Journal C'est à Dire 181 - Octobre 2012

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Les Écorces et Goumois Dimanche à la chasse : “Une machine à désintégrer les préjugés” 230 non-chasseurs ont participé à la journée “Un dimanche à la chasse” dans le Doubs, dont 12 per- sonnes aux Écorces et 11 à Goumois. L’image de cette discipline est-elle en train de changer comme le souhaite la fédération ?

Fin de la journée chasse avec les non-chasseurs. Deux jeunes sangliers ont été prélevés.

L a fédération de chasse du Doubs ne s’attendait pas à un tel plébiscite. Pas moins de 230 personnes ont participé à la journée “Un dimanche à la chasse” organisée le dimanche 21 octobre sur 24 sites enFranche-Comté,dont deux dans le Haut-Doubs horloger.

lèvement de deux jeunes san- gliers. “Toutes les personnes qui étaient là ne sont pas reparties avec une mauvaise image. Bien au contraire ! Il y a eu du par- tage, de la convivialité. Ce sont les principes de notre activité” dit Hervé Cart, le président des chasseurs du Doubs qui a gran-

L’association de chasse des Écorces et celle de Gou- mois invitaient tous les non-chasseurs à venir découvrir, l’espace d’une journée, cette passion. Le

dement contribué au succès de cette journée qu’il qualifie comme “une machine à désin- tégrer les préjugés.” À Étupes par exemple,

Du partage, de la convivialité.

défi était osé car c’est la premiè- re fois en France qu’une fédéra- tion invitait des non-chasseurs à une partie de chasse aux gros gibiers ou petits gibiers sur des sites différents. Premier élément qui a frappé les participants : les règles de sécurité,draconiennes. Le Doubs est notamment un des rares départements à obliger ses sociétaires à revêtir le gilet fluo- rescent. Comme à Foucherans, près de Valdahon, la journée de chasse s’est conclue par le pré-

la société de chasse qui a pré- levé un chevreuil a partagé la venaison avec les visiteurs d’un jour. Bien sûr, l’image d’une bête morte demeure difficile. Mais comme ont pu le constater de nombreux participants, les dis- ciples de Saint-Hubert ne pré- lèvent pas des animaux à chaque sortie… Cette journée sera vraisembla- blement reconduite. Elle pour- rait faire tâche d’huile dans d’autres régions en France.

Le président des chasseurs du Doubs Hervé Cart (en gilet fluorescent) dresse le bilan de cette journée avec les non-chasseurs.

Les grandes manœuvres électriques E.R.D.F. investit 350 000 euros dans le renforcement du réseau électrique entre Charquemont et Le Russey. 1 300 clients sont concernés. Bonnétage

C e chantier d’envergure s’organise en deux tranches de travaux planifiées du 15 au 19 octobre puis du 29 au 31 octobre. Objectif : renfor- cer la résistance du réseau d’électricité 20 000 volts face aux aléas climatiques. Suite à la tempête Joachim surve- nue en décembre 2011,E.R.D.F. a décidé de lancer un pro- gramme de travaux de près de 350 000 euros sur le secteur compris entre Charquemont et Le Russey. L’opération consis- te à sécuriser et renforcer près de 70 kmde réseau et plus par- ticulièrement 45 kmde lignes aériennes. Elle comprend aus- si le remplacement de 80 poteaux, 8 transformateurs et la mise en conformité d’une quinzaine d’équipements élec- triques. Sans oublier 8 km d’élagage de végétation. Ces travaux ontmobilisé lesmoyens E.R.D.F. et deux entreprises prestataires : Sapolin frères pour l’élagage et J.M.G. pour les forages et les terrassements. 1 300 des 1 500 clients ali- mentés par cette portion de réseau sont directement concer- nés par ces aménagements. Il s’agit des habitants des com- munes de Charquemont, Les Écorces, Frambouhans, Saint- Julien-lès-Russey, Les Fonte- nelles, Bonnétage et Fournet- Blancheroche.

Ces interventions correspondent à 2 500 heures de travail. Le chantier consistait à optimiser près de 70 km de réseau dont 45 km de lignes aériennes. Zoom 30 minutes de coupure en moins E.R.D.F. dans le Doubs, cʼest près de 5 400 km de réseau basse tension et 5 000 km de réseau 20 000 volts qui alimentent 290 000 clients. En 2011, E.R.D.F. a investi 24,7 millions dʼeuros sur le dépar- tement. Ces efforts se traduisent par une amélioration significative de la qualité de fourniture. Le temps de coupure moyen vu dʼun client du Doubs est aujourdʼhui de 78 minutes par an, soit une diminu- tion de près de 30 minutesdepuis 2008.

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