Journal C'est à dire 263 - Juin 2020
Guyans-Vennes Des plants bio qui se vendent comme des petits pains Le confinement s’est plutôt bien passé aux Jardins des Érauges où l’on a jamais autant vendu de plants en direct. Une façon de répondre sans doute aux nouvelles envies de potager suscitées pendant ce repos forcé.
Morteau Le musée de l’horlogerie à l’heure du déconfinement Rouvert depuis le 16 mai, le musée consacré à la montre s’est adapté. À découvrir : la nouvelle salle réservée aux horloges comtoises et une exposition temporaire.
teurs.On a vu de nouvelles têtes. J’en profite d’ailleurs pour remer- cier tous ceux et celles qui nous ont soutenus sachant qu’on est perdu au milieu des bois.” Aujourd’hui, le jardin des Érauges retrouve ses habitudes le samedi matin au marché de Morteau. L’A.M.A.P. toujours à la recherche de nouveaux ama- piens a repris son fonctionne- ment habituel. L’exploitation maraîchère continue d’approvi- sionner la Biocoop de Morteau et attend la reprise d’activité dans les quelques restaurants qui lui passent commande. Des légumes mais aussi des œufs produits aux Érauges par la cen- taine de poules pondeuses de l’atelier avicole. Jouer la carte de l’alimentation de proximité, c’est aussi permet- tre la création d’emplois saison- niers. Illustration avec Karine embauchée depuis avril aux jar- dins des Érauges. n F.C. Le maraîcher U Guyans-Vennes a retrouvé sa clientèle de marché.
“On compte sur les vacanciers français pour promouvoir nos produits”, confie Joël Alpy, président de l’A.O.P. morbier.
U ne semaine après sa réouverture, le musée de l’horlo- gerie à Morteau, rue de la Glapiney, résonnait aux sons des pas des visiteurs. “Ce n’est pas encore la grande affluence mais les personnes reviennent, notamment pour l’exposi- tion temporaire qui se poursuit jusqu’au 28 juin, consacrée à l’artiste Georges Serraz, auteur du monu- ment aux morts de Morteau” témoigne GrégoryMaugain, respon- sable du musée. Évidemment, desmesures ont été prises visant à res- pecter le protocole sani- taire. “Nous avons mis à disposition du gel hydro- alcoolique, il y a un sens de visite, et j’ai enlevé les loupes permettant de regarder de plus près les
montres pour éviter au virus de s’y poser” évoque le responsable. Individuellement, 30 per- sonnes peuvent entrer dans le musée. Par groupes, ce sont deux groupes de 10 personnes qui sont autorisées. Parmi les nouveautés à décou- vrir : la nouvelle salle dédiée aux horloges com- Facebook dumusée, le res- ponsable a publié des vidéos. “On espère que les locaux viendront nous ren- dre visite” note Grégory Maugain. Le musée est ouvert du mercredi au dimanche de 14 heures à 18 heures Entrée : 6 euros (gratuit jusqu’à 12 ans). n toises grâce à l’ajout de nouvelles pièces dont cer- taines remontent à 1700. Sur le
À l’annonce du confine- ment, Virginie Tattu et Étienne Renard n’étaient pas franche- ment rassurés. “Au départ, on a eu peur. L’A.M.A.P. des Fins Gourmets aux Fins avec qui l’on travaille s’est retrouvéemomen- tanément à l’arrêt et l’on peut pouvait plus vendre nos produits sur le marché de Morteau lui aussi suspendu.” À 750 m d’altitude, les deux maraîchers qui sont installés il y a six ans savent bien que la saison de production est plus courte qu’en plaine. Ils avaient donc fait le choix de se diversifier rapidement dans la production de plants.Du travail supplémen- taire mais aussi l’opportunité de démarrer l’activité de façon plus précoce. Bien leur en prit. Cette diversification leur a per- mis de passer cette période de confinement en limitant la casse.
“Cela s’est passé très vite avec une grosse demande de plants dès la mi-avril. Si cela continue, on risque d’être en rupture assez rapidement sur certaines varié- tés Ce n’est pas notre activité principalemais on va sans doute en faire davantage sans savoir si cet engouement sera toujours d’actualité l’an prochain”, pour- suit Étienne Renard. Côté légumes, ont-ils pu profiter de l’arrivée précoce des chaleurs printanières ? Pas franchement, et c’est logique, dans une région où il serait hasardeux d’avancer les dates de semis.“Les légumes vont arriver comme d’habitude à partir de lami-juin.” Lemaraî- cher bio de Guyans-Vennes n’est pas près d’oublier l’élan de soli- darité dont ils ont pu aussi béné- ficier en cette période si parti- culière.“On a vécu des moments incroyables. Plein de gens se sont tournés vers les petits produc-
au froid et la surcongélation qui ne seront finalement pas utilisés. C’est tant mieux car cela allait s’avérer compliqué à mettre en œuvre sur les plans techniques et adminis- tratifs.” L’étau se desserre. L’heure est désormais aux actions de communication à tous les niveaux. Le Centre National Interprofes- sionnel de l’économie Laitière a lancé récem- ment la campagne #Fromagissons en solli- citant des personnalités pour soutenir les A.O.P. françaises. “La montagne devrait être une destination privilégiée des Français cet été. Il faut donc qu’on capitalise là-dessus on s’y attelant dès maintenant.” n F.C.
Des groupes de 10 au maximum.
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