Journal C'est à Dire 100 - Mai 2005

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É C O N O M I E

P U B L I - I N F O L’entreprise Pierre Salvi Peinture présente ses savoir-faire L’ entreprise Pierre Salvi Peinture à Morteau est une niques pour conseiller le client et répondre aux pro- jets les plus exigeants de particuliers comme des professionnels. pose de découvrir quelques-uns de ses chantiers. Cette fois-ci : détour par deux chantiers de ravalement de faça- de important et un de trai- tement de bois. O Régulièrement, dans cet- te rubrique, elle vous pro-

référence dans le secteur du bâtiment. Elle se dis- tingue par la maîtrise des savoir-faire dans tous les travaux de peinture, déco- ration, isolation, pose de cloisons, de revêtements de sols et de plafond, et la restauration de façades. Dans cette société, chaque collaborateur a les compétences tech-

Ravalement des façades de l’usine La Pratique

Ravalement des façades de l’immeuble Les Charrières

Traitement de talvanes en bois

Entreprise Pierre SALVI Peinture S . A . S . http://salvi-peinture.com

Z . I . Le s Cha r r i è r e s MORTEAU 03 81 67 05 62

fondées. “Par rapport à ce qui existe au niveau scientifique, nous n’avons pas d’élément pour “Les mâchefers ne contiennent pas plus de dioxine que deux cigarettes” Le syndicat mixte chargé de l’incinération des ordures ménagères de la région de Pontarlier et du Haut-Doubs, le S.M.E.T.O.M., réfute les accusations de risque de pol- lution émises par des associations écologistes et riverains autour du projet d’en- trepôt de mâchefers à Flangebouche. Flangebouche fumez qu’une seule cigarette, c’est déjà 2 nanogrammes. On n’est vraiment pas dans la même pro- portion.”

En bref…

Gendarmerie Dans le cadre de sa campagne “information de proximité”, la gendarmerie sera présente le 8 juin prochain à Villers-le-Lac avec son véhicule-podium. Objectif : sensibiliser au métier de gendarme. La gendarme- rie recrute plus de 11 000 per- sonnes cette année en Fran- ce. Présence à Villers-le-Lac entre 10 heures et 16 heures. En Vadrouille Sortie du numéro 3 d’En Vadrouille, le magazine de balades et découvertes à tra- vers la Franche-Comté. En kiosque au prix de 6,50 euros. Nomination Frédéric Viseur, administrateur civil au secrétariat général du ministère de l’Intérieur a été nommé sous-préfet de Besan- çon et directeur de cabinet du préfet de Franche-Comté. Il a pris ses fonctions le 9 mai. Visite Le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau était en visite dans le Haut-Doubs le 27 avril dernier. Après un tour dans l’exploitation de M. Mon- net aux Bréseux, il a visité la fromagerie de Gilley et a ter- miné par la ferme-auberge de Walter Bôle-Richard à Gilley.

dire que nous polluons” , précise Jean-Yves Meu- terlos. Selon une étude de l’ins- titut national de l’envi- ronnement industriel et des risques (I.N.E.R.I.S.) en juillet 2001, la teneur

Un constat qui n’est pas partagé par les associations écolo- gistes réunies en réseau qui affirment, dans un rapport remis au commissaire

Un procédé autorisé depuis une circulaire de 1994.

D ans l’entrepôt qui jouxte l’usine d’incinération de Pontarlier, des tas de matières noirâtres, d’où dépas- sent ici et là des boîtes de conser- ve carbonisées attendent de pas- ser dans la chaîne de traitement de mâchefers. Au bout, après avoir été tamisé, trié, il ne res- te plus qu’un tas semblable à

du sable noir. Jean-Yves Meu- terlos, le secrétaire général du S.M.E.T.O.M., le syndicat mix- te d’étude et de traitement des ordures ménagères du Haut- Doubs, en attrape une pleine poignée. “Ce n’est que de la cendre, rien de plus. En tout cas, je préfère prendre cela à pleine main que certains pesticides que

l’on répand dans les champs.” Le futur entrepôt de mâchefers à Flangebouche a relancé le débat sur la dangerosité de ces éléments et conduit à une levée de bouclier de la part des asso- ciations écologiques et des rive- rains, qui craignent un risque de pollution. Des accusations que le S.M.E.T.O.M. ne juge pas

en dioxine des mâchefers seraient de 4 nanogrammes par tonne. “Dans l’air ambiant, il y a aussi de la dioxine, tout est une question de seuil. Ici on ne parle que de traces. Si vous ne

enquêteur chargé du site de Flangebouche, que “les maté- riaux déplacés ou traités sur le site sont indiscutablement très toxiques, en termes de métaux lourds et dioxines.” Depuis 2001, les mâchefers de l’usine de Pontarlier sont uti- lisés comme remblais sur les routes. Un procédé autorisé depuis une circulaire de 1994. Tous les mois, ils sont experti- sés avant d’être utilisés puis “la traçabilité mise en place permet de savoir précisément où se trou- vent ces mâchefers” , affirme Alphonse Pellegrini, le prési- dent du S.M.E.T.O.M. L’enjeu est aussi économique. Car pour les 5 500 tonnes de déchets concernés, le coût de la valori- sation est 5 fois moindre que l’enfouissement. Les associa- tions écologiques restent, elles, sceptiques. Au nom du principe de précau- tion, Franche-Comté Nature Environnement a envoyé mi- avril un courrier au Conseil général pour qu’à l’instar “de plusieurs départements, [il] inter- dise l’enfouissement des mâche- fers sous les routes du départe- ment.” O S.D.

Jean-Yves Meuterlos : “Je préfère prendre cela à pleine main que certains pesticides que l’on répand dans les champs.”

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