Journal C'est à dire 267 - Novembre 2020
V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E
Les oublié(e)s du S.S.I.A.D. crient à l’injustice Flangebouche Le Ségur de la santé offre 180 euros par mois supplémentaires aux personnels sauf à ceux du service d’aide de soins infirmiers à domicile (S.S.I.A.D.). 8 salariées de l’E.H.P.A.D. de Flangebouche, soutenues par la direction, expriment leur incompréhension et leur colère.
“É cœurées.” Catherine, Sandrine, Stéphanie, Lauriane, Angélique, Carole et Martine ont leur métier chevillé au corps mais ne comprennent pas la décision du gou- vernement de les écarter de la “prime” liée au Ségur de la santé. Aides-soi- gnantes ou infirmières, elles sont huit à être salariées de l’E.H.P.A.D. de Flan-
de la revalorisation salariale alors que nous faisons partie de la même entité juridique que l’E.H.P.A.D. et que nous faisons partie de la fonction publique territoriale” disent de concert les per- sonnes concernées. Elles ont décidé d’alerter la presse, les parlementaires et élus locaux. Les S.S.I.A.D. de Maîche, Morteau, Mamirolle, Valdahon, Pon- tarlier…sont logés à lamême enseigne.
gebouche, intégrées au ser- vice de soins à domicile (S.S.I.A.D.) à ne pas béné- ficier de ces 183 euros d’aug- mentation nets par mois prévus sur la fiche de salaire. La raison ? Personne ne la connaît… Elles crient à l’injustice car
“C’est à se demander si nos dirigeants connaissent le fonctionnement d’un S.S.I.A.D. : l’aide-soignante qui se déplace à domicile fait exactement la même chose que celle de l’E.H.P.A.D., sauf qu’elle est seule. Lever, aide à la toilette complète au lit,
“Une jeune aide-soignante touche plus qu’une salariée d’ici depuis 14 ans.”
Les salariées du service de soins infirmiers à domicile devant l’E.H.P.A.D. de Flangebouche, leur établissement de rattachement.
elles aussi ont été sur le front du Covid. Elles en veulent au ministère de la Santé et surtout pas à leurs collègues de l’E.H.P.A.D. qui eux en bénéficient, du cuisinier à l’infirmière jusqu’au personnel administratif. Incompré- hensible. “Les annonces d’Olivier Véran - ministre de la Santé - nous excluent
habillage, douche, installation aux toi- lettes, soutien relationnel… Nous ne comprenons pas qu’au sein d’un même établissement il y ait cette mise à l’écart. C’est invraisemblable” poursuit Lau- riane. Assise à leur table, la directrice de l’E.H.P.A.D. de Flangebouche Marie-
180 euros ? C’est possible. Créé en 1996, ce service est reconnu dans nos territoires ruraux. Il permet le main- tien à domicile. Cette revalorisation ne serait qu’une simple reconnaissance de leur travail ! n E.Ch.
Claude Kempf les soutient : “Je ne comprends pas cette décision. Ce qui m’inquiète, c’est la difficulté que je vais rencontrer pour recruter car si rien ne change, une infirmière qui sortira de l’école et qui intègre l’E.H.P.A.D. tou- chera davantage qu’une salariée du
S.S.I.A.D. présente depuis 14 ans !” calcule-t-elle. Une grève ? Les aides-soignantes y pensent tout en sachant qu’elles sont tenues au service minimum. Peuvent- elles demander une mutation dans un autre service et ainsi profiter des
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