la Presse Pontissalienne 216 - Octobre 2017

SPECIAL HABITAT

La Presse Pontissalienne n°216 - Octobre 2017

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Le marché immobilier dans le département est aujour d’hui jugé globalement stable selon les notaires, qui offri ront un panorama détaillé lors de leur Observatoire de l’immobilier le 12 octobre prochain, à Besançon-Micropolis. Immobilier : AUTREFOIS TROP ÉLEVÉS, LES PRIX SE SONT STABILISÉS

Les signaux semblent toujours positifs sur les terrains à bâtir, très recherchés.

L’AVIS DU PRO M e Benoît Douge, notaire

L’offre et la demande étant aujourd’hui relativement en adéquation, les cas où les Des biens vendus en trois ou quatre mois

D ésormais, on ne vend plus une maison ou un apparte ment à n’importe quel prix. “Après une période où les prix étaient trop élevés, il y a eu une correction du marché avec une ten dance continue à la baisse depuis 2012, sauf dans la zone frontalière où les prix se sont maintenus” , consta

te M e Benoît Douge, notaire, “jusqu’à la récente accalmie perçue en 2016, qui se confirmerait en 2017.” Le tassement des prix conjugué à des taux d’intérêt immobiliers au plus bas aurait également “permis de voir apparaître de nouveaux acquéreurs, qui n’avaient pas jusqu’ici la possibi lité d’acheter” , d’après M e Christine Viennet, autre notaire. Avec une dyna mique davantage tournée vers l’achat raisonné. “On regarde plus les charges, les impôts…Ce que va coûter le quo tidien.” Les caractéristiques du marché ont, elles, peu évolué. “Besançon reste un marché d’appartements et le Haut Doubs plus de maisons.” Les biens les plus recherchés en collectif étant les copropriétés d’une vingtaine d’an

Les maisons anciennes, de leur côté, restent un produit assez rare “avec des fluctuations de prix d’une année sur l’autre (220 000 euros en moyen ne).” Les terrains à bâtir affichaient une progression record de 18,2 % en 2016 dans le Doubs… n biens resteraient longtemps sur le marché sont rares, sauf exception. “Si un logement ne se vend pas, c’est parce qu’il n’est pas à son prix” , résume M e Douge. Les délais moyens de vente s’échelonnant entre trois et quatre mois, voire parfois moins.

L’attractivité des dispositifs fiscaux dans le neuf, “avec l’assurance d’avoir un locatif extrêmement concurren tiel” , a d’ailleurs créé un marché paral lèle dans l’ancien (avec un prix médian au m 2 de 1 600 euros en 2016) autour d’un volume de ventes avec rénova tion. “Les propriétaires ont bien com pris qu’on ne paiera plus au même prix les logements des années 80-90 et ceux de 60-70.”

nées. Surtout pour les primo-accé dants. “Les logements y ont bien vieilli et sont bien conçus” , remarque M e Douge. Tandis que les appartements neufs attirent surtout les investisseurs pour du locatif, le pouvoir d’achat moyen restant plafonné. Si les ventes les plus élevées à 4 500 euros du m 2 restent assez marginales, le gros du secteur à 3 000 euros le m 2 se main tient (lire par ailleurs).

CHIF F R E

De 1,5 à 2 %

Les taux des crédits immobiliers pratiqués au niveau local restent au plus bas sur cette fin 2017, avec en moyenne 1,5 % sur 15 ans, 1,8 % sur 20 ans et autour des 2 % sur 25 ans.

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