Journal C'est à dire 277 - Novembre 2021

22 novembre 2021 N° 277

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

Téléthon, le grand retour. La grande fête solidaire fait son retour à la salle poly- valente des Fins le 4 décembre Mobilisation générale des bénévoles et des associations du Val de Morteau. (page 4) Morteau et son église à l’Unesco. Le réseau des sites clunisiens auquel appartient Mor- teau est candidat à l’inscription au patrimoine mon- dial. Le dossier avance. (page 12) La petite école en forêt. Tous les élèves de l’école de Fournets-Luisans bénéfi- cient de cours en pleine forêt, au cœur de la nature. Le projet pédagogique fait ses preuves. (page 32) Plus de 6 000 frontaliers chômeurs. Le nombre de demandeurs frontaliers est en forte hausse. Un résultat étonnant à l’heure où notre sec- teur s’approche du plein-emploi. (page 41)

IL FAUT APPRENDRE À VIVRE AVEC LOUP, LYNX ET AUTRES PRÉDATEURS Des attaques récentes du loup à Courtefontaine, à Gilley…

Le lynx, comme le loup, est bien installé dans le massif du Jura (photo A. Prêtre ).

(Le dossier en pages 19 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

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À l’initiative du sénateur Jean-François Longeot qui en est l’instigateur, l’as- sociation des maires ruraux du Doubs a adopté le 20 novembre à l’occasion de son assemblée générale, une charte du bien vivre en, milieu rural. À quoi sert ce document ? “Lemonde rural voit depuis quelques années arriver une population que l’on peut consi- dérer comme nouvelle, les “néoruraux” qui choisissent de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Or, la cohabitation entre néoruraux et habitants du milieu rural de longue date est parfois difficile voir conflic- tuelle dans certains cas. Il convient ainsi Une charte du bien vivre en milieu rural

nécessairement de développer des dispo- sitifs pour que ces populations apprennent à se connaître et s’adaptent aux spécificités de chacun. Alors que le monde rural, hier délaissé, semble susciter de nos jours un regain d’intérêt chez les citoyens français, la présente charte propose un plan d’actions concrètes à mettre en œuvre pour déve- lopper le bien vivre enmilieu rural” développe Charles Piquard, le président des maires ruraux du Doubs (et maire d’Osse). De son côté, le sénateur Longeot voit dans cette charte un moyen de “faire des propositions pour que les atouts dumilieu rural deviennent des forces, tout en respectant son authen- ticité, son patrimoine, en bref, tout ce qui nous fait penser que les ruralités en France ont un avenir et constituent autant de labo- ratoires locaux pour une cohésion nationale accrue en termes de mobilité, de services publics, etc., et des territoires avant-gardistes dans la transition écologique et écono- mique.” n

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Coupe de France : Morteau affronte Dijon au stade Henri-Schaller le 27 novembre !

ÉDITORIAL

Mobilisation La crise sanitaire aura-t-elle eu raison du Téléthon ? Nous aurons la réponse au lendemain du 4 décembre, quand seront éteintes les lumières de la salle polyvalente des Fins qui accueille l’édi- tion 2021 de ce traditionnel rendez- vous local de la solidarité. Après bientôt deux ans de restrictions sanitaires, d’in- terdictions et de lente rupture des liens sociaux, le risque existe hélas de voir des habitants du Haut-Doubs ayant pris le pli d’habitudes casanières rechi- gner à sortir à nouveau. On le déplore encore enmatière culturelle où on peine toujours à certains endroits à retrouver une fréquentation correcte. C’est le cas notamment pour la saison culturelle de Morteau pourtant très (trop ?) bien four- nie. Il peut aussi, espérons-le, advenir l’effet inverse. C’est-à-dire qu’après un an et demi de frustrations, les habitants du Val de Morteau pourraient avoir une incompressible envie de renouer avec les grandes heures du Téléthon qui reste, depuis vingt-cinq ans, comme l’emblème festif par excellence des fins d’année dans le Haut-Doubs. En cette saison 2021, les organisateurs ont choisi, sans doute judicieusement, d’unir les forces des huit communes du Val de Morteau pour monter, en un temps record, un Téléthon commun à l’échelle de la communauté de communes. Bien sûr cette édition sera plus modeste que les gigantesques barnums qui avaient fait les grandes heures de la manifes- tation dans les premières années. Mais l’heure n’est plus à la démesure. S’il n’aura pas l’envergure des années fastes, le Téléthon 2021 aura bien lieu grâce à la mobilisation d’une poignée de bénévoles au départ qui ont su, dans un laps de temps très court, cris- talliser autour d’eux les associations dont certaines sont fidèles depuis vingt- cinq ans à ce rendez-vous solidaire. Concentré sur une seule journée, celle du 4 décembre, cette édition 2021 du Téléthon sonnera aussi comme le sym- bole du retour desmanifestations popu- laires dans le Haut-Doubs. Si la pan- démie de Covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot, on ne peut qu’encou- rager les habitués duTéléthon à repren- dre leurs bonnes habitudes. Au-delà de la cause première qui reste évidem- ment le soutien à la recherchemédicale, répondre à l’appel des organisateurs de cette édition 2021 sera également un signe de la volonté de tous de repren- dre le cours d’une vie à peu près nor- male, après deux années bien difficiles et pesantes. n Jean-François Hauser

Un club de supporters s’est créé pour soutenir Morteau- Montlebon (photo A. Faivre).

C’est le sénateur Jean-François Longeot (ici aux côtés de Gérard Larcher le 8 novembre dernier dans le Haut-Doubs) qui est à l’origine de cette charte déclinant toute une série d’objectifs concrets.

L e Football-club de Morteau-Mon- tlebon a écrit, dimanche 14 novem- bre, une belle page de son histoire en accédant au huitième tour de la Coupe de France grâce à sa victoire acquise face à Nogent-sur-Seine (4-0). Ce succès permet aux hommes entraî- nés par SébastienMazzotti de poursuivre leur rêve. Ils affronteront les profession- nels de Dijon (Ligue 2) le 27 novembre à 14 h 30 au stade de Montlebon. Que le match puisse se jouer à domicile est une autre victoire pour l’équipe dirigeante qui a réuni les conditions nécessaires pour convaincre la Fédération française de football (F.F.F.) de jouer dans son

antre. La jauge est fixée à 2 500 spec- tateurs. “Rencontrer une équipe de Ligue 2, c’est historique pour notre club. Je retiens l’engouement populaire. J’en ai encore les poils qui se dressent” s’en- thousiasme Fabien Bez, président. Pour les finances du club, ce parcours est loin d’être négligeable. Il a permis de récolter 15 000 euros, “soit 1/6 ème des finances annuelle du club.” Si le F.C.V.M.M. s’impose face à Dijon, il empochera environ à nouveau 15 000 euros. Les pré-vente des billets se déroulent encore lundi 22 et mardi 23 (de 17 heures à 19 heures) au stade de Montlebon. n

Le président du Sénat visite une fruitière et l’E.N.I.L. L es sénateurs du Doubs Jacques Grosperrin, Annick Jacquemet et Jean-Fran-

concerne l’instauration du Nutris- core qui délivre à nos fromages de mauvaises notes. Le comté pourrait être classé D ou E. Les représentants de la filière sou- haiteraient qu’il intègre un Planet score par rapport à la durabilité du produit. Le sénateur a convenu que la loi égalim 2 doit être encore améliorée. Le numéro 2 de l’état français a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage à l’E.N.I.L. de Mamirolle. Il a notamment écouté les appre- nants pour comprendre les freins qui font que la France peine à recruter des apprentis alors qu’1,5 million de jeunes Français ne sont ni diplômés, ni en emploi, ni en formation. L’un des appren- tis a notamment évoqué le coût du logement, la difficulté de la mobilité. Gérard Larcher a recueilli les avis. Le Sénat doit rendre une évaluation sur l’ap- prentissage en 2022. n

çois Longeot ont invité le 8 novembre dernier le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) pour y rencontrer les acteurs du territoire. Il s’est arrêté à la fruitière de Fontain, dans l’agglomération de Besan- çon, pour évoquer la filière comté. Il a été accueilli par Bruno Vermot-Desroches, directeur adjoint de l’institut national de l’origine et de la qualité (I.N.A.O.) et ancien membre de cette coo- pérative qui a pu lui présenter la notion de durabilité introduite par la filière et le partage de la valeur ajoutée. Alexandre Cour- derot, maître-fromager de cette fruitière qui regroupe onze exploi- tations, accompagné du prési- dent de la fruitière Philippe Cui- net, ont évoqué les points forts de leur produit mais aussi les inquiétudes. La principale

est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Philippe Duprez, Claire Gaillard, Sarah George. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2021 Crédits photos : Càd, K. Abelleira, A.P.P.A.T., A. Faivre, N. Guinchard, A. Prêtre, F. Sonnet, U.F.B.T. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Gérard Larcher - avec les sénateurs du Doubs - en visite à la fruitière de Fontain.

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Le Téléthon nouvelle formule dans les starting-blocks Les Fins Après l’interruption pour cause de crise sanitaire, le Téléthon fait son grand retour dans le Val de Morteau. Rendez-vous samedi 4 décembre à la salle polyvalente des Fins.

L a pression commence à monter et l’efferves- cence grandir. Le 4 décembre, le Val de Morteau va à nouveau célébrer le Téléthon, une manifestation inscrite depuis longtemps dans les gènes des habitants qui met- tent un point d’honneur à sou- tenir la cause de l’A.F.M. depuis ce fameux week-end deTéléthon télévisé en décembre 1996 à Morteau. Depuis 25 ans, les com- munes duVal se relaient, toutes plus motivées les unes que les autres pour se dépasser. Le Covid avait mis un terme (pro- visoire) à cette belle dynamique. Face aux incertitudes liées à la crise sanitaire toujours présente, il a été décidé cette année de

cielle du Téléthon 2021 au son de la musique des Fins. Quelques discours, et puis place à la fête proprement dite. “De 12 heures à 16 heures, ce sera ambiance musette autour d’une choucroute. Les élèves de Magali Cuenin, puis Émile Péquignet, Hubert Lambert, Dédé Hawrilko, Daniel Girard seront présents sur scène. Phil Clémence et ses élèves seront également présents” note le président. De 16 heures à 20 h 30, d’autres groupes musi- caux se succéderont, notamment Les Filles de Caba, puis un groupe de country, le tout jusqu’en début de soirée. La traditionnelle marche aux flambeaux fait également son grand retour dès 18 h 30, avec une boucle de 7 km au départ de la salle polyvalente, qui tra- versera la plupart des hameaux des Fins avant de remonter par la rue du Calvaire. “On compte sur de nombreux marcheurs !” invite Patrice Mollier. La musique continuera jusqu’en fin de soirée avec Damien Mc Fly (pop et variétés) avant de laisser la place à deux groupes de rock (Walldown et Seriously Serious). Mais le Téléthon ne serait pas le Téléthon sans les associations et leurs stands où les visiteurs pourront se sustenter à souhait : œufs au lard par le comité des fêtes des Fins, hand et SC. Vil- lers-le-Lac pour les crêpes, huî- tres par le club de tennis, bière, bar à champagne, kebab et autres réjouissances sont prévus jusqu’en fin de soirée. Au total, une vingtaine d’associations ont répondu présentes pour cette édition 2021. Le Téléthon, c’est un moment

Et comme on ne change pas une formule qui gagne, les ingré- dients habituels du Téléthon seront remis au goût du jour. “La première manifestation démarre à 9 heures depuis le stade des Combes avec le départ de la marche handisport et la marche du Nordic Walking Val de Morteau qui passera par les Arces, le Mont Vouillot, avant d’arriver aux Fins vers 12 h 15 où sera donné le départ officiel de la journée” détaille Patrice Mollier. Le Pontissalien Philippe Zonca, champion français de handbike, une discipline han- disport, sera présent pour accompagner cette marche. Le Père Noël arrivé à cheval accompagnera l’ouverture offi-

relancer le concept, mais selon une formule à peine différente. “Nous nous sommes décidés il y amoins de deux mois” , observe Patrice Mollier, le président de la nouvelle association baptisée “Animations et événements dans leVal de Morteau”. “Cette année, le Téléthon sera donc organisé sur une seule journée, le samedi 4 décembre à la salle polyvalente des Fins et toutes les communes du Val sont invités à se joindre à l’organisation et aux festivités. Nous espérons retrouver dès cette année la grande ambiance du Téléthon et si le concept plaît, nous reprendrons dès l’année prochaine la formule sur deux jours” détaille le responsable du comité d’organisation.

Revivre les grandes heures du Téléthon, comme ici à Villers-le-Lac.

nellement au nombre d’habi- tants. C’est d’ailleurs aux Fins que le record de dons avait été atteint lors d’une précédente édition avec 80 000 euros rever- sés à l’A.F.M. Les 15 000 euros espérés cette année sont donc un seuil minimal à dépasser. À noter que le pass sanitaire sera demandé à l’entrée de la salle. n J.-F.H.

festif pour le Val de Morteau mais c’est avant tout un élan solidaire. Dans cette formule raccourcie de la fête, les orga- nisateurs espèrent engranger au moins 15 000 euros de béné- fices à reverser à l’Association française contre les myopathies. Le Val de Morteau a souvent été dans l’histoire le secteur de France qui rapportait le plus d’argent à l’A.F.M. proportion-

La traditionnelle marche aux flambeaux (photo archive Càd) est de retour aux Fins cette année.

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Le grand retour du son et lumière de Montlebon Montlebon Bourvil, alias Denis Vermot, prépare un nouveau son et lumière pour l’été prochain. Toujours au bénéfice de l’A.P.P.A.T., cet événement n’avait pas eu lieu depuis cinq ans.

A h le son et lumière de Montlebon ! À cette seule évocation, les souvenirs des Belmon- tois remontent vite à la surface. 1989, et le tout premier son et lumière dédié au bicentenaire de la Révolution française. 1990 et la légende de la dame de Vol- çon. Puis 1995, avec un son et

Morteau et l’évolution de l’hor- logerie. Cette fresque historique baptisée “Du tic-tac à l’électron” avait mobilisé 80 figurants” se souvient Bourvil. Les spectacles qu’il a montés ont toujours été au profit de l’A.P.P.A.T. de Mon- tlebon, l’Association pour le par- tage avec tous qu’avait initiée en 1987 Jean-Baptiste Rougnon- Glasson en la mémoire duquel des dizaines de bénévoles ont continué à se mobiliser pour poursuivre cette mission soli- daire. Depuis, l’engouement autour des sons et lumières n’a jamais faibli à Montlebon. Toujours attiré par l’Histoire et les com- mémorations,DenisVermot s’est attaqué en 2011 à la guerre de 14-18 avec son spectacle intitulé “La der des ders”, suivi de “La der des ders 2” en 2014, puis de l’histoire de la déportation des Juifs en 2017. Depuis cette date, les Belmontois attendent impa- tiemment le prochain son et lumière. “Onme demande depuis

lumière qui relatait trois siècles d’histoire locale.Au fil du temps, le concept a évolué et c’est en 2007 que Denis Vermot, connu depuis sa jeunesse sous le nom de Bourvil, a poussé encore plus haut le concept. “Cette année- là, on a fait un vrai spectacle d’1 h 30 sur le thème de l’arrivée de l’électricité dans le Val de

Denis Vermot (surnommé Bourvil) reprend du service avec toujours le même enthousiasme.

dans l’air du temps” dit le met- teur en scène, technico-commer- cial dans la vie civile. Les combats des femmes du XX ème siècle seront donc à l’hon- neur dans ce prochain son et lumière qui aura lieu, comme toujours, dans la semaine du 14 juillet prochain. Il sera inti- tulé “Femmes du XX ème siècle, laméta- morphose…et merci Simone” en référence à SimoneVeil et sa loi sur l’I.V.G. de 1974. Bourvil travaille sur ce nouveau spectacle depuis deux ans et demi. “Le scénario est terminé, la bande-son vient d’être enre-

longtemps d’en refaire un mais c’est tellement de boulot ! Et puis la passion l’a emporté et j’ai décidé d’en refaire un” sourit Bourvil. Cette fois, c’est à la cause des femmes que le prochain son et

gistrée et j’ai commencé à cher- cher les bénévoles et les figu- rants.Avec les décors, la prépa- ration, les acteurs, il me faut environ 120 personnes.Tout doit être ficelé d’ici la fin de l’année” note Denis Vermot. Les pre- mières répétitions sont prévues en début d’année prochaine. Avant le grand jour et les repré- sentations qui devraient s’étaler entre le 9 et le 17 juillet 2022. Cette nouvelle fresque devrait attirer, comme à chaque édition, plusieurs milliers de spectateurs sur la place des Minimes àMon- tlebon. Bourvil, lui, s’y voit déjà et son enthousiasme est com- municatif. n J.-F.H.

lumière sera consa- cré. “Je suis tombé un jour sur un docu- ment datant d’après- guerre qui expliquait le rôle que devaient jouer les femmes

L’engouement autour des sons et lumières n’a jamais faibli.

dans un foyer, c’est-à-dire être une bonne épouse et une bonne ménagère. C’est à partir de ce document que j’ai eu l’idée de consacrer le prochain spectacle à la cause des femmes, c’est aussi

Le précédent son et lumière date de 2017.

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clients, cette proximité est très appré- ciable” observe Fabien Droz-Vincent, à la tête de cette agence Gan depuis 2015. Les nouveaux locaux de l’agent général, autrefois occupés par un opti- cien, sont plus intimistes et plus confor-

dans le Haut-Doubs, mais égale- ment dans l’ensemble de la Franche-Comté et même dans d’autres régions françaises. Pas surprenant non plus que l’agence mortuacienne obtienne la note de 9,1/10 sur le site certifié “Plus que pro”. L’agent général Gan met égale- ment un point d’honneur à s’in- tégrer au mieux au tissu écono- mique local. Fabien Droz-Vincent est en effet président du Club affaires du Val de Morteau et co- président de l’association des com- merçants Morteau Votre Ville. n

collaborateurs reconnus pour leur compétence :MarionVonin, char- gée de l’accueil clientèle pour les particuliers (assurances auto et habitation), Christelle Wenger (en lien avec les particuliers, les professionnels, artisans et com- merçants), Dominique Pourchet (clientèle pro, agricole et entre- prises), et Dominique Meunier (mutuelle, prévoyance, retraite), Fabien Droz-Vincent étant spé- cialisé sur la clientèle pro et entre- prises. “Une des forces de l’équipe, c’est vraiment la qualité des col- laborateurs.Nous offrons des pres-

tations haut de gamme mais avec une politique tarifaire très avan- tageuse” résume l’agent général. “Par exemple, un client gagne en moyenne 135 euros par an sur une assurance auto. On ne craint pas la concurrence des banques ni même celle d’Internet car nos tarifs sont plus avantageux, et avec une vrai expertise en prime” , ce qui explique sans doute que Gan assurancesMorteau grignote d’année en année des parts de marché par rapport à la concur- rence et que l’agent mortuacien compte des clients non seulement

tables. “Ils nous permettront aussi d’accueillir un sixième collabora- teur dès l’année prochaine” ajoute l’agent général

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dont l’activité n’a cessé de progresser depuis 2015. “Nous avons doublé le chiffre d’affaires” précise Fabien Droz- Vincent. À ses côtés, l’agent général peut comp- ter sur le professionnalisme de quatre l En ce moment et jusqu’à la fin de l’année, PROFITEZ DE 2 MOIS OFFERTS SUR TOUTES LES COMPLÉMENTAIRES SANTÉ. l À découvrir également en agence qui permettent de défiscaliser ses cotisations et de bénéficier d’un capital au moment du départ en retraite, à destination des pros et des particuliers. les nouveaux produits de retraite individuels

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Nouveauté de l’hiver : un fil-neige au Chauffaud Ski La saison de ski 2021-2022 est marquée par le grand retour de l’alpin. Le nordique, qui a battu l’an dernier tous les records de fréquentation notamment au Gardot, espère poursuivre sur la même trace.

I ls rongent leur frein depuis un an et demi. Sauf ennei- gement catastrophique ou revirement sanitaire de dernière minute, les fondus de ski alpin devraient profiter d’une belle saison dans le Val de Mor- teau où la communauté de com- munes a procédé à quelques améliorations.

sence de ski alpin et un excellent enneigement. “Nous avons battu tous les records de fréquentation, notamment au Gardot, où de nombreuses manifestations se sont déroulées. Grâce à l’école de ski, à l’association Passion nordique qui assure l’activité chiens de traîneau, à la buvette… , nous disposons de véritables atouts. On espère confirmer tout ceci dès cette saison sachant que l’on ressent un véritable intérêt pour nos stations de moyenne montagne” complète la commu- nauté de communes. De nou- velles pistes de fond seront tra- cées pour les novices mais aussi pour les fondeurs aguerris au départ du Gardot. Le prix des forfaits, lui, n’évolue pas. Pour le nordique, le “pass saison ski” est à 120 euros pour les adultes. Quant aux locations de matériel,

nouveau délégataire chargé de la restauration. À la Bonade, la station ouvrira dès que l’ennei- gement le permettra. “Notre objectif, c’est la réactivité, être prêt dès que l’enneigement le permet comme nous le faisons depuis quelques années.Avec 25 centimètres de neige, on peut ouvrir des pistes. Grâce aux tech-

niques de damage, on peut également profiter plus longtemps de la neige” indique Cédric Bôle. Sur les 30 dernières

Le premier change- ment concerne la mise en place d’un fil-neige au Chauffaud, un endroit où la neige résiste le mieux “et qui

80 % des saisonniers prêts à repartir.

années, la moyenne d’ouverture en alpin et fond dans le Val de Morteau est de 50 jours par sai- son avec des pics à 90 jours et d’autres à 20 depuis les années 1980. Le ski de fond sort d’une saison exceptionnelle, boosté par l’ab-

répond à une demande des uti- lisateurs et notamment des familles” convient Cédric Bôle, le président de la communauté de communes qui gère la com- pétence “tourisme”. Pour le Meix Musy, peu d’évo- lutions, si ce n’est l’arrivée d’un

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elles sont toujours disponibles au Meix Musy pour l’alpin, et au Gardot pour le nordique. Une vingtaine de personnes est chargée de l’entretien, la sécurité et l’accueil des skieurs. Grâce à la fidélité de ses saisonniers, la communauté de communes possède 80 % de ses équipes avant d’entamer cette nouvelle saison. Dès que le fond neigeux le permettra, le ski de fond ouvrira. Des travaux d’élagage des pistes franco-suisses ont été menés fin novembre. Quant à l’espace d’accueil du Gardot, il sera ouvert, ainsi que les sani- taires (N.D.L.R. : ils avaient été fermés en raison du Covid). Les premiers flocons peuvent arri- ver… n

En bref…

l Maîche Une erreur s’est glissée dans l’article publié dans la précédente édition du C’est à dire consacré aux exonérations de taxe sur le foncier bâti. Cet avis disait qu’à compter du 1 er janvier 2022, les constructions nouvelles seront exonérées de taxe sur le foncier bâti (T.F.B.) durant deux années. Rappelons que depuis 1992, la commune de Maîche avait supprimé cette exonération pour la part de la T.F.B. qui lui revenait. Maintenant, en raison de la réforme de la taxe d’habitation, la part départementale de la T.F.B. est reversée à la commune. Le Conseil municipal de Maîche a décidé de fixer à 60 % de la base imposable, l’exonération de deux ans de T.F.B. “Ceci permettra de retrouver une situation d’exonération de T.F.B. identique pour le contri- buable à l’exonération pratiquée en 2021. Cette mesure s’appliquera à partir de 2022” précise la mairie. De son côté, Denis Simonin au nom des élus d’opposition fait savoir qu’ils étaient favorables à une exonération totale plus incitative pour les nouveaux acquéreurs.

Le Gardot est désormais la première porte d’entrée du nordique pour le Val de Morteau.

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La déchetterie de demain

valorisation organisé en trois volets : déchetterie classique, filières de recyclage-réemploi et création d’emplois d’insertion par l’activité économique. “Cela doit être un projet co-construit par la population” , souligne l’élu rejoi- gnant ainsi la mission confiée à la Fruitière à Énergies. Le début des travaux est programmé début 2023 pour une mise en service en 2024. n

La population mobilisée autour du réemploi des objets et des matériaux Recyclage Les habitants des com’com du Val de Morteau et

L es mois sont comptés pour la déchetterie du Bas-de-la- Chaux. Trop petite pour les besoins des 27 000 habitants des com’com du Val de Morteau et du plateau du Russey, l’outil ne cor- respond plus à l’évolution de la réglementation privilégiant lamise en place de nouvelles filières de tri. “Le projet est engagé depuis un an. On a écarté l’idée d’une restructuration de la déchetterie actuelle faute d’avoir assez de foncier disponible pour envisager une nouvelle configuration qui prenne en compte l’augmentation des volumes, le principe de la marche en avant et les différentes filières de tri qui nous seront impo- sées. Après concertation et ana-

lyse avec Préval, on a finalement décidé de construire une nouvelle déchetterie qui s’intègre dans une logique d’économie circulaire” , explique Cédric Bôle, le président de la com’comdu Val deMorteau. La déchetterie de demain, telle qu’elle sera conçue toujours au hameau du Bas-de-la-Chaux s’ap- parente davantage à un pôle de

dans la redondance. Parallèlement au travail mené par la Fruitière à Énergies, le réseau associatif France Active Franche-Comté œuvre de son côté avec les acteurs de la réin- sertion et du réemploi qui four- niront le personnel intervenant sur la plateforme. “France Active sera chargée d’établir la struc- turation financière et juridique du projet.” n

du Plateau du Russey sont invités à deux réunions, le 30 novembre à Morteau et le 1 er décembre aux Fontenelles pour contribuer à la réalisation d’un pôle d’économie solidaire autour du réemploi des objets et des matériaux.

La déchetterie des Fins arrive à saturation.

P lutôt que de construire un bâtiment et de s’in- terroger ensuite à ce que l’on pourrait y faire, pourquoi ne pas partir des idées et des besoins exprimés par la population pour déterminer le contenu du projet pour mieux élaborer son contenant ? C’est l’essence même de la mission confiée par les deux com’com et Préval à la Fruitière à Énergies. Fondée en 2017, cette société est née d’une action de mobili- taine de collectivités et une dizaine d’entreprises, associa- tions… “Préval nous avait déjà sollicités dans le cadre du projet Re Bon pour accompagner l’as- sociation qui s’occupe aujourd’hui de la recyclerie citoyenne à Maîche” , indique Célia Bessot, chargée de mission à la Fruitière à Énergies. 80 per- sonnes ont participé aux réu- nions qui ont précédé la mise en place de cette recyclerie. La moitié s’implique désormais de façon bénévole dans la structure. “On souhaiterait dupliquer cet exemple sur les territoires de sation citoyenne en faveur des projets d’énergie renouvela- ble. Basée à Quingey, elle fédère aujourd’hui 230 associés, une tren-

Morteau et de Maîche en sachant que cela aboutira à la création d’une seule plateforme d’écono- mie circulaire pour les deux com’com. Cela pourra prendre la forme d’une recyclerie, d’une ressourcerie ou encore d’un magasin de seconde main per- mettant de détourner toutes sortes de produits qui devaient partir à la benne : vaisselles, vêtements, puériculture, meu- bles…” Célia Bessot hésite encore à nommer le projet dont Deux temps participatifs, pro- posés pour rassembler les forces vives du territoire et sonder les besoins. “On verra avec les gens jusqu’où ils ont envie d’aller dans le recyclage, en gardant les objets en état ou en s’engageant vers la réparation des meubles ou des appareils électroménagers. Dans ce cas-là, on regarde s’il existe déjà des ateliers de recon- ditionnement comme l’associa- tion Repair. À partir des besoins exprimés par la population, on étudie ce qu’il est possible d’en- visager en fonction des compé- tences locales.” Inutile de faire les contours s’affine- ront suite aux deux réunions publiques du 30 novembre à Mor- teau et du 1 er décembre aux Fontenelles.

Rassembler les forces vives du territoire.

“Cela aboutira à la création d’une seule plateforme d’économie circulaire pour les deux com’com”, explique Célia Bessot de la Frui- tière à Éner- gies en charge de mobiliser les habitants.

RÉUNIONS PARTICIPATIVES : IMAGINONS ENSEMBLE LE RÉEMPLOI Le 30 novembre à 20 heures salle des fêtes de Morteau Le 1 er décembre à la salle des fêtes la Campagne aux Fontenelles. Plus d’infos : www.reemploi-morteau-russey.fr. Tél. : 06 99 42 87 01

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“Une belle récompense après des années de galère” Montlebon

En bref… l Cirque Plume Le 1 er décembre sort en salle le film documentaire “La grande aventure du Cirque Plume” réalisé par Antoine Page et co-produit avec France 3 Bourgogne-Franche- Comté. Le film revient sur l’épopée de ces neuf amis qui en 1983 fondent le Cirque Plume et participent à l’inven- tion du cirque moderne. Des séances auront lieu àMorteau, Montbéliard, Lons-le-Saunier, Champagnole, Vesoul, Saint- Claude, Baume-les-Dames, Pontarlier et Besançon. l Trophées Le Pôle habitat de la Fédéra- tion Française du Bâtiment (F.F.B.) organise le 2 décem- bre prochain aux Forges de Fraisans (Jura), ses Trophées régionaux du Logement Inno- vant et Performant. À cette occasion, les entreprises adhérentes à la F.F.B. Bour- gogne-Franche-Comté mon- treront des réalisations remar- quables alliant design, nouvelles technologies et per- formance énergétique. Le public présent ce soir-là récompensera le projet le plus exceptionnel et pertinent. Rens.: 07 50 62 94 07

Pour sa première année comme pilote professionnelle, Mélanie Pugin a remporté l’Enduro World series 2021, l’équi- valent du championnat du monde. Retour sur une saison exceptionnelle où personne ne l’attendait à un tel niveau.

C hez elle, à Montlebon, Mélanie Pugin peut enfin savourer et se poser. “J’ai besoin d’une bonne coupure…après une grosse saison” lâche-t-elle avec le sou- rire.De juin à octobre, la vététiste âgée de 31 ans a écumé l’Europe pour participer aux neuf manches de l’Enduro World series, une épreuve de renommée mondiale qu’elle a remportée haut la main grâce à sa régula- rité.

Devenue pilote professionnelle au sein du Team B.H. depuis 2021, Mélanie a créé la surprise dans une discipline qui mêle endurance et technicité. Les athlètes grimpent la montagne dans un temps imparti puis sont chronométrés dans les descentes. L’effort dure une journée. À ce petit jeu,Mélanie est la plus forte au monde. Elle a remporté trois des neuf manches et signé sept podiums. “Devenir championne du monde de V.T.T. enduro était

Mélanie Pugin est championne du monde de l’Enduro world series.

lacunes à combler donc cela me rassure.” La championne est devenue un modèle pour les jeunes vététistes duVal deMorteau qu’elle coache. Diplômée d’État, elle a créé en mars dernier avec Romuald Phi- lippot l’école de V.T.T. du Val de Morteau. Si son planning est chargé, elle va poursuivre la transmission de ses acquis au moins jusqu’au printemps pro- chain. Les compétitions mon- diales reprendront en juin.Après des vacances méritées, Mélanie pense déjà à la préparation phy- sique. Elle a désormais un titre à défendre ! n

sieurs années de sacrifices : “C’est une grosse récompense après la galère des années passées où je devais travailler dans le domaine du transport et de la logistique tout en m’entraînant” explique

un objectif à plus long terme et pas un objectif pour 2021 car c’était la première fois de ma car- rière que je participais à toutes les manches de Coupe de Monde. C’est assez énorme. Même mon manager était assez sur- pris” confie la cham- pionne qui s’est consacrée depuis cette année au vélo grâce à un contrat signé avec le TeamB.H., qu’elle a reconduit pour l’an pro- chain. Dans ce sport en plein dévelop- pement mais encore peu média- tisé, la pilote du Haut-Doubs entrevoit le bénéfice après plu-

Mélanie. Son métier dés- ormais, c’est pédaler. Certes, elle doit quitter plus souvent “son” Haut- Doubs mais le jeu en vaut la chandelle. “Le plus dur,

“J’ai encore des lacunes à combler.”

ce sera de rester au top niveau, annonce-t-elle… L’an prochain, je vais m’élancer avec la plaque numéro 1 ce qui m’offrira un avantage. C’est plus de pression, certes, mais je sais encore des ns Comtois

L’enduro V.T.T. nécessite de ne pas avoir froid aux yeux (photo K. Abelleira).

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Morteau et son église à l’Unesco ? Morteau La Ville de Morteau est candidate pour intégrer le réseau des sites clunisiens qui prépare un projet de candidature au patrimoine mondial de l’Unesco. Le dossier se précise.

que nous avons adhéré à la fédé- ration des sites clunisiens. Depuis, nous participons tous les ans aux assemblées générales de cette fédération” note Pierre Vaufrey, l’adjoint au maire mor- tuacien chargé de ce dossier. Bien sûr, les 2 000 sites cluni- siens ne seront pas tous intégrés à la liste de candidature à l’Unesco. “La fédération est en train de monter une liste de sites qui seront retenus pour ce dossier de candidature.Nous travaillons actuellement à ce que Morteau en fasse partie” poursuit l’élu. La fédération devrait retenir une petite centaine de sites pour postuler à l’Unesco. Morteau compte bien faire partie de cette short list. “Nous sommes donc candidats à la candidature” résume PierreVaufrey. Pour cela, la Ville de Morteau va lancer la création d’un comité local de candidature, composé d’élus, mais surtout ouvert à la popu- lation et aux passionnés d’his- toire et de patrimoine. “C’est ce comité qui préparera le dossier.” Pour avoir des chances d’être retenu, le dossier mortuacien doit répondre à plusieurs cri- tères : la préservation du patri- moine concerné (c’est déjà le cas de l’église, et le prieuré fera sans doute d’ici quelques années l’ob- jet d’un projet de rénovation et de conservation), sa transmission

Pierre Vaufrey, adjoint au maire de Morteau, porte ce dossier de candidature.

I ls sont un riche témoignage du passé. Les sites cluni- siens ont parsemé la géo- graphie de l’Europe médié- vale et laissent aujourd’hui un témoignage exceptionnel à tra- vers près de 2 000 sites en Europe, de l’Espagne au Portugal

LaVille de Morteau saura alors avant la fin du premier semestre 2022 si elle est retenue ou pas pour intégrer la liste portée par la fédération des sites clunisiens. L’inscription finale sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco devrait, elle, être exa- minée à l’horizon 2025. n J.-F.H. explique le conseiller délégué. Deuxième action avec le Soda Viso qui a permis un échange entre la M.J.C. de Morteau et les internes du collège Jean- Claude Bouquet. Cette action organisée à la mi-mai a rassem- blé entre 25 et 30 jeunes. D’autres actions sont en cours. Comme celle de l’exposition photo “Nos jeunes ont du talent” présentée sur les grilles de l’école du centre. “Elle montre neuf jeunes du secteur qui se distin- guent par leur engagement, leur parcours professionnel, leurs per- formances sportives” , poursuit

aux générations futures et, troi- sième point tout aussi important, la socialisation du site, c’est-à- dire la manière dont on le fait vivre. “C’est sur ce point que nous avons le plus de choses à engager. Pour cela, nous allons engager un travail avec les écoles, la paroisse, les chorales, les Amis de l’orgue et toutes les personnes

qui de près ou de loin ont un lien avec l’église et son patrimoine. Pourquoi ne pas envisager l’or- ganisation d’une fête médiévale autour de l’église, ainsi qu’un cycle de visites guidées ?” avance Pierre Vaufrey. Le dossier mortuacien doit être transmis à la fédération des sites clunisiens d’ici lemois de janvier.

MoyenÂge et inspiré la construc- tion de l’église de Morteau et de son prieuré. Morteau fait d’ailleurs partie officiellement depuis 2012 de la fédération européenne des sites clunisiens. C’est à ce titre que laVille a déposé un dossier pour

être retenue sur la liste des sites clunisiens dont la fédération s’ap- prête à déposer une candidature sur la liste du patrimoinemondial

en passant évidem- ment par la France, berceau de cette cul- ture patrimoniale fon- dée par les moines de Cluny. Ce sont les

“Pourquoi pas organiser une fête médiévale ?”

Carte blanche sur le thème de la liberté Morteau La Ville de Morteau déploie des actions en faveur de la jeunesse et propose à tous les jeunes de 15 à 25 ans un concours d’expression sur le thème de la liberté.

de l’Unesco. “C’est à l’occasion de l’achèvement des travaux de rénovation de l’église en 2012

prieurs qui avaient fait allé- geance à Cluny qui ont défriché le Val de Morteau au cœur du

A près neuf années passées dans une société spécialisée dans l’affinage de métaux pré- cieux, Delphine Bourgeois s’est appuyée sur cette expérience pour développer un service dédié aux particuliers et aux professionnels. Elle vientd’ouvriraucentre-villedeMorteauunbureau spécialisé dans lenégoce demétauxprécieux sous l’enseigne Godot & Fils, une référence en France depuis 1933. Les clients franchissent la porte de son agence sécuriséepour vendrede l’or,de l’argent,des bijoux anciens, ou des pièces de monnaie cotées comme leNapoléon. “Je rachète l’or sous toutes ses formes ainsi que l’argenterie, les pièces et les lingots en argent.L’expertise est gratuite et une offrede rachat est faite immédiatement au client selon la cotation envigueur” indiqueDelphineBourgeois (N.D.L.R. : le kilo d’or oscille entre 51 000 et 53 000 euros depuis lemoisdenovembre,uncourshistoriquement haut). Maisavant chaque transaction,DelphineBourgeois qui valent de l’or Delphine Bourgeois, directrice de l’agence Godot & Fils de Morteau achète vos métaux précieux et vos bijoux anciens et vous règle sur-le-champ. Vous pouvez également pren- dre rendez-vous avec cette professionnelle si vous voulez vous constituer un patrimoine en achetant des métaux précieux. Publi-information Des transactions et des conseils

E xprimer artistique- ment sa vision de la liberté, c’est le chal- lenge de cette nouvelle action jeunesse. “On vient d’être sollicité par une enseignante de la M.F.R. des Fins qui souhaite qu’une de ses classes participe au concours” , se réjouit Martial Bournel-Bosson, conseillermuni- cipal délégué à Morteau en charge de la jeunesse. Tous les supports sont permis : dessin, vidéo, photos, B.D., slam, musique… Ce concours est ouvert à tous les jeunes de 15 à 25 ans. Ils peuvent candidater seuls ou en groupe jusqu’au

30 novembre à minuit. “Un jury se réunira ensuite pour désigner les lauréats qui se verront remet- tre des bons d’achat offerts par l’association des commerçants

Martial Bournel-Bosson en rappelant que la jeu- nesse figure parmi les priorités du mandat. Pas seulement sur le plan artistique. Des actions ont été engagées

MorteauVotre Ville.” Les œuvres gagnantes seront exposées ou diffusées selon le support choisi. Ce concours conclura la première phase du plan jeunesse lancé en début

Aider les jeunes étudiants à se loger, à se former.

expertise l’objet sous les yeuxdu client pour déter- miner sa teneur en or ou en argent. L’opération s’achève par un paiement immédiat par chèque ouparvirement. “Tout estparfaitement transparent. Notre réactivité est intéressante pour une personne qui a un besoin immédiat de trésorerie” ajoute la directrice d’agence. Si l’onpeut vendredesmétauxprécieux chezGodot & fils àMorteau, il est aussi possible d’en acheter ! “Investirdans l’oroul’argent,valeurs refuges,permet de diversifier son patrimoine et de sécuriser son épargne en la protégeant de l’inflation. J’invite les clients àvenir endiscuter à l’agence.” Il est possible de commencer par petites sommes en achetant, parexemple,unlingotind’or,pourquelquescentaines d’euros, ou des pièces en or comme les 20 francs Napoléon ou les 10 dollars U.S. ou le Souverain. Le client peut effectuer sa transaction en toute discrétion et en toute sécurité dans le sas prévu à cet effet. Enfin,Godot&Fils est aussi unbureaude change où l’on peut acheter des devises courantes et exo- tiques,envued’unvoyage. “Engénéral, je lesobtiens sous cinq jours” conclut Delphine Bourgeois. n Avant chaque achat, Delphine Bourgeois expertise les métaux précieux sous les yeux du client. 3, rue de l’Helvétie - MORTEAU Tél. : 03 81 43 26 61 / 06 76 32 73 83

pour aider les jeunes étudiants à se loger, à se former. Inscription au concours en contactant le C.C.A.S. au 03 81 68 56 86 ou sur ccas@morteau.org n F.C.

de mandat. “On a commencé avec la création du compte Ins- tagram “Morteau S’la raconte” pour partager des informations dédiées aux 15-30 ans et créer une réelle interaction avec eux” ,

Mail : morteau@godotetfils.com Site : www.godotetfils-morteau.fr

“L’une des actions du plan jeunesse consistait à réaliser une exposition urbaine consacrée aux jeunes locaux les plus brillants dans leur domaine”, note Martial Bournel-Bosson, le conseiller délégué à la jeunesse.

Ouvert du lundi de 14h à 18h, du mardi au samedi de 9h30 à 18h, sauf le mercredi

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Quarante ans de bons et loyaux services aux “P.T.T.” Les Fins

Il fait partie des derniers “vrais” postiers du Val de Morteau. Depuis son guichet du centre du courrier des Fins, Joseph Bobillier revient sur quarante années de service public.

affecté au service de nuit ou demi-nuit. Les femmes, elles, intègrent le service de jour. Le 25 octobre 1985 à 23 heures, il se souvient du “bouleversement” de la numérotation à 8 chiffres, qu’il vivra ensuite onze ans plus tard avec le basculement à dix chiffres. Le 14 décembre 1991, Joseph a l’honneur d’escorter la flamme olympique sur les Champs-Élysées avant les Jeux olympiques d’Albertville. Il revient dans “son” Haut-Doubs natal en 1993 au bureau de Poste deMorteau où il alterne tous les services, hors distribution. Il va se spécialiser dans le dédouane- ment : “Morteau était devenu à l’époque le plus petit bureau d’échange au nombre de colis dédouanés, mais un des plus importants en valeur car nous avions ici beaucoup de métaux précieux pour l’horlogerie ou la bijouterie” expose l’agent qui se souvient d’un colis précieux qu’il a eu dans lesmains, du platinium empaqueté dans l’équivalent d’une boîte à chaussures dont la valeur était évaluée à 200 000 francs suisses. Le 14 août 1998, Joseph démé- nage au 7, chemin des Pierres où il restera vingt ans, jusqu’au 23 octobre 2018. Durant ces années-là, il se souvient des nom- breux transferts d’argent de

A nne-Marie habiteMor- teau. Pour déposer et affranchir le colis qu’elle expédie, elle aurait pu choisir la facilité en se rendant au bureau de sa ville. Anne-Marie a préféré le centre du courrier des Fins “parce qu’ici, c’est familial, sympathique, et je retrouve toujours lemême postier.” Le compliment va droit au cœur de Joseph Bobillier, l’incontour- nable agent postal du centre de courrier capable de retenir la plupart des adresses des entre- prises du Val de Morteau ou de se rappeler encore la première sortie du journal C’est-à-dire, en

juin 1996. Merci à lui ! À La Poste, il fait partie de ces derniers “fonctionnaires” embau- chés de ce que l’on appelait jadis les “P.T.T.”C’est le 10 juillet 1981 qu’il franchit pour la première fois la porte de La Poste, au 27, Grande rue à Morteau. Après avoir obtenu le concours d’entrée, il prend la direction de Paris le 14 juin 1983 pour entrer àFrance Télécom. “À cette époque, c’est l’administration des P.T.T. puis des P et T, avec un recrutement commun composé d’un tiers de télécommunicants et deux tiers de postiers” se souvient Joseph, qui, comme tous les hommes, est

L’écoute et le sourir ont fait de Joseph un personnage à part entière.

factrice est arrivée en 1994 à Morteau. Aujourd’hui, les femmes représentent près de deux tiers des effectifs. Souriant et à l’écoute du client, Joseph garde le service public chevillé au corps. La retraite est prévue d’ici deux ans, l’aboutis- sement d’une carrière bien rem- plie. n E.Ch.

retraite. Encore une fois, c’est du passé. ÀLa Poste, il y a du changement dans les méthodes de travail… et dans les ressources humaines. En 40 ans, Joseph a connu 13 directeurs d’établissement à La Poste de Morteau, soit dix hommes et trois femmes. Il a également connu la féminisation de la profession. La première

“frontaliers qui versaient leur paie sur leur compte, de la S.N.C.F. qui déposait la recette de la journée au bureau, duTré- sor Public.” Tout ceci est aujourd’hui révolu comme le ver- sement des retraites “suisses”, parmandat, organisé par les fac- teurs. Chaque facteur devait remettre individuellement, au centième près, le montant de la

Joseph Bobillier ici au centre du courrier des Fins est postier

depuis 40 ans.

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