La Presse Bisontine 234 - Décembre 2021
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La Presse Bisontine n°234 - Décembre 2021
exPosition
Jusqu’au 27 Mars 2022
Besançon, si loin si proche C’est une ville de Besançon révolue qui se montre aux visiteurs. Celle des années soixante à 2000, figées sous l’œil de l’ancien photographe municipal Jean-Paul Tupin. Nostalgie. exPosition Jusqu’au 15 Janvier
le fonds Jacquemin sort de l’ombre L’ancien élu et entrepreneur bisontin Michel Jacquemin et son épouse, amateurs d’art, ont ras- semblé une riche collection d’estampes et de dessins qui sont pour la première fois dévoilés au public.
Exposition En toute discrétion
XVIII ème (François Boucher, Jean- Honoré Fragonard…) et XIX ème siècles (Paul Huet, Alphonse Legros, Francis Seymour- Haden…). Une deuxième partie est consa- crée aux sujets gravés. Portraits, paysages, scènes de vie rurale ou urbaine, sujets animaliers, et la troisième permet aux visi- teurs d’éprouver la tension entre l’ici et l’ailleurs qui imprègne la collection. “On y perçoit en effet un atta- chement profond à Besançon et à la Franche-Comté, comme en témoignent les cartes anciennes du territoire ou encore les œuvres de Jean Gigoux que Michel Jac- quemin a patiemment collectées, mais aussi un attrait pour le lointain, dont attestent les livres de voyages, relatant les expédi- tions du globe qui marquèrent les siècles précédents.” La bibliophilie de Michel Jac- quemin était connue de tous et depuis longtemps, mais sa col- lection de gravures est restée jusqu’à ce jour dans la stricte intimité du couple. n Jusqu’au 27 mars 2022 Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon
A ncien entrepreneur, prési- dent de la C.C.I. du Doubs, puis député, Michel Jac- quemin était aussi un amateur d’art éclairé. Tout au long de la vie avec son épouse Christiane, il a collectionné les estampes. Jusqu’à son décès en 2009, il a rassemblé des centaines d’es- tampes qui couvrent cinq siècles d’art. En 2020, sa veuve Chris- tiane a fait don à la Ville de Besançon de 600 de ces estampes artistiques qui sont venues enri- chir le cabinet des arts gra- phiques du musée des beaux- arts et d’archéologie, tandis que 360 ouvrages et 200 cartes appartenant également à la col- lection Jacquemin ont rejoint les fonds de la bibliothèque municipale. “L’ampleur de cette collection, qui couvre cinq siècles, dit toute la curiosité de ses anciens pro- priétaires. Elle révèle aussi une
facette de ces deux personnalités qui, connues pour leur discrétion, furent actives et engagées pour le développement et le rayonne- ment de Besançon et sa région” souligne le musée bisontin qui ouvre cette collection à travers cette exposition baptisée En toute discrétion, présentée jusqu’au 27 mars prochain au musée.Cette exposition présente une sélection des 250 plus belles pièces de la donation. Un par- cours en trois temps montre les axes thématiques autour des- quelsMichel Jacquemin a consti- tué sa collection, avec la com- plicité de son épouse Christiane. C’est d’abord l’univers de la gra- vure à l’eau-forte, technique sur- nommée le “procédé des peintres” qui a séduit le couple et l’a amené à constituer de beaux ensembles de feuilles des XVII ème (Jacques Callot, Antoine van Dyck…),
C’ est la boîte aux souve- nirs que propose d’ou- vrir les Archives muni- cipales de Besançon à travers cette exposition photo qui met en avant quelques-uns des innombrables clichés pris en son temps par le photographe officiel de la Ville, Jean-Paul Tupin. Après avoir réalisé plusieurs dizaines de milliers de clichés entre la fin des années soixante et le début des années 2000, ses photographies ont été dépo- sées auxArchives municipales, et numérisées. Une partie d’en- tre elles sont aujourd’hui expo- sées, permettant aux visiteurs de se remémorer l’histoire de Besançon, notamment la construction de Planoise, les cinémas du centre-ville, le Bisontel (le Minitel local, qui s’en souvient !) ou encore les grands événements sportifs qui ont jalonné ces dernières
des clichés au bon goût de nostalgie (photos J.- p. tupin).
décennies. On y voit aussi les traces claires de la politique municipale de l’époque avec la piétonnisation du centre-ville pour faire face aux embouteil- lages, les nouvelles zones indus- trielles qui suivent les trans- formations de la production, puis cette histoire, horlogère notamment, qui se fige et se patrimonialise avec la création du musée du Temps. n
BEsAnçon photoGrAphiéE, portrAit d’unE villE (1960-2000) Archives municipales 1, rue de la Bibliothèque à Besançon renseignements au 03 81 87 81 40
une estampe du Xvii ème siècle signée Jacques Callot. un peu glaçante…
le Gentil Godjo enlumine les rues bisontines L’artiste atypique déambule actuellement dans les rues de Besançon avec 7 ses peintures que les Bisontins peuvent s’approprier, sans autre formalité… Peinture un calendrier 2022 Au détour d’une rue, on peut tomber sur le Gentil Godjo et sa
pat d’F remonte sur scène Le musicien bisontin Pat d’Ef, alias Patrick Fiaques, sort un nouveau clip, “Il n’est jamais trop tard”, et distillera ses mélodies sur scène. Prochaines dates à Besançon. Musique 3 et 10 déceMbre
C’ est aux commandes d’un voilier que le Bisontin navigue sur son dernier clip. “Regarde enarrière, le temps passe vite…Il n’est jamais trop tard…Tupourras te refaire…” Cet appel à la rédemption, plein d’espoir, Pat d’F le distille de sa voix claire, guitare en bandoulière, au fil de ce clip produit par Piwili Prod. Auteur, compositeur et chanteur, Patrick Fiaques continue d’explorer une veine folk d’une façon personnelle. Un univers affranchi des barrières de style qui s’épanouit, traversé par des ballades métissées de sons folk et soul, d’inspiration rock et reggae proches de ses racines musicales. Pat d’F sera en concert pour trois dates avant la fin de l’année : dimanche 28 novembre au Commerce, rue de la république à Salins-les- Bains, vendredi 3 décembre au Green Man, 21, rue Pasteur à Besançon, et vendredi 10 décembre au Savana Café, quai Veil-Picard à Besançon. De quoi réchauffer l’hiver bisontin de ces douces mélodies. n
charrette “l’escar- boucle”.
p rolifique et atypique, ces deux qualificatifs sonnent assez juste pour évoquer le Gentil Godjo (de son vrai nom Jean-Louis Goetghebeur) , l’artiste un peu lunaire qui dans ses peintures faussement naïves transmet toujours quelque chose d’optimiste. Depuis 2017, il accroche des peintures sur papier dans la Boucle. De nombreux citadins et citadines se les approprient et les collectionnent sans contrepartie financière. En cette fin d’année, Godjo est
de février, de mars, d’avril. Les autres mois suivront dans les semaines à venir. Ses collectionneurs ont l’habi- tude de le suivre à la trace. Quelle joie de trouver au détour d’une impasse, un dessin apposé sur une bouche à incen- die ou un arrêt de bus au moyen d’un collant sur lequel figure une légende. n
en train de concevoir un calen- drier pour l’année 2022. Chaque semaine, il réalise 120 dessins qu’il dissémine dans le centre-ville au moyen de sa charrette surnommée “l’escar- boucle”, qui change elle-même de décor hebdomadairement. Il a déjà mis à disposition des habitants les réalisations cor- respondant au mois de janvier,
plus d’informations sur : https://sites.google.com/view/ gentilgodjo/dans-la-plus-grande-galerie-dart-du-monde
À découvrir sur patdfmusic.com
le Bisontin pat d’F, alias patrick Fiaques.
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