La Presse Pontissalienne 292 - Mai 2024
18 Pontarlier et environs
La Presse Pontissalienne n°292 - Mai 2024
ÉCONOMIE 1 000 chantiers par an Colas inaugure son nouveau centre de travaux
“Ici, la problématique principale, c’est de conserver la main-d’œuvre car on se fait ponctionner par la Suisse”, explique Olivier Rivière, le chef du centre Colas de Pontarlier.
L’établissement de Pontarlier avait convié tous ses donneurs d’ordres privés et publics à la découverte de son nouveau bâtiment, en y incluant la visite de la centrale d’enrobé et la présentation des solutions innovantes et bas carbone utilisés pour confectionner les enrobés d’aujourd’hui et de demain
À chaque pathologie, une solution Colas a pris à bras-le-corps la question du réchauffement climatique. “Ons’est engagé à réduire de 30 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 avec l’objectif d’arriver à 100 % d’ici 2050” , explique Éric Hardy, le responsable des solutions et techniques à froid au sein de Colas France, territoire Nord-Est. Plusieurs dispositifs ont été déployés pour réussir ce tour de force. Tous les cadres du groupe roulent en véhicules électriques. Les camions Colas fonc tionnent au bio-carburant. Une étude est en cours pour que les gros engins de chantier tournent à l’hydrogène. “On a couvert tous les stocks de matériaux qui servent à fabriquer de l’enrobé. Ils sont à l’abri de l’eau, ce qui évite des surcoûts d’énergie liés à l’évaporation de l’humidité dans le processus de fabrication.” Les équipements qui fonctionnaient au fioul sont désormais alimentés au gaz. Sou cieux de ne pas épuiser les ressources naturelles, Colas s’est mis aussi au recy clage en valorisant davantage les agré gats d’enrobés. “Toutes ces démarches visent aussi à réduire les coûts de mise en œuvre de l’enrobé. On encourage également nos clients à entretenir la voi rie.” Des gros efforts ont également été investis dans l’élaboration de solutions bas carbone en utilisant par exemple dans le processus de fabrication de l’en robé des liants végétaux ou minéraux moins gourmands en énergie. n
C olas ne connaît pas la crise. Avec un chiffre d'affaires 2023 à 20 millions d’euros sensiblement identique à celui des années précédentes, le centre de travaux Colas de Pontarlier maintient son niveau d’activité. Rassurant. Le centre de tra vaux de Pontarlier fait partie de l’agence Colas Franche-Comté Sud également implantée à Dannemarie-sur-Crète, Saint-Aubin et Messia-sur-Sorne (Jura). Le site de Pontarlier compte 50 colla borateurs. Il supervise chaque année près de 1 000 chantiers allant des tra vaux routiers à la pose de bordures,
aux travaux de canalisations et réseaux pour l’assainissement et l’approvision nement en eau potable. Le champ d’ac tion s’étend également aux aménage ments urbains ou de centres
commerciaux ainsi qu’à la rénovation de sites industriels et des écoles. “Il y a encore beaucoup de demandes au niveau de la réfection des réseaux d’adduction d’eau et d’assainisse ment. Au niveau des
Le site de Pontarlier compte 50 collaborateurs.
“On recycle jusqu’à 35 % d’agrégats d’en robé”, indique Simon Laurent, le responsable d’exploitation lors de la pré sentation de la
Le nouveau bâtiment s’étend sur 546 m 2 pour un coût de 2 millions d’euros.
chantiers routiers, on s’en sort plutôt bien et le fait d’être proche des clients participe de cette réussite qui n’est plus trop d’actualité à l’échelle nationale. En revanche, on peine à conserver la main-d’œuvre qui fait souvent le choix de partir travailler en Suisse. il faut faire des pieds et des mains pour trouver des maçons, des ouvriers, des conduc teurs d’engins, des canalisateurs. Actuel lement, on a une dizaine de postes à pourvoir” , se désespère Olivier Rivière,
le chef de centre. Implanté depuis plus de 50 ans sur le territoire du Doubs et du Haut-Jura, l’établissement Colas de Pontarlier avait acquis en 1996 l’entreprise Lacoste à Évillers. “On a décidé l’an dernier de fusionner les bureaux deux sites, d’où la construction de ces nouveaux locaux.” Le bâtiment couvre une surface de 546m 2 pour un coût proche de 2 millions d’euros. n F.C.
centrale aux élus locaux.
MALBUISSON
Dimanche 2 juin La journée sans voiture retrouve son charme ineffable
Après un retour d’après-Covid pleinement réussi, le Syndicat d’Initiative de la Vallée des Deux Lacs remet le couvert le 2 juin prochain avec des animations sportives, culturelles et gourmandes tout autour du lac.
lac Saint-Point opère toujours et le soleil était aussi de la partie. Ce succès a remobilisé les orga nisateurs. “On se sent porté par une belle dynamique. On a renoué le partenariat avec la com’com des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs. C’est notre prin cipal contributeur avec une sub vention de 10 000 euros. On est encore dans l’attente du soutien du Conseil départemental du Doubs” , poursuit Patrick Mas set. Les restaurants autour du lac proposeront un menu spécifique pour l’événement. Dans chacune des sept communes membres du syndicat d’initiative, plusieurs associations se mobilisent pour organiser des animations spor tives, culturelles, festives. “En tout, cela représente une vingtaine de structures associatives inves ties dans la manifestation.” Les participants à la journée sans voiture n’auront que l’em
“On se sent portépar unebelle dynamique”, annonce Patrick Masset, lenouveau président du Syndicat d’initiative de la Vallée des Deux Lacs.
A vec la déviation d’une partie du trafic de la R.N. 57 sur la R.D. 437 jusqu’à fin juillet, la cir
culation s’annonce particuliè rement dense autour du lac notamment en rive droite, côté Chaudron, Malbuisson. Aussi
l’idée de pouvoir se déplacer en toute tranquillité autour du plan d’eau le 2 juin prochain ne pourra que réjouir les usagers et amoureux du lac. La crise sanitaire avait contraint les organisateurs à mettre en sus pens l’événement pendant trois ans avant de relancer cette déambulation en juin 2023. “On estime qu’il y a eu entre 7 000 et 8 000 participants sur toute la journée et près de 3 000 en simul tanée” , apprécie Patrick Masset, le nouveau président du Syn dicat d’initiative de la Vallée des Deux lacs. L’occasion de saluer la mémoire de son pré décesseur Alain Guichon. Le gros travail d’organisation a donc été récompensé par l’af fluence massive. La magie du
administrative, la coordination et la communication” , apprécie le nouveau président du Syndicat d’initiative qui compte mettre à profit les synergies développées autour de cet événement fédé rateur pour relancer d'autres temps festifs tombés dans l’oubli comme des jeux intervillages. n
barras du choix : initiation au tir biathlon, mur d’escalade, avi ron, voile, musique d’ici et d’ail leurs, stands de dégustation ani més par les filières comté et morbier. “On travaille aussi en étroite collaboration avec l’office de Tourisme Pays du Haut Doubs qui assure la gestion
Pour peu que le soleil soit de la partie, la foule aime à se retrouver autour du lac pour la journée sans voiture.
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