La Presse Bisontine 227 - Avril 2021
10 Besançon
La Presse Bisontine n°227 - Avril 2021
EN BREF
UNIVERSITÉ Soutien psychologique Montée d’angoisse chez les étudiants Le service de médecine préventive et de promotion de la santé (S.U.M.P.P.S.) de l’Université de Franche-Comté voit augmenter les demandes, notamment sur l’accompagnement psychologique. Une ligne écoute info est ouverte depuis le 8 mars.
Santé mentale En France, une personne sur cinq est confrontée à une problématique de santé mentale au cours de sa vie. Afin de sortir les personnes concernées de leur isolement tout en déstigmatisant cette thématique, le C.C.A.S. et la Ville de Besançon ont souhaité mettre à disposition des Bisontins, un certain nombre de ressources de soutien psychologique en ligne. Les informations diffusées concernent les lieux de d’accueil physiques, les associations de soutien ainsi que les groupes de parole et d’entraides. Toutes les infos sur besancon.fr (rubrique solidarité-santé). Info Jeunes Le réseau Information Jeunesse devient Info Jeunes. Telle est la nouvelle identité du Réseau Information Jeunesse. Il affirme sa nouvelle marque, fruit d’une mutation vers un réseau de plus de 1 200 structures encore plus unies, plus fortes et plus lisibles. soins, les numéros d’écoute, les lieux
L es cours à distance et l’in- certitude autour de la sor- tie de crise pèsent sur le moral des étudiants. “Ils n’en voient pas le bout et sont inquiets pour leur avenir” , relève le D r Corinne Lesueur-Chatot, directrice du S.U.M.P.P.S. Au- delà des effets négatifs observés sur les partiels du premier semestre, avec des résultats bien inférieurs aux années passées partout en France, le monde universitaire mesure chaque jour les répercussions psycho- logiques du contexte sanitaire. “Il y a un épuisement généra- lisé.” Les étudiants Bisontins ne font pas exception et sont plus nom- breux à solliciter un soutien psy- chologique. “Les demandes aug- mentent au fur et àmesure qu’on avance dans la crise (+10 % sur
le mois dernier et +20 % par rap- port à l’an dernier). Beaucoup angoissent pour leur avenir pro- fessionnel et se demandent ce que vaudra leur diplôme. Il y a aussi la difficulté à trouver des stages.” Lors du premier confinement, le service avait continué de fonc- tionner à distance.Aujourd’hui,
la dépression, jusqu’aux idées suicidaires, même si ce n’est pas la majorité des cas” , résume le D r Lesueur-Chatot. Pour mieux les accompagner, l’État vient de mettre en place un chèque psy étudiant, “adapté à ceux qui ne se trouvent pas proches du campus et de notre service.” Il peut être prescrit par unmédecin généraliste et donne droit à trois consultations auprès d’un libéral (sur une liste fournie par le ministère de la Santé). En complément, l’U.F.C. a ouvert récemment une ligne d’écoute et de conseils, tenue par des étu- diants en Master 2 psychologie. Accessible du lundi au samedi de 10 heures à 15 heures et de 18 heures à 20 heures au 03 81 66 55 66. Enfin, les étu- diants peuvent également sol- liciter le Centre médico-psycho- pédagogique de la rue Chifflet, indépendamment de l’Univer- sité. n S.G. La ligne d’écoute téléphonique est ouverte du lundi au samedi (photo U.F.C.).
un an, en plus de celui déjà exis- tant. Il se partagera sur le sec- teur de Belfort-Montbéliard au sein de la Maison de l’adoles- cence, avec qui une convention est signée. Un renfort bienvenu pour lutter aussi contre l’isolement des étu- diants. “Certains n’ont presque pas connu le campus, aussitôt passés en distanciel après la ren- trée.” Le soutien apporté est aussi bien ponctuel que prolongé. “Cela va du simple mal-être à
les rendez-vous peuvent se faire en présentiel, en visio ou par télé- phone. Depuis ce mois de mars et en écho aux besoins natio- naux, l’équipe s’est vue dotée d’un poste sup- plémentaire de psychologue à temps plein pour
Du mal-être à la dépression, jusqu’aux idées suicidaires.
CONCOURS
Pour les filles… et les garçons Le prochain Mister France serait-il Bisontin ?
Élu Mister France Centre Est 2020 en janvier, le Bisontin Antoine Mazza espère bien décrocher le titre national. Il défendra ses chances au casino de La Grande-Motte, le 17 avril prochain.
Q ui a dit que les concours de beauté n’étaient réservés qu’aux dames ? La gent mas- culine compte elle aussi de nombreux prétendants au titre de Mister France. 24 candidats sont en lice, cette année, dont le jeune Bisontin de 21 ans. “On m’a contacté pour par- ticiper à Mister Doubs et je n’ai pas pu. J’ai finalement décidé de me pré- senter en candidat libre à l’élection régionale.” Antoine a été choisi parmi six autres candidats pour représenter le Centre Est, qui englobe notre région. Il concourra aux côtés du Jurassien Théo Sauvrezy, qui a, lui, été désigné Mister France Bourgogne Franche- Comté. Les deux se connaissent. “Je l’ai déjà rencontré sur un défilé au salon du mariage à Rioz.” Au-delà des paillettes, le Bisontin voit surtout dans cette élection une oppor- tunité pour intégrer le monde duman- nequinat et de la photo. “J’ai participé à un stage organisé par unmannequin quand j’avais 17-18 ans et cela a été un déclic.” Attiré par ce milieu, il a déjà participé à plusieurs événements et shootings photos. Son parcours pro- fessionnel s’est nourri en parallèle de diverses expériences dans le paysa- gisme, la restauration, la logistique, la vente… après l’obtention de son Bac en gestion de l’environnement au lycée François-Xavier.
Le jeune homme n’hésite pas à mul- tiplier les expériences. “J’ai envie de prouver qu’on peut réussir si on s’en donne les moyens.” Obtenir ce titre ne revient pas qu’à se montrer pour lui. “L’idée, c’est aussi d’être présent pour ceux qui en ont le plus besoin. Mister France n’est pas qu’une image,
on soutient aussi des causes.” À l’image des ren- dez-vous fixés dans les hôpitaux lors de la semaine de préparation “en soutien aux enfants malades.” Antoine et les autres can- didats sont attendus du côté de Montpellier à par- tir du 11 avril si le contexte sanitaire le per- met. Sélections sportives, test de culture général et cours de danse les y atten- dront. L’élection sera retransmise sur Internet. “On évaluera notre pres- tance, notre authenticité et notre éloquence.” Le grand gagnant signera un an avec une agence de mannequin et sera amené à voyager dans toute la France comme son homo- logue féminine. n S.G.
Plus qu’une image pour lui.
Antoine Mazza espère que cette élection lui ouvrira les portes du mannequinat.
Antoine Mazza alterne séances de musculation et crossfit pour se tenir en forme.
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