Journal C'est à dire 271 - Mars 2021

V A L D E M O R T E A U

Éclairage public : les 900 points lumineux seront changés Villers-le-Lac Villers-le-Lac entame un vaste chantier qui s’étalera sur plusieurs années : le changement de tous les lampadaires de la commune. Fini les lampes énergivores, place aux leds.

V illers-le-Lac et tous ses hameaux, ce sont des dizaines de voirie com- munale à entretenir et à déneiger l’hiver. C’est aussi, on y pensemoins, un réseau par- ticulièrement dense de lampa- daires qui assurent l’éclairage public des rues.Au total, la com- mune compte 900 candélabres, dont les plus anciens fonction- nent encore avec des ampoules

maire de Villers-le-Lac. Ce constat a incité les élus de la commune à voter il y a quelques semaines pour un vaste programme pluriannuel qui consistera à remplacer, sur une période de trois ou quatre ans, l’intégralité des éclairages vétustes de la commune. Sur 900 points lumineux, 200 ne seront pas à remplacer car ils sont de la dernière génération,

la part du S.Y.D.E.D., le syndicat départemental d’électricité, de l’ordre de 30 % on espère” ajoute M me Mollier. Le conseil municipal de Villers engagera donc dès cette année une enveloppe de 192 400 euros T.T.C. pour enta- mer ce vaste chantier. Plusieurs secteurs de la commune seront concernés dès cette année : la rue du Lac (menant à Chail- lexon), la rue des Essarts, la rue des Mésanges, la Grande rue et la rue de la Côtote, le secteur de Combe-la-Fève, duMontant, du Pissoux ou encore du Désert seront notamment concernés. “La commune compte 16 armoires de commandes répar- ties sur son territoire. Les can- délabres reliés à une quinzaine de ces armoires seront concernés par cette première tranche.Avec ces luminaires leds nouvelle géné- ration, on peut espérer économi-

Dominique Mollier, maire de la commune, avec Frédéric Rognon, le technicien municipal en charge de ce dossier éclairage public.

pose revient à 550 euros. D’ici quatre ans, Villers-le-Lac aura changé l’intégralité de son éclairage public. Un lourd inves- tissement pour de plus grandes économies à long terme. n J.-F.H.

ser 30 à 50%d’électricité” estime Dominique Mollier. “Ces dispo- sitifs de fabrication française s’adapteront automatiquement en fonction de la luminosité exté- rieure et des heures de la journée, la forme des lampadaires permet

un meilleur éclairage et, autre élément, il y aura beaucoup moins de coûts de maintenance avec les leds” complète Frédéric Rognon, l’agent municipal chargé du suivi technique de ce dossier. Le coût d’un lampadaire avec la

à vapeur de mercure, devenues introuvables, et surtout particulière- ment énergivores. Cet éclairage public a un coût : “Chaque année, l’éclairage public coûte

dans les nouveaux lotis- sements notamment. Le remplacement des 700 autres mobilisera un budget global de plus de 600 000 euros. “Cet investissement sera

“On peut espérer économiser 30 à 50 % d’électricité.”

Morteau

réparti sur plusieurs années, mais nous avons fait le choix d’engager une partie importante dès cette année car nous pouvons espérer obtenir des subventions plus importantes cette année de

à la commune 63 000 euros. Cette somme représente plus de lamoi- tié de notre budget électricité glo- bal. Il est nécessaire que nous puissions baisser cette facture” indique Dominique Mollier,

La première école de V.T.T. avec une championne du monde comme monitrice

Mélanie Pugin, championne de V.T.T. enduro, s’associe à Romuald Philippot pour créer une école de V.T.T. dans le Val de Morteau destinée aux enfants et aux adultes.

Renseignements : 06 47 80 27 45 ou www.ecolevtt valdemorteau.com

E n matière de vélo, les deux en connaissent un rayon. Commen- çons par Mélanie Pugin, 30 ans, originaire de

nouve l le co l lec t i on

Le succès a été de suite au ren- dez-vous. Le duo relance à partir du 31 mars l’école les mercredis et samedis. Des stages seront éga- lement organisés

aux plus jeunes mais aussi aux adultes : “l’équilibre, la conduite, la propulsion précise Mélanie. Partir sans bases peut s’avérer dangereux voire limitant dans la pratique.” C’est ainsi que l’on retrouve des vététistes sur la route…Ce n’est pas le but, d’au- tant que le Val de Morteau est un formidable terrain de jeu que les moniteurs feront décou- vrir. Les cours sont individua- lisés et ouverts aux adultes, les enfants sont répartis selon leur classe d’âge. Il faut posséder sa monture. n

Montlebon. Sacrée championne du monde de V.T.T. électrique en 2020, elle est profes- sionnelle de V.T.T. au

Partir sans les bases est limitant.

durant les vacances. À l’heure où la pratique du vélo se démocratise, ce service (payant)

sein du team B.H. et titulaire d’un diplôme d’État, spécialité V.T.T., le plus haut sésame de la discipline qui lui permet d’en- cadrer la pratique. Romuald Philippot, demeurant à Villers-le-Lac, est un ancien triathlète de renom qui a lâché il y a quelques années son emploi dans le milieu bancaire pour se former dans l’encadre- ment de la pratique du ski et du vélo. Titulaire d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, avec spécialité “cyclisme”, il a lui aussi toutes les garanties requises pour délivrer un apprentissage. Mélanie et Romuald se sont associés pour créer la première école de V.T.T. duVal deMorteau sous la forme d’un syndicat, à l’image des fonc- tionnements des cours de ski. Ils ont délivré l’automne dernier leurs premiers cours à des enfants âgés entre 6 et 14 ans.

tombe à point nommé : “Il appa- raît évident de prendre un cours de ski lorsque l’on ne sait pas skier… mais pour le vélo, cela paraît moins évident” image l’un des deux enseignants. L’objectif est de donner les clés

- EK France RCS Nanterre B384048294. Crédits photos : Michel Gantner - Stylisme : Albane Lerouge.

ambianceetstyles.com

CLICK&COLLECT

LIVRAISON À DOMICILE

Mélanie Pugin et Romuald Philippot présentent l’école de V.T.T. du Val de Morteau tous âges et tous niveaux.

Made with FlippingBook Online newsletter