Journal C'est à dire 290 - Janvier 2023

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Histoire

En bref…

Le Maquis de la Combe de l’Auge,

l Électricité Le préfet du Doubs confirme que les T.P.E. (moins de 10 salariés et moins de 2millions d’euros de chiffre d’affaires), et notamment les bou langeries, pourront désormais béné ficier d’un prix plafond pour leur électricité à 280 euros par MWh en moyenne sur l’année 2023 et appli cable dès le mois de janvier. Pour bénéficier de ce plafond, les TPE doivent remplir un formulaire dis ponible sur l’espace professionnel du site impots.gouv.fr avant de le transmettre à leur fournisseur d’éner gie. Une permanence spécifique à ce sujet dans les 25maisons France Services du département est mise en place pour expliquer et accom D’après le dernier rapport de l’I.N.S.E.E., la Bourgogne-Franche Comté compte officiellement 2 801 695 habitants. En six ans, sa population a baissé en moyenne de 0,1 % par an alors qu’elle aug mente chaque année de 0,3 % en France métropolitaine. Dans la région, seuls les départements du Doubs et de la Côte-d’Or conservent une dynamique démographique positive. Le Doubs compte désor mais 545 209 habitants, contre 534 710 en 2014 et 525 276 en 2009. pagner ce dispositif. l Population

un site éducatif pour les écoliers

Le retour de la guerre en Europe nous rappelle que le devoir de mémoire n’incombe pas qu’aux historiens. Il est l’affaire de tous, et surtout des plus jeunes.

M ichel Simonin, his torien maîchois a travaillé sur cet épisode drama tique de la Seconde guerre mon diale. “En 1943, Pierre Fried lance est activement recherché dans la région de Belfort pour sabotage et résistance armée. Il décide alors de créer sur le pla teau de Maîche, avec la famille Jacquemai, unmaquis fédérant

rationnement, les G.M.R. (Gardes Mobiles de Réserve), à la solde de Vichy encerclent la ferme sous 30 centimètres de neige le 19 février suivant. Pierre Friedlance (34 ans), son fils Robert (14 ans), Pierre Fol letête (19 ans), Jacques Mozer et Joseph Voiland (20 ans tous les deux) sont abattus. De nom breux résistants, dont une grande partie de la famille Jac

quemai, sont dépor tés. Jacques Gable, blessé à la jambe, par vient à s’enfuir. “Ce que je me rappelle, c’est MonsieurMonnot qui l’a gardé une jour

les camarades résis tants et les réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire). Fin janvier 1944, 14 d’entre eux s’installent dans la ferme aban

Denis Simonin est un de ceux qui veulent perpétuer cette histoire.

née ou deux et qui a dit “Je ne peux pas le garder plus long temps, ils vont tuer mes deux gosses.” Mais il a ajouté : “Il y en a un qui s’en chargera, je sais qu’il a le cœur à le faire, c’est Florimond Laubert”, témoi gnait il y a quelques années Jeanne Ory, infirmière à l’époque. Finalement, cet ancien combat tant de 1914-1918 accueille dans sa ferme le résistant blessé. Jeanne le soigne coura geusement pendant six

donnée de la Combe de l’Auge au Friolais. Pour se nourrir, les maquisards organisent un détournement de tickets de rationnement à la mairie de Maîche, s’attirant l’impopularité d’une partie de la population. Le 5 février 1944, Ida Jacque mai, qui faisait la liaison avec les résistants du secteur, est acci dentellement blessée.Transférée à l’hôpital de Montbéliard, elle est interrogée et suscite la méfiance des Allemands.” Invoquant le vol des tickets de

Les écoliers à la commémoration en septembre dernier.

moins un site mémoriel. C’est dans cet esprit, à l’emplacement de la stèle honorant les 5maqui sards assassinés, que les écoles de Frambouhans, Charque mont, Les Écorces, Dampri chard et Plaimbois-du-Miroir furent associés à une récente commémoration. n Ph.D.

ceux qui veulent perpétuer cette histoire. “Notre mission est d’en tretenir les lieux historiques et de souvenir, mais aussi de conserver et de transmettre pour les générations futures” , déclare t-il. L’association s’est mise au service du monde enseignant afin qu’aucun élève ne quitte sa scolarité sans avoir visité au

semaines. “Je ne te demande pas ton nom, je ne te demande pas ta patrie, ni ta religion, je te soigne” , affirmait-elle alors. Jacques Gable survécut à la guerre,mais Florimond Laubert arrêté par les nazis périt à Dachau le 4 décembre 1944. Denis Simonin, bénévole du Souvenir Français, est un de

Institut Régional duTravail Social de Franche-Comté

SAMEDI 21 JANVIER 2023 journée portes ouvertes

9h30 - 16h30

des carrières qui vous guident par cŒur.

1 rue alfred de vigny besançon

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