Journal C'est à Dire 137 - Novembre 2008

Le journal gratuit du Haut-Doubs

OUVERT LES DIMANCHES 16 ET 23 NOVEMBRE

3 novembre 2008 N° 137

Le journal du Haut-Doubs

Le feu couve chez les pompiers de Morteau. Sous couvert d’un désaccord sur le nouveau système des gardes, c’est l’autorité même du responsable des pompiers mortuaciens qui est remise en cause par des sapeurs qui ont demandé leur mise en disponibilité. (page 5) Vent de colère à Trévillers. Le remodelage du centre du village suscite les plus vives critiques de la part des transporteurs rou- tiers et des riverains du village qui jugent désas- treux le plan de circulation. Le maire ne comprend pas cette fronde. (page 20) Il faut sauver les tourbières du Mémont. La petite commune vient d’adopter un plan de gestion et de préservation des tourbières. Dans le même temps, la commission de protection des eaux a attaqué le permis de construire une cabane… au cœur des tourbières. (page 21) Délinquance à Damprichard : des caïds sèment “la terreur” dans le village. Insultes, provocations, nuisances sonores, tentative de cam- briolage… La gendarmerie de Maîche enregistre les plaintes. L’inquiétude monte chez les habitants. (pages 23) Conseil régional :uncafé, l’addition. La Chambre Régionale des Comptes de Franche- Comté a épinglé dans un récent rapport les dépenses excessives du Conseil régional de Franche-Comté sous l’ère Humbert et surtout Forni. Détails de ces petites dérives. (pages 28-29) www.roche-bobois.com Magasinfranchiséindépendant. Photononcontractuelle. ESPACE VALENTIN CENTRE BESANÇON (FACE À CARREFOUR) 03 81 80 85 00 S O M M A I R E

5 BIS , G RANDE RUE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 INFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES

FRANCE - SUISSE : “JE T’AIME, MOI NON PLUS” “

La coopération transfrontalière est-elle efficace ?

(Dossier pages 11 à 16)

DE NOMBREUSES IDÉES CADEAUX POUR TOUTE LA FAMILLE : ARTICLES DE CUISINE, DE BUREAU, DÉCORATION, JEUX, JOUETS... LIQUIDATION TOTALE AVANT TRAVAUX* SAUGE ARTISANS DU BOIS Derrrière-le-Mont 25500 MONTLEBON Tél. 03 81 67 11 41 Ouvert 7 jours / 7 jusqu’à Noël (sauf les 1 er et 2 Nov.) de 10h à 12h et de 14h à 18h30 SAUGE artisans du bois *Autorisation préfectorale n° 2008-60 du 12/09/2008

•MécaniciensCNC avecprogrammation (fraisage/tournage / centred'usinage) •Mécaniciensfaiseurs d'étampes •MécaniciensCNC •Mécaniciensoutilleurs •Mécaniciensprototypiste •Décolleteursàcames •DécolleteursCNC •Régleurset OpérateursCNC

•Responsable d'atelierCNC

•Horlogersrhabilleurs •Horlogerscomplets •Horlogersdelaboratoire •Polisseursboîtes demontresetbracelets •Tailleursenhorlogerie •Rouleursenhorlogerie •Angleurs •Sertisseurs

SALAIRE TRÈS MOTIVANT L R S

2

R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL Harmonisation Nulle intention de sombrer à notre tour dans la spirale infernale de la crise dont le facteur psycho- logique est le principal accéléra- teur. Reconnaissons quʼà force dʼen parler, on va se convaincre que la crise nous frappe tous. On voudrait positiver en vantant, par exemple, les belles initiatives lan- cées de part et dʼautre de la fron- tière par les instances politiques pour dynamiser nos économies. Début octobre, sur les flots calmes des eaux binationales du lac Léman, entre les rives suisse et française, nos pontes respectifs ont officiellement lancé le pro- gramme 2007-2013 de coopé- ration territoriale européenne Inter- reg. Chacun a salué les effets bénéfiques des millions dʼeuros que lʼUnion Européenne dʼune part et la Suisse dʼautre part déblo- quent chaque année pour des pro- jets à caractère transfrontalier. Mais ce bel élan commun nʼarri- ve pas à cacher la réalité quoti- dienne de deux pays voisins que tout sépare néanmoins. La Suis- se est certes au cœur de lʼEuro- pe mais elle en est encore à lʼex- térieur. Une législation fiscale tota- lement différentes, des conditions dʼaccueil des entreprises fonda- mentalement opposées, des accords bilatéraux certes favori- sant le travail des Français en Suisse mais largement pénali- sants pour lʼéconomie française… Lʼharmonisation entre les pays de lʼUnion Européenne nʼest déjà pas une sinécure alors que dire de cel- le entre la France, dans lʼUnion, et la Suisse qui fait cavalier seul ? Et ne nous leurrons pas : mal- gré les belles paroles, et cela vaut dʼautant en période de crise, chaque pays fut-il ami, tentera de tirer les marrons du feu. Un autre élément qui risque de tendre les relations entre les deux voisins franco-suisses, cʼest le référen- dum programmé début 2009 en Suisse concernant lʼavenir des bilatérales. En ces périodes où lʼéconomie se tend de jour en jour, un nouveau repli nationaliste de nos amis helvétiques nʼest pas à exclure. Et si les accords bila- téraux étaient remis en cause ? Ce serait une catastrophe pour le travail frontalier. Alors malgré toutes les bonnes intentions du monde, tous les symboles politiques de confraternité entre nos deux pays, on constatera une nouvelle fois quʼen matière de coopération trans- frontalière, ce ne sera jamais le politique qui guidera lʼéconomie. Et ce constat est dʼautant plus vrai en période de crise. J ean-François Hauser

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Mc Donald’s arrive à Morteau en 2009

L a société du béton de Mor- teau (S.B.M.) a quitté son emplacement historique de Carouge (à lʼentrée de la zone commerciale dʼIntermar- ché) et installé ses équipe- ments au Bas-de-la-Chaux. La démolition de la centrale à béton sʼest faite courant octobre, “place nette sera fai- te d’ici la fin de l’année” confie Jacques Ruggeri, le respon- sable de la S.B.M. 2 hectares de terrain seront libérés à cet endroit stratégique. “Nous ferons un lotissement divisé

en quatre ou cinq lots que nous louerons ensuite à des enseignes commerciales” ajou- te M. Ruggeri qui ne cache pas son intention de trouver des “enseignes attractives.” La première dʼentre elles devrait être Mc Donaldʼs, le géant de la restauration rapide avec qui “un compromis a été signé.” Mc Donaldʼs a réservé un lot de 4 000 m 2 pour lequel “le per- mis de construire doit être déposé en début d’année pro- chaine.” Si la demande de per- mis est acceptée, le fast-food

D ans notre dernière édition, nous posions cette ques- tion relative à lʼhistoire com- merciale mortuacienne : “Qui se souvient du Central garage ?” La publication de la photo de cet ancien garage installé à lʼempla- cement actuel de lʼépicerie de la Halle a suscité des réactions de nos lecteurs les plus âgés qui se souviennent de cette époque. devrait être opérationnel avant la fin de lʼannée 2009. Dʼautres enseignes de ce type sʼétaient positionnées, notam- ment Quick, le principal concurrent de Mc Donaldʼs. Pour lʼinstant, Mc Donaldʼs est la seule enseigne avec laquelle Jacques Ruggeri sʼest officiellement engagé. Le restaurant Mc Donaldʼs de Morteau devrait être sous la responsabilité de Philip- pe Gille, lʼactuel responsable du Mc Donaldʼs de Pontar- lier.

L’histoire du Central garage dévoilée

la ferme de Charles Cupillard, dans la cour actuelle de la Pos- te.” Charles Cupillard était maqui- gnon, cʼétait le grand-père dʼYves Cupillard, le fabricant dʼhorloges. Le garage et atelier de peinture ont ensuite été repris par Aimé Béliard qui y a créé un dépôt de lait et dʼépicerie. La destination du bâtiment est restée ensuite une épicerie, tenue aujourdʼhui par Jeanine Bozzato. Pour appor- ter ces précisions, Jean Thiébaud a fait appel à ses souvenirs de riverain. Né rue Fauche, il était le fils du marchand de chaussures “À la confiance”.

Jean Thiébaud, lʼun dʼeux, appor- te les précisions suivantes. “Cet- te photo a été prise devant l’an- cien marché aux veaux de Mor- teau, dit-il. Ce garage a dû arrê- ter vers 1938 (première mobili- sation) et déplacé rue de l’Helvétie à côté de la maison de Charles Billard, ancien maire de Morteau.” Toujours dʼaprès ce lecteur assi- du, le local en question a été repris par Émile Ebinger, le beau-père de Maurice Chuard, qui y a créé un atelier de peinture en bâtiment. “À l’opposé de ce bâtiment étaient installés les meubles Rognon et à droite de la photo il y avait

Le Monte Cristo serait vendu à une entreprise du bâtiment

L e panneau “locaux dispo- nibles” qui était accroché depuis quelques semaines à la clôture qui ceinture le bâtiment de 900 m 2 a été retiré. Le Monte Cristo 2 est en passe dʼêtre ven- du par lʼagence Century 21 de Besançon qui avait en charge le dossier. La transaction serait bien engagée avec une entreprise arti- sanale du bâtiment qui installerait son activité dans lʼancienne dis- cothèque. Le bâtiment a été éga- lement été visité récemment par un discounter alimentaire. Selon nos sources le gérant dʼune boî- te nuit se serait aussi intéressé au Monte Cristo. “Il y a eu des curieux, mais qui n’étaient pas animés par une vraie volonté de reprendre” indique lʼagence Cen- tury 21 Chaprais Immobilier.

Rappelons que la discothèque des Fins est fermée depuis le 1 er juillet suite à un contentieux important avec les services fiscaux qui ne serait toujours pas réglé. Il porte sur un montant de plusieurs cen- taines de milliers dʼeuros. En sep- tembre, le Trésor avait procédé à une inscription de privilège auprès du Tribunal de Commerce pour se positionner en créancier pri- vilégié et récupérer ainsi tout ou partie de la dette fiscale suppor- tée par le Monte Cristo 2 en cas de vente de la discothèque. Lʼhistoire sʼarrête de façon chao- tique pour cette discothèque qui depuis quelques mois était confron- tée à une érosion de sa rentabi- lité liée à la clientèle jeune qui fré- quente le lieu, et dont le pouvoir dʼachat est peu élevé.

estéditépar“C.H.T.Diffusion” 5bis,Granderue B.P.83143-25503MORTEAUCEDEX Tél.:0381679080-Fax:0381679081 E-mail:publipresse@wanadoo.fr Directeurdelapublicationetdelarédaction: Jean-FrançoisHAUSER Direction commerciale : ÉricTOURNOUXetÉricCUENOT Directeur artistique : OlivierCHEVALIER Rédaction : ThomasComte,FrédéricCartaud, Jean-FrançoisHauser. Photographie : ÉricBoulay,ÉricNiedergang.

Chez BOBBY, vous doublez vos points de fidélité avantage carte

&

ImpriméàI.P.S.-ISSN:1275-8825 Dépôtlégal:Novembre2008 Ont collaboré à ce numéro : Jean-MarieSteyner(motsfléchés)

1 av. de la Gare - MORTEAU - 03 81 67 04 81 www.bobby-intersport.com

Crédits photos : C’est à dire,Amis du Musée, Cabinet Kruzic,Frip’vie,Goumi,Jalmalv,Mai- rie de Morteau,Béatrice Pugin.

s’agrandit, venez fêter l’événement ! Le 28 novembre, Créacom Services vous invite à ses portes ouvertes organisées dans ses nou- veaux locaux d’Houtaud. Tout au long de l’après-midi : décoration de véhicule et tombola.

riété de la société. Si les clients qui se présentent chez Créacom Service ont un savoir-faire, Dolo- rès Élouard se charge de le faire savoir, de la meilleure manière qui soit. Dès aujourd’hui, Créacom Services propose également à tous les pro- fessionnels de participer à une

tombola dont le tirage aura lieu en soirée le 28 novembre prochain. Venez dès maintenant remplir votre bulletin. Le premier prix à gagner est une décoration de véhi- cule en adhésif, le second est une banderole publicitaire et le troi- sième des cartes de visite. Pendant toute l’après-midi, toutes

les réalisations de Créacom Ser- vices seront diffusées sur un écran géant. Au quotidien, les créations de Dolorès Élouard et Dorothée Gagelin défilent dans leur bureau sur trois écrans. Les clients peu- vent ainsi mesurer la portée du savoir-faire de l’agence de com- munication.

L’ agence de communica- tion Créacom Services déménage. Tout en res- tant à Houtaud, elle quit- te ses bureaux exigus de la Gran- de rue, pour occuper 140 m 2 dans un bâtiment situé rue de l’Aéro- drome à proximité de Lidl et d’Es- pace Sols. Pour fêter l’événement, Dolorès Élouard et son équipe vous invitent le 28 novembre, aux portes ouvertes de son entreprise qui s’épanouit dans ses nouveaux locaux plus spacieux et fonction-

nels. Des animations vont ponctuer l’après-midi. Dès 15 heures, Dolo- rès Élouard fera une démonstra- tion de total covering (habillage total sur véhicule). Cette opéra- tion spectaculaire consiste à habiller un véhicule de décoration adhésive. C’est une occasion unique donnée aux entrepreneurs de mesurer l’impact d’une commu- nication réussie sur un véhicule d’entreprise. L’effet obtenu est à la fois esthétique et assoit la noto-

Témoignage Le savoir-faire de Créacom Services est reconnu par les professionnels

Entrepreneurs : communiquez malin ! Décoration de véhicules et vitrines, banderoles, création de logos, sérigraphie sur tex- tile… L’agence Créacom Services développe un savoir-faire spécifique dont la finalité est de valoriser l’image des entreprises en quête d’une communication efficace.

C réacomServices déménage ! La société de communica- tion quitte les locaux étroits qu’elle occupait Grande rue à Hou- taud. Elle reste dans cette com- mune mais s’installe un peu plus loin,rue de l’Aérodrome,face à Lidl, dans un bâtiment de 140 m 2 . Ce changement d’adresse est la confir- mation de la croissance de cette entreprise créée il y a cinq ans par Dolorès Élouard, passionnée de

graphisme et de pub. Avec sa col- laboratrice Dorothée Gagelin,elle a développé un savoir-faire spéci- fique dont la finalité est de valo- riser l’image des sociétés en quête d’une publicité efficace. Créacom Services met à la dispo- sition de sa clientèle plusieurs sup- ports sur lesquels est déclinée la communication personnalisée de chaque entrepreneur. Réalisation de logo,papier à en-tête,plaquettes, panneaux trottoirs, décoration de véhicules et de vitrines, mailing, affiches, banderoles, sérigraphie sur textiles, chacun de ces outils est un moyen pour communiquer malin ! “Nous gérons le travail de A à Z explique Dolorès Élouard. On commence par discuter avec le client de son projet publicitai- re. Sur la base de ces éléments,nous réalisons ensuite une maquette à 80 % et on la finalise toujours avec

notre interlocuteur afin d’adapter parfaitement la communication à ses attentes et trouver le ton qui lui correspond.” La dernière étape est la pose des adhésifs sur le véhi- cule d’un artisan par exemple ou sur la vitrine d’un commerçant. Donc, avant la technique, l’essen- ce même de cette agence, c’est d’abord “une écoute, un conseil et la qualité. Nous attachons beau- coupd’importanceàl’accueil”confir- me Dolorès Élouard. Qu’il s’agisse de publicité adhési- ve, de sérigraphie ou de conception de logo,tout est réalisé à Houtaud. En s’installant dans ses nouveaux locaux, Dolorès Élouard gagne de l’espace pour développer à la fois le pôle infographie et l’atelier de fabrication. Le bâtiment qu’elle occupe désormais est doté d’un garage équipé dans lequel elle va pouvoir décorer les véhicules.

Dolorès Élouard, gérante, et Dorothée Gagelin, graphiste, sont à l’écoute de chaque client.

R éactivité et qualité de la prestation, voilà ce que les responsables de Mobalpa, le cuisiniste pontissalien, ont apprécié dans la prestation de Créa- com Services. “L’agence a décoré cinq de nos véhicules de société. Nous avons réa- lisé en plus une banderole

Mobalpa en termes de délai et de qualité graphique. Le cuisiniste confirme que la décoration des véhicules est un vecteur important de communication qui parti- cipe à la notoriété de l’en- seigne. C’est certain, si Mobalpa a d’autres projets pour valoriser son image,

et une série de 100 T-shirts aux couleurs de Mobalpa pour la Trans’roller. Ce que nous apprécions dans notre col-

elle fera appel à Créacom Ser- vices. La proximité, c’est aussi la création de sets de table par l’agence de com-

C’est aussi la création de sets de table.

Site Internet sur lequel figurent des vidéos sur les procédés de fabrication : www.creacom-services.fr

Votre partenaire publicité ÉCOUTE - QUALITÉ - SERVICE DYNAMIQUE Rue de l’aérodrome (face à Lidl) 25300 HOUTAUD Tél. 03 81 46 20 33 - Port. : 06 87 34 03 67 E-mail : info@creacom-services.fr NOUVELLE ADRESSE

laboration avec Créacom Services, c’est la proximi- té qui signifie réactivité, et surtout le savoir-faire.” Créacom Services est un prestataire qui a su répondre à toutes les exi- gences de la direction de

munication d’Houtaud (ils sont diffusés à 60 000 exem- plaires) sur lesquels elle met en évidence ses réalisations. C’est un clin d’œil en forme publicité que Dolorès Élouard réalise pour remer- cier ses clients.

4

V A L D E M O R T E A U

L e projet est peu avancé. Mais la municipalité de Morteau a été sollicitée par un investis- seur pour engager une procédure de révision simplifiée du plan d’occupationdessols,afindepermettre à un restaurant de s’installer sur les hauteurs de la ville, au pied du Mont-Vouillot, dans la continuité de la Baigne aux Oiseaux. Le choix de l’emplacement envisa- gé par les porteurs de projet n’est pas anodin, puisque leur volonté est de sortir d’un tissu urbain pour inté- Un restaurant “nature” au pied du Mont Vouillot Morteau cadre champêtre. Selon la mairie, les investisseurs auraient besoin d’une quarantaine d’ares qui pour l’instant sont en zone non construc- tible. “Nous sommes prêts à les aider au maximum sans créer de distor- sion de concurrence” indique Pierre Vaufrey, adjoint à l’économie. Actuellement,le dossier est en atten- te. La collectivité a encore besoin d’éléments qui doivent lui être trans- mis par les porteurs du projet afin d’engager la procédure simplifiée de modification du P.O.S. Une fois que cette procédure administrative sera terminée, alors la construction d’un bâtiment sera envisageable sur un site qui offre une des plus belles vues sur le Val de Morteau. “Nous sommes prêts à les aider.” grer cet établisse- ment dans un envi- ronnement naturel. La prestation de qualité sera égale- ment proche du

Haro sur le lynx dans nos montagnes Les Gras

Le félin qui a été réintroduit dans la montagne jurassienne côté suisse, suscite les plus vives polé- miques. Il détruirait la faune locale, au grand dam des protecteurs de la nature.

Marboutin, responsable des études conduites sur le loup et le lynx à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Si le lynx semble mieux toléré que le loup, il est tout de même à l’origine de nombreuses controverses. Sur les hau- teurs des Gras, aux abords du Châ- teleu, Pierre-Marie Gaiffe ne décolère pas contre l’animal aux oreilles poin- tues. Selon lui, les estimations offi- cielles cachent la réalité et il en va de la “disparition de notre patrimoi- ne.” “Une étude sérieuse ferait appa-

raître entre 400 et 500 lynx, affirme-t- il, qui chacun détruit un chevreuil par semaine, ce qui donne une idée de la situation alors que le capital chevreuil ne dépasse 500 têtes.” Les dégâts pro- voqués par le lynx vont d’ailleurs bien au-delà selon cet “amoureux de la natu- re.” Le lynx, qui aurait été introduit illégalement, est à ses yeux “un pré- dateur qui à moyen terme assure la disparition totale du petit gibier qui fait partie de notre environnement com- me le grand tétras, le chevreuil, la géli-

O n estime,officiellement,qu’il y a sur l’ensemble de la chaîne jurassienneentre70et90lynx, dontles2/3seraientcôté fran- çais. “Les premiers lynx ont été réin- troduits par les Suisses au début des

années soixante-dix. L’espèce a ensui- te “colonisé” le département de l’Ain où la densité semble proche des capacités d’accueil. Les jeunes migrent mainte- nant vers d’autres massifs forestiers dans le Jura et le Doubs” explique Éric

notte, la martre…” Il dénonce le fait que “ces professeurs (entendez Bruxelles) veuillent interdire l’accès de la forêt aux honnêtes ran- donneurs pour ne pas déranger le tétras qui

“Le tétras a disparu sous les crocs du lynx.”

a déjà disparu sous les crocs du lynx.” Pierre-Marie Gaiffe en appelle à la res- ponsabilité des politiques, quitte à être simplificateur. “Les hommes politiques ont une grande responsabilité en confiant le règlement de cette situation aux députés verts de Bruxelles qui avec beaucoup d’argent vont supprimer le patrimoine animalier de nos forêts en défendant l’implantation du lynx dans notre environnement.” Le citoyen des Gras préconise une méthode… radicale. “Avant qu’il ne soit trop tard, il faut une loi pour éliminer totalement les lynx venus de Suisse et ne pas oublier que nos ancêtres intel- ligents avaient éliminé tous ces pré- dateurs qui n’ont pas leur place sur un territoire réduit.” Mais l’homme était- il là avant l’animal ? À cette question, Pierre-Marie Gaiffe ne répond pas… Pourtant, il se dit très proche de la nature. Le débat autour du lynx est ouvert. J.-F.H.

Il y aurait une centaine de lynx sur le massif jurassien, selon les estimations les plus basses.

Votre nouvelle carte de fidélité disponible sur le Val de Morteau

la carte de fidé l ité q ui donne le sourire.

Cumulez des € uros à c haque achat !*̀ c

UCAVM association des commerçants et artisans duVal de Morteau

Plus de 50 commerces adhérents

sur les communes de Morteau, Les Fins, Villers-le-Lac, Grand Combe Chateleu, Montlebon, Les Gras, Les Combes, Le Bélieu.

*Voir règlement intérieur de l’opération dans les commerces adhérents

V A L D E M O R T E A U

5

Le feu couve chez les pompiers de Morteau Conflit D’un côté, 17 pompiers qui ont demandé leur mise en indisponi- bilité, de l’autre, les sapeurs qui font corps avec leur chef de centre. Et des têtes qui pourraient tomber d’ici la mi-novembre. Sale ambian- ce chez les soldats du feu mortuaciens.

O nlesappellelesrebelles, les démissionnaires. Ils sont 17 à avoir signifié au service départe- mental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) leur mécontentement. 17 à contester la façon dont est géré le centre de secours princi- pal de Morteau. Officiellement, c’est le nouveau système de gar- de testé à Morteau qui est incri- miné. Officieusement, c’est l’au- torité mêmedumajorKauffmann qui est mise à mal. Dans le cadre du nouveau Sché- ma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (S.D.A.C.R.) qui doit entrer en vigueur au 1 er janvier prochain, le S.D.I.S.du Doubs a choisi Mor- teau pour tester un nouveau sys- tème de permanence appelé les “gardes pos- tées”. L’idée du futur S.D.A.C.R. est qu’une intervention de pom- pier soit au maximum à 20 minutes de toute personne à secourir. Parmi les mesures préconisées figurent ces gardes postées. Le principe :que trois sapeurs soient présents à la caserne en per- manence durant la journée. Ain- si, le temps écoulé entre l’appel au secours et le départ de l’in- tervention passe de 8 minutes (moyenne actuelle) à 3 minutes.

Ce système des gardes postées s’avère particulièrement diffi- cile à mettre en place sur Mor- teau, la plupart des pompiers bénévoles ayant un emploi et bien souvent en Suisse. Cette mesure est donc loin de faire l’unanimité parmi les pompiers mortuaciens. Mais le vrai nœud du problème n’est pas là. C’est l’autorité même du chef de centre, le major Philippe Kauff- mann, qui est remise en cause par les 17 réfractaires (dont un sous-officier et un autre en pas- se de le devenir). Le major Kauff- mann, visiblement affecté par la situation actuelle, préfère se retrancher derrière sa hié- rarchie. “Ces gens-là n’ont qu’à assumer leurs responsabilités

té - autoritarisme disent cer- tains - du major Kauffmann n’est pas du goût de ces réfractaires. Au sein de la caserne mortua- cienne, le conflit serait né au moment où le major Kauffmann aurait demandé à deux pom- piers professionnels volontaires (c’est-à-dire qu’ils sont profes- sionnels dans une autre ville du département et volontaires à Morteau) d’adopter le même ryth- me de gardes que les autres volontaires, soit cinq nuits par mois et un week-end complet. “Tout est parti de là et les autres se sont rattachés à eux en disant que le major était trop dur. Mon principe, c’est de dire : les pom- piers, tu les aimes ou tu les quittes. On est pompier par passion ou on ne l’est pas” commente ce sapeur qui a 19 ans de “métier”. Un autre élément déclencheur aurait été la démission de deux sapeurs (un homme et sa com- pagne), qui ont choisi de privi- légier leur vie de couple plutôt que leur engagement chez les pompiers. Ces derniers auraient fait porter le chapeau de leur démission au major Kauffmann. De son côté, la mairie de Mor- teau appelle à un rapide retour à la normale. “Même si ce n’est plus la mairie qui gère les per- sonnels, j’appelle à ce que la séré- nité revienne au plus vite. Ce qui

est en jeu, c’est la couverture des risques dans notre secteur. Je compte sur l’esprit de respon- sabilité des uns et des autres” conjure Annie Genevard, maire de Morteau. Cette affaire qui pour autant ne doit pas mettre en péril les secours sur le Val de Morteau - “On fera plus de gardes” assu- re un des pompiers - laissera quoi qu’il arrive des traces dans l’effectif des sapeurs mortuaciens (qui avoisine les 50 pompiers, médecins et infirmières compris). Le 15 novembre, des élections ont lieu au C.C.D.S.P.V. (comi- té consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires) L’ambiance est plombée au sein des pom- piers depuis la “scission” de 17 d’entre eux. Le major Philippe Kauff- mann est arrivé au cours de l’été 2007 à la tête des pom- piers de Morteau.

jusqu’au bout, ils sont adultes. Je n’ai rien d’autre à dire” lâche le major Kauffmann. Pour les pompiers qui soutiennent leur chef,

“Les pom- piers, tu les aimes ou tu les quittes.”

au S.D.I.S. À l’issue de cette réunion, selon nos informations, il est fort probable que des sanc- tions tombent. En coulisses, on murmure déjà que deux des trois professionnels du centre de secours mortuacien pourraient être priés de quitter Morteau. Ces derniers sont d’ailleurs

conscients d’être actuellement assis sur un siège éjectable. Il reste désormais à espérer qu’après la bourrasque qui tra- verse le corps des pompiers mor- tuaciens, les éclaircies et la cohé- sion reviennent au plus vite. J.-F.H.

ce dernier serait tout simple- ment victime “d’une cabale. Ils ne veulent pas de chef de centre qui ne soit pas originaire d’ici” lâche ce gradé,solidaire du major Kauffmann. Pour cet autre pom- pier volontaire, “tous ces démis- sionnaires refusent la hiérarchie en bloc. Plus personne, et notam- ment les jeunes, ne respecte la notion de hiérarchie.” L’autori-

Avec Les Jardins Comtois, pensez aux plantations !

• • • • • • •

Pommier 1/2 Tige 6/8 (Belle de Boskoop, reine des reinettes) Poirier 1/2 Tige 6/8 William’s 19, 90 € Poirier fuseau 2 ans William’s 12, 50 € Quetsche d'Alsace 1/2 Tige 8/10 Reine Claude d'Oullins 1/2 Tige 8/10 29, 90 € Cerisier Hedelfingen gobelet 14, 90 € Prunus Pissardii 12L 175/200 cm 29, 95 €

Le système des gardes postées n’a pas montré son efficacité à Morteau.

Droit de réponse Les époux Myotte-Duquet se défendent

Venez découvrir nos Bonzaïs et végétaux en motte

Suite à l’article paru le mois dernier concer- nant l’échec de la transaction entre la socié- té Chaussures Salvi d’une part et Damien Grenouillet et Édith Villier d’autre part, les propriétaires des murs tiennent à appor- ter les précisions suivantes. “I l est important de préciser que les exi- gences du propriétaire des murs s’ins- crivent dans un cadre purement juri- dique. Monsieur Gilles Myotte-Duquet n’a requis que la stricte application d’une clau- de de révision triennale du loyer selon l’in- dice I.N.S.E.E. habituellement usité en pareille matière, conformément aux dispositions légales applicables et aux clauses d’un acte de renou-

vellement de bail commercial signé par-devant notaire en 2004, entre lui et la S.A.R.L. Chaus- sures Salvi. Dans un souci de vérité, il convient de préci- ser que l’échec des discussions entre la S.A.R.L. Chaussures Salvi et Monsieur Grenouillet n’est vraisemblablement que la conséquence d’un quiproquo entretenu par la S.A.R.L. Chaus- sures Salvi, laquelle bénéficiait, eu égard à sa situation particulière, d’une certaine forme de compréhension de la part de son propriétai- re, mais qui ne pouvaient naturellement pro- fiter à un autre locataire. Enfin, à ce jour, et contrairement à ce qui a été écrit ou à tout le moins sous-entendu, Mon- sieur Myotte-Duquet ne fait l’objet d’aucune action en justice intentée par Monsieur Gre- nouillet.”

Rue des Prés Mouchets 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 46 64

Jardin • Décoration • Fleuristerie • Plantes d’extérieur • Pépinière • Accessoires et alimentation animaux

Lundi de 14 h à 19 h Mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h Samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30 Dimanche matin de 10 h à 12 h 30

OUVERT 7 / 7 JOURS

V A L D E M O R T E A U

6

Assassinat de Morteau : le cri du cœur des amis de la victime Même si l’assassin présumé s’est rendu sans résistance, l’enquête est toujours en cours sur les circonstances du meurtre d’Andrée Faivre, une Mortuacienne tuée par balles le 23 septembre. Réaction

Les Fins

La municipalité ne supportera pas les frais d’avocats Le sous-préfet a mis un terme au dernier acte du contentieux qui oppose Alain Bailly à Gérard Colard depuis les élections municipales en obtenant le retrait d’une délibération de conseil jugée litigieuse.

L e contentieux judiciai- re qui oppose Alain Bailly à Gérard Colard depuis les élections municipales des Fins arrive à son épilogue. Rappelons que le premier, candidat

“O n a raconté n’importe quoi sur Dédée, que ce meurtre avait été commis sur fond d’alcoolisme,on l’a fait passer pour une ivrogne. Tout ce qui a été véhiculé sur elle est infondé, il est nécessaire de rétablir la vérité” s’emporte Michelle Jacquet, une amie de la victime de ce qui a été qualifié de meurtre pas- sionnel. Selon ses proches, “Andrée était une mère de famille qui donnait le maximum, qui tri- mait pour ses enfants, ce n’était pas la person- ne que certains ont bien voulu décrire.” Harcelée par les menaces d’expulsion, Andrée Faivre s’était démenée pour trouver un appar- tement à proximité des écoles et suffisamment grand, pour qu’on la laisse vivre en paix. Après toutes ces années de galère, enfin un lieu de vie décent, qu’elle avait transfor- mé en nid douillet. vie, tant sur le plan professionnel que personnel, qu’elle voulait heureux cette fois-ci, et qu’elle avait toutes chances de mener à bien, car elle avait les cartes en main et sa volonté d’y réussir la por- tait.” Alertée par un ami qui avait détecté la perver- sité en celui qu’elle avait pu considérer comme un papy de remplacement et qu’elle avait accueilli comme tel, elle aura voulu mettre les choses au clair, et, sans méfiance, lui confier ses projets d’avenir et de bonheur. “Proie facile, elle a été assassinée lâchement, froi- dement, laissant trois garçons, une famille éplo- rée et une foule d’amis dans la peine, tous cho- qués et révoltés, ne comprenant pas qu’on ose commettre un crime aussi hallucinant contre cet- te jeune mère de famille attentionnée” ajoute Confier ses projets d’avenir et de bonheur. Selon ses proches,Andrée Faivre “était en pente ascendante, la roue tournait tout de même en sa faveur, elle était en train de démarrer un nouveau cycle de

“par le budget communal” au titre de la protection fonction- nelle de l’élu. La délibération a été acceptée à 17 voix contre 6 (4 abstentions et 2 contre). Alain Bailly, conseiller de

de campagne. L’élu de l’opposition a donc aver- ti la sous-préfecture de cette délibération. Il a obtenu le 15 octobre une réponse sans équivoque du sous-préfet Fran- cis Bianchi qui estimait que cet- te délibération lui “paraissait entachée d’illégalité.” Le repré- sentant de l’État ajoute dans son courrier que “lors de la séan- ce du 1 er octobre, le conseil muni- cipal a procédé au retrait de la délibération litigieuse.” La commune ne supportera donc pas les frais d’avocat de Gérard Colard et de ses colistiers qu’ils prennent, finalement, à leur charge.

l’opposition, s’est insur- gé contre cette décision. Il explique que dans son recours électoral, il a contesté “les condi- tions de l’élection du candidat Gérard

Une délibération “entachée d’illégalité.”

déchu, a engagé au len- demain du scrutin une action au tribunal administratif pour ten- ter d’obtenir l’annulation du deuxiè-

me tour des élections au terme desquelles le second a été renou- velé dans ses fonctions de mai- re. Finalement, au mois de juin, le tribunal a rejeté la requête d’Alain Bailly sans le condam- ner à supporter l’indemnité de 3 500 euros comme le deman- dait la partie adverse. L’affaire aurait pu en rester là jusqu’à ce que Gérard Colard et le conseil municipal, lors de la séance du 27 août, envisa- gent de faire prendre en char- ge, par la commune, les frais d’avocat engagés pour sa défen- se et celle de ses colistiers dans le contentieux qui l’opposait à Alain Bailly. La somme s’élève à 3 109,60 euros T.T.C. Sur la base de renseignements obtenus au préalable auprès du Trésor Public, le conseil muni- cipal a donc convenu que les frais seraient pris en charge

Colard et de sa liste mais pas celle du maire sortant et de son conseil.” Par conséquent,Alain Bailly ne voyait pas en quoi la collectivité pouvait suppor- ter les frais de ses adversaires

Michelle Jacquet. Andrée Faivre était agent d’entretien au lycée de Morteau. Âgée de 40 ans, elle laisse trois enfants : l’aîné, interne dans un établissement privé de Pontarlier, le second scolarisé en clas- se de sixième à Morteau et le petit dernier en maternelle. “Trois enfants aujourd’hui privés de l’amour d’une maman dont ils avaient tant besoin pour continuer à grandir, et que rien ni person- ne ne pourra remplacer, au moment même où la vie promettait de s’éclaircir enfin pour tous les quatre.” L’enquête est toujours en cours pour élucider toute l’affaire du meurtre d’Andrée Faivre.

Aux Fins, l’opposition est toujours vive entre Alain Bailly et Gérard Colard.

La carte de fidélité est opérationnelle Les commerçants du Val de Morteau ont lancé la carte “Val’Com- merces”. Une cinquantaine d’adhérents sont déjà concernés. Commerce

Vêtements Prêt à Porter du 38 au 58 Lingerie (Playtex, Simone Pérèle) Bijoux Chapeaux Foulards (accessoires)

Dames

L espetitssoucisd’ordre tech- nique qui avaient repoussé dequelquessemaineslelan- cement de ce nouvel outil de fidé-

salienne la carte Altitude qui rencontre un réel succès,le prin- cipe d’utilisation de la carte “Val’Commerces”sera très simple.

30 à 40 euros qu’ils pourront ensuite dépenser auprès de n’importe quel commerçant adhérent. L’union commerciale et artisanale du Val de Morteau est présidée par Gérard Marc- hand. Le lancement de cette carte a été financé en partie par la com- munauté de communes du Val de Morteau, via l’opération de revitalisation de l’artisanat et du commerce (O.R.A.C.) lancée en juillet 2007 sur le Val de Morteau.

el internationale

lisation sont oubliés.Ça y est,la nouvelle carte de fidélité“Val’Commerces” entre en fonction auprès d’unecinquantainedecom- merçants,nonseulement deMorteaumaisdetoutes

Pour tout achat dans un magasin adhérent, la carte permet aux clients de bénéficier d’un crédit de quelques % du mon- tant de chacun de ses achats. Ensuite, libre à

Dépenser auprès de n’importe quel com- merçant.

Jolie mine

les communes duVal de Morteau. Carcettecarteaunevocationinter- communale. Comme son homologue pontis-

chacun de les déduire d’un achat quand il le souhaite.En général, les clients cumulent l’argent jusqu’à atteindre une somme de

Pour tous les âges et tous les goûts

Anniversaires, fêtes, pensez aux Bons Cadeaux

Colette Boutique

9 Place de la Halle face au Théatre 03 81 67 04 49

La carte Val’Commerces est disponible, n’hésitez pas à la demander auprès des commerçants, de Morteau, mais aussi des autres communes du Val.

Architecte DPLG ARTICA CLAUDE MEYNIER Dôle 03 84 82 93 00 Electricité ETS BALOSSI-MARGUET Morteau 03 81 67 68 20 Carrelage ETS ROUSSELET PÈRE & FILS Fourcatier et Maison Neuve 03 81 49 91 10 Maçonnerie RUGGERI Morteau 03 81 67 93 93 Charpente / Bardage bois

GERMANN YVES Pierrefontaine-les-Varans 03 81 56 19 93

Menuiserie bois SARL GAUME Morteau 03 81 67 04 10 Métallerie SARL REMONNAY Les Fins 03 81 67 02 55

Menuiserie PVC / Plâtrerie / Peinture façade / Plafond sus- pendu / Déco / Revêtement de sols / Aménagement combles et dressing SARL FAIVRE-PIERRET Villers-le-Lac 03 81 68 09 89 charles.faivre-pierret@wanadoo.fr

Couverture zinguerie Maison ossature bois YVES BOILLOD Orchamps-Vennes 03 81 43 62 66 Dallage TPSI

Frigoriste ETS MAILLOT Arçon 03 81 39 56 26

Ecole-Valentin 03 81 52 22 01 tpsi.palla@wanadoo.fr

Terrassement - VRD / Chantier agricole / Travaux à lʼexplosif TP DUBAT Les Fins 03 81 67 47 60 Sanitaire / Chauffage Ventilation

Enseigne ATELIER CREARTIS Thise 03 81 80 43 83

Les producteurs remercient la Mairie des Fins, l'ensemble des entreprises ayant réalisé les travaux de la nouvelle fromagerie et leur aimable clientèle pour la confiance accordée.

FRUITIÈRE LES FINS COMTÉ - Le Paradis, rte de Maiche - LES FINS - 03 81 67 11 85

8

V A L D E M O R T E A U

Les jeunes s’enivrent à l’excès Phénomène Le maire du Bélieu, Jean-Noël Cuenot, a alerté ses homologues de la communauté de communes du Val de Morteau sur la consommation d’alcool exces- sive des jeunes lors des fêtes de village en particulier.

L’extension de la gendarmerie est validée Morteau

Les gendarmes de Morteau auront une nouvelle caserne en lieu et place de l’ancienne maison “Faivre- Châlon” rachetée par la commu- nauté de communes. L a brigade de gendarmerie de Mor- teau devrait voir ses effectifs aug- menter. Actuellement,16gendarmes sontrattachésàMorteau.Troisautres pourraient les rejoindre. Ce serait une des conséquences de la réorganisation de la com- pagnie de gendarmerie de Pontarlier, dont dépend notamment Morteau. L’idée est de recentrer géographiquement certains ser- vices pour une meilleure efficacité des interventions. Par exemple, tous les gen- darmes affectés au peloton d’intervention

avec les riverains du quartier, la commu- nauté de communes a accepté de reculer le futur bâtiment un peu en retrait par rap- port à la rue des Vinottes. La future caser-

de la gendarmerie de montagne, actuel- lement basés à Mouthe, seront transfé- rés à Pontarlier, plus central géogra- phiquement. Par ce jeu des chaises musi- cales, Morteau récupérerait donc trois fonctionnaires.

ne est censée répondre à des normes exigeantes en matière environnementale : label T.H.P.E. (très haute performance énergé- tique), panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire, etc.

Elle devrait être opéra- tionnelle début 2010.

Il est donc apparu nécessaire de prévoir une extension de la gendarmerie. Dans cette optique, la communauté de communes du

La collectivité locale déboursera 1 mil- lion d’euros pour construire cette nouvel- le gendarmerie qui devrait être opéra- tionnelle début 2010. La communauté de communes se fera ensuite rembourser par les loyers que lui versera le ministère de l’Intérieur, nouvelle autorité de tutelle pour les gendarmes.

Val de Morteau avait racheté la maison Faivre-Châlon, située à l’angle de la rue des Vinottes et de la rue Fontaine-l’Épine. Il est prévu de démolir cette bâtisse qui sera remplacée par une nouvelle caser- ne. Le bâtiment de trois étages compren- dra quatre logements et trois studios pour héberger des gendarmes adjoints volon- taires. Suite à une réunion de concertation

L’ alcool fait partie de la fête. En ville comme à la campagne, dans les bars comme à la buvette des manifestations populaires, cer- tains s’enivrent à l’excès. Le problème est que les buveurs lèvent le coude de plus en plus jeunes. C’est ce qui inquiète les élus de la communauté de com- munes du Val de Morteau. Récemment, le maire du Bélieu, Jean-Noël Cuenot, a adressé un courrier à ses homologues la consommation d’alcool est augmentation chez les moins de 18 ans comme le montre une récente étude publiée par l’Institut National de Préven- tion et d’Éducation pour la San- té. L’I.N.P.E.S. a établi la carte de France des régions où les ados boivent le plus. La Franche- Comté arrive en tête de clas- sement pour la consommation de bière. Sur ce territoire, 57 % des jeunes de 17 ans admettent en avoir bu au cours des 12 der- niers mois, alors que la moyen- ne nationale est à 44,6 %. En pour les alerter de ce phénomène. “Quel est l’avenir de nos fêtes ? écrit-il. Serait-il possible de réfléchir tous ensemble à ce problè- me ?” Indiscutablement,

Franche-Comté toujours, la pro- portion de cette frange de la population qui avoue avoir été ivre pendant l’année progres- se de 57 %. C’est une des plus fortes évolutions françaises après la Bretagne. Ajoutons encore qu’entre 2002 et 2005, la proportion de jeunes de 17 ans ayant consommé de l’alcool de façon régulière est en haus- se de 13 % alors qu’elle bais- se d’autant en Rhône-Alpes, mais fait un bond de 10 % dans le Nord, et de 16 % en Bourgogne. d’Angleterre, qui consiste à prendre une “biture express”. “Tout le monde a conscience qu’il y a quelque chose à faire” indique Gérard Colard, le mai- re des Fins qui a déjà abordé le sujet avec la plupart de ses homologues. Mais il n’est pas facile d’apporter des réponses à ce problème lorsque l’on sait que les buvettes sont toujours un bon moyen pour les asso- ciations de remplir leurs caisses. C’est la raison pour laquelle les élus veulent associer le monde associatif à leur réflexion. La consommation d’alcool s’accompagne aussi de phénomènes de mode nouveaux comme le bin- ge drinking, importé

J.-F.H.

“Il y a quelque chose à faire.”

La future caserne de gendarmerie comprendra quatre logements et trois studios. (esquisse Kruzic, architecte mandataire, illustrateur Éric Poivey).

CABINE NEW YORK STAR

BÂTI CHASSE AUX NORMES NF WC SUSPENDU Aux normes NF avec mécanisme de chasse 3/6 L, dimensions (H x L x P) : 177 x 50 x 18 cm + CUVETTE à sortie (L x H x P) : 31 x 37 x 54 cm, avec abattant en plastique blanc. L’ensemble : 139 verticale en porcelaine blanche, dimensions

-& .

PANNEAU DE LAINE DE VERRE À HAUTE RÉSISTANCE THERMIQUE 5HYrWXVXUXQHIDFHG LQSDSLHUNUDIWTXDGULOOpSDUH YDSHXU $SSOLFDWLRQV LVRODWLRQWKHUPLTXHHWDFRXVWLTXHGHVPXUV SpULSKpULTXHVHWGHVFORLVRQV ODSRVH XQHODLQHDXWRSRUWDQWHGXVRODXSODIRQG OHSDSLHU NUDIWTXDGULOOpIDFLOLWHODGpFRXSH eSDLVVHXU PP Le m2 : 6 ,95 Largeur 1,20 m, longueur 2,70 m, soit le rouleau de 3,24 m2 : 22,52 % Largeur 1,20 m, longueur 5,40 m, soit le rouleau de 6,48 m2 : 45,04 % Largeur 0,60 m, longueur 1,35 m, en colis de 6 panneaux de 0,81 m2 soit 4,86 m2 : 33,78 %

LAINE DE VERRE ÉPAISSEUR 240 MM À dérouler avec pare-vapeur. Norme ACERMI, R = 6, largeur 1,20 m. Longueur 4 m, soit le rouleau de 4,80 m 2 : 31,68 Longueur 3,25 m, soit le rouleau de 3,90 m 2 : 25,74 Longueur 3,50 m, soit le rouleau de 4,20 m 2 : 27,72

LA LAINE DE VERRE ÉP. 240 MM RÉPOND À LA RÈGLEMENTATION THERMIQUE 2005 ‡(OOHHVWSOXVLVRODQWH OLPLWHODGpSHUGLWLRQSDUODWRLWXUH ‡(OOHHVWSOXVpFRQRPLTXHHQpQHUJLH OXWWHFRQWUHOHIIHWGHVHUUH

POÊLE À BOIS "INDIA" 5pJXODWLRQWKHUPRVWDWLTXH KDELOODJHIRQWH DFLHUHWERLV NZ UHQGHPHQWVXSpULHXUj b €FKHVGH FP GpSDUWDUULqUHHW GHVVXV YROXPHGHFKDXIIH P &RORULVQRLU PHWDOEURVVp ‡'LPHQVLRQV / [3 [+ FP ‡([LVWHHQQRLU ERLV La pièce : 1595

Cabine de douche hydromassante 1/4 de cercle, dimensions (L x P x H) : 90 x 90 x 225 cm, 1 colonne en aluminium et 2 parties latérales en verre fumé, 8 buses massantes (4 jets RULHQWDEOHV MHWV À[HV GDQV OH GRVVHUHW mitigeur mécanique chromé associé à un inverseur de fonctions, 1 douchette à main 5 IRQFWLRQVDYHFÁH[LEOH VLqJHUHOHYDEOH pWDJqUHGH UDQJHPHQW V\VWqPH GH PDVVDJH GH OD YR€WH plantaire, clavier commande rétro-éclairé, radio )0 /LYUp DYHF ERQGH $FFqV GDQJOH VH FRPSRVDQW GH SDQQHDX[ À[HV HW SDQQHDX[ FRXOLVVDQWV HQYHUUH IXPp PP DYHFSURÀOODUJH HQ DOXPLQLXP pSR[\ JULV OXPLqUH EDVVH WHQVLRQ HW GRXFKHWWH À[H DYHF SLFRWV DQWLFDOFDLUHV 6\VWqPHGHYHQWLODWLRQSRXUH[WUDLUHODYDSHXU

DALLE OSB (SDLVVHXU PP SDQQHDX[jEDVHGHERLVGHVWLQpVjODFRQVWUXFWLRQ SODQFKHU PXU SODIRQGV pWDJqUHV SRVVLELOLWpGHSRVHHQPLOLHXKXPLGH &ODVVHGHVHUYLFH HWG HPSORL FRQVWLWXpGH GHERLVUpVLQHX[ SURYHQDQWG pFODLUFLHV QpFHVVDLUHVDXERQGpYHORSSHPHQWGHVIRUrWV O 26%HVWUHFRQQXSRXUVHVSHUIRUPDQFHVPpFDQLTXHV ([LVWHHQ GLPHQVLRQV ‡ [ PP VRLWOHSDQQHDXGH P % ‡ [ PP VRLWOHSDQQHDXGH P % Le m2 : 6 ,10 PRIX DEFIS

569

L’ensemble :

SERAC S.A.S. 1, rue du Pont Rouge - 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 12 69 U Fax. 03 81 67 10 06 www.toutfaire.fr/serac - email : seracmateriaux@wanadoo.fr Du lundi au vendredi 7h30 à 12h - 13h30 à 18h30 / Samedi 8h à 12h et 14h à 17h

*40-"5*0/ +6426n"6 OPWFNCSF

CONSTRUIRE-AMÉNAGER-RÉNOVER

9

V A L D E M O R T E A U

Souriez, vous êtes flashés ! Villers-le-Lac Le 28 octobre au petit matin, la brigade motorisée de Pontarlier a enregistré 47 infrac- tions à la vitesse autorisée dans la montée du Col France.

Le monde de l’ovalie reprend son souffle Morteau Le Rugby Club de Morteau est entré avec enthousiasme dans cette nouvelle saison qui a débuté fin septembre. Les joueurs sont portés par des suppor- ters qui s’organisent au sein de l’@POM.

D isputerleschampionnats deFrance2 ème série fait partie des objectifs du Rugby Club de Mor- teau cette saison. Pour cela, il faudra que l’équipe senior ter- mine première de son groupe. Le combat n’est pas gagné pour

blessés. Mais l’enthousiasme et la com- bativité semblent intacts. L’équipe senior profite de l’intégration dans son effectif de rugbymen qui évoluaient en junior jusque-là et qui appor- tent de la fraîcheur sur le ter-

junior même si celui-ci tend à se combler. L’association sportive entre donc dans une nouvelle dynamique cette saison. C’est vrai aussi du côté des supporters qui peuvent adhérer dès maintenant à l’@POM (amicale des passion- nés d’Ovalie de Morteau). Cet- te association indépendante du club,présidée par Ismaël Mathis, apporte la touche festive au rug- by. Pour cela, elle programme tout au long de l’année des ani- mations pour ses adhérents par- mi lesquels on retrouve de simples amateurs de ce sport. L’@POM ouvre à ses membres les portes de la troisième mi- temps avec les joueurs,elle orga- nise les déplacements avec l’équipe senior, et les invite gra- tuitement au repas de fin de sai- son. “Un vendredi par mois, on se retrouve pour manger ensemble. Nous organisons éga- lement des animations qui n’ont pas de lien direct avec le rugby comme un tournoi de pétanque avec le soir la retransmission du Top 14 sur grand écran” explique Ismaël Mathis. Mais avant cela,le 15 novembre, tous ces amoureux de rugby, joueurs et passionnés prendront la direction du stade Bonal à Sochaux où l’équipe de France sera opposée à la sélection du Pacifique (Samoa, Fidji,Tonga). Pour cette rencontre d’exception, le F.C. Sochaux a cédé son ter- rain aux rugbymen.

les hommes de Chris- tophe Billard, entraî- neur, qui ont terminé en milieu de tableau du championnat régional l’année dernière.Le défi

rain. “Chaque match est très important, d’autant que l’on observe que le niveau général des clubs franc-comtois a progres- sé” ajoute Jean-Philippe

“Chaque match est très important.”

est de taille, mais n’est pas impossible à relever. “Nous avons une bonne équipe,avec beaucoup de jeunes et beaucoup de nou- veaux” observe le président Jean- Philippe Favre. Le problème est que le groupe a connu quelques déboires en début saison après que plusieurs joueurs ont été

Favre. Le club mortuacien bénéficie aussi de l’effet coupe du mon- de dont la médiatisation a ame- né des jeunes à rejoindre l’école de rugby animée par Jean-Paul Faivre. Cependant, le R.C. Mor- teau enregistre toujours un défi- cit d’effectif dans la catégorie

Les frontaliers ont tendance à rouler trop vite et à doubler n’importe où sur une route malgré tout dangereuse.

D e mémoire de frontaliers,on avait rarement vu ça. “On aurait dit une vraie discothèque tellement i y avait de flashs” raconte un automobiliste qui se rendait à son travail au Locle tôt le matin du 28 octobre. Ce jour-là, la brigade motorisée de Pontarlier avait stationné sur le bas-côté de la montée du Col France, sa

darmerie de Morteau, elle multipliera les opé- rations de contrôle sur le Col France. D’ailleurs, le lendemain, le véhicule banalisé était de nouveau stationné. Un seul automobi- liste a été contrôlé à 97 km/h. Mais ce matin- là, les conditions météo n’étaient pas bonnes. “Après cela, je peux vous dire que l’ambiance était tendue dans les entreprises. Tous les frontaliers se demandaient s’ils avaient été flashés” raconte un salarié du Locle qui, lui, rou- lait au pas. Rappelons qu’à 50 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, le chauffeur perd son permis de conduire sur le champ qui est amputé de six points, et risque une contraven- tion de 750 euros. Non seulement les frontaliers ont tendance à rouler vite, “mais ils doublent n’importe où” dans la montée du Col France. Les services de gendarmerie veulent parvenir à leur faire lever le pied, pour éviter à avoir à déplorer des accidents graves. T.C.

voiture banalisée équipée d’un radar. La gendarmerie a pu vérifier que la répu- tation des frontaliers qui roulent par- ticulièrement vite sur cet axe routier n’est pas usurpée. 47 infractions à la vitesse autorisée ont été enregistrées lors de cette opération de contrôle.

“Nous avons déjà contrôlé une voiture à 170 km/h.”

La plus importante implique un automobiliste qui roulait à 125 km/h alors que la vitesse régle- mentaire est de 90 km/h. Celui-là écopera de 90 euros d’amende et se verra retirer deux points sur son permis de conduire. “Nous avons déjà contrôlé une voiture à 170 km/h” déplore la B.M.O. qui annonce qu’à la demande de la gen-

Jean-Philippe Favre et Ismaël Mathis sont à l’image de l’ambiance qui règne au R.C. Morteau : fraternelle.

http://rcmorteau.free.fr

Made with FlippingBook Online newsletter