Le Doubs Agricole 43 - Avril 2024

Hors série de la Presse Pontissalienne

L’ÉVÉNEMENTÀ VENIR POUR LES J.A. Les Terres de Jim se préparent p. 24

HORS-SÉRIE DE LA PRESSE PONTISSALIENNE N°43

AVRIL 2024

SALON 2024 : LE DOUBS BRILLE À PARIS

Le dossier en p. 10 à 22

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SOMMAIRE

é d i t o Contradiction(s)

ACTUALITÉ Le boulanger-paysan

P. 6

Après avoir travaillé une quinzaine d’années en fromagerie à comté, Pierre Rouillon a choisi de rester dans l’alimentaire pour créer de toutes pièces son activité de paysan-boulanger à Trépot. Pari réussi et encourageant. Agriculture et énergies P. 8 Le G.A.E.C. des Lancieux à Frasne investit dans plusieurs dispositifs pour réduire son empreinte carbone et sa facture énergétique : automatisation du séchage de foin en vrac, pré-refroidisseur du lait, système de récupération d’eau potabilisée, panneaux photovoltaïques… Salon 2024 : le Doubs brille à Paris Reportage à la rencontre des producteurs, éleveurs, élus du département présents sur un Salon International de l’Agriculture qui a cristallisé cette année toutes les attentions. LEDOSSIER P. 10 à 22

L e poids des normes, les dis torsions de concurrence, la répartition des marges, les lourdeurs administratives, si personne ne conteste les contraintes et inégalités de traite ment qui pèsent sur l’agriculture, certains s’interrogent sur les concessions faites par le gouver nement pour apaiser les tensions actuelles. De quoi se poser bien des questions dans le monde de la recherche à qui ce même gou vernement avait demandé de plan cher sur l’exposition de la faune sauvage aux polluants. Aujour d’hui, ces mêmes chercheurs ne comprennent plus les décisions

DIVERSIFICATION

P. 26-27

de suspendre le plan Écophyto, d’accorder des dérogations sur les jachères, d’abandonner l’usa ge de certains baromètres à carac tère environnemental. Plus large ment d’ignorer tout un travail scientifique qui alerte sur les

menaces pesant sur la biodiversi té tout en se faisant force de pro position pour concilier agriculture et environnement. La biodiversité déjà passablement mal en point digérera-t-elle ces contradic tions ? n

Recherche : le koumis, futur trésor laitier du Doubs ? L’équipe du service recherche et développement de l’E.N.I.L.E.A. à

Mamirolle travaille depuis des années sur la valorisation du lait de jument comtoise. La piste du koumis, lait de jument légèrement fermenté, mérite sans doute d’être explorée activement.

ACTUALITÉ

P. 32-33

ECO CERT R

Crise agricole Retour sur la mobilisation agricole dans le Doubs.

Certifié par FR-BIO-01 AGRICULTURE FRANCE

TECHNOLOGIES

P. 38-39

Les bienfaits de la graine de lin dans l’alimentation du troupeau et sur l’empreinte carbone des exploitations.

Depuis 2007

Le Doubs Agricole Hors-série de “La Presse Pontissalienne” Conception, rédaction, publicité et réalisation : S.A.S. Publipresse Médias Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr - www.publipresse.fr Directeur de la publication : Éric Tournoux. Rédaction : Alexandre Arbey, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Crédits photos : Publipresse, Esprit Trait, Jack Varlet, Terres de Jim. Impression : Est Imprim. I.S.S.N. : 1623-7641 - Dépôt légal : Mars 2024 Commission paritaire : 0227 D 79291 La reproduction partielle ou totale de textes ou photographies de ce numéro du “Doubs Agricole” est subordonnée à l’autorisation de l’éditeur.

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ACTUAL I TÉ

LEs GrAnGEs-nArboz Le retour du bocage dans le Haut-Doubs Le G.A.E.C. de l’absinthe a œuvré de concert à la plantation de 540 m de haies en partenariat avec Pierre Guy,technicien conseil en agroforesterie, et les pêcheurs de l’étang des Granges. Un chantier partici patif à finalité écologique, agricole et paysagère.

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P lantations le jeudi sous une pluie battante, pose des clô tures le vendredi sous un soleil éclatant, les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur ce chan tier rondement mené, à la grande satisfaction de Pierre Guy à l’origine de ce projet de plantation de haies. Lui qui était parti pour reprendre le flambeau de la distillerie Guy, une ins titution pontissalienne, a finalement opté pour un retour à la terre. “Je suis assez attentif aux enjeux envi ronnementaux, justifie celui qui a fina lement choisi de se reconvertir dans le végétal. J’ai suivi une formation d’un an à l’école française d’agrofo resterie. On était onze venus d’hori zons très variés à inaugurer cette pre mière promotion.” En cours d’étude, le futur technicien conseil devait monter un projet tuto ré. L’occasion de renouer les liens avec le G.A.E.C. de l’absinthe aux Granges-Narboz qui cultivait jadis cette plante pour la distillerie Guy. L’exploitation agricole a accepté la proposition de planter deux haies dans une prairie de fauche située le long de l’étang des Granges. L’opé ration a pris la forme d’un chantier participatif associant aussi des pêcheurs bénévoles de l’Association grangearde des pêcheurs relax. “Le choix de la parcelle s’explique par sa situation sur terrain découvert où il n’y a pas l’ombre d’un arbre pour protéger les bêtes en période de cani cule” , complète le technicien-conseil

Les pêcheurs de l’étang des Granges étaient présents sur ce chantier participatif.

vis-à-vis du vent pour ceux qui fré quentent ce plan d’eau, très prisé des promeneurs. Les plants pro viennent d’un pépiniériste jurassien. Ils sont donc acclimatés aux rigueurs climatiques du Haut-Doubs. “Onest dans une zone Natura 2000 régle mentée au niveau des pratiques agri coles. Avant que le réchauffement climatique ne soit une réalité, on avait pour habitude de faire paître nos vaches après les foins mais avec les canicules à répétition cela devenait de plus en plus compliqué” , précise Thierry Charmier qui exploite le G.A.E.C. de l’absinthe avec Claire, son épouse, et Pierre, l’un de ses deux fils. Deux haies différentes ont été plan

tées au sud et au nord de la parcel le. “Il s’agit de haies multistrates avec des arbustes, des arbrisseaux et des “tiges hautes”, à savoir chêne, frêne, orme, érable. Le choix des essences varie en fonction de la nature du sol, de son hygrométrie. Les objectifs sont multiples : apporter de l’ombre, pro téger le sol, offrir le gîte et le couvert aux oiseaux, petits mammifères, pré dateurs du campagnol. Sans oublier le côté végétal et paysager. Ces haies pourront fournir un peu de nourritu re aux bovins le cas échéant, et du bois de chauffage” , explique Pierre Guy ravi de renouer avec la pratique du bocage dans cette plaine de l’Ar lier aux perspectives assez mono tones. n

désormais installé à son compte. Le projet mené aux Granges revêt un caractère expérimental qui corres pond aux orientations environne mentales susceptibles d’être éligibles à différentes aides. “La recherche de financements faisait aussi partie de ce projet qui a bénéficié des fonds After et GoodPlanet.” De ce fait, le G.A.E.C. supporte uniquement la plantation et la préparation du sol. Il sera aussi tenu de faire un suivi avec Pierre Guy. La plantation proprement dite s’est déroulée le 22 février avec l’aimable contribution d’une dizaine de pêcheurs. Cette haie qui longe l’étang des Granges apportera de l’ombre et formera un rideau de protection

ACTUAL I TÉ

T r é P oT

Bio comme du bon pain L’histoire du moulin de

la Poirotte à Trépot montre qu’on peut encore partir de rien ou presque et concrétiser un projet de boulangerie bio associée à une meunerie qui produit ses propres farines. bienvenue chez Pierre rouillon, paysan-boulanger.

Après 15 ans dans la fabrication fromagère, Pierre Rouillona fait le choix de devenir paysan boulanger en agriculture biologique.

S’ il a toujours été attiré par les transformations ali mentaires, c’est d’abord en fromagerie que Pier re Rouillon va exercer ses talents. Ori ginaire de Trépot, il apprend son pre mier métier à l’E.N.I.L. de Mamirolle. B.T.S. en poche, il travaille pendant quinze ans en fromagerie à comté et notamment à la coopérative de Fal lerans où il se plaît déjà à faire tout de A à Z, du ramassage du lait à la mise en cave. “J’ai toujours eu une ten dresse particulière pour les petites structures à taille humaine” dit-il. La perspective de la fermeture de la fromagerie de Fallerans, intégrée aujourd’hui dans la fromagerie des Sources de la Loue, va décider de sa reconversion engagée en 2016. “J’avais envie d’essayer de faire autre chose en restant dans la production alimentaire.” Comme il n’y avait plus de boulangerie à Trépot, il se lance

dans l’aventure du pain au levain en farines biologiques. Il passe son C.A.P. boulangerie, construit un four à pain. “On a démarré l’activité sous statut associatif, juste le temps de se faire une trésorerie.” Soucieux d’aller plus loin dans la maî trise de ses farines, il cultive les céréales dont il a besoin. “C’est à partir de là que je me suis installé en entreprise agricole en 2018” , explique celui qui exploite aujourd’hui une dizaine d’hec tares. Son parcellaire assez morcelé fait l’objet d’un assolement avec un tiers laissé en herbe et les deux autres tiers mis en culture. Fidèle à ses convictions agricoles, Pierre Rouillon a fait naturellement le choix du bio. Il respecte même le cahier des charges “Nature et Progrès” qui comporte un volet écologique plus poussé qu’en bio. “Je suis tenu par

exemple de cuire le pain au feu de bois.” L’intégration passe aussi par un ate lier de poules pondeuses qui lui four nit les œufs incorporés dans la pré paration des brioches, gâteaux de ménage et autres viennoiseries confec tionnées au moulin de la Poirotte. Pour ses céréales, le boulanger-paysan de Trépot privilégie des variétés anciennes avec lesquelles il fabrique quatre sortes de pain : nature, graines, seigle et petit épeautre. Seules exceptions au 100 % Made in Trépot, le sel en provenan ce de Guérande et les graines de tour nesol qui viennent de Charente. “On fabrique deux jours par semaine.” Les produits du Moulin de la Poirot te sont vendus en vente directe, dans différentes A.M.A.P. On en trouve aus si au Proximarché de Mamirolle. “La zone de chalandise s’étend entre

Besançon et la zone des premiers pla teaux. Du printemps à l’automne, j’ap provisionne aussi une A.M.A.P. située aux Fins, près de Morteau.” En volume, sa production permet de nourrir entre 100 et 150 ménages. Pour l’anecdote, il n’a jamais autant travaillé qu’au moment du Covid. Un pic de quelques mois avant de retrou ver un rythme de travail plus humain. Jamais à court d’idées, Pierre Rouillon projette de créer une malterie en 2024 pour alimenter les brasseurs locaux. À moyen terme, il compte aussi se diversifier dans les jus de fruits quand les pommiers, poiriers, pruniers qu’il a plantés commenceront à donner des fruits. n MOULIN DE LA POIROTTE 2, chemin de Vorvasson 25620 Trépot - Tél. : 0630964087

ACTUAL I TÉ

F r A s n E

Le G.A.E.C. des Lancieux mise sur les économies d’énergie Confronté à

A vec une production annuel le d’1,2 million de litres de lait et un troupeau de 185 vaches laitières, le G.A.E.C. des Lancieux dépense de l’énergie. Tant humaine qu’électrique. Depuis quelques années, les quatre asso ciés, Sylvain Marmier, Philippe Alpy, Bastien André et Charles-Antoine Mar mier réfléchissent sur la façon d’at ténuer le bilan carbone de l’exploita tion et de réduire les consommations d’énergie. Alors, quand à la fin 2022, le budget de 15 000 euros par an dédié à l’électricité risquait de tripler, les agriculteurs ont pris le taureau par les cornes et investi dans des dispo sitifs pour économiser l’énergie en 2023. “Nos principaux postes de consommation d’énergies et de res sources sont l’électricité, l’eau et le carburant” , explique Charles-Antoi ne Marmier. Le G.A.E.C. des Lancieux a en effet fait le choix du séchage du foin en vrac en grange, très intéressant d’un point agronomique et zootechnique. Mais très gourmand en électricité. “De gros ventilateurs soufflent de l’air chaud sous la toiture pour sécher le foin. Nous avons installé des varia teurs de fréquence sur les moteurs des ventilateurs, ce qui permet d’au tomatiser l’installation avec un systè me de sondes d’humidité et de tem pérature. Le séchage se déclenche et varie sa puissance en fonction des conditions climatiques. On ne venti le pas pour rien” , éclaire Charles Antoine Marmier. Le séchage en gran ge est utilisé seulement sur les trois consommation d’énergie. La réflexion lancée il y a déjà plusieurs années s’est accélérée ces derniers mois. l'augmentation des tarifs d’électricité fin 2022, qui aurait triplé le budget annuel, le G.A.E.C. des Lancieux a installé plusieurs dispositifs afin de réduire sa

Des variateurs de fréquence sur les ventilateurs permettent d’automatiser le séchage et de le déclencher selon les conditions climatiques, comme l’explique

Charles Antoine Marmier.

mois de la campagne fourragère, pour autant les économies restent non négligeables. S’il est encore trop tôt pour tirer un bilan, le G.A.E.C. table sur plusieurs milliers d’euros d’éco nomies sur la période et un retour sur investissement (ce dernier étant de l’ordre de 15 000 euros) assez rapi de. En 2015 déjà, du séchage solai re en surtoiture avait été installé pour remplacer les résistances électriques. Autre poste très énergivore, la réfri gération du tank à lait. Les 3 000 litres qu’il peut contenir doivent passer de 30 à 12 °C pour la production de com té, et 4 °C pour le mont d’or. Pour atténuer le delta de température, le G.A.E.C. a installé depuis septembre un pré-refroidisseur entre la salle de traite et le tank à lait, système beau coup utilisé dans les fromageries et l’agroalimentaire. “Le lait passe dans un tuyau et l’eau passe à contre-cou rant dans un autre, ce qui produit un échange de calories entre les deux” , souligne Charles-Antoine Marmier. Si l’installation a coûté 18 000 euros, les associés n’ont aucun doute sur l’ef ficacité du système. “Avant, le tank à lait tournait tout le temps. Là, le lait arrive déjà à 12 °C, il ne tourne presque pas pour le lait qui part en comté, et beaucoup moins pour celui qui est destiné au mont d’or. On sollicite moins le matériel.”

Comme avec le bon sens paysan, rien ne se perd, l’eau qui sort du pré refroidisseur part alimenter les abreu voirs des vaches, qui se délectent d’une eau à 30 °C. “On n’a pas enco re de recul sur le réel bénéfice pour les bêtes mais lorsqu’elles boivent de l’eau à 9 °C, celle-ci refroidit la pan se et il faut plus d'énergie pour la réchauffer” , constate l’agriculteur. Par ailleurs, le G.A.E.C. des Lancieux, gourmand en eau, consomme 12000m 3 d’eau par an. L’exploita tion a investi dans une citerne de 650m 3 de récupération d’eau qui est potabilisée, mise en service cet été. “La rentabilité est moindre mais on sollicite moins le réseau. La citerne permet une autonomie de trois semaines pour le G.A.E.C., même si là aussi nous n’avons pas encore assez de recul” , relève Charles-Antoi ne Marmier. Dans la même optique, le lavage des installations de traite nécessite une eau à 80 °C, chauffée avec des chauf fe-eau électriques. L’exploitation anti cipe déjà la prochaine phase pour économiser de l’énergie : du photo voltaïque en toiture sur deux nou veaux bâtiments en autoconsomma tion et revente du surplus. Le premier de600m 2 servira de hangar de stoc kage pour abriter du matériel et le foin en vrac. La puissance installée en

photovoltaïque sera de 150 kW. Soit l’équivalent environ de 200 000 kW/h, quand la consommation annuelle actuelle du G.A.E.C. est de 80 000 kW/h. “On a encore de la mar ge de manœuvre par rapport à la consommation annuelle, c’est pour ça que l’objectif est d’électrifier le plus possible pour pouvoir autoconsom mer au maximum l’électricité photo voltaïque” , relève Charles-Antoine Marmier. L’installation estimée à 200 000 euros avec la construction du hangar devrait permettre une réduc tion de 50 % de la facture d’électri cité. Dans la même veine, le G.A.E.C. consomme environ 15 000 litres de G.N.R. par an, et compte passer autant que possible de véhicules thermiques à électriques. “On brasse les fosses à lisier une fois par semaine, cela veut dire que pendant deux heures, un tracteur doit tourner pour actionner le mécanisme. On compte mettre des moteurs électriques à la place, ce qui permet d’automatiser, cela enlève une contrainte de travail, un gain de temps et une économie de carbu rant” , projette l’agriculteur. Un second bâtiment, une nursery pour les veaux et les vaches taries, va aus si être construit et pourvu de photo voltaïque pour 250 kW de puissance installée, destinée à la revente. n

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DOSS I ER LE DOUBS A BRILLÉ À PARIS

Le Salon international de l’Agriculture est un événement incontournable. Ouvert dans un contexte tendu au début, il s’est finalement bien déroulé et plus de 600 000 personnes y ont participé. Le Doubs Agricole a visité les allées de cette60 ème édition. L’occasion de mettre en lumière notre région qui s’est distinguée notamment avec ses chevaux comtois et ses montbéliardes. Et avec dans les catégories produits régionaux plusieurs médaillés. Avec surtout ses agricultrices et agriculteurs, qui au quotidien font honneur à leur profession. Les revendications nées du mouvement agricole d’avant salon ne seront pas oubliées. Mais le Salon de l’Agriculture a permis de se reconcentrer sur les actions

positives d’un secteur indispensable à notre société.

sALon dE L’AGriCULTUrE

“Un climat apaisé en Bourgogne -

Le vice-président de la région bourgogne-Franche Comté, en charge de l’agriculture, était présent au salon. L’occasion pour Christian Morel de rappeler le soutien de l’institution aux agriculteurs.

tions aux Jeunes agriculteurs, jus qu’à 48 000 euros pour les jeunes qui s’installent.” Positif, Christian Morel est focalisé sur l’essentiel. “Ce salon s’inscrivait dans une dynamique optimiste mais évidemment nous n’éludons aucun problème. Nous n’oublions pas que notre principal objectif est que les agriculteurs soient bien rémunérés. Le lait dit conventionnel et la viande sont deux secteurs où les revenus ne

D e meilleurs revenus et une intervention des pouvoirs publics pour pérenniser leurs activités. La fin des impor tations massives qui ne respectent pas les normes environnementales et sociétales. Une meilleure valorisa tion de la production française et un remède à la surcharge administrati ve. L’annulation de la hausse de la taxe sur le gazole non routier agri cole (G.N.R.) qui devait augmenter progressivement jusqu’en 2030… Entre autres. Avant le début du Salon, les reven dications des agriculteurs, au niveau national, étaient légion. Tout comme les points de crispation : la F.N.S.E.A. avait recensé 77 points de blocage partout en France durant la crise.

Christian Morel, rencontré lors de l’événement, a pris le temps de faire le point sur la situation dans notre région. “Nous avons un climat agri cole apaisé en Bourgogne-Franche Comté. Car nous avons recréé du

lien.” Un lien que le vice président en charge de l’agriculture a entrete nu à l’occasion du salon lors de rencontres avec les agriculteurs, les représentants des

sont pas là. Mais il faut aussi que le consom mateur accepte de payer le prix d’une ali mentation de qualité. Il faut travailler sur éga lim 3 : la loi a un bon

La loi Égalim 3 doit être travaillée sur le fond.

chambres agricoles et les syndicats. “Les agriculteurs qui auraient des retards de paiement, la Région Bour gogne-Franche-Comté prendra en charge leurs intérêts bancaires” a complété Christian Morel. “Nous avons aussi beaucoup augmenté les dota

fond mais il faut cesser avec les détournements de cette loi. L’état doit faire respecter égalim 3.” Une revendication que le Premier ministre Gabriel Attal dit avoir enten due. Il en va pour les agriculteurs de la pérennité de leur métier. n

MonTbéLiArdEs Rosario, super mamelle 2024 !

L a plus belle jeune mamelle de France est du Doubs, de Char quemont et du G.A.E.C. des Jon quilles pour plus de précision. Le 2 mars dernier, Rosario a reçu la médaille d’or lors du concours de la race montbéliarde. Une consécration pour la famille Martin, ses proprié taires. “C’est la première fois qu’elle était inscrite à un concours” rappelle Valentin Martin, son éleveur de 33 Au salon de l’agriculture, rosario, de Charquemont, a été élue meilleure mamelle jeune. Une belle récompense pour cette pure montbéliarde dont l’arrière-grand-mère était déjà dans l’exploitation du G.A.E.C. des Jonquilles. Et pour ce G.A.E.C. qui compte 80 vaches laitières et 210 bêtes au total sur 140 hectares.

Rosario meilleure

mamelle jeune, le résultat d’un travail de 30 ans pour Valentin et toute la famille Martin.

ans, après l’événement. “C’est excep tionnel, surtout pour une première sortie.” Née le 16 août 2020, Rosario, vache en deuxième lactation, est une vache complète au niveau du corps et des aplombs. Les attaches de sa mamel le sont spectaculaires (hautes et larges). Elle a triomphé, alors que la concur rence de la Haute-Loire était forte, sous les vivats d’un public du grand ring en ébullition. “C’était un moment

plète Faustine Martin, 24 ans, sala riée du G.A.E.C. depuis 5 ans. “Il faut dire que nous faisons tout pour que ça marche. Nous avions choisi le meilleur taureau pour Rosario mais ça ne se fait pas comme ça, il faut du temps. C’est tellement prenant qu’avec un tel succès on est aux anges. Nous avons beaucoup travaillé avec Rosa rio, sans compter nos heures.” Des heures qui se sont transformées, le 2 mars dernier, en grand bonheur. n

fort car le ring était plein. L’ambian ce était exceptionnelle.” À la hauteur d’un travail de longue haleine. “C’est la récompense de 30 ans de travail de la part de mes parents Jacky et Florence et de mes grands parents Guy et Marie-Rose. Sur la génétique, le suivi du troupeau et la reproduction.” Ce prix va aussi donner au G.A.E.C. pas mal de nouvelles ambitions. “Il va amplifier sa bonne réputation” com

Franche-Comté”

Caves d’exception, Comtés d’exception

Le vice-président de la Région en charge de l’agriculture Christian Morel a délivré un message positif, dans les allées du salon, malgré un climat général national agité.

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DOSS I ER

TrAiT CoMTois

Il n’y en a qu’une, c’est Lacune ! Mickaël robert a remporté la catégorie pouliches grâce à Lacune de Marnay. Un succès important pour l’éleveur dont la famille est présente depuis 1968 au salon. émotion.

I l avait déjà remporté la catégorie attelage “en paire” l’an dernier. Cet te année, Mickaël Robert a récidivé. Une victoire différente mais non moins enthousiasmante. Au salon de l’agri culture le 28 février dernier, l’éleveur de Nancray a décroché l’or au concours des chevaux de trait comtois modèle et allures, dans la catégorie “pouliches”, grâce à Lacune de Marnay née chez

Pierre Ballot de l’E.A.R.L. Robert. Grande (1,65 m), dotée d’un bon dos, d’une belle croupe et d’une belle éner gie, Lacune de Marnay a séduit le jury grâce à ses très bonnes allures pro posées au pas comme au trot. “Sa place est méritée” analysait sereine ment Mickaël Robert dans les allées du salon une fois la compétition ter minée. “Elle a tout ce que l’on recherche

Après sa victoire, Mickaël Robert a été félicité par les élus et les représentants d’une filière des chevaux de trait comtois qui se porte bien.

Une victoire et une histoire de familles Après un très beau départ depuis Vercel fin février, la filière des chevaux comtois a brillé au salon. Lucifer du Château, vainqueur chez les étalons, a été à la hauteur de sa réputation. LEs FonTEnELLEs

Q uand on naît dans une famil le de champions, il est plus facile de prétendre à la consécration. C’est ce qui est arrivé à Lucifer du Château, le che val comtois de Jean-Michel Garres sus et d’Aline Chopard, qui a termi né premier des étalons au concours “Allures” du Salon de l’agriculture le 28 février dernier.

Garressus dans les coulisses, tout heureux de ce nouveau succès. “Nous avions déjà gagné 4 fois. C’est la cinquième victoire. Nous sommes un peu habitués mais c’est toujours une grande joie de recevoir cette récompense, pour l’élevage et pour la filière du cheval comtois.” Aux Fontenelles, Jean-Michel Garressus et Aline Chopard sont à la

Né chez Charles Bercin aux Terres-de-Chaux, Lucifer du Château est un cheval puissant avec une belle croupe. Dans le hall 6 du Salon, il a terminé

tête d’un élevage de 40 chevaux (4 juments, 3 pouliches et 33 étalons d’un à cinq ans). Avec Lucifer du Château, ils perpétuent la tradition.

Au pays des chevaux, les comtois sont rois.

premier devant 4 mâles et 7 femelles. Un beau cheval, impressionnant d’1,68 m, qui a offert à la famille Garressus un nouveau trophée bien mérité. En séduisant le jury d’experts présidé par Charles Boillin qui se rend au Salon de l’Agriculture depuis de nombreuses années. “En 25 ans, nous sommes venus 20 fois au Salon” rappelle de son côté Jean-Michel

“Mon papa a des chevaux depuis 1972” rembobine Jean-Michel. “En 2023 à Maîche, nous avions déjà fini champion avec l’oncle de Lucifer du Château. C’est de famille. Nous sommes fiers de notre élevage et fiers d’appartenir à la famille des chevaux comtois.” Une fierté qu’il sait partagée. “Lebilan du salon est très positif” conclut

Sur le podium, Jean-Michel Garressus a savouré ce succès mérité. (photo Esprit Trait).

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Avec sa belle énergie et ses belles allures, Lacune de Marnay a séduit le jury.

Lacune de Marnay et Mickaël Robert, dans les coulisses, tout sourire après le titre.

et attelage (préparation de chevaux pour la vigne, le débardage…). “Jesuis de la 4 ème génération” rappelle, non sans émotion, Mickaël Robert (46 ans) qui travaille avec son papa Denis Robert (73 ans), et qui est à la tête de 70 com tois. “Pour nous, l’année ne pouvait pas mieux commencer. Désormais, je voudrais participer au championnat de France de débardage.” n

dans le comtois. Nous avons tout de suite vu qu’elle avait une bonne géné tique. Elle est complète et a une belle couleur. Toutes les victoires sont belles mais je suis très fier de celle-là. Elle récompense le bon travail de toute une année au sein de notre élevage.” À Nancray, ce dernier est centré autour de trois ateliers : étalonnage, élevage (naissance de 12 à 15 poulains par an),

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En coulisses, Jean-Michel Garressus a bichonné Lucifer du Château avant sa victoire éclatante

Emmanuel Perrin, le président de l’Association nationale du cheval de trait comtois (A.N.C.T.C.). “La filière des chevaux comtois termine première des 10 races présentes au trophée

inter-races. Voilà trois ans de suite que nous remportons ce trophée.” Unefierté pour une filière qui brille dans toute la France, et qui fait rayonner la Bourgogne-Franche-Comté. n

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION !

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LEs éCorCEs Un grand moment de joie pour la famille Degois romuald degois a remporté le prix Première lactation au salon de l’agriculture grâce à shanon.

Une belle récompense pour son G.A.E.C. (65 montbéliardes, 90 génisses) des écorces.

Romuald et Céline Degois ont partagé leur bonheur avec l eurs filles Lola (4 ans) et Chloé (2 ans).

L es premières lactations sont les plus jeunes vaches du salon. Le 2 mars dernier au Salon de l’Agri culture, le concours a souri au G.A.E.C. Romuald et Céline Degois des Écorces qui a obtenu le premier prix dans cette catégorie. “Ce fut beau coup d’émotion” détaille Romuald, 33 ans, de retour dans son exploitation mais toujours pas remis de ce beau succès. “On n’en revient toujours pas car on ne s’y attendait pas. Avec le recul, on se dit que tout le travail que l’on produit au quotidien, ce n’est pas pour rien. Vous savez, nous sommes des gens mordus de notre métier.” Des passionnés enchantés de voir leur travail récompensé.

Avec Shanon, une montbéliarde de 31 mois née sur l’exploitation, Romuald Degois savait qu’il tenait là une vache de qualité. “Elle avait été meilleure mamelle espoir au comice de Maîche en septembre dernier” poursuit celui qui, quand il n’est pas dans son exploitation, fait les beaux jours du club de football des Écorces en Régional 3. “Et elle a encore évolué durant les 3 ou 4 derniers mois. Elle s’est approfondie au niveau de sa morphologie et de son gabarit. C’est une vache complète avec une bonne ligne de dos, du cachet, du style.” Toute rouge, dotée de bons aplombs et d’une mamelle ancrée, Shanon a de multiples qualités. “Quand elle se

déplace elle est gracieuse, elle a beaucoup de prestance. C’est tout cela qui a séduit le juge.” Résultat de plusieurs années de travail pour Romuald et Céline, cette victoire va leur amener encore plus de motivation au sein de l’exploitation. “C’est le travail bien fait de tous les jours qui est récompensé” pense Romuald, qui se sait privilégié en travaillant dans une zone A.O.P. comté, riche de ses fruitières, et épargnée par la crise actuelle. “Ce Salon 2024 s’est bien passé. Ce fut une belle expérience pour nous, même s’il s’était ouvert dans un climat délicat. Nous sommes certes un peu épargnés mais nous sommes quand même concernés

par les normes européennes et nous soutenons le mouvement. Personnellement ce qui me dérange le plus, c’est que nous avions une souveraineté alimentaire et qu’aujourd’hui nous dépendons d’autres pays.” Lucide sur les difficultés du métier, Romuald n’en reste pas moins un passionné que cette récompense récente va encore plus motiver. Il faut dire que dans la famille, l’agriculture est comme une seconde nature. À l’occasion du Salon, son frère Jérémy a terminé premier en deuxième lactation avec Réelle. Un autre grand moment de joie pour les parents, Vincent et Christiane Degois. n

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ConCoUrs GénérAL AGriCoLE Les produits régionaux

dans le haut du panier

D epuis sa création, le Concours général agri cole récompense et valorise les meilleurs produits du terroir français, en décernant les médailles d’or, d’argent et de bronze. Il encourage les producteurs, soutient leur dévelop pement économique, contribue à la formation des filières professionnelles et fournit aux consomma teurs des repères pour les aider dans leur choix. Le Concours général agricole a pour mission d’encou rager les producteurs impliqués dans l’excellence et La région bourgogne Franche-Comté était, comme à l’accoutumée, présente au salon de l’agriculture, sur deux espaces de valorisation et de promotion de son territoire et de son agriculture. Marie beneux, directrice du G.P.P.r., dresse le bilan d’un salon réussi pour ses produits.

plus généralement de pro mouvoir auprès des consommateurs une ali mentation de qualité issue de l’agriculture et de l’éle vage français. Cette année encore, les produits francs-comtois

Des distinctions pour des fleurons de la région.

Maëlle Olivier, Chloé Gardes et Sylvie Maurutto, des services communication et édition de la Région.

et bourguignons s’y sont distingués au Salon de l’agriculture. “Le concours s’est très bien passé” apprécie Marie Beneux, la directrice du G.P.P.R., l’outil d’animation des “bonnes choses” de la région Bourgogne-Franche-Comté. “Comme tous les ans, nos fromages et salaisons se sont distingués. Pour nos produits sous appellation, nous avons un nombre

ses vins à l’occasion du Salon (107 pour les produits et 230 pour les vins de Bourgogne et du Jura). Un chiffre important. “C’est une belle performance” apprécie Marie Beneux. “Car ce Concours général agricole continue à avoir une portée pour les producteurs et pour les consommateurs. S’illustrer au Salon, c’est s’offrir une reconnaissance sur les marchés.” Des distinctions qui font de ces produits des fleurons de notre région et un gage de reconnaissance à venir en vue de leur commercialisation. Car le consommateur, dans les rayons, recherche l’étiquette labellisée Concours général agricole. En 2024 encore, il va être particulièrement bien servi puisque la région a été particulièrement active et largement récompensée aux concours. n La Région Bourgogne-Franche-Comté a décroché 337 médailles pour ses produits et pour ses vins à l’occasion du Salon. '864 28 05+#78 45412 .8 +,.132286 78+*57% 4,86 *17 21 7,(350 5/7(5(08%!710- 8% 5+% 4, *5/7286*75./34684 *5/7286103% +1/ ) 1 7,(350 5/7(5(08%!710- 8% 5+4, 864 21 *78+3 78 7,(350 +,.1322,8 .8 !710-8 *5/7 286 +5/4506 +,.132286 84 286 - 8% &1/ ) 4 21 /1473 +8 7,(350 .8 !710-8 *5/7286#5&306 ) n LE ChiFFrE: ##

de médailles qui illustre bien leur qualité. Prenons l’absinthe qui s’est distinguée grâce à la distillerie Guy (Pontarlier), la distillerie Aymonier (Les Fourgs) et la distillerie Les Fils d’émile Pernot de La Cluse-et-Mijoux.” Au total, la région Bourgogne-Franche-Comté a décroché 337 médailles pour ses produits et pour

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ProdUiTs réGionAUx Les invités passent à table Le salon, c’est aussi des rencontres gourmandes. Celles avec Jean-Louis barthod président des Amis du Comté et avec dany Primot commerciale à la Fruitière vinicole d’Arbois furent savoureuses.

Jean-Louis Barthod, président desAmis duComté,

vient au Salon depuis 15 ans.

L e Salon de l’agriculture se vit par fois à vive allure. Dans la journée, il fait bon s’arrêter pour reprendre des forces… et déguster les bons pro duits régionaux de notre région. Ce

jour-là, c’est Jean-Louis Barthod qui nous a accueillis le premier pour cet te pause “sérieuse” bien méritée. “Notre association fêtera ses 20 ans cette année” rappelle le président des Amis

Sans modération. “C’est mon 33 ème salon d’affilée” a rappelé celle qui est commerciale à la Fruitière vinicole d’Arbois (100 adhérents et 250 hectares de vignes autour d’Arbois). “L’activité des vins du Jura est en progression. Elle est de plus en plus connue. Nous venons de créer une gamme bio Fructeo, pour répondre à la demande de vins bio. Les premières bouteilles sont sorties en janvier 2024. Au Salon, nous venons pour mettre en valeur notre terroir. La Fruitière vinicole d’Arbois est connue pour sa cuvée Béthanie, assemblage de savagnin et de chardonnay.” n

duComté. “Avec 45 adhérents et 150 animations par an, elle se porte du “feu de Dieu”. Soutien aux fruitières, ani mations dans les écoles pour présen ter les formages, les Amis du Comté sont présents sur le terrain.” Parceque le comté le vaut bien ! Au Salon, Jean-Louis Barthod y vient depuis 15 ans. C’est peu d’écrire qu’il connaît bien la maison. “Nous sommes disponibles pour les gens et ouverts à des rencontres avec d’autres professionnels. Et bien sûr nous faisons déguster notre délicieux comté.” De son côté, Dany Primot a fait la promotion des vins de notre région.

Dany Primot est commerciale à la Fruitière vinicole d’Arbois.

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rEnConTrEs Au fil des allées du Salon …

Au salon de l’Agriculture, la politique n’est jamais très loin. Les représentants du département du doubs, de la région, sans oublier une figure nationale qui a récem ment affirmé avoir “clairement l’intention” de se présen ter à l’élection présidentielle de 2027, étaient dans les allées le 28 février dernier notamment. Florilège. Michel Neugnot, premier vice-président du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté

Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs

Présente au salon aux côtés des éle veurs, Christine Bouquin a apporté son soutien aux agriculteurs. “Il faut que tout le monde soit derrière les hommes et les femmes qui font vivre l’agriculture sur notre territoire” rap pelle la présidente du Département duDoubs. “Voilà plus de 30 ans que je viens à ce salon qui est tellement important pour ce qu’il représente pour notre pays et pour ses produc teurs. Aujourd’hui, les tensions liées à la crise agricole récente semblent s’atténuer et c’est une bonne cho se. Il faut revenir aux fondamentaux du monde agricole : la possibilité de produire, d’être bien rémunéré et d’in nover. Le Département est aux côtés de l’ensemble des agriculteurs. Nous

Neugnot dans les allées. “Une partie des agriculteurs risque de disparaître car la P.A.C. (Politique agricole com mune) n’est plus adaptée. Nous arri vons au bout d’une logique. Au bout d’un cycle. Il faut étudier la manière de garder les spécificités des territoires dans une région où certains agricul teurs gagnent à peine 500 euros par mois et que d’autres peuvent gagner des dizaines de milliers d’euros par mois. Notre Région, je parle là de l’ins titution, traverse mal la crise agricole. Nous voulons bien faire, mais les réponses dans le cadre de nos com pétences ne sont pas immédiates. Nous apporterons 40 millions d’euros de plus à l’agriculture burgo-comtoi se dans les 5 prochaines années. Nous faisons les efforts nécessaires. Nous avons augmenté les dotations aux jeunes agriculteurs qui atteignent aujour d’hui 40 000 euros.” n

travaillons par exemple avec la pro fession sur les circuits courts avec 100 % de produits du Doubs ou de Franche-Comté dans les collèges. Nous travaillons aussi à l’améliora tion de la qualité de l’alimentation dans les E.H.P.A.D.” affirme la pré sidente du Doubs. n

Au Salon de l’agriculture, la Région Bourgogne-Franche-Comté disposait de deux espaces pour mettre en avant ses spécificités : celles de la race ani male (bovins, chevaux), celles de ses producteurs garants de la richesse culi naire de la région et d’une manière plus globale, l’ensemble de ses savoir-fai re. Cette mise en lumière méritée n’a pas éclipsé pour autant l’actualité. “La situation reste tendue” souligne Michel

François Rebsamen, maire de Dijon

Venu pour la journée Bourgogne-Franche-Comté, François Rebsamen n’a pas manqué de rappeler son attachement à la Bourgogne. Et à la Franche-Comté puisque cet amou reux de la nature est un pêcheur à la mouche passionné. “Même si j’aime bien la Franche-Comté et le comté, je suis Bourguignon et le revendique” rappelle le maire de Dijon. L’ancien ministre du Travail sous François Hollande a lui aussi souligné les disparités entre les agriculteurs. “Il y a souvent des métiers différents et des revenus différents. Il ne faut pas confondre le grand industriel qu’est le patron de la F.N.S.E.A. avec le petit éleveur du Charolais. Par exemple, les viticulteurs de Dijon, Nuits-Saint-Georges, Beaune, jusqu’à Mâcon, vivent bien. Mais n’oublions pas que dans cette même région nous pouvons avoir des pro blèmes avec les ovins. Pour commencer à régler les pro blèmes des agriculteurs, il faut commencer à lever toutes les contraintes administratives. En cela, Emmanuel Macron a raison. Les agriculteurs doivent en priorité bien exercer leur métier, ils n’ont pas de temps à perdre à remplir plu sieurs fois le même dossier…” n

Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France

Arrivé dans l’après-midi ce mercredi 28 février, c’est un Xavier Bertrand déter miné que nous avons croisé sur le chemin du Salon. Et souriant à l’évocation du Haut Doubs. “Je connais bien votre région” a rappelé celui qui fut ministre de la Santé du gouvernement De Villepin et ministre du Travail du gouvernement Fillon entre 2005 et2012. “À ce salon, j’y viens chaque année depuis 10 ans” a poursuivi celui qui, le 4 février dernier, a affirmé qu’il avait bien l’intention d’être candidat à l’élection pré sidentielle de 2027. “J’y viens pour voir les agriculteurs et les responsables agricoles des Hauts de France mais pas seulement. Il faut rappeler que les paysans ne se bat

tent pas que pour eux. Les pêcheurs non plus. Donc ils doivent pouvoir compter sur le gouvernement d’Emmanuel Macron pour les aider. Mais malheureusement, nous ne pourrons sortir de cette crise que si le gou vernement fait des choix clairs…” n

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sAUCissE dE MorTEAU Les Salaisons Chapuis, l’argent fait leur bonheur Les salaisons Chapuis ont décroché l’argent au salon de l’agriculture. Leur première médaille à l’occasion d’un tel événement. de quoi ravir Charles Chapuis.

P our les Salaisons Chapuis de Villers-le-Lac, les médailles se suivent mais ne se ressem blent pas. L’an dernier, le fabri cant de produits régionaux et de salai sons avait obtenu une médaille d’or au concours de la saucisse de Mor

re fois que nous participions à ce concours” savoure Charles Chapuis, 28 ans, le responsable de l’enseigne depuis quatre ans. C’est le travail de toute une équipe qui est récompensé autour de Charles Chapuis : Bernard Prêtre (respon

Dans le magasin des Salaisons Chapuis de Villers-le-Lac, Charles Chapuis savoure la médaille d’argent venue récompenser toute son équipe.

teau label rouge. Mais cette année, c’est avec une médaille d’argent dans la catégorie “Sau cisse de Morteau I.G.P.” du Salon de l’Agricultu

sable saucisserie), Sébas tien Boillon (responsable des matières premières), Loïc Renaud (saucisse rie) et Kevin Guedin (res ponsable emballage).

Quand la tradition a du bon.

de la coupe. Mais surtout un goût savoureux. “Cette récompense est collective et historique” termine Charles Chapuis. “C’est toute l’his toire de notre famille : de mon père Pierre-Alain qui a développé la bou cherie-charcuterie-salaisons au centre ville de Villers-le-Lac en 1996, à mes grands-parents qui ont été bouchers

charcutiers à Vuillafans puis à Villers le-Lac.” Le résultat d’un travail de qualité au sein d’une entreprise fami liale qui perpétue le goût du bon de génération en génération. Une récom pense pour les Salaisons Chapuis, et une reconnaissance, qui ne man queront pas de doper les ventes de leurs produits. n

re de Paris, que les Salaisons Cha puis, fondées en 1920 à Vuillafans par Charles et Marguerite Chapuis, se sont distinguées. “C’est une énor me satisfaction car c’est la premiè

C’est aussi un savoir-faire qui est célébré. Une saucisse de Morteau des Salaisons Chapuis propose un hachage travaillé et un fumage appli qué, avec un beau grain au niveau

Ambiance, ambiance …

Les éleveurs jurassiens étaient également bien représentés auSalon.

Antoine, Dimitri et Lucas, pigistes à l’édition pour Canal Plus étaient présents. Chapeau ! Annie Motte, venue du Calvados, a présenté ses magnifiques lapins normands, blancs aux yeux noirs. Les seuls lapins blancs « à lunettes »

SPORT

MondiAL dE CyCLisME AGriCoLE L’agriculture, petite reine d’un jour

Q ue la roue tourne pour le monde agrico le. Qu’il aille vers des jours meilleurs. C’est ce que nous souhaitons tous. C’est aus si ce que souhaitent les organisateurs du Premier Mondial de cyclisme agricole qui aura lieu du 7 au 9 juin au cœur de la Bourgogne gastrono mique et viticole. “Organisé par et pour le monde agricole, ce rendez-vous est né dans la tête et dans le cœur d’un collectif de passionnés de cyclisme et d’agriculture porté par Alliance B.F.C., le Crédit Agri cole et le S.C.O. Dijon” rappelle Sylvain Marmier, le président du W.A.C.C. (World Agricultural Cycling Compétition) et vice-président du Crédit Agricole de Franche-Comté. L’événement proposera un parcours de 8 kilomètres, en boucles, pour que les spectateurs puissent appré cier le passage des coureurs. Au cœur du vignoble bourguignon à Gilly-lès-Cîteaux, sur la côte vitico le à proximité de Nuits-Saint-Georges et de Vou geot, au cœur des plus belles villes et climats de Le Premier Mondial de cyclisme agricole aura lieu en juin. En piste avec sylvain Marmier, président du W.A.C.C. et vice-président du Crédit Agricole de Franche-Comté, pour le présenter.

Sylvain Marmier, président du W.A.C.C. est l’un des piliers de l’organisation de ce pre ,2348 *5/7 286 1#34/,6 .8 21 -5+*,434350$ *78+3/+ *5/7 286 30343,6 1/ &,25$ ",+30308 84 .,-5/&8748) Tous les renseignements sur www.wacc.coop # * "($!"* ' '!(% * $ (' !* "& $& &( Plusieurs catégories :

mier Mondial de cyclisme agricole.

Bourgogne (Gevrey-Chambertin, Clos-de-Vougeot, Vosne-Romanée), l’événement fera rimer vélo et convivialité. La course permettra aussi les échanges autour des transitions qu’est en train de vivre le monde agri cole. “Personne n’a seul la solution aux probléma tiques agricoles actuelles” poursuit Sylvain Marmier. “Dans un contexte compliqué pour l’agriculture, notre événement se veut fédérateur pour faire mieux

connaître et reconnaître notre agriculture. Nous avons besoin de moments de respiration et d’en thousiasme.” Au total, 600 participants amateurs (50 équipes d’entreprises de 12 coureurs composées d’agri culteurs, de professionnels des organisations agri coles, de collaborateurs… dont un tiers viendront de l’étranger) sont attendus. Pour un week-end fes tif et sportif. n

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