Journal C'est à Dire 100 - Mai 2005
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Oui ou non au traité constitutionnel ? Référendum À quelques jours du référendum, partisans du oui et du non continuent à affûter leurs arguments. Le journal C’est à dire donne la parole aux représentants des deux camps, à part égale. Pour tenter d’y voir plus clair.
René Binétruy : “Les menaces des partisans du non ne reposent sur rien” Cet habitant de Villers-le-Lac est un euro-convaincu. Il est membre de tous les mouvements pro-européens et prône une implication plus forte de la société civile dans la construction de l’Europe.
Marie Vieille Blanchard et Marie-Jo Kaczmar “Oui à l’Europe, mais pas cette Europe-là” Elles font toutes deux partie du “collectif pour le non Morteau-Besançon”. Mili- tantes, elles ont mené pendant plusieurs mois des actions de sensibilisation dans les rues de Morteau.
Marie Vieille Blanchard et Marie-Jo Kaczmar font partie du “collectif pour le non”.
C’ est à dire : Pourquoi voter oui au référen- dum du 29 mai ? René Binétruy : Ce projet de trai- té constitutionnel reprend tout ce qui existe déjà depuis 50 ans en y ajoutant une charte des droits fon- damentaux. Je ne vois pas com- ment on peut dire non à ce texte qui en plus, est largement d’ins- piration française. Aussi, il pré- voit le renforcement de la coopé- ration juridique et policière en matière de sécurité. Ensuite, grâ- ce au traité, le parlement euro- péen va enfin avoir un vrai pou- voir de décision. Il votera les lois proposées par la commission. Je ne comprends pas toutes les vagues qui sont faites autour de ce texte qui n’est d’ailleurs pas une avan- cée considérable mais un nouveau petit pas qui renforce la construc- tion européenne. De plus, ce trai- té propose un pouvoir d’interac- tion au peuple européen qui devient le vrai souverain, avec plus de pou- voir pour peser sur les décisions.
C’ est à dire : Pourquoi voter non au réfé- rendum du 29 mai ? Marie Vieille Blanchard et Marie-Jo Kaczmar : D’abord parce que la troisième partie du traité, la plus importante en nombre d’articles, est une véri- table institutionnalisation d’une politique libérale alors que ce ne devrait pas du tout être du ressort d’une constitution. Une constitution, c’est l’affirmation de droits fondamentaux et l’or- ganisation de pouvoirs publics, législatifs et judiciaires et non pas figer une politique écono- mique pour des décennies. Si tout est fixé d’avance, alors cela ne vaudra plus le coup d’orga- niser d’autres élections ensuite. Nous regrettons cette mainmi- se de l’économie dans le projet. Autre critique : on prévoit l’élar- gissement de l’Europe sans avoir pris la précaution d’instaurer des règles sociales et de régu- ler la fiscalité. Il ne faut pas que
Càd : Quelles conséquences si le oui l’emporte ? R.B. : Contrairement à ce qu’af- firment les partisans du non, la constitution n’entraînera pas des conséquences sur le plan écono- mique et social. Une constitution, c’est un cadre qui met à disposi- tion des outils. C’est comme si on vous mettait à disposition une entreprise avec des machines. Ce n’est pas les machines qui feront tourner l’entreprise, mais vous. Là, il reviendra au conseil de l’Eu- rope et au parlement de faire avan- cer les choses, et à la société civi- le. La constitution toute seule n’est qu’un cadre, un outil qui sera appli- qué en fonction de son utilisateur. J’estime que les menaces des par- tisans du non ne reposent sur rien de sérieux. Càd : Et si c’est le non qui pas- se ? R.B. : L’idée d’un plan B, c’est du vent. Si moins de 6 pays sur les 25 disent non, alors la constitu-
tion s’appliquera. Il ne faut pas croire que la France est le nom- bril de l’Europe. Si le non passe, nos représentants seront en dif- ficulté. Quand les paysans vien- dront chercher leurs subventions, on leur répondra : “Mais vous avez dit non ?” Comment peut-on tendre la main à l’Europe quand on lui dit non. O René Binétruy a même rédi- gé son projet de constitution, consultable sur http://per- so.wanadoo.fr/proeuro
l’Europe organise une concur- rence entre les peuples. Là, on érige en dogme le principe d’une concurrence libre et non faussée. Quand on a des convictions humanistes, c’est vraiment insa- tisfaisant. Nous disons “oui à l’Europe” mais pas dans ces condi- tions-là. Càd : Quelles conséquences si le non l’emporte ? M.V.B. et M.-J.K. : Le non fran- çais ne sera pas du tout pris com- me un non à l’Europe mais un non contre cette Europe-là et un oui à l’Europe des peuples. Le
but du non, c’est de pouvoir amé- liorer ensuite la construction. Càd : Et si c’est le oui qui pas- se ? M.V.B. et M.-J.K. : On partirait alors complètement dans l’op- tique de l’O.M.C., c’est-à-dire une multiplication au niveau mon- dial de ce principe libéral. On tomberait dans le cadre libéral généralisé. Si le oui passe, il fau- dra que des groupes de pression se mettent en place pour sur- veiller les futures directives euro- péennes. O Propos recueillis par J.-F.H.
Propos recueillis par J.-F.H.
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