Le Doubs Agricole 42 - Novembre 2023
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“L’effet Covid a bien aidé la filière”, explique Julien Couval, le président de l'interprofessio n est aussi un
producteur installé en G.A.E.C. à Aisey-et
Richecourt en Haute-Saône.
être plus efficace, on sollicite également une prestataire et une agence en communication.
l’obligation pour le gruyère de France d’avoir des trous.
LDA : L’I.G.P. gruyère partage-t-elle des similitudes avec l’A.O.P. comté ? JC : On a quand même des origines communes. On fonctionne sur le même principe de contingentement des plaques jaunes. On encadre l’intensification en limitant la production à 5 000 litres à l’hectare de surface fourragère. On reprend aussi la limite des concentrés à 1 800 kg par vache et par an. On a bien sûr des différences dans le nombre de races autorisées. La durée maximale d’affinage pour une meule de gruyère ne va pas au-delà de 8 mois alors qu’elle peut dépasser 36 mois dans le comté. Sans oublier
LDA : Le robot est-il autorisé ? JC : Oui, mais en préservant le principe de deux traites par jour et celui de garder le lait de la veille dans la fabrication du matin. LDA : Comment vous entendez-vous avec la filière A.O.C. gruyère suisse ? JC : On a une bonne relation avec des efforts communs pour lutter contre les contrefaçons qui usurpent souvent le nom gruyère. Il y a presque toujours un dossier en cours de traitement. n Propos recueillis par FC
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