche… ” Puis le commerçant a jugé utile de se diversifier dans la coutellerie et surtout dans les articles de défense personnelle : bombe lacrymogène au poivre, matraque
télescopique, shocker élec trique… Le rayon défense représente aujourd’hui près de 20 % du chiffre d’affaires du magasin. Nouvelle étape en 2018 quand
depuis quelques années” , explique Christophe Garcia. Originaire du sud-ouest, cet ancien gardien de la paix avait quitté la profession pour suivre son épouse qui avait trouvé du
“Ce n’est pas un départ pour des raisons économiques.”
Christophe Garcia choisit de passer la certification lui permettant de vendre des armes et des munitions pour la pratique de la chasse. “Il s’agissait de pouvoir répondre à une demande des chasseurs locaux” , poursuit le commer çant en précisant qu’il n’est pas tech
travail en Suisse. Pêcheur depuis tou jours, il s’était alors reconverti dans sa passion en reprenant en avril 2013 le magasin Passion pêche situé 3, avenue Charles de Gaulle à Morteau. L’enseigne est alors rebaptisée C.G. Pêche. “J’ai commencé par proposer des cannes, des
Christophe Garcia a tenu le dernier magasin de pêche du Haut-Doubs horloger pendant 11 années complètes.
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Des effectifs en baisse de 7,9 % dans le Doubs en 2024 Fédération de pêche
Le reméandrement du ruisseau de la Tanche bientôt engagé
vieuse, c’est très bénéfique pour les milieux halieutiques” , indique le Mortuacien Philippe Grosso. Sur le front de la pollution des eaux, rien de nouveau sous le soleil. “Cela n’évolue pas beau coup même si je suis ravi de voir que la justice soit plus active sur tout depuis qu’il y a des audiences dédiées à l’environnement. Notre position sur ces questions n’a pas changé, on souhaite toujours faire cesser les pollutions. C’est important à nos yeux que la jus tice fasse son travail.” Le président rappelle d’ailleurs la présence à la Fédération d’un agent qui s’occupe uniquement des problèmes environnemen taux. Il ne cache pas sa déception sur le report de l’arrêté minis tériel concernant la régulation des cormorans. “Cela aurait dû être fait en octobre. Il faut abso lument qu’on puisse obtenir l’au torisation d’effectuer des prélè vements par les louvetiers. On est tout aussi inquiet de la pré dation d’une autre espèce inva sive, à savoir le harle bièvre.” Sur les récentes mortalités obser vées sur les truites de la Loue, Philippe Grosso indique que la Fédération suit de près cette affaire. “On connaît cette mala die, la saprolégniose qui affaiblit les truites au moment de la fraie. C’est toujours les conséquences de la pollution” , explique-t-il, visiblement dépité que rien n’avance. n
P our inquiétant qu’il soit, ce fléchissement d’ef fectif n’a rien d’un épi phénomène car il est en soi conforme à la tendance natio nale. “À défaut de nouvelles recrues, on peut quand même se féliciter d’une année très plu
L’abondance d’eau n’a, semble-t-il, pas réussi à inverser la réduction du nombre de pêcheurs dans le Doubs. Tout ne fut pas négatif comme l’indique Philippe Grosso, le président de la fédération de pêche du Doubs, en évoquant quelques avancées et projets locaux allant dans le sens de la biodiversité.
Les engins de Jura Nature Services ont commencé les travaux de défrichement autour du ruisseau de la Tranche sur la partie amont (photo E.P.A.G.E.).
une largeur trop importante.” Les premières actions ont débuté il y a un mois avec le défrichage des buissons et obstacles végé taux. Le reméandrement débu tera à la mi-avril, après que les truites aient eu le temps de frayer dans ce ruisseau classé en 1ère catégorie. Jura Nature Services se chargera de ce chantier qui réclame de la précision et de la méticulosité. “On intervient seu lement quand les conditions sont propices. On doit respecter les pentes pour orienter le ruisseau dans un nouveau lit et éviter qu’il ne circule trop vite et trop fort. L’objectif, c’est d’avoir un ruisseau au ras du sol avec la nappe d’eau d’accompagnement.” n
Les techniciens de l’E.P.A.G.E. et l’entreprise Jura Nature Ser vices ont engagé les travaux pré paratoires au chantier de reméan drement de la partie amont du ruisseau de la Tanche. “Cela com mence juste après les deux sources et on travaillera sur un tronçon de 1 200 m” , explique Jennifer Millat-Carus, chargée de mission à l’E.P.A.G.E. Haut Doubs Haute-Loue. La partie amont de ce ruisseau est plutôt bien préservée même si des modifications très anciennes ont sans doute été effectuées pour gagner de la sur face agricole. “Il y a encore de jolis méandres mais le ruisseau est aujourd’hui surcreusé avec
Effritement des effectifs de pêcheurs, problèmes récurrents de pollution, protection de certains prédateurs : avec le temps, Philippe Grosso
a appris à se faire une raison.
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Des abeilles de Villers pour fabriquer le miel de Morteau Parrainage La commune de Morteau a accordé le droit à l’apiculteur David Devillers d’exploiter en forêt communale une vingtaine de ruches dont deux serviront à fabriquer du miel de Morteau.
tiquement aucune récolte, qu’il a subi 50 % de mortalité sur ses ruches et que sur les 560 reines qui ont vu le jour 400 sont décé dées à cause du manque de nour riture. Une situation qui l’a contraint à retrouver de l’emploi dans l’horlogerie en travaillant uniquement pendant la saison creuse du calendrier apicole. Le retour des paysans-horlogers. Le nombre d’apiculteurs profes sionnels sur le Val de Morteau se limite à deux. “Nous fonction nons en en très bonne entente avec Anne-Émilie Sordel de la miellerie des Combes.” En plus du miel, David Devillers fabrique aussi des produits transformés : bonbons au miel, pain d’épice, nougat, pâte à tartiner. Tout est commercialisé sous la marque “Les Ruchers de Villers”, en vente directe ou auprès d’une clientèle professionnelle: res taurateurs locaux, magasins de fruitières… n F.C. au Bois Robert avec deux ruches destinées à produire du miel de Morteau. L’apiculteur des Ruchers de Villers a obtenu le droit de la commune de Morteau de poser un rucher eux, devront passer passe Les Fins-Le Barboux, rallongeant leur trajet. La municipalité profite de ces travaux d’enfouissement pour sécuriser la rue de l’Helvétie. “Elle est un peu accidentogène, ça roule très vite” , ponctue l’élu. Un rond-point au niveau du Mondey et un plateau surélevé plus loin permettront de casser la vitesse. De vraies places de parking seront créées en lieu et place de celles existantes mais quelque peu anarchiques. “L’idée est aussi l’embellissement pour avoir une vraie entrée de ville.” l’image de ceux de l’entrée de ville venant de Pontarlier”, illus tre David Huot-Marchand. Les retours des habitants sur cette portion sont positifs, la vitesse des véhicules a diminué. Et entre janvier et novembre 2024, 25 000 piétons et vélos ont emprunté la voie verte dont 15 000 cyclistes. Pour l’entrée de ville côté Hel vétie, les travaux sont chiffrés à 3 millions d’euros. 1,4 million d’euros sont pris en charge par la communauté de communes, qui détient la compétence de l’assainissement. L’État, le Département, la Région, le Syded et l’Agence de l’eau apportent aussi leur concours financier. Si les travaux ont débuté dans les ruelles adjacentes, ils seront engagés dans le courant du mois de mars pour la rue de l’Helvé tie. n L.P. Une voie verte depuis le rond-point du Bas de ville jusqu’au Mondey sera aussi réalisée pour favo riser la mobilité douce. “Ces travaux seront à
L e parrainage est une alternative intéressante pour un apiculteur qui peine à trouver du ter rain où installer ses ruches. “Les propriétaires ou exploitants des parcelles sont souvent réticents à l’idée de côtoyer des ruches. Les abeilles font encore peur. D’autres me proposaient des prix de location incompatibles avec ce métier” , justifie David Devil lers. Lequel a finalement proposé un parrainage à la commune de Morteau qui a répondu favora blement à sa requête. L’apiculteur villérien qui vit au hameau du Cernembert pourra dès ce printemps installer une vingtaine de ruches - “on parle
de ruchers” - dans une parcelle communale du Bois Robert. “La décision a été prise en accord avec le garde forestier.” La convention signée entre la com mune et David Devillers stipule que deux ruches serviront à fabriquer du “miel de Morteau” en laissant le reste de la pro duction à l’apiculteur. Chacun s’y retrouve donc. Horloger-rhabilleur de profes sion, David Devillers a travaillé pendant vingt ans en Suisse. “J’ai découvert l’apiculture, il y a douze ans par le biais d’une amie qui suivait des cours pour se former au métier. Le sujet m’intéressait. J’ai récupéré deux ruches et 100000 abeilles puis
Bien conscient des aléas clima tiques, l’apiculteur de Villers a choisi de se spécialiser dans l’éle vage de reines et la production d’essaims. C’est même son but. Sauf que cela demande beaucoup de temps pour se faire connaître et maîtriser cette technique. “Jusqu’à présent, cela fonctionne bien. J’ai de très bons retours.” Si l’année 2023 a été exception nelle pour les apiculteurs, il rap pelle qu’en 2024 il n’a fait pra
local abrite le laboratoire de transformation, une chambre chaude et une chaude froide pour stocker le miel à une tem pérature de 14 °C. “Il faut être un peu fou pour faire de l’api culture dans le Haut-Doubs sur tout quand on choisit comme moi de rester sédentaire alors que d’autres pratiquent la trans humance” , poursuit celui qui exploite actuellement 138 ruches.
je me suis formé tout seul en lisant des tutos sur Internet. Si je voulais aller plus loin, il me fallait acquérir des bases plus solides. C’est ce que j’ai fait en suivant une formation en api culture au C.F.P.P.A. de Vesoul Agro Campus.” Une reconversion qui se concré tise en 2022 avec la création des Ruchers de Villers. L’apiculteur a aménagé lui-même sa miellerie au sous-sol de sa maison. Le
Morteau Une entrée de ville embellie et sécurisée L’entrée de ville côté Villers-le-Lac va être sécurisée et dotée d’une voie verte. Les réseaux d’eau seront enfouis. Les travaux qui impactent la circulation vont durer jusqu’en octobre.
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A près celle venant de Pon tarlier, une autre entrée de ville est en passe de changer de visage. La rue de l’Helvétie qui ouvre la ville depuis Villers-le-Lac et les ruelles adjacentes du quartier du Mondey subissent des tra vaux de sécurisation et d’en fouissement de réseaux. “Nous procédons à l’enfouissement des réseaux d’eaux (eau potable, assainissement, et réseaux secs), ce sont des travaux d’envergure
avec un renouvellement des tuyaux si besoin. Mais c’est important d’avoir un réseau opti mal à l’heure où l’eau devient
une denrée rare” , sou ligne David Huot-Mar chand, adjoint à la mai rie délégué aux travaux, anticipant d’éventuelles grognes. Car les travaux
Un budget de 3 millions d’euros.
ENTREPRISES - PROFE PARTICULIERS - ASSO
ESSIONNELS - COLLECTIVI OCIATIONS
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impactent forcément la circula tion qui sera en alternat ou en déviations courtes pour les véhi cules légers. Les poids lourds,
.
Un rond-point au niveau du quartier du Mondey va être aménagé.
VAL DE MORTEAU
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Une aventure engagée, humaine et sportive Villers-le-Lac
En bref…
l Exposition À découvrir aux Moulins souterrains du Col-des-Roches (Suisse) jusqu’au 16 novembre prochain l’exposition “André le Graveur” de Louis Favre. Publié en 1874, le roman André le Graveur de Louis Favre est un véritable conservatoire des mœurs et des coutumes des Montagnes neuchâteloises. L’ex position confronte l’histoire d’André le Graveur avec la réalité historique. Plus d’infos : 00 41 79 129 47 44. l Familles Selon une récente étude de l’I.N.S.E.E. régional, en Bourgogne Franche-Comté, 12 % des enfants mineurs vivent dans une famille recomposée. La majorité d’entre eux fait partie d’une famille d’au moins trois enfants. Avec des parents plus souvent peu diplômés et plus exposés au chômage, leurs conditions de vie sont plus fragiles qu’au sein des familles “tradition nelles”. l Téléthon 26 880 euros, c’est la somme récol tée lors du dernier Téléthon du Val de Morteau au profit de l’A.F.M. Un résultat en hausse par rapport à la précédente édition.
Nicolas Roland, membre de l’association Varappe et Montagne, se lance du 7 au 9 mars dans une aventure vélo-ski de randonnée avec son cousin Victor. Par ce défi, il souhaite promouvoir les mobilités douces et la réduction de l’impact carbone de ses activités. Le tout en soutenant l’association Léony tout court.
L es jambes risquent de tirer un peu à l’issue des trois jours. Le 7 mars, le Villérier Nico las Roland, accompagné de son cousin Victor, va relier à vélo Villers-le-Lac à Vallorcine, un village proche de Chamonix, soit 190 km et 3 200 m de dénivelé positif. Le duo porte l’ensemble du matériel de montagne. Une fois à destination, point de repos. Le lendemain, Nicolas et Victor gravissent le Mont Buet à 3 099 m d’altitude en ski de ran donnée. Puis le 9 mars, retour dans le Doubs, toujours à vélo. Au-delà de la performance spor tive, Nicolas Roland souhaite promouvoir les mobilités douces et la réduction de l’impact car bone sur les activités sportives ou culturelles. “Il n’y a pas besoin de traverser le monde pour faire une aventure, c’est à portée de main, remarque Nicolas Roland. Avec les mobilités douces, on se
déplace à vitesse humaine. Et le Mont Buet est un sommet qui met bien en évidence le réchauf fement climatique, puisque le glacier qui le couvrait n’est plus.” Le Franco-Suisse, qui travaille en Suisse, constate tous les jours le manque d’infrastructures côté France. “Entre Morteau et Vil lers-le-Lac, il n’y a pas de pistes cyclables. Beaucoup de gens relient Morteau à La Chaux de Fonds à vélo. Au Locle et La Chaux de Fonds, ça a été pensé pour les mobilités douces. Côté français, c’est à la peine.” Enfin, autre motivation s’il en fallait, le duo souhaite mettre en lumière l’association Léony tout court qui soutient Léony, un petit garçon mortuacien atteint d’amyotrophie spinale infantile II. Cette maladie orphe line s’attaque aux cellules ner veuses (motoneurones) qui sti mulent et commandent les muscles volontaires. Les neu
Nicolas Roland et son cousin Victor réalisent une aventure à vélo puis ski de randonnée pour promouvoir les mobilités douces et limiter l’impact carbone de leurs activités sportives et culturelles.
ne peut pas faire Léony. “Ce gamin, c’est vraiment un cham pion” , reprend Nicolas Roland qui, avec Victor, a mis en place ce projet d’aventure en vélo-ski de rando à l’issue d’un périple Morteau-Paris à vélo pour le Téléthon. n L.P.
du ski… “Sauf si la science fai sait un miracle…” peut-on lire sur le site de l’association qui se bat pour récolter des fonds pour la recherche. L’association et ses objectifs sont véhiculés au travers des sportifs lors de performances ou de com pétitions, toutes ces choses que
rones moteurs dans la moelle épinière ne sont plus en mesure de transmettre des signaux aux muscles, ce qui empêche ces der niers de fonctionner normale ment. Par conséquent, les tissus musculaires s’affaiblissent puis s’atrophient. Léony ne pourra jamais marcher seul, ou faire
Publi-information Sonance Audition Nadler, un cabinet 5 étoiles à Morteau Audioprothésiste indépendant, Frédéric Nadler a toujours pratiqué son métier avec rigueur, attentif au confort auditif de ses clients. Des compétences et une qualité d’accueil qu’ils apprécient.
Frédéric Nadler est installé depuis plus de 20 ans à Morteau.
L e dispositif 100 % santé a 4 ans ! Et c’est une réussite pour toutes les personnes qui souffrent de problèmes auditifs. “Cette réforme est un véritable succès car elle permet à ces gens de s’équiper d’appareils auditifs performants, de qualité, pour un montant maximum de 1 900 euros pris en charge à 100 % par l’assurance maladie
et la complémentaire santé” souligne Frédéric Nadler, audioprothésiste à Morteau depuis plus de 20 ans. Installé à deux pas d’Intermar ché, il a rejoint l’enseigne Sonance Audition qui réunit des audioprothésistes indépen dants. Dans le cadre du dispo sitif 100 % santé, Frédéric Nad ler accompagne beaucoup de personnes qu’il continue de
suivre dans son cabinet par faitement équipé pour proposer une prise en charge adaptée à chacun de ses clients. Il teste l’audition, conseille, explique, règle les appareils avec préci sion, il prend le temps pour leur garantir le meilleur confort auditif. Une qualité d’accueil appréciée par les clients qui poussent la porte de son cabi net. Leur satisfaction se lit dans les avis qu’ils laissent sur Goo gle où l’audioprothésiste est crédité de 5 étoiles, le maxi mum ! “Très bon accueil, écoute et suivi” résume Henri qui recommande le cabinet. “Ser vice rapide et personne très sympa. Maison sérieuse” com plète Françoise. Même chose pour Odile qui remercie Fré déric Nadler pour ses “expli
tion aux offres trop alléchantes, prévient-il. On voit souvent des devis avec 30 voire 40 % de remise et un prix final qui reste pour autant bien trop élevé et un suivi réalisé par du person nel peu qualifié. Ce qui compte pour le client, c’est le reste à charge. Chez Sonance Audition, le prix est juste dès le départ et le suivi garanti” dit-il. Le respect du client est une valeur essentielle chez Frédéric Nadler. Cela passe par du conseil, mais également par la proposition d’appareils auditifs toujours plus performants grâce à l’intelligence artifi cielle. n
de prise en charge proposée par Frédéric Nadler. C’est le résultat de l’exigence que s’im
cations très détaillées. Très à l’aise avec mes appareils et sur tout un vrai confort pour com
pose ce professionnel dans l’exercice de son métier. Les personnes qui souffrent de pro blèmes d’audition ne s’y trompent pas alors que fleurissent sur le marché des audiopro thésistes qui n’ont pas toujours les compé
bler ma perte auditive de 46 %.” Béatrice ne regrette pas non plus d’avoir poussé la porte de Sonance Audition à Morteau. Son retour d’expérience est éga lement positif. “Très professionnel, à l’écoute. Il propose le
“Très à l’aise avec mes appareils et surtout un vrai confort.”
tences requises et qui ressem blent plus à des vendeurs d’ap pareils auditifs qu’à des professionnels confirmés. Un opportunisme commercial que déplore Frédéric Nadler. “Atten
0 euro à charge ce qui est loin d’être le cas pour les profes sionnels concernés par cette mesure !” Les avis laissés par les clients témoignent tous de la qualité
Frédéric NADLER AUDIOPROTHÈSISTE D.E.
ZAC INTERMARCHÉ MORTEAU audition-nadler.fr - Rendez-vous au 03 81 67 62 50 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h - Le samedi de 9h à 12h
Le cabinet Sonance se situe à proximité d’Intermarché à Morteau.
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