Journal C'est à dire 252 - Mars 2019

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25 mars 2019 N° 252

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L’Escale ouvre ses portes. La nouvelle salle des fêtes tant attendue des Mortua- ciens est inaugurée le 12 avril. (page 4) Dominique Mollier candidate. La maire de Villers-le-Lac veut éteindre tout début de controverse. Elle est candidate à un second mandat. (page 5) V.P. Plast se restructure. L’entreprise de plasturgie des Fins déplace une partie de son activité pour s’éloigner de la Suisse . (page 12) Un artiste à Bretonvillers. Plus qu’un artisan, Jean-Michel Pierre est un artiste. Tourneur sur bois, il fabrique des pièces uniques. (page 30)

(Dossier en pages 19 à 25)

R E T O U R S U R I N F O

Feu vert imminent pour le Parc naturel régional

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Renforts de pompiers pour Morteau, création pour Maîche

Révolution Ceux qui ont connu Mai 68 diront que la violence n’est pas un phénomène nouveau. Ce qui constitue la différence fondamentale avec le mouvement étu- diant et ouvrier de la fin des années soixante par rapport aux insurrections d’aujourd’hui, c’est la finalité. En 1968, on voulait construire une société plus juste, bâtir un avenir plus serein pour les étudiants et jeter les bases d’un progrès social et sociétal. Ce qui fut fait ensuite, en partie. Aujourd’hui, après un énième samedi d’émeute, on n’est plus du tout dans la même logique. Les gilets jaunes, ceux qu’on appellera les ultras, mêlés aux casseurs sans foi ni loi n’ont plus qu’un objectif : détruire, nuire, et s’ils le peuvent ren- verser le pouvoir en mettant le pays à feu et à sang. La longue période de démocratie participative ouverte jusqu’au 15 mars, exercice inédit sans doute depuis la Révolution française, avait permis croyait-on d’apaiser les esprits. C’est sans doute vrai pour la grande majorité des citoyens qui ont participé à ces débats partout dans le Haut-Doubs et en France. Contraire- ment à de traditionnelles réunions mili- tantes dans lesquelles tout le monde est d’accord sur tout, là, ouvriers et artistes, chefs d’entreprise et chômeurs, agriculteurs et retraités ont échangé leurs points de vue. S’il est ressorti de cette consultation populaire des pro- positions aussi hétéroclites que contra- dictoires, ce grand débat a eu le mérite de voir émerger des élans de solidarité nouveaux, des appétences de discus- sion et d’échanges, des sources de réflexion positives. Il reste, hélas, cette frange de contestataires qui est restée sourde aux propositions de dialogue, préférant sans doute par dépit s’au- toalimenter de rancœur et de désarroi dans un entre-soi délétère qui n’a évi- demment pas fait avancer leur cause. Et les terroristes abreuvés de violence ont fini de discréditer un mouvement populaire qui sombre de samedi en samedi dans l’impopularité. Il est hélas à craindre que quelles que soient les annonces du gouvernement mi-avril, le lot des mécontents l’emporte sur ceux qui verront à l’issue de cette épui- sante parenthèse sociale des progrès notoires. La Révolution voulait abattre les privilèges en instaurant la Répu- blique. Celle qui gronde en ce moment cherche à avoir la peau de cette même République. Il est temps de riposter. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : S. Caillaud, C. Tournoux. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2019 Crédits photos : C’est à dire, Collard-Neven, L. Daniel, Gazouillis du Plateau ,A. Guerin, M.J.C. Villers-le-Lac, Pixabay, C. Silvant,Ville de Maîche.

L e président du Pays Horloger Denis Leroux attendait d’un jour à l’autre la lettre de confir- mation du ministère, mais il est plus que confiant : “Nous avons désormais la quasi-certitude que ce Parc naturel régional du Doubs Horloger existera” a-t-il confié à un parterre d’élus locaux lors d’une réunion publique à Morteau le 14 mars dernier. Après un dernier grand oral passé au ministère de la Transition écologique le 21 février dernier, les responsables du Pays Horloger sont ressortis rassurés. “On s’oriente vers des avis favo- rables à l’unanimité de la part de la fédération nationale des parcs naturels et d’autre part du centre national de la protection de la nature” ajoute Denis Leroux. Le feu vert de l’autoritéministérielle permettra dans la foulée le déclen- chement de l’enquête publique à

l’échelle des 95 communes du périmètre de ce futur Parc naturel régional qui s’étendra des portes du Haut-Doubs (à partir de Flan- gebouche) jusqu’au secteur de Saint-Hippolyte en passant par le Val de Morteau, les plateaux du Russey et de Maîche et le Pays de Pierrefontaine. Viendra ensuite le temps du vote dans les 95 conseils municipaux concernés, “ce qui ne devrait pas poser de problème ” note le Pays Horloger. À l’issue de cette procédure, un avis final doit remonter à Paris début 2020 pour une création offi- cielle du Parc naturel du Doubs Horloger qui devrait aboutir à l’au- tomne 2020 au plus tard. Ce serait ainsi le quatrième et dernier Parc naturel régional de Bourgogne- Franche-Comté après celui du Haut-Jura, des Ballons des Vosges et du Morvan. n

L e conseil d’administration du S.D.I.S. 25 - qui s’est tenu fin février - a validé l’ouverture de deux postes sup- plémentaires pour le centre d’in- cendie et de secours deMorteau, de deux postes au centre d’in- cendie et de secours de Maîche, et d’un poste pour celui d’Audin- court-Valentigney. Cette information fait suite à un constat de la hiérarchie du S.D.I.S., indiqué dans le numéro de janvier du journal C’est à dire, concernant le nombre d’inter- ventions toujours plus important des pompiers dans notre péri- mètre. Avec 2 800 sorties des soldats du feu l’an dernier pour Pontarlier (+ 6 %), 1 236 pour Morteau, la hiérarchie a décidé d’adapter les besoins au niveau de la bande frontière là où la ten- sion apparaît comme la plus forte. Le commandant Emmanuel

Les pompiers de Morteau peuvent compter sur du renfort ce qui permettra du confort dans les plannings, les formations, les secours…

effectifs, et nous recentrer sur notre cœur de métier.” L’arrivée de ces renforts à Morteau et Maîche devrait apporter aux équipes en place davantage de souplesse. Le Haut-Doubs compte 26 casernes de Chapelle- des-Bois au Russey, soit environ 750 sapeurs. n

Honor, chef du groupement sud à Pontarlier admettait certaines tensions sur le territoire : “Nous connaissons des vraies difficultés à trouver des sapeurs-pompiers volontaires disponibles. Nous sommes à une rupture où nous devons mettre deux éléments en parallèle : le réajustement des

Les autorités ministérielles sont en passe de valider définitivement le projet de Parc naturel régional du Doubs Horloger (photo L. Daniel).

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Le Haut-Doubs Horloger labellisée “territoire d’industrie”

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L a démarche du maire de Morteau Cédric Bôle a fini par payer. Sans doute froissé que le secteur de Morteau n’ait pas été retenu dans un premier temps par le gouvernement parmi les 124 “Territoires d’industrie” de France, il a pris l’initiative de solliciter le Premier ministre pour lui rappeler la place du Val de Morteau et du Haut-Doubs Hor- loger en termes d’industrie. L’ini- tiative “Territoires d’industrie” avait été annoncée par le Premier ministre en novembre dernier et s’inscrit dans une stratégie du gouvernement de reconquête industrielle et de développement des territoires. “L’objectif de ce dispositif est de réunir l’ensemble des pouvoirs publics et les acteurs industriels afin d’identifier les besoins du territoire et de concen- trer les moyens d’action pour répondre à ces besoins” explique le gouvernement. Suite à la mobilisation des élus locaux sous l’impulsion de Cédric Bôle, le Haut-Doubs Horloger vient donc d’être ajouté à la liste des 124 territoires d’industrie. “À travers ce dispositif, notre territoire va bénéficier d’un engagement spécifique de l’État, qui mobilisera

un éventail de politiques publiques pour appuyer et accompagner les projets industriels spécifiques ou collectifs” se félicite Cédric Bôle. Sur le plan national, plus d’1,3 mil- liard d’euros et d’importants moyens humains, techniques et financiers seront orientés prioritairement vers ces Territoires d’Industrie. “L’objectif de ce dispositif est de définir des actions concrètes pour développer l’industrie à travers 4 axes : attirer, recruter, innover et simplifier.” Un comité de pilotage local a été mis en place, il s’est réuni pour la première fois le 4 mars dernier et a désigné Cédric Bôle élu référent, et Christian Par- renin, président de la société S.I.S., industriel référent. “Les porteurs de projets industriels, en activité ou en création, sont encou- ragés à contacter le service déve- loppement économique de leurs communautés de communes pour être accompagnés dans leurs actions. La phase de mise en œuvre débutera dès le mois de juin et se poursuivra jusqu’en 2022. C’est une opportunité très intéressante pour notre territoire” ajoute Cédric Bôle. n

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L’Escale ouvre ses portes le 12 avril Morteau La nouvelle salle des fêtes tant attendue par les Mortuaciens est - presque - prête. Les derniers travaux vont bon train. Ouverture des portes pour l’inauguration vendredi 12 avril à partir de 17 heures. Visite guidée du chantier. Les travaux d’isolation de la grande scène de 90 m 2 ont été terminés mi-mars.

sera équipée d’une batterie, de micros, d’enceinte est un studio de répétition qui sera proposé à la location pour les musiciens amateurs du secteur, très deman- deurs d’un tel équipement. Il fonctionnera comme le Bastion à Besançon” présente Céline Chatealin, la directrice du service culturel. Une personne dédiée à la gestion de ce nouvel équi- pement et à l’encadrement des groupes amateurs vient d’être embauchée par la Ville. La grande salle quant à elle s’étend sur 760 m 2 . Elle pourra accueillir aussi bien des mani-

Accolé au bâtiment historique, le nouveau bâtiment qui accueillera notamment les cuisine et le bar.

E lle a de la gueule cette nouvelle salle des fêtes. L’ancienne halle ferro- viaire, rebaptisée “L’Es- cale”, n’a rien perdu de son cachet et le mélange des époques est du plus bel effet. Poutres appa- rentes et plancher massif don- nent un charme supplémentaire à cette grande salle des fêtes d’une surface de 760 m 2 au sol,

dotée d’une grande scène de 90 m 2 tout équipée. Une partie nouvelle a été adjointe à l’ancien bâtiment de la fin du XIX ème siè- cle qui abrite les sanitaires, le bar, un couloir de circulation, les cuisines, deux loges et tout au bout, un équipement culturel supplémentaire : une salle de répétition pour les musiciens locaux. “Cette petite salle qui

Daniel Gaume, l’adjoint aux travaux et Jean-Marie Dornier, directeur adjoint des services techniques à la Ville de Morteau.

culturel de la mairie veut clai- rement en faire une “nouvelle salle également dédiée aux musiques actuelles. L’Escale nous permettra de densifier notre offre culturelle avec des concerts de musique actuelle que nous pou- vons difficilement organiser au théâtre, poursuit Céline Chate- lain. L’idée est de programmer à partir de la saison prochaine

festations publiques (repas des Rois, des conscrits…) que des événements privés type mariages ou banquets avec un potentiel de 350 à 400 places assises en configuration repas. L’Escale sera également un équi- pement culturel à part entière avec, en configuration concert, une capacité de 1 200 spectateurs debout (ou 400 assis). Le service

“quatre ou cinq concerts par an avec des têtes d’affiche nationales dans un panel très large qui pourra aller du rap au métal en passant par le jazz” poursuit Céline Chatelain. Avant cela, le public aura l’oc- casion de découvrir le potentiel de cette nouvelle salle culturelle avec le 15 ème festival de hip-hop samedi 13 avril au soir à l’occa- sion d’un grand bal populaire gratuit animé par Radio Kaiz- man (voir les détails en page 46). La salle L’Escale aura coûté 2,647millions d’euros hors taxes, “subventionnés à hauteur de 48 %” précise Daniel Gaume, l’adjoint mortuacien aux tra- vaux. Pour louer L’Escale pour un mariage ou une cérémonie pri- vée, il en coûtera par exemple 679 euros pour des particuliers domiciliés àMorteau (779 euros pour les personnes extérieures). Pour un loto, les associations du Val de Morteau devront débour- ser 179 euros, les autres 349. Tous les tarifs sont disponibles en mairie. n J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

Dominique Mollier candidate à un second mandat Villers-le-Lac Afin de clarifier les choses, la maire de Villers-le-Lac se positionne à un an des municipales. Plus motivée que jamais pour briguer un nouveau mandat à la tête d’une commune qui s’apprête à passer le cap des 5 000 habitants.

L esmunicipales sont pro- grammées en mars 2020 mais déjà Villers-le-Lac bruisse de rumeurs qui annoncent que DominiqueMollier,maire depuis 2014, ne se représenterait pas à sa propre succession. C’est donc aussi pour faire taire ces bruits de couloir que Dominique Mollier se positionne clairement à un an de l’échéance : “Je n’ai rien à cacher et je souhaite que les choses soient bien claires : oui, je suis bien candidate à un second mandat de maire. Je l’ai d’ailleurs déjà annoncé officiel-

Dominique Mollier dit avoir appris que “le maire doit avoir réponse à tout. C’est parfois com- pliqué,mais on fait en sorte d’être ouvert et disponible. Et même si l’État nous retire des missions, on ne remplacera jamais la pré- sence d’unmaire et de son équipe. Cette proximité, personne ne pourra nous la reprendre.” Avec cette déclaration de can- didature, Dominique Mollier affirme vouloir “terminer la feuille de route que nous avons commencée en 2014. Des chan- tiers ont dû être décalés comme le changement des fenêtres de la mairie, l’entretien des bâtiments, la finition de la place Droz-Bar- tholet, l’entretien et la réfection des 80 kmde routes communales, qui est toujours d’actualité.” La commune de Villers-le-Lac doit bientôt passer le cap des 5 000 habitants (4 997 au dernier comptage). La commune aura gagné 600 habitants au cours de ces 10 dernières années. Dominique Mollier veut éviter à tout prix de voir sa commune se transformer en cité-dortoir. C’est notamment la raison pour

Malgré les difficultés qu’éprou- vent les maires au quotidien avec des responsabilités de plus en plus lourdes (un maire sur deux semble ne pas vouloir se représenter), DominiqueMollier n’a pas hésité une seconde : “Si on ne faisait que des choses faciles, on ne ferait plus rien, dit-elle. Ce qui a changé le plus ces dernières années, c’est l’exi- gence des gens qui au prétexte qu’ils paient des impôts pensent que tout leur est dû.Mais ce n’est pas le cas…” Un de ses combats, c’est d’ailleurs d’encourager “la mixité entre frontaliers et non qu’ils ne travaillent pas en Suisse, soient obligés de s’éloigner de la commune pour se loger. Je me bats pour favoriser cette mixité en encourageant les promoteurs à inclure dans leurs programmes des logements à loyer modéré.” Lors de son premier mandat de maire (elle avait occupé aupa- ravant deux mandats d’adjoint), frontaliers notam- ment dans l’habitat. Ce n’est pas normal que certains de nos jeunes, sous prétexte

lement à mon équipe” indique-t- elle. Si elle souhaite continuer à s’inves-

La construction d’une maison des associations.

Dominique Mollier est élue depuis 2001 à Villers-le-Lac, et maire depuis 2014.

laquelle le développement com- mercial est aussi à ses yeux une priorité du prochain mandat. Sur ce point, elle reconnaît que c’est “encore un point noir à résoudre. Car tout le monde ne peut pas aller faire ses courses àMorteau. Il nous faut diversifier l’offre, il y aurait besoin demètres carrés commerciaux supplémen-

tir, c’est qu’elle estime qu’il y a encore “plein de choses à faire pour cette commune” , notam- ment des chantiers d’envergure comme la rénovation-extension de l’école communale, et d’autres projets à lancer comme “la créa- tion d’une maison des associa- tions sur un terrain proche de la salle des fêtes” annonce-t-elle.

rente (on évoque une autre liste en préparation sous l’étiquette EnMarche) ne l’effraie pas. Elle sait déjà pouvoir compter sur l’expérience d’élus de son équipe aguerris et de l’appui de nou- veaux quadras qu’elle est en train de convaincre à s’enga- ger. n J.-F.H.

taires. Ce dossier devrait bouger au prochainmandat” dit-elle en évoquant le terrain situé sous l’ancienne gare qui devrait être dévolu à du commerce. Plus motivée que jamais, Domi- nique Mollier dit continuer à vouloir se “donner à fond pour cette ville.” Et la perspective de voir émerger une liste concur-

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La réhabilitation du collège est confirmée Villers-le-Lac Afin de répondre à une augmentation de la popu- lation locale, le collège Jean-Claude Bouquet site de Villers-le-Lac va faire l’objet de travaux d’ex- tension. Coût du chantier : 5,3 millions d’euros.

E spaces insuffisants, voire inexistants, pour la vie scolaire, préau trop étroit, non fonc- tionnel et inconfortable pour les élèves et les surveillants, sécurité de l’entrée principale insuffisante avec des parents qui stationnent de manière désordonnée au dépose-minute, pas de salle de sur l’accueil des extérieurs,locaux d’enseignement trop exigus avec des salles de cours et de C.D.I. devenues inadaptées, locaux enseignants insuffisants malgré les travaux d’attente réalisés à l’été 2018 et enfin, performance énergétique à améliorer : le col- lège deVillers-le-Lac cumule les handicaps et ne répond plus aux normes actuelles en termes d’ac- cueil et d’organisation. D’où la nécessité, exprimée depuis long- restauration dédiée pour la demi-pension, cuisine ouverte, gros matériels à renouveler, manque de visibilité

temps déjà, d’engager un chan- tier de rénovation d’envergure. Le Conseil départemental, ges- tionnaire des collèges, a confirmé son engagement concernant cette rénovation qui était dans les tuyaux depuis bientôt dix ans. “La capacité du projet a été rete- nue sur la base d’une hypothèse d’un accroissement démogra- taire, soit au moins 25 élèves de plus par rapport à la capacité actuelle de 250 élèves” notent les services départementaux. Le chantier prévoit des locaux mieux dimensionnés pour l’en- semble des fonctions du collège (enseignement, administration, C.D.I. transformé en Centre de connaissances et de culture, locaux des enseignants…) en créant de meilleures conditions d’accueil pour les élèves et les phique à long terme du secteur. À l’issue du chantier, le collège pourra supporter une division supplémen-

Le collège de Villers-le-Lac n’a jamais fait l’objet d’une grosse réhabili- tation depuis sa construction en 1979.

Une livraison à la rentrée 2023.

personnels. “Il prévoit aussi de déployer l’infrastructure Wi-Fi dans le collège et rénover totale- ment le réseau informatique” ajoute la collectivité territoriale. Sur le plan technique,les travaux permettront aussi d’améliorer la performance énergétique du bâti, de mettre à niveau le sys- tème de chauffage ainsi que les installations électriques et les réseaux gravitaires (eaux usées et eaux pluviales). En pratique, le bâtiment de l’externat sera conservé en l’état ainsi que celui de la demi-pension, “avec démo- lition partielle du préau et d’une

2021, pour une livraison du nou- veau collège “à la rentrée de sep- tembre 2023” estime le Dépar- tement. Le collège de Villers-le-Lac n’avait pas subi de réelle rénovation depuis sa construction en 1979. L’établis- sement comptait, à la rentrée 2018, 216 élèves. n J.-F.H.

partie des cuisines” précise le Conseil départemental… Des logements seront également démolis et l’entrée requalifiée. Sur une surface utile totale de 2 568 m², 1 297 m² seront réha- bilités et 1 271 m² nouveaux seront construits. Le tout pour une enveloppe prévisionnelle des travaux estimée à 5,3 mil-

lions d’euros hors taxes. Le calendrier prévisionnel du projet est le suivant : notification du marché de maîtrise d’œuvre en septembre prochain, études de conception entre le 4 ème tri- mestre 2019 et la fin 2020, consultation des entreprises six mois plus tard, démarrage des travaux au début de l’année

Le “livre-service” s’étend sur la ville Villers-le-Lac

à livres ailleurs dans la ville. “La mairie a accepté, nous pré- parons d’autres endroits : le petit parc situé vers la salle des fêtes accueillera bientôt un autre frigo à livres, et il y aura également un autre site à proximité de l’of- fice de tourisme” préciseThierry Munier. D’autres emplacements sont à l’étude. Afin de créer une identité visuelle partout où il y aura un livre-service, les frigos auront tous la même allure. Avantage du système : les livres sont à l’abri des intempéries, précau- tion utile dans notre région… Les habitants de Villers-le-Lac ont semble-t-il rapidement pris leurs habitudes car “ils conti- nuent à donner beaucoup de livres. On se croirait presque dans une librairie !” La culture pour tous prend tout son sens avec le livre-service Made in Villers-le-Lac. n J.-F.H.

Initié par la M.J.C., la mise à disposition de livres en libre-service a connu un succès immédiat. D’autres “frigos” à livres vont être installés en avril.

F aire circuler la culture et si possible, la culture pour tous. C’est bien dans l’esprit de la M.J.C. que ce nouveau service a été lancé à Villers-le-Lac par Thierry Munier et l’équipe de

et autres romans en très peu de temps, ce qui nous a incités à ouvrir rapidement devant la M.J.C. un vieux frigo dans lequel nous avons déposé une partie des livres. Le système a tellement bien marché que nous avons

bénévoles de laM.J.C. Le principe est simple, comme il l’est pour toutes les boîtes à livres que d’autres communes ont déjà

ouvert en fin d’année dernière un deuxième dépôt dans un ancien transformateur E.D.F. situé vers la M.J.C. Cette fois, nous l’avons

Les livres sont à l’abri des intempéries.

installées : on vient se servir, on emporte le livre chez soi, on le rapporte (ou pas) et on peut y déposer autant de livres qu’on le souhaite, le tout gratuitement et sans contrôle. “Quand nous avons lancé l’idée en 2017, la population de Villers a réagi immédiatement.On a ainsi récu- péré plus de 5 000 livres, B.D.

baptisé la “caverne aux livres” et elle contient plusieurs milliers de livres. Ce système, accessible aux heures d’ouverture de la M.J.C., marche également très bien” présente Thierry Munier. Fort de ce succès populaire, la M.J.C. a sollicité la mairie de Villers pour qu’elle accepte le principe de créer d’autres frigos

La caverne aux livres de la M.J.C. va faire des petits.

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V A L D E M O R T E A U

Des idées et des propositions Grand’Combe-Chateleu Vingt-quatre personnes d’horizons différents ont participé au débat organisé à Grand’Combe-Chateleu le 14 mars. Cinq propositions sont nées des discussions. Elles ont été transmises à la mission du Grand débat national.

En bref… l Restos du cœur Suite à la collecte nationale des Restos du cœur qui a eu lieu le 9 mars, les bénévoles des Restos du cœur de Mor- teau envisagent la campagne d’été plus sereinement. Toutes les personnes souhaitant s’ins- crire pour les distributions ali- mentaires peuvent le faire au local de Morteau (derrière La Poste) les jeudis 28 et vendredi 29 mars de 14 heures à 17 heures munies de tous jus- tificatifs de leurs revenus et charges. Pour tout renseigne- ment : 03 81 67 46 69 u le C.C.A.S. au 03 81 68 56 86. Les distributions auront lieu une semaine sur deux les mar- dis et vendredis et débutent le 2 avril. Les Restos de Mor- teau cherchent toujours des bénévoles. l Étoiles Noires La troupe Les Étoiles Noires préparent leur tournée 2019 sur le thème du 7 ème art. Comme à leur habitude, les Étoiles Noires débuteront leur tournée à Villers-le-Lac les 10 et 11 mai avec un tout nouveau spectacle qui s’inspirera de l’univers du cinéma. Infos et réservations au 06 77 99 02 97.

Parmi les propositions émises, des référendums citoyens, mais à l’échelle communale ou intercom- munale.

L e 14 mars, vingt-quatre personnes étaient réu- nies à L’Arbre à Cha- peaux à Grand’Combe- Chateleu pour apporter leur contribution au Grand débat national lancé par le gouverne- ment. L’assemblée était compo- sée de gens d’horizons différents qui avaient chacun un point de vue sur ce qu’il convient d’amé- liorer pour que le socle de notre nation démocratique ne s’effrite pas davantage. Il y avait donc des ouvriers, des enseignants, des chefs d’entreprise, des tra- vailleurs frontaliers, des chô- meurs, des saisonniers, des agri- culteurs, des retraités du public et du privé, des bénévoles d’as- sociations caritatives, des femmes au foyer. Tous avaient répondu favorablement à l’in- vitation d’Isabelle Comte-Béliard qui organisait ce débat citoyen dans son établissement. Après trois heures d’échanges

passionnés,musclés parfois,mais toujours respectueux, les inter- venants ont dégagé de leurs dis- cussions cinq propositions qui ont fait consensus. Elles concer- nent le pouvoir d’achat, les élus et les élites, la démocratie locale et l’éducation. La première des propositions est de limiter à deux le nombre de mandats consécutifs, quel que soit le mandat de l’élu. 2/ Instaurer des référendums d’ini- tiative locale, au niveau com- munal et intercommunal. 3/ Développer, valoriser et rému- nérer l’apprentissage à l’image de l’Allemagne ou de la Suisse. 4/ Allouer un revenu complé- mentaire aux salariés rémunérés au salaire minimum. 5/ Imposer une expérience d’une année au moins de gestion en entreprise privée aux diplômés de l’E.N.A. (École Nationale de l’Adminis- tration) avant de leur confier un quelconque mandat.

Les objectifs de ces mesures sont d’encourager par exemple les élus à prendre des décisions. “Le fait de vouloir être réélu peut conduire ledit élu à chercher à plaire et non à prendre des déci- sions qui le rendraient impopu- laires” argumentent les débat- teurs. Le référendumd’initiative locale oxygénerait quant à lui la démocratie en permettant “aux citoyens d’exprimer leur opinion sur des questions de proximité les touchant directe- ment et dont les solutions seraient visibles à court terme.” Chacune des cinq propositions a fait l’objet d’une argumentation détaillée avant d’être remontée au niveau national. Pour en arriver à ces conclusions, différentes thématiques souvent sensibles, ont été abordées avant

d’être évacuées des priorités. Ainsi la prise en compte du vote blanc a été abandonnée, parce que considérer une majorité de bulletins blancs obligerait l’or- ganisation de nouvelles élections à la suite du scrutin infructueux. Dans l’absolu, il faudrait mul- tiplier les votations jusqu’à ce qu’une majorité se dégage pour un candidat. L’idée de faire peser les impôts sur tous les ménages, même les plus modestes, a elle aussi été évacuée. “Nous sommes dans un pays où l’un des principes est d’aider l’autre. Je considère comme normal de payer des impôts pour celui qui n’en paie pas. Car à mon sens, cette per- sonne préférerait avoir mon salaire et payer des impôts plutôt que d’être dans sa situation. Cela

ne veut pas dire qu’il n’y a pas des choses à améliorer dans notre système fiscal.Mais globalement pour avoir vécu en Angleterre, je peux vous dire que nous ne connaissons pas notre chance de vivre en France” plaide une inter- venante, salariée en Suisse. Quelques chaises plus loin, une personne a trouvé la solution à tous les problèmes. “Si j’étais une fée, je mettrais 4 points de croissance et nous réglerions tout” s’amuse-t-elle. On peut rêver. Ce qui est bien réel en revanche, ce sont les attentes des personnes qui ont débattu le 14mars à Grand’Combe-Cha- teleu et qui espèrent que leurs remarques ne finiront pas aux oubliettes sans aucune appré- ciation. n T.C.

Publi-information L’entreprise

À chaque prestation, Charles Faivre- Pierret et son équipe sont attentifs à la qualité des finitions. Une exigence qui se voit aussi dans le choix des matériaux mis en œuvre par l’entre- prise. La plupart de ses fournisseurs sont francs-comtois. “Pour les parquets, nous travaillons avec les produits de la parqueterie Janod (Jura). Notre fournisseur de fenêtres est la société A.C. Fermbasée à Rang. Elle fabrique ses produits. En ce qui concerne les peintures, nous travaillons avec la marque Ralston, dont les produits sont biosourcés. Nous sommes là sur des produits naturels, qui ne sont pas allergènes” détaille l’artisan. C’est cette exigence de la qualité que recherchent les clients de l’entreprise artisanale des Fins. En vingt ans, elle a multiplié les chantiers principale- ment dans le Val de Morteau et sur le plateau du Russey.

Charles Faivre-Pierret fête ses 20 ans ! Pour fêter ses 20 ans, l’entreprise Charles Faivre-Pierret organise des portes ouvertes les 11, 12, 13 avril aux Fins. Ce sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir ses produits et son savoir-faire en peinture, cloisons sèches, pose de menuiseries, parquet, papier peint, isolation par l’extérieur.

Charles et Roselyne Faivre-Pierret accueilleront pendant trois jours leurs clients fidèles, mais également toutes les personnes qui ont un projet.

C ela fait 20 ans maintenant que l’artisan peintre Charles Faivre-Pierret a pris son indépendance en créant son entreprise. Il n’a pas cessé de faire évoluer sa P.M.E. en élargissant son champ de compétences, en s’entourant de collaborateurs professionnels, et en investissant en 2008 dans les locaux qui abritent la société, son show-room

en œuvre des produits. Un service de proximité et de qualité ! Ces portes ouvertes seront unmoment privilégié pour échanger sur tous ces sujets autour du verre de l’amitié. n PORTES OUVERTES les JEUDI 11, VENDREDI 12, SAMEDI 13 AVRIL De 9h30 à 11h45 et de 13h30 à 18h

et son espace de vente, zone du Clair aux Fins, à proximité de la pharmacie. Désormais, Charles Faivre-Pierret emploie cinq personnes. L’équipe réa- lise des travaux de construction de cloisons sèches, de peinture, de pose de menuiseries (intérieures-exté- rieures), de papier peint et de sol (par- quet et sol PVC), d’isolation par l’ex- térieur.

des projets, à venir découvrir ou redé- couvrir nos savoir-faire” annoncent Charles et Roselyne Faivre-Pierret. Ces portes ouvertes seront aussi l’oc-

casion de découvrir ou de redécouvrir le show-room de la société. L’espace de vente comprend de l’outillage, des produits tels qu’une gamme

C’est pour remercier les per- sonnes qui lui font confiance depuis autant d’années que l’artisan organise des portes

Exigence de la qualité.

de peintures et de sols et une droguerie. Les bricoleurs qui veulent réaliser eux-mêmes les travaux peuvent béné- ficier en plus des conseils sur la mise

ouvertes dans ses locaux aux Fins les 11, 12, 13 avril. “Pendant trois jours, nous invitons nos clients fidèles, mais également toutes les personnes qui ont

MAGASIN FAIVRE-PIERRET PEINTURE, DÉCORATION, DROGUERIE, REVÊTEMENT DE SOL Zone d’activité du Clair - LES FINS - Tél. : 03 81 68 09 89 E-mail : decopeinture@faivre-pierret.com - Site : www.faivre-pierret.com OUVERT LE JEUDI ET VENDREDI DE 9H30 À 11H45 ET DE 13H30 À 18H - LE SAMEDI DE 8H À 12H OU SUR RENDEZ-VOUS

V A L D E M O R T E A U

Un réseau de bénévoles pour accompagner les seniors Morteau Le C.C.A.S. de Morteau lance le réseau “Pass’âge”. Le concept : mobiliser des bénévoles pour donner du temps aux seniors de plus de 80 ans. Étape suivante dans quelques mois : le lancement d’une carte avantages seniors.

En bref… l Marche solidaire "A9D@:3EF'$5D2CA>6F >DF9DC:3E ;EBF8D8AECB FCE2AE@EF8>D7 >E3EC0E-F 8C(BF#CE7 >ECBF>/D@F;EC@AEC6F:E<A;DACEFD=F8C?,A< ;EBF9D>D;EBFE/DBB?:AD7 ECDF+F 4BE=.6 +F)=E>)=EBF A>?9(EF9A;A-F @,?C9DE !D:E0?? F EB8ACDCE- l Don /DBB?:ADEBF2A>>D EBF;EF!>E=7 CE 6F D>?CEA>>E6F &ECCEB7;E7 3D=.6F!C?A;E2D=.6FB/EBDF9DAB?@F;EBF,D9A>>EB ;EF>/3 8AF A@ ? F+F#EBD@ ?@ 8?=CFCE9E</D@@4EF'1*$- /D@F8C?:3DA@6F>EBF04@4,A:EB ;EF>DF9DC:3EF?C D@AB4EF>E *%5 =A@F+F D>?CEA>>E6F;EF>DF0C?7 :D@DF9?@7 <4EFD=.F,>D90ED=.6FBEC?@/DBB?:AD

M orteau compte actuellement 340 personnes âgées de 80 ans et plus. Si certaines sont encore totalement autonomes ou entourées d’une famille bienveillante, d’autres souffrent hélas d’isolement ou de difficultés à se déplacer. C’est dans le souci de maintenir le lien social que la Ville de Mor- teau via son C.C.A.S. lance le

gâteau - pourraient devenir des rendez-vous réguliers, “idéale- ment à raison d’une fois par mois” ajoute Maud Luthi du C.C.A.S. Cet appel aux béné- voles est censé compléter l’ac- tion que l’équipe du C.C.A.S. mène déjà auprès de ces seniors isolés, à l’image du dispositif ciné-seniors qui a lieu un lundi tous les deux mois. “Lors de la dernière séance de cinéma, ils étaient 270 partici- pants.” signer une charte qui le lie au C.C.A.S. et à la personne dont il s’occupera. “Nous organisons une réunion de présentation du dispositif le mardi 9 avril à 14 heures au C.C.A.S.” ajoute l’élu. Ce nouvel engagement colle bien au label “Ville amie des aînés” décerné à laVille de Mor- teau en avril dernier. “Ce label Chaque bénévole qui s’engagera dans ce nouveau dispositif Pass’âge s’engage à

dispositif Pass’âge en avril. Pour cela, “nous lançons un appel aux bénévoles qui souhai- teraient donner un peu de leur temps

Une réunion de présentation du dispositif le 9 avril.

pour ces seniors isolés. L’idée est de favoriser le lien social en faci- litant la mise en lien durable entre une personne qui se trouve seule et une autre qui souhaite se rendre utile” présente David Huot-Marchand, l’adjoint mor- tuacien aux affaires sociales. Ces interventions informelles - se rencontrer, échanger, aller boire un café ou manger un

Les seniors pourront bénéficier de ce nouveau dispositif baptisé Pass’âge lancé en ce mois d’avril par le C.C.A.S.

avec à la clé, des réductions dans les commerces partenaires, des séances de découverte d’ac- tivités dans des associations ou encore des facilités d’accès à la médiathèque. n J.-F.H.

C’est dans cette même optique que la Ville de Morteau prévoit le lancement avant la fin du mois d’août d’une “carte seniors” un peu sur le modèle de la “carte avantages jeunes” qui serait vendue aux seniors de la ville,

remis par l’organisation mon- diale de la santé récompense les villes qui placent au cœur de leur réflexion municipale les personnes âgées. C’est le cas de Morteau” note Léa Guillaume, la directrice du C.C.A.S.

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Les lycéens investissent le Théâtre Morteau L’atelier théâtre du lycée Edgar-Faure cartonne. 24 lycéens s’apprêtent à présenter leur pièce devant leurs camarades, mais aussi devant le grand public pour une dernière représentation le 5 avril.

L’agence Haut-Doubs Conseil Immobilier remercie la famille, les amis, les partenaires et ses clients pour leurs marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors du décès de FLORENCE SPIESSER. Comme le souhaitait Florence, notre équipe reste à la disposition de ses clients. En sa mémoire, nous allons continuer son travail commencé depuis plus de 15 ans, avec son même professionnalisme et ses mêmes valeurs. Isabelle Mateus, son bras droit Marie-Laure Pinte, sa collaboratrice Lydia Lepinay, Guillaume Lottin, Anthony Bacot, ses agents commerciaux

P our le moment, l’am- biance est encore à la rigolade. On s’invective, on chahute, on se char- rie dans la petite salle de l’in- ternat, là où tous les mercredis

au Théâtre de Morteau, approche à grands pas. Certains répètent leur texte dans un coin de salle, d’autres fanfaronnent un peu, c’est bon enfant. L’atelier théâtre du lycée de

après-midi le petit groupe se réunit pour les répétitions.Mais on sent en même temps que la pression monte car le 3 avril, date de leur première représen- tation devant d’autres lycéens

pièce, intitulée “Seulidarité” est une sorte de comédie musicale qui met en scène deux bandes rivales dans le Londres de la fin des années soixante. La Loi de la Solidarité vient alors d’être votée mais l’unité de façade des deux groupes vole rapidement

Morteau lancé en 2014 connaît un succès grandissant, si bien que cette année “ils sont 24 élèves à y participer. C’est d’autant plus difficile de trouver un rôle pour chacunmais il y a une belle ému- lation” note Yann Capelli, un des deux enseignants qui enca-

gnante qui encadre l’atelier. “Le résultat va être magique confirme Noé, élève de Termi- nale S. Il y a un vrai enthou- siasme autour de cet atelier théâ- tre auquel je participe pour la deuxième année. C’est génial” dit-il. Une des vertus principales de cet atelier facultatif est qu’il permet de se faire côtoyer des élèves de milieux différents car il mélange sans distinction les lycéens des filières générale, technologique et professionnelle. Un vrai bouillon de culture. Pour assister au spectacle public le 5 avril à 20 h 30, il vaut mieux arriver avec un peu d’avance. L’entrée est libre. n J.-F.H. avec C.T.

drent ces apprentis comédiens qui joueront leur pièce à quatre reprises au total entre le 3 et le 5 avril.

en éclat entre ceux qui prônent l’individua- lisme et ceux qui au contraire sont parti- sans d’une vraie soli-

“Le résultat va être magique” dit Noé.

darité collective. Deux visions dumonde s’affrontent sur scène, au son des guitares électriques que jouent eux-mêmes les comé- diens. “On est arrivé à monter de super tableaux.À chaque fois, les jeunes nous épatent” se ravit Sabrina Chopard, l’autre ensei-

Une fois par mois depuis octobre, ils travaillent leur nouvelle pièce avec Romain Jaillet, un comé- dien de Besançon qui leur a écrit la pièce à partir d’exercices d’im- provisation qu’il a demandé aux élèves de faire en début d’année. Le résultat est prometteur. La

Ils sont cette année 24 à monter sur les planches.

“Autour de la montre”, une passion intacte Morteau Un ouvrage publié par le service inventaire et patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté vient de sortir qui répertorie la grande histoire passée et présente du Haut-Doubs, terre d’horlogerie.

En bref… l Défenseur des droits :<=:76-<11<=+<9.;:<:2

C’ est devant un par- terre de spécialistes, anciens capitaines d’industrie horlogère ou passionnés - d’Yves Droz à Jean-Pierre Viennet en passant par Jean-Claude Vuez ou Émile Péquignet - que le livre “Autour de la montre en Pays Horloger” a été présenté le 14mars dernier à la salle des fêtes de Morteau. Un petit événement éditorial dans le monde de l’horlogerie

puisque l’ouvrage, rédigé par des spécialistes du service inven- taire et patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, recense, étudie et fait connaître au plus grand nombre ce patri- moine propre au Haut-Doubs. Cet ouvrage répond à une com- mande du Pays Horloger qui a souhaité avoir “une vision his- torique et actuelle de l’horlogerie” résume Laurent Poupard, l’au- teur de ce bel objet de 128 pages

Laurent Poupard l’auteur (au premier plan), avec Sonia Dourlot et Yves Sancey (photographes) et Sabrina Dalibard, chef du service inventaire et patrimoine de la Région.

illustré de 300 photos. Le parti pris de livre rendu possible grâce aux nombreux témoignages

plus de 600 dossiers d’études sur l’horlogerie dans le Haut- Doubs, dont 170 concernant des

largement pour appuyer la can- didature lancée par les Suisses d’inscrire l’horlogerie du massif jurassien franco-suisse au patri- moine mondial de l’humanité au titre des biens immatériels” complète Denis Leroux, le pré- sident du Pays Horloger. Ce dos- sier Unesco est sur le point d’être déposé par les ambassadeurs français et suisses à l’Unesco. Une cartouche de plus pour la notoriété de notre territoire. n J.-F.H.

d’anciens horlogers, a été de “ne pas distin- guer les ateliers indus- triels des ateliers arti- sanaux. Il était d’ailleurs grand temps de prendre le temps de

objets et des outils.Tout est consultable en accès libre sur le site de la Région” ajoute Laurent Poupard. “Cet ouvrage fera date. Il fait d’ail- leurs partie intégrante

Plus de 600 dossiers d’études sur l’horlogerie.

recueillir les témoignages des horlogers qui ont connu les Trente glorieuses. En préparent cet ouvrage, nous avons constitué

des arguments qui complètent notre dossier de candidature pour créer le Parc naturel régio- nal du Doubs Horloger, et plus

Le public éclairé a apprécié l’ouvrage.

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du lundi au samedi de 8h15 à 19h30 & vendredi jusqu’à 20h Sans interruption

V A L D E M O R T E A U

V.P. Plast a transféré une de ses filiales à Valdahon Les Fins Pour tenter de lutter contre le manque de main-d’œuvre lié à la proximité de la Suisse, l’entreprise des Fins a déménagé son département études et création d’outillages sur son site valdahonnais.

C e sont 30 km qui chan- gement tout. Depuis la fin de l’année dernière, l’entreprise de plastur- gie V.P. Plast aux Fins a pris la décision de déménager son entité recherche et développement bap- tisée V.P. Molds dans un bâti- ment qui abritait jusqu’ici une autre entité du groupe, Master Plast, à Valdahon. Depuis, l’ef- fectif de V.P. Molds est passé de 5 à 15 salariés. “Nous n’avons

pas eu d’autre choix reconnaît Frédéric Lamendin, le président du groupe Lamenplast qui cha- peaute quatre filiales. Depuis 5 ans, il est devenu impossible de recruter des outilleurs sur le bas- sin d’emploi de Morteau. On ne peut plus lutter contre l’attrac- tivité de la Suisse. ”À 30 kilomè- tres près, cette décision a changé la vie de l’entreprise. “Nous ne pouvions pas honorer les com- mandes de nos clients alors que

l’activité se porte très bien. Cette décision nous a redonné un bel élan et nous ambitionnons de monter l’effectif de V.P. Molds à 25 salariés d’ici deux ans.” Cette bonne santé vaut même au groupe d’engager un lourd investissement à Valdahon. Le site de la zone des Banardes qui abrite désormais Master Plast et V.P. Molds engage ce mois-ci des travaux d’agrandissement. “La surface passera de 2 000 à 2 600 mètres carrés. Le nouveau bâtiment sera opérationnel d’ici novembre” poursuit le dirigeant. Ce mouvement risque-t-il de toucher également l’entité V.P. Plast et ses trente salariés tra- vaillant aux Fins ? Même si ce scénario n’est pas envisagé à court terme, Frédéric Lamendin n’exclut pas totalement ce risque. “Le site des Fins est consacré à l’injection plastique. Comme la Suisse recrute peu dans ce domaine, on est moins touché. Mais il est clair que si on réfléchit à plus long terme, on sait qu’il sera plus facile de

recruter sur le secteur de Val- dahon qui dépend plus du bassin d’emploi de Besançon que sur celui de Morteau” ajoute le diri- geant. Ce déménagement récent inter- vient dans une période para- doxalement très porteuse pour le groupe plasturgiste qui a décroché en septembre dernier un Micron d’or au salon Micro- nora pour un micro-connecteur dont la fabrication est entière- ment automatisée. L’effectif du groupe avec ses quatre entités (il y a également un site à Dra- guignan dans le Var) est sur le point d’atteindre les 90 salariés pour un chiffre d’affaires global de 12 millions d’euros. n J.-F.H.

Frédéric Lamendin, le dirigeant, aux côtés de Sandra Jacquot, responsable des ressources humaines.

V.P. Plast emploie une trentaine de salariés sur son site des Fins.

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