La Presse Pontissalienne 292 - Mai 2024

Valdahon - Pierrefontaine

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L’HÔPITAL-DU-GROSBOIS

11 entreprises locales ouvrent leurs portes pour la vente de leurs surplus et matériaux à réemployer

Réhabilitation

Cusenier, du restaurant à l’espace intergénérationnel Après quatre années de travaux, cette bâtisse de caractère située au cœur du village est inaugurée par le maire de la commune, Jean-Claude Grenier, le 4 mai. Ce chantier s’inscrit dans une transformation de grande ampleur du centre-bourg, amorcée il y a plus de vingt ans.

31 m i et 1 er juin

V l de Mor te u

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“A vec l’achèvement du bâti ment Cusenier, l’objectif “L’Hôpital-du-Grosbois 2020” est atteint” , se félicite Jean-Claude Grenier, le maire de cette petite commune située entre le Haut Doubs et Besançon. Lui et son équipe municipale ont réussi leur pari. En 2001, lorsqu’ils arrivent à la mairie, ils s’attellent rapidement à la revalorisation du centre-bourg et fixent des objectifs clairs pour 2020, qui ont quasiment été atteints. “En 2001, il y avait 375 habi tants à L’Hôpital-du-Grosbois. Nous avions estimé, à ce moment-là, que le village pourrait en compter 650 en 2020. Il a fallu finalement attendre quelques années de plus pour atteindre cet objectif” , explique l’édile. La restructuration du cœur du village s’est faite par étapes. Tout d’abord, il y a eu l’édification d’un nouvel établis sement scolaire, en 2006, qui accueille aujourd’hui près de 80 élèves de mater nelle et de primaire. Ensuite, s’est pro

76%. “Nous avons décidé de conserver les murs extérieurs pour garder une cer taine authenticité. De même, un morceau de l’ancienne cheminée subsiste encore à l’intérieur du bâtiment” , note l’édile. Hormis les vieilles pierres, tout est neuf comme les panneaux solaires et les pla fonds. Le “Cusenier” réhabilité accueille déjà le périscolaire de l’école voisine, une micro-crèche, une salle polyvalente et même des logements. Il accueillera prochainement des bureaux à l’étage. “Ce lieu doit être intergénérationnel” , insiste Jean-Claude Grenier, qui préside à l’inauguration de l’ancien restaurant rénové le samedi 4 mai. Après ce chantier qui clôt “l’objectif 2020” , le maire et ses conseillers ont encore des projets pour les vingt ans à venir. Les Groisboisiens seront ainsi invités à s’exprimer sur l’aménagement du domaine Mourot, un parc d’1 hectare qui deviendra le “poumon vert” du vil lage. n R.G.

duit le déménagement de la mairie dans les locaux embellis de l’ancienne école, en 2010. Pour finir, 2024 voit l’achève ment d’un beau projet : la réhabilitation de l’ancien hôtel-restaurant “Cusenier”, qui fut autrefois un relais de poste où passa un certain Jean-Jacques Rous seau. À entendre Jean-Claude Grenier,“Cuse nier” était un lieu incontournable de L’Hôpital-du-Grosbois. “Il y avait un vivier à truites et les gens venaient nom breux pour manger du poisson ici” ,

relate-t-il. Cela paraissait donc évident de conserver cette bâtisse de caractère. Avisée par le C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’envi ronnement), l’équipe municipale s’est lancée en 2020 dans les grands travaux, chiffrés à 1,8 mil lion d’euros et subven tionnés à hauteur de

Après “Cusenier”, le domaine Mourot devrait être réaménagé

Avant d’être racheté par la commune en 1994, le bâtiment “Cusenier” était auparavant un hôtel-restaurant.

ENBREF

Zoom Le projet de renaturation de la Rêverotte, d’un coût total de 520 000 euros, a été présélec tionné dans le cadre de l’appel à projets 2024 de la M.A.I.F. pour le vivant “Nature 2050”. S’il est retenu, la M.A.I.F. soutiendra le projet à hauteur de 20 %, les 80 % restants seront financés par l’Agence de l’eau et les aides F.E.D.E.R. pilotées par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Dans ce cas, le projet sera alors intégralement pris en charge, et les fonds ainsi économisés pour ront être redéployés au profit d’autres programmes portés par l’E.P.A.G.E. Doubs Dessoubre. Au total, ce seront : 1,9 km de cours d’eau restaurés, 1,4 km de ripisylves (espaces d’échanges entre milieux terres tres et aquatiques) restaurés (750 boutures de saules, 625 branches de saules, 45 arbres fruitiers, 460 hélophytes, plantes se développant dans les subs trats gorgés d’eau, plantés), 4,9 hectares d’épicéas coupés avec repousse naturelle ou plantation de feuillus adaptés. La restau ration des fonctionnalités de l’en semble des 14 km du cours d’eau n

LORAY Environnement La Rêverotte grandeur nature À la rentrée 2024, des travaux de renaturation de la Rêverotte seront lancés. Anthony Guinchard directeur général des services de l’E.P.A.G.E. (Établissement public d’aménagement et de gestion des eaux) Doubs Dessoubre et Jérémy Pourreau, chargé de mission pour la gestion des milieux aquatiques, détaillent les contours d’un projet estimé à 520 000 euros.

Sport En Bourgogne

Franche-Comté, 426 000 licences sportives ont été délivrées en 2022. C’est la 5ème région de France métropolitaine comptant le moins de licences pour 1 000 habitants. Les sports les plus pratiqués sont le football, l’équitation et le tennis. Deux tiers des licences sportives sont détenues par les hommes. Parmi les disciplines sportives, le football reste le sport le plus populaire pour les hommes, l’équitation pour les femmes. Le nombre de licences a diminué de 4 % entre 2017 et 2022. Exposition À l’occasion du 90 ème anniversaire de l’actrice italienne naturalisée française Sophia Loren, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 31 mai. Accès libre.

Jérémy Pourreau et Anthony Guinchard pilotent le projet des travaux de renaturation de la Rêverotte pour l’E.P.A.G.E.

R emettre à l’état naturel le milieu aquatique, permet tre une meilleure résilience de la biodiversité face au chan gement climatique et aux pol lutions. Les (bonnes) raisons qui ont poussé aux travaux de rena turation de la Rêverotte, affluent principal du Dessoubre, seule rivière labellisée “rivière sau vage” du département du Doubs et deuxième de Bourgogne Franche-Comté, sont multiples. Ils dureront d’août à décembre prochain et s’étendront sur les 14 kilomètres du linéaire prin cipal de la rivière, de la source de la Rêverotte au lieu-dit “Mar

Rêverotte et de ses affluents, et nous agirons sur l’ensemble des problématiques que connaît la rivière, à savoir les enrochements de berges, la rupture des conti nuités écologiques (seuils et busages), les plantations d’épi céas en bord de cours d’eau…” Dans le détail, ces travaux consisteront, par exemple, à rem placer certains ponts busés par des ponts cadres avec recréation d’un lit naturel, à supprimer les tuyaux installés au niveau de la source, à reméandrer un affluent, tout ceci avec pour fina lité de recréer des habitats pour la faune qui dépend de la rivière,

améliorer l’infiltration et le stockage de l’eau dans le sol, retrouver des écoulements natu rels diversifiés, recréer des zones de reproduction et limiter le réchauffement de l’eau, couper les épicéas en bordure de cours d’eau pour privilégier une végé tation plus adaptée… “Sur ce dossier, nous tenons à saluer l’ensemble des propriétaires des terrains concernés par le projet longeant la Rêverotte qui ont autorisé ces travaux de renatu ration. Sans leur accord, ces tra vaux n’auraient pas pu voir le jour !” n A.A.

tinvaux” à Loray, jusqu’à Gigot où la Rêverotte se jette dans le Dessoubre. “Ces travaux sont encadrés par le code de l’envi ronnement” rappelle Anthony Guinchard, le directeur de l’E.P.A.G.E., et “ils participent à l’atténuation du changement climatique en permettant au cours d’eau de retrouver ses fonc tionnalités naturelles.” Favorablement accueillis par la population, ces travaux seront suivis avec la plus grande atten tion. “Il s’agit d’un chantier d’am pleur” détaille Jérémy Pourreau. “Les actions de renaturation s’étendent sur l’ensemble de la