Journal C'est à dire 267 - Novembre 2020

P L A T E A U D E M A Î C H E

Le groupe scolaire privé Saint-Joseph investit pour l’avenir Maîche

S oixante enseignants et personnels encadrants accueillent 675 élèves (100 en maternelle, 200 en primaire et 375 au collège). “Nous avions à faire face à trois préoccupations : accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, séparation physique de nos trois entités éducatives et un besoin d’espace supplémen- taire” , déclare Norbert Balon, directeur du groupe scolaire Saint-Joseph. Un étage a été ajouté sur le bâtiment construit en 2000. “Sept classes ont été créées à l’usage des maternelles et des cours élémentaires” , pré- cise Jean-Luc Arnoux, directeur des écoles. Une passerelle en cours d’amé- nagement permettra l’accès direct au bâtiment abritant les réfectoires, la salle à manger des professeurs ainsi que des salles de réunion. “Intégrer des ascenseurs dans des construc- tions anciennes coûte très cher et cette passerelle nous en éco- nomise un sur les trois qui auraient été nécessaires” , précise M. Balon. Mise aux normes des locaux, agrandissement et réamé- nagement des surfaces sont en cours jusqu’à fin décem- bre dans l’établissement d’enseignement maîchois.

Norbert Balon et Jean-Luc Arnoux au réfectoire des petits.

Le projet repose sur quatre axes : l’hospitalité, l’explicitation, le décloisonnement et la parti- cipation de tous. “En clair, nous accompagnons chacun et nous organisons des journées d’inté- gration. Nous nous rapprochons

L’ensemble des travaux va géné- rer 800 m² de surface nouvelle. L’espace de récréation extérieur a été doté de nouveaux préaux et les sanitaires ont été remis aux normes. Toutes ces amélio- rations vont contribuer à conso-

de lance. Elle consiste à ensei- gner une deuxième langue dès la 6 ème , à découvrir l’Union Euro- péenne, son histoire, sa culture et à faire prendre conscience aux jeunes de leur statut de citoyen européen. “Nous sommes bien sûr réputés pour nos sections sportives (football et handball) avec beaucoup d’heures dédiées au sport” , poursuit Jean-Luc Arnoux. D’autres thématiques ont vu le jour comme la 6 ème “cirque” ou la 4 ème “patrimoine”. “Ce chantier est un investissement conséquent (financé sur fonds propres et par emprunt) qui va dans la conti- nuité de notre projet éducatif” , conclut Norbert Balon. n Ph.D.

lider le projet éducatif de l’enseignement catho- lique. “Nous mettons l’ac- cent sur l’organisation du temps scolaire” , ajoute Jean-Luc Arnoux. Les élèves sont pris en charge

des familles pour expli- quer ce que nous faisons. Nous rendons tous les intervenants responsables de leurs actions. Nous amenons les familles à participer au projet” , pré-

“Tous ensemble pour les faire grandir.”

cise M. Balon. “La formule “Tous ensemble pour les faire grandir” résume parfaitement notre phi- losophie” , complète M. Arnoux. Saint-Joseph offre aux élèves plusieurs cursus spécifiques. La formation Europe en est le fer

de 8 heures à 16 h 30 sans inter- ruption et une étude est même assurée en fin d’après-midi. “Vous ne trouverez jamais un élève de Saint-Joseph en ville entre deux cours” , note M. Arnoux.

La passerelle en construction.

L’essor démographique de Charquemont ne se dément pas Charquemont

Un très beau projet immobilier porté par Century 21 démarre en lieu et place de l’ancienne usine Rubis-Précis à la sortie de Charquemont.

R oland Martin, maire du village est un homme comblé. “Nous avons deux projets en voie de réalisation avec Habitat 25 sur du logement social et Cen- tury 21 lance un vaste pro- gramme immobilier de réhabi- litation de l’ancienne usine Rubis Précis” , annonce-t-il. “Nous esti- mons qu’à la fin du présent man- dat, la population de Charque- mont aura atteint les 3 000

de 50 à 220 m². Le bâtiment est très bien conçu pour de l’habitat avec ses immenses fenêtres qui captent la lumière et un grand parking déjà existant” , précise M. Gelin. Ces conditions devraient permettre d’offrir des plateaux bruts à prix contenus pour des primo-accédants. “Un jeune couple pourra faire un pre- mier achat immobilier dans un budget de 100 000 euros” , sou- ligne-t-il. Deux appartements

L’ancienne usine Rubis- Précis avant transforma- tion.

d’exception seront disponibles au qua- trième étage de l’ancienne usine. Dotés d’une très belle vue, ils offri- ront également une

habitants, mais nous devons d’ores et déjà nous atteler à assurer les services adéquats à ces nouveaux arri- vants” , explique-t-il. “Nous avons réservé

“Le Rubis Résidence” est en cours de commercialisation.

bilier. “Nous avons eu quatre mois exceptionnels après le décon- finement aussi bien en volume qu’en valeur” , assure Pierre Gelin. “La peur du reconfinement a dynamisé le marché. Nous avons également récupéré des investisseurs qui avaient quitté l’immobilier pour d’autres pla- cements aujourd’hui moins flo-

viduelle semble êtremoins dyna- mique. “Construire une maison devient réellement destiné à une élite car il faut consentir à un investissement minimum de 350 000 à 400 000 euros” , tem- père Pierre Gelin. “Le Rubis Résidence” est en cours de com- mercialisation. n Ph.D.

rissants essentiellement en bourse” , précise-t-il. Beaucoup de jeunes ont pris leur indépen- dance et ont réalisé leur pre- mière acquisition immobilière après la crise sanitaire. Le mar- ché est revenu cet automne à une situation normale avec une légère augmentation des prix. Seul le secteur de lamaison indi-

tent rester au cœur du village. “Nous avons aussi plusieurs demandes d’information de la part d’anciens salariés de Rubis- Précis qui ont travaillé parfois longtemps dans cet immeuble” , ajoute M. Gelin. L’occasion nous est alors donnée de demander à ce professionnel reconnu ce qu’il en était du marché immo-

vaste terrasse. La proximité de la frontière favo- rise les investisseurs pour de la location (probablement 40 % des acheteurs du projet). Pierre Gelin s’attend également à intéresser des retraités qui ne supportent plus le poids de l’entretien d’une grosse maison mais qui souhai-

un très bon accueil à ce projet de Century 21, qui nous enlève le souci d’une nouvelle friche industrielle” , ajoute le maire. Cette nouvelle résidence quali- tative manquait au village. Pierre Gelin, P.D.G. de Century 21 présente le projet. “Nous allons réaliser 31Appartements