Journal C'est à dire 252 - Mars 2019

V A L D E M O R T E A U

Dominique Mollier candidate à un second mandat Villers-le-Lac Afin de clarifier les choses, la maire de Villers-le-Lac se positionne à un an des municipales. Plus motivée que jamais pour briguer un nouveau mandat à la tête d’une commune qui s’apprête à passer le cap des 5 000 habitants.

L esmunicipales sont pro- grammées en mars 2020 mais déjà Villers-le-Lac bruisse de rumeurs qui annoncent que DominiqueMollier,maire depuis 2014, ne se représenterait pas à sa propre succession. C’est donc aussi pour faire taire ces bruits de couloir que Dominique Mollier se positionne clairement à un an de l’échéance : “Je n’ai rien à cacher et je souhaite que les choses soient bien claires : oui, je suis bien candidate à un second mandat de maire. Je l’ai d’ailleurs déjà annoncé officiel-

Dominique Mollier dit avoir appris que “le maire doit avoir réponse à tout. C’est parfois com- pliqué,mais on fait en sorte d’être ouvert et disponible. Et même si l’État nous retire des missions, on ne remplacera jamais la pré- sence d’unmaire et de son équipe. Cette proximité, personne ne pourra nous la reprendre.” Avec cette déclaration de can- didature, Dominique Mollier affirme vouloir “terminer la feuille de route que nous avons commencée en 2014. Des chan- tiers ont dû être décalés comme le changement des fenêtres de la mairie, l’entretien des bâtiments, la finition de la place Droz-Bar- tholet, l’entretien et la réfection des 80 kmde routes communales, qui est toujours d’actualité.” La commune de Villers-le-Lac doit bientôt passer le cap des 5 000 habitants (4 997 au dernier comptage). La commune aura gagné 600 habitants au cours de ces 10 dernières années. Dominique Mollier veut éviter à tout prix de voir sa commune se transformer en cité-dortoir. C’est notamment la raison pour

Malgré les difficultés qu’éprou- vent les maires au quotidien avec des responsabilités de plus en plus lourdes (un maire sur deux semble ne pas vouloir se représenter), DominiqueMollier n’a pas hésité une seconde : “Si on ne faisait que des choses faciles, on ne ferait plus rien, dit-elle. Ce qui a changé le plus ces dernières années, c’est l’exi- gence des gens qui au prétexte qu’ils paient des impôts pensent que tout leur est dû.Mais ce n’est pas le cas…” Un de ses combats, c’est d’ailleurs d’encourager “la mixité entre frontaliers et non qu’ils ne travaillent pas en Suisse, soient obligés de s’éloigner de la commune pour se loger. Je me bats pour favoriser cette mixité en encourageant les promoteurs à inclure dans leurs programmes des logements à loyer modéré.” Lors de son premier mandat de maire (elle avait occupé aupa- ravant deux mandats d’adjoint), frontaliers notam- ment dans l’habitat. Ce n’est pas normal que certains de nos jeunes, sous prétexte

lement à mon équipe” indique-t- elle. Si elle souhaite continuer à s’inves-

La construction d’une maison des associations.

Dominique Mollier est élue depuis 2001 à Villers-le-Lac, et maire depuis 2014.

laquelle le développement com- mercial est aussi à ses yeux une priorité du prochain mandat. Sur ce point, elle reconnaît que c’est “encore un point noir à résoudre. Car tout le monde ne peut pas aller faire ses courses àMorteau. Il nous faut diversifier l’offre, il y aurait besoin demètres carrés commerciaux supplémen-

tir, c’est qu’elle estime qu’il y a encore “plein de choses à faire pour cette commune” , notam- ment des chantiers d’envergure comme la rénovation-extension de l’école communale, et d’autres projets à lancer comme “la créa- tion d’une maison des associa- tions sur un terrain proche de la salle des fêtes” annonce-t-elle.

rente (on évoque une autre liste en préparation sous l’étiquette EnMarche) ne l’effraie pas. Elle sait déjà pouvoir compter sur l’expérience d’élus de son équipe aguerris et de l’appui de nou- veaux quadras qu’elle est en train de convaincre à s’enga- ger. n J.-F.H.

taires. Ce dossier devrait bouger au prochainmandat” dit-elle en évoquant le terrain situé sous l’ancienne gare qui devrait être dévolu à du commerce. Plus motivée que jamais, Domi- nique Mollier dit continuer à vouloir se “donner à fond pour cette ville.” Et la perspective de voir émerger une liste concur-

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