la Presse Pontissalienne 241 - Novembre 2019

économie 34

La Presse Pontissalienne n°241 - Novembre 2019

Gigafit s’installe au centre-ville

PHÉNOMÈNE Une offre pléthorique SalleS de gym : va y avoir du Sport ! Le Haut-Doubs n’a sans doute jamais proposé une telle offre de salles de sport et fitness. En intégrant les franchisés, les indépendants, les ateliers dans les maisons de quartier, M.P.T., M.J.C. et les clubs qui se diversifient dans la remise en forme, on dénombre pratiquement une douzaine de structures. Sans négliger les cours en ligne. Ce phénomène en plein boom n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé dans l’immobilier ou le commerce avec la multiplication des agences et des enseignes. La concurrence fait rage à coups de prestations low cost. Certains jouent gros. Pas sûr que tous y retrouvent leur compte. Tour d’horizon (non exhaustif).

J ulien Coquet et Jérôme Rognon ouvrent une salle de sport sous l’enseigne Gigafit. Cette franchise créée en 2014 compte déjà 75 implan- tations en France. “On a été séduit par cette salle qui abritait le Club Tonic” , explique Julien Coquet. Les deux associés ont transformé l’intérieur en sup- primant la piscine trop coûteuse en fonctionnement et gour- mande en place. L’agencement s’organise en dif- férents plateaux étagés sur deux niveaux. Soit une surface globale de 600m 2 abritant une vingtaine de machines haut de gamme et des espaces dédiés aux séances collectives. “On a privilégié le confort en proposant aussi une grande variété de services : sauna, hammam…” Le concept Gigafit mise sur un ensemble complet de prestations à prix variable suivant les options. “A vec 25 salles en Bour- gogne-Franche-Comté, on forme aujourd’hui le premier réseau régional” , annonce Hervé Girol, respon- sable des clubs Liberty Gym à Pontarlier et aux Fins. Implanté rue Claude-Chappe, la salle pon- tissalienne ouverte depuis 2013 s’étend sur 500 m 2 . Comme celle des Fins, elle vient de faire l’objet

Julien Coquet à gauche et son associé Jérôme Rognon relèvent le pari d’ouvrir une salle de sport au centre-ville.

Cette nouvelle salle qui ouvre le 15 novembre mobilise une équipe de 8 personnes. “On se retrouve bien dans cette dimen- sion de commerce de centre-ville

plus humaine qu’en zone. On a envie de proposer une salle qui a une âme” , note Jérôme Rognon, diplômé des métiers de la forme. n

Iron Bodyfit à l’heure du bien-être électro-stimulé

S aber Riahi, l’ancien res- ponsable salarié d’Espace Formne pouvait se résou- dre à quitter cette salle où il a exercé pendant cinq ans avec qu’elle ne ferme ses portes. Avec son épouse Cécilia, ils ont décidé de repartir sur un nouveau projet rebaptisé L’étage du Sport Club ouvert depuis un an. “On a refait tout l’intérieur. On est aujourd’hui à l’étranger a ouvert en août dernier un nouveau studio à Houtaud. “Iron Bodyfit est un centre de bien-être d’entretien corporel par électrostimulation” , explique le gérant GaryAubert également champion de full- contact et de fitness. 25minutes d’électro-stimulation équivalent à 4 heures de sport intense, à raison d’une séance par semaine. Cette activité ne s’adresse aux personnes qui souffrent de contre-indications affichées à l’entrée du studio : femmes enceintes, épileptiques et personnes souffrant de pro- blèmes cardiaques… “Ici, on vise le résultat par rapport à la quantité. On n’accueille pas plus de trois personnes par C ette franchise qui compte déjà une soixantaine d’im- plantations en France et

Liberty Gym joue la carte de l’innovation

de gros travaux de rénovation. “Il faut toujours être au top” , estime Hervé Girol. Investisse- ment technique avec salle cli- matisée, équipements en techno- gym, écrans télés sur tous les appareils cardio…Activité dans l’air du temps. “On a mis en place le crossfit. Avec ces inno- vations, on sent que les clients apprécient. On attire un public

très diversifié aussi bien dans les âges que dans les classes sociales. Il y a toutes les profes- sions.” Liberty Gymmise sur son acces- sibilité avec une salle ouverte de 6 à 23 heures, 7 jours sur 7, toute l’année. Le volet marke- ting, c’est aussi des tarifs attrac- tifs à tous les niveaux. n

“C’est une autre approche du sport”, explique Gary Aubert, le gérant d’Iron Body Fit à Houtaud.

coach. Les deux ayant suivi la formation de technicien élec- tro-stimulation. n

séance. C’est une autre approche du sport sans haltère, ni machine” , complète le gérant qui travaille avec un autre

Liberty Gym est implanté depuis 2013 à Pontarlier.

L’étage Sport Club renaît en couple

les seuls indépendants au niveau des salles de sport” , explique le jeune coach qui est aussi formateur à Haut-Doubs Sport Formation. L’étage du Sport Club s’étend sur 1 000 m 2 au second niveau d’une aile des bâtiments de City park. Le local est séparé en cinq pôles : cours collectif cardio, bike, musculation et cross training. “On propose

deux forfaits : musculation et cours collectif avec coach” , détaille Cécilia Riahi. Le couple emploie une douzaine de coachs, soit neuf équivalents temps plein. “Au bout d’un an, on a réussi à créer une belle ambiance familiale et on a la chance de pouvoir compter sur une bonne équipe qui sait faire preuve de solidarité.” n

Crazy form dedans, dehors

E n place depuis une ving- taine d’années sur Pontar- lier et le Haut-Doubs,Anne Piquet est toujours débordée de travail. Elle partage son temps entre le coaching individuel et les cours collectifs ou semi-col- lectifs en zumba, piloxing, knock- out, pilates, pole dance, circuits training… “Jamais plus d’une dizaine de personnes par groupe” , explique celle qui est formatrice à Haut-Doubs Sport Formation à Pontarlier et à Sport Nature aux Longevilles- Mont d’Or. Elle privilégie une approche personnalisée pour chaque client. “Certains viennent dans une logique de préparation sportive, d’autres pour perdre du poids, se maintenir en forme. Après un bilan individuel du niveau de forme, je propose à la personne une ou plusieurs acti-

Saber Riahi et son épouse Cécilia ont repris cette salle en novembre 2018.

Coach sportif multi-activités, Anne Piquet intervient aussi bien en salle qu’à l’extérieur.

vités à pratiquer en salle ou à l’extérieur. J’interviens également assez souvent pour des enterre-

ments de vie de jeune fille avec une séance de pole dance.” n

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