Journal C'est à dire 271 - Mars 2021

V A L D E M O R T E A U

L’instit’ au service des instit’ Les Combes

Angélique Brague, professeure des écoles en maternelle, a créé la société “Bazar d’instit”. Son activité : créer des accessoires (cahiers, sacs…) destinés à la profession d’enseignant.

vets européens. Quelques mois après la création de son entreprise et la crise sani- taire étant passée par là, où en est la créatrice dans la commer- cialisation de ses premiers pro- duits ? “Je m’étais fixé l’objectif d’écouler un millier de cahiers la première année, c’est bien parti. La deuxième version du cahier doit sortir cette année. Il y a une réelle demande et je crois forte- ment au potentiel de développe- ment. J’y crois d’autant plus que la papeterie est en train de revenir en force dans les écoles, tout ne passe pas par l’infor- matique” estime

A près un parcours de formatrice et d’ensei- gnante en Suisse, Angélique Brague est désormais professeure des écoles, à mi-temps, à l’école maternelle de Villers-le-Lac. Son autre mi- temps, elle l’a gardé pour concré- tiser un projet qui lui tenait à cœur : créer sa propre entreprise. “J’ai pris une disponibilité en 2019 d’abord dans l’idée de m’ac- corder du temps pour ma famille et également pour moi-même. C’est la lecture d’un livre parlant d’entrepreneuriat qui a tout changé sur ma vision de ma vie professionnelle et m’a poussée à me lancer dans cette aventure de la création d’entreprise” résume Angélique Brague. Après avoir entamé des démarches auprès de la C.C.I. du Doubs, l’enseignante a créé sa société “Bazar d’instit” en juin dernier.Avec un premier produit en tête : un cahier de classe des- tiné aux enseignants. “Je suis partie du constat que les profes- seurs des écoles n’ont pas réel-

lement de produits destinés à leur profession, c’est ainsi qu’a débuté l’aventure Bazar d’instit. On trouve beaucoup d’articles pour travailler avec les élèves mais très peu pour l’enseignant lui-même. Il n’existe pas de sacs, de trousses, de cahier journal pour les professeurs des écoles alors que ce sont des outils que

Angélique Brague avec une de ses créations destinées aux enseignants pour mieux gérer leurs

nous utilisons tous les jours. Pour démarrer, j’ai travaillé sur mon idée de cahier. La pre- mière version est sor- tie, je suis en train de finaliser une deuxième version encore plus aboutie”

Elle travaille sur un la création d’un sac adapté au métier d’enseignant.

Angélique Brague. Le chemin est encore long pour que sa petite entreprise atteigne la notoriété qui lui permettra d’assurer sa péren-

journées de cours.

pour la créatrice ses deux pas- sions de l’éducation et de l’en- trepreneuriat. n J.-F.H.

autant souhaité couper complè- tement avec son premier métier. Elle reste professeure des écoles à mi-temps. De quoi concilier

lopper seule pour l’instant mon entreprise est une belle source de motivation” dit-elle. Angélique Brague n’a pas pour

nité définitive.Angélique Brague utilise pour l’instant les moyens à sa portée (Facebook, Insta- gram, son site Internet www.bazardinstit.com) ainsi que son réseau de connaissances. “Face aux grosses maisons d’édi- tion qui peuvent proposer ce genre de produits, c’est évidemment compliqué, mais je tiens à rester indépendante et le fait de déve-

détaille-t-elle. L’enseignante- entrepreneuse travaille en paral- lèle sur un autre produit nova- teur : “Un sac adapté à notre métier, pour y mettre son ordi- nateur, ses cahiers, sa lunch-box, etc.” dit-elle. Pour ce futur sac, l’entrepreneuse travaille en col- laboration avec un designer lyon- nais.Toutes ses innovations sont ou seront protégées par des bre-

La créativité des lycéens au service de La Bousse Myriam Bournel-Bosson, la gérante La Bousse à Morteau, a confié à une classe entière du Brevet des métiers d’arts (B.M.A.) la création de la nouvelle identité visuelle que la brasserie mortuacienne utilisera sur les réseaux sociaux. Morteau

pédagogique à leurs travaux de fin d’année. “Pour ce travail, j’ai demandé aux élèves de travailler notamment sur le traitement des couleurs. L’idée était de rac- crocher ce sympathique concours au cahier des charges qui leur est imposé pour leur vrai projet d’étude qui consiste à créer un prototype de montre” ajoute l’en- seignante. Tous les élèves de la classe y sont allés de leur création, tou- jours teintée d’humour. À l’image de Loriane Courgey. “Nous avons tout de suite adhéré à ce projet.Avec l’envie, à travers nos réalisations, d’apporter un peu de joie en cette période com- pliquée” note la jeune fille qui se destine à une carrière dans le design horloger. Les meilleurs dessins finiront encadrés et compléteront le décor de La Bousse à sa réou- verture. Quant au dessin primé, sélectionné par le personnel de La Bousse, il servira donc de nouvelle photo couverture à la page Facebook de La Bousse. “Et tous les élèves seront invités à partager un verre quand nous pourrons rouvrir !” ajoute Myriam. n J.-F.H.

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T oujours “confinée”, la brasserie La Bousse déploie des trésors d’ima- gination pour continuer à entre- tenir le lien qui l’unit à ses clients. La vente à emporter, si elle marche bien, ne suffit pas pour autant à assurer une acti- vité satisfaisante à cette bras- serie qui comme tous les autres restaurants du Haut-Doubs ne peut plus accueillir de clients depuis la fin octobre. “Et nous ne savons toujours pas quand nous pourrons rouvrir, j’espère en mai…” observe Myriam Bournel-Bosson qui gère cette brasserie du centre-ville avec son associé Frédéric Cassard. En attendant la réouverture tant attendue, la gérante de La Bousse a souhaité rajeunir sa

photo de couverture sur Face- book et les réseaux sociaux avec lesquels elle communique. Pour cela, elle a fait appel au lycée de Morteau, plus précisément à une classe de terminale B.M.A. (brevet des métiers d’arts), 30 élèves qui se forment aux métiers de la création hor- logère et bijoutière. “J’ai demandé à Séverine Bourgeat, leur professeur d’arts appliqués, de travailler sur ce sujet avec un cahier des charges très sim- ple : qu’ils véhiculent à travers leurs propositions les valeurs de La Bousse basées sur le sou- rire, le terroir et la convivialité” résume Myriam Bournel-Bos- son. Ce défi lancé à la classe de M me Bourgeat servira de support

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Myriam Bournel- Bosson, la patronne de La Bousse (à gauche) a fait appel à Séverine Bourgeat, professeure d’arts appliqués, et ses élèves de B.M.A. (ici, Loriane Courgey).

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