Journal C'est à dire 277 - Novembre 2021

R E T O U R S U R I N F O

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À l’initiative du sénateur Jean-François Longeot qui en est l’instigateur, l’as- sociation des maires ruraux du Doubs a adopté le 20 novembre à l’occasion de son assemblée générale, une charte du bien vivre en, milieu rural. À quoi sert ce document ? “Lemonde rural voit depuis quelques années arriver une population que l’on peut consi- dérer comme nouvelle, les “néoruraux” qui choisissent de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Or, la cohabitation entre néoruraux et habitants du milieu rural de longue date est parfois difficile voir conflic- tuelle dans certains cas. Il convient ainsi Une charte du bien vivre en milieu rural

nécessairement de développer des dispo- sitifs pour que ces populations apprennent à se connaître et s’adaptent aux spécificités de chacun. Alors que le monde rural, hier délaissé, semble susciter de nos jours un regain d’intérêt chez les citoyens français, la présente charte propose un plan d’actions concrètes à mettre en œuvre pour déve- lopper le bien vivre enmilieu rural” développe Charles Piquard, le président des maires ruraux du Doubs (et maire d’Osse). De son côté, le sénateur Longeot voit dans cette charte un moyen de “faire des propositions pour que les atouts dumilieu rural deviennent des forces, tout en respectant son authen- ticité, son patrimoine, en bref, tout ce qui nous fait penser que les ruralités en France ont un avenir et constituent autant de labo- ratoires locaux pour une cohésion nationale accrue en termes de mobilité, de services publics, etc., et des territoires avant-gardistes dans la transition écologique et écono- mique.” n

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Coupe de France : Morteau affronte Dijon au stade Henri-Schaller le 27 novembre !

ÉDITORIAL

Mobilisation La crise sanitaire aura-t-elle eu raison du Téléthon ? Nous aurons la réponse au lendemain du 4 décembre, quand seront éteintes les lumières de la salle polyvalente des Fins qui accueille l’édi- tion 2021 de ce traditionnel rendez- vous local de la solidarité. Après bientôt deux ans de restrictions sanitaires, d’in- terdictions et de lente rupture des liens sociaux, le risque existe hélas de voir des habitants du Haut-Doubs ayant pris le pli d’habitudes casanières rechi- gner à sortir à nouveau. On le déplore encore enmatière culturelle où on peine toujours à certains endroits à retrouver une fréquentation correcte. C’est le cas notamment pour la saison culturelle de Morteau pourtant très (trop ?) bien four- nie. Il peut aussi, espérons-le, advenir l’effet inverse. C’est-à-dire qu’après un an et demi de frustrations, les habitants du Val de Morteau pourraient avoir une incompressible envie de renouer avec les grandes heures du Téléthon qui reste, depuis vingt-cinq ans, comme l’emblème festif par excellence des fins d’année dans le Haut-Doubs. En cette saison 2021, les organisateurs ont choisi, sans doute judicieusement, d’unir les forces des huit communes du Val de Morteau pour monter, en un temps record, un Téléthon commun à l’échelle de la communauté de communes. Bien sûr cette édition sera plus modeste que les gigantesques barnums qui avaient fait les grandes heures de la manifes- tation dans les premières années. Mais l’heure n’est plus à la démesure. S’il n’aura pas l’envergure des années fastes, le Téléthon 2021 aura bien lieu grâce à la mobilisation d’une poignée de bénévoles au départ qui ont su, dans un laps de temps très court, cris- talliser autour d’eux les associations dont certaines sont fidèles depuis vingt- cinq ans à ce rendez-vous solidaire. Concentré sur une seule journée, celle du 4 décembre, cette édition 2021 du Téléthon sonnera aussi comme le sym- bole du retour desmanifestations popu- laires dans le Haut-Doubs. Si la pan- démie de Covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot, on ne peut qu’encou- rager les habitués duTéléthon à repren- dre leurs bonnes habitudes. Au-delà de la cause première qui reste évidem- ment le soutien à la recherchemédicale, répondre à l’appel des organisateurs de cette édition 2021 sera également un signe de la volonté de tous de repren- dre le cours d’une vie à peu près nor- male, après deux années bien difficiles et pesantes. n Jean-François Hauser

Un club de supporters s’est créé pour soutenir Morteau- Montlebon (photo A. Faivre).

C’est le sénateur Jean-François Longeot (ici aux côtés de Gérard Larcher le 8 novembre dernier dans le Haut-Doubs) qui est à l’origine de cette charte déclinant toute une série d’objectifs concrets.

L e Football-club de Morteau-Mon- tlebon a écrit, dimanche 14 novem- bre, une belle page de son histoire en accédant au huitième tour de la Coupe de France grâce à sa victoire acquise face à Nogent-sur-Seine (4-0). Ce succès permet aux hommes entraî- nés par SébastienMazzotti de poursuivre leur rêve. Ils affronteront les profession- nels de Dijon (Ligue 2) le 27 novembre à 14 h 30 au stade de Montlebon. Que le match puisse se jouer à domicile est une autre victoire pour l’équipe dirigeante qui a réuni les conditions nécessaires pour convaincre la Fédération française de football (F.F.F.) de jouer dans son

antre. La jauge est fixée à 2 500 spec- tateurs. “Rencontrer une équipe de Ligue 2, c’est historique pour notre club. Je retiens l’engouement populaire. J’en ai encore les poils qui se dressent” s’en- thousiasme Fabien Bez, président. Pour les finances du club, ce parcours est loin d’être négligeable. Il a permis de récolter 15 000 euros, “soit 1/6 ème des finances annuelle du club.” Si le F.C.V.M.M. s’impose face à Dijon, il empochera environ à nouveau 15 000 euros. Les pré-vente des billets se déroulent encore lundi 22 et mardi 23 (de 17 heures à 19 heures) au stade de Montlebon. n

Le président du Sénat visite une fruitière et l’E.N.I.L. L es sénateurs du Doubs Jacques Grosperrin, Annick Jacquemet et Jean-Fran-

concerne l’instauration du Nutris- core qui délivre à nos fromages de mauvaises notes. Le comté pourrait être classé D ou E. Les représentants de la filière sou- haiteraient qu’il intègre un Planet score par rapport à la durabilité du produit. Le sénateur a convenu que la loi égalim 2 doit être encore améliorée. Le numéro 2 de l’état français a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage à l’E.N.I.L. de Mamirolle. Il a notamment écouté les appre- nants pour comprendre les freins qui font que la France peine à recruter des apprentis alors qu’1,5 million de jeunes Français ne sont ni diplômés, ni en emploi, ni en formation. L’un des appren- tis a notamment évoqué le coût du logement, la difficulté de la mobilité. Gérard Larcher a recueilli les avis. Le Sénat doit rendre une évaluation sur l’ap- prentissage en 2022. n

çois Longeot ont invité le 8 novembre dernier le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) pour y rencontrer les acteurs du territoire. Il s’est arrêté à la fruitière de Fontain, dans l’agglomération de Besan- çon, pour évoquer la filière comté. Il a été accueilli par Bruno Vermot-Desroches, directeur adjoint de l’institut national de l’origine et de la qualité (I.N.A.O.) et ancien membre de cette coo- pérative qui a pu lui présenter la notion de durabilité introduite par la filière et le partage de la valeur ajoutée. Alexandre Cour- derot, maître-fromager de cette fruitière qui regroupe onze exploi- tations, accompagné du prési- dent de la fruitière Philippe Cui- net, ont évoqué les points forts de leur produit mais aussi les inquiétudes. La principale

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Gérard Larcher - avec les sénateurs du Doubs - en visite à la fruitière de Fontain.