la Presse Pontissalienne 241 - Novembre 2019

DOSSIER

La Presse Pontissalienne n° 241 - Novembre 2019

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l Intérim

Agence Randstad “Plus on rentre dans la technique, plus c’est compliqué”

Pas de solution miracle non plus au niveau des agences intérimaires qui sont toutes confrontées aux difficultés de trouver des profils qualifiés. À cela s’ajoute la complexité de faire évoluer les mentalités des employeurs et des candidats à l’emploi.

l’emploi organisé par la communauté de communes du Grand Pontarlier. L’agence participe également aux tables rondes organisées avec les autres agences et Pôle emploi pour faire émer- ger des solutions permettant d’attirer plus de monde dans le Haut-Doubs. “On essaie à notre niveau de recrute- ment d’innover avec des job datings. On lance des campagnes thématiques sur les réseaux sociaux. On l’a fait récemment pour trouver des opérateurs sur la saison de production du mont d’or avec un succès mitigé à la clef. Depuis deux ans, on propose aussi des C.D.I. intérimaires avec une garantie de revenu mensuel. Au niveau de l’agence de Pontarlier, une dizaine de personnes est concernée par ce dispositif qui s’inscrit dans le cadre de la loi Reb- samen promulguée en août 2015.” Pour répondre aux attentes des prin- cipaux employeurs pontissaliens, en l’occurrence Nestlé et Schrader, le groupe leur met à disposition des spé- cialistes du recrutement par le biais de la filiale Randstad Inhouse. “On a aussi sur Besançon une filière dédiée au médical qui travaille avec l’hôpital de Pontarlier. Pour sécuriser des profils techniques rares à dénicher, on recrute maintenant directement en C.D.D. voire C.D.I.” Comme pour les job datings, Randstad tente parfois de mettre en place des formations pour pallier le manque de main-d’œuvre dans certains secteurs. Là non plus, les candidats

“O n sent qu’il y a une véritable tension sur le marché du travail. Tous les secteurs d’ac- tivité sont touchés : commerce, industrie, agro-alimentaire, restauration, trans- port, travaux publics, bâtiment… On arrive toujours à trouver des profils dans le secteur tertiaire mais plus on rentre dans la technique, plus c’est com- pliqué” , explique Muriel Vialat, res- ponsable de l’agence Randstad à Pon- tarlier qui emploie trois personnes. Sept agences de travail intérimaires sont présentes dans la capitale du Haut-Doubs. On recensait en juin der- nier 541 emplois intérimaires à l’échelle de la ville, toutes agences confondues. Au-delà du problème national d’ina- déquation entre l’offre et la demande, d’autres facteurs locaux ne facilitent pas la tâche des employeurs ou des organismes de recrutement. D’abord une situation de quasi-plein emploi sur le Haut-Doubs avec un taux de chômage de 5,9 %. “Ce qui représente 4 500 personnes disponibles sur le mar- ché du travail. Si l’on ôte toutes les per-

sonnes qui ne répondent pas aux condi- tions d’employabilité, il ne reste pas tant de candidats que cela” , estime la responsable d’agence. Se posent ensuite les problèmes de mobilité et d’accès au logement qui ne rendent pas le secteur attractif pour des demandeurs d’emploi sur des postes peu rémunérés. Comme d’autres pro- fessionnels de l’emploi, Muriel Vialat constate qu’il y a encore des efforts à faire de la part des employeurs dans la formulation des annonces. “C’est primordial aujourd’hui de mieux pren-

dre en compte l’envi- ronnement du poste de travail, de faire ressor- tir les avantages. Il faut apprendre à travailler autrement en misant sur la qualité de vie au travail. On voit que les entreprises commencent à prendre conscience de ces enjeux mais c’est toujours compliqué.” Randstad était présent au dernier forum de

“Pour sécuriser les profils techniques, l’agence recrute directement en C.D.D. voire en C.D.I.”, annonce Muriel Vialat, responsable de l’agence Randstad à Pontarlier.

541 emplois intérimaires.

ne se bousculent pas au portillon. Cer- tains secteurs comme le bâtiment, la restauration, le commerce souffrent encore des contraintes liées aux horaires ou à la pénibilité du métier. “Chaque jour, on observe une grosse évolution dans les mentalités avec des personnes qui n’hésitent plus à quitter

une place sans prévenir, qui sont insen- sibles à tout moyen de pression. Inver- sement, on voit aussi revenir des tra- vailleurs frontaliers qui, passé la cinquantaine, privilégient le cadre de vie au salaire.Tous les métiers évoluent y compris les nôtres. On a de plus en plus un rôle de conseiller R.H.” n

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