La Presse Pontissalienne 290 - Mars 2024
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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MARS2024
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 290
Crise du logement Quelles solutions déployées dans le Haut-Doubs ?
le dossier en p. 20 à 25
Bouchons et travaux Le ras-le-bol des usagers de la R.N. 57 Frontaliers p. 16 et 34
Rénovation du bâtiment historique Une nouvelle vie pour l’ancien hôpital Pontarlier p. 14
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2 Retour sur info
La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
Volia Ukraine poursuit le combat
Tour du lac : les anti-90 km/h lancent une pétition
Les opposants au retour des 90 km/h autour du lac Saint-Point ne lâchent pas la pression.
N ous avons évoqué dans notre précédente édition le combat de Robert Hugot, riverain du lac Saint Point à Montperreux, et d’élus qui soutiennent sa démarche de convaincre le Conseil dépar temental de revenir sur sa déci sion récente de remonter la vitesse à 90 km/h autour du lac. Une aberration économique, écologique et sécuritaire selon ces détracteurs. Depuis notre dernière parution, le riverain a reçu une réponse
du Conseil départemental, loin de le satisfaire. Dans sa réponse, le Département met en avant le fait que ce retour aux 90 km/h serait “une attente forte des citoyens alors qu’il n’y a eu aucune consultation large et de véritable débat sur ce sujet” a rétorqué M. Hugot dans une nouvelle réponse à la collectivité départementale. Il en profite pour rappeler que “le secteur du tour du lac cumule à lui seul la totalité des conditions res trictives formulées par le Comité
prise à partir de ressentis, de démagogie, voire d’un manque suffisant de formation et d’in formation.” Pour appuyer son argumentaire et faire pression, les opposants ont souhaité lancer une pétition. “Nous lançons cette pétition car nous voulons contribuer à la sécurité et au bien-être de tous” résume Robert Hugot. ■
National de la Sécurité Rou tière” , fustigeant au passage la compensation carbone promise par le Département en contre partie du retour aux 90 km/h. “La meilleure manière de moins polluer, c’est de rouler moins vite, plutôt que de prévoir une (hypothétique ?) compensation” avance l’opposant qui dénonce pour terminer “une décision
Mc Solaar, Matmatah, Vladimir Cauchemar : têtes d’affiche de la Paille
Le 28 février, un nouveau semi-remorque chargé d’aide humanitaire est parti pour l’Ukraine.
un grand chapiteau de cirque où les festivaliers pourront se détendre, se poser.” Cette journée de festival supplémentaire va permettre bien sûr d’optimiser le modèle économique de l’événement sans pour autant en faire une machine commerciale. “On reste fidèle à nos valeurs, à savoir proposer des concerts festifs avec des groupes de festivals. La program mation est en phase avec les attentes du public. On tient toujours à promouvoir des valeurs montantes qui s’expriment parfois dans des registres très spécifiques, je pense par exemple à des artistes comme Yuston XIII ou Zed Yun Pavarotti.” Le Festival de la Paille ne renie pas ses racines rurales et avant tout humaines. La forme a forcément évolué au fil des éditions mais l’esprit demeure. “On réajuste, on remo délise sans changer le fond. La preuve, le tarif de base sur une journée passe de 45 à 39 euros alors que tous les coûts s’envolent. On a contenu l’enveloppe artistique tout en proposant une programmation qui tient la route.” ■
D eux ans après le déclenche ment de l’invasion russe en Ukraine, l’association pon tissalienne Volia Ukraine, née dès le printemps 2022, poursuit et ren force même son travail au profit de la population ukrainienne. “Depuis, nos actions d’aide humanitaire en faveur de la population ukrainienne ont considérablement gagné en effi cacité et se sont en permanence adaptées à l’évolution des besoins” témoigne François Hanrot, le secré taire de Volia Ukraine. Sur la partie logistique, l’association pontissa lienne peut désormais s’appuyer sur des partenaires solides, comme l’as sociation polonaise Sokolnia, qui fait le lien avec la population autoch tone, et le transporteur de Vuillecin Colinet. Volia Ukraine poursuit donc son travail. “Notre association inscrit son activité dans la durée et nous
poursuivons la collecte de dons lors de nos permanences d’accueil le jeudi après-midi de 14 heures à 17 h 30 au 6, rue de la Chaussée à Doubs. Nous sommes aussi toujours en recherche de nouveaux soutiens financiers et matériels” poursuit Fran çois Hanrot. Pour ce mois de mars, Volia Ukraine prévoir plusieurs animations : une soirée de solidarité avec l’Ukraine sous forme de repas dansant avec l’orchestre Champagne et Manu Maugain à la salle des fêtes de Doubs le samedi 23 mars. Deux ini tiatives prochaines : l’association parraine le jeudi 28 mars la projection au cinéma l’Olympia du film “Pierre Feuille Pistolet”, un documentaire tourné par un bénévole polonais à l’intérieur de son véhicule au cours de ses voyages pour emmener des réfugiés ukrainiens en lieu sûr. ■ Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Alexandre Arbey, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645
F aire aussi bien sinon mieux avec un budget contraint en y ajoutant une journée supplémentaire, c’est tout le défi du 22 ème Festival de la Paille qui se tiendra du 26 au 28 juillet à Métabief. Un challenge réussi selon Aurélien Bouveret, en charge de la programmation. “On reste fidèle à une programmation éclectique associant des chanteurs et des groupes confirmés et des valeurs montantes et ce, dans tous les genres musicaux. Cela permet de nuancer l’offre avec une tonalité rock le
vendredi, de la musique urbaine et élec tronique le samedi et de la variété, du reggae le dimanche à destination d’un public plus familial.” L’édition 2024 se déroulera sur trois jours. Une extension dont rêvaient les organisateurs depuis 2016 et qui va per mettre d’apporter plus de flexibilité dans l’organisation du festival. “Globalement, on ouvrira plus tôt pour finir aussi plus tôt. Les concerts seront plus longs avec plus de respiration entre chaque. On a intégré une zone chill au cœur du dispositif avec
Parmi les têtes d’affiche de l’édition 2024, on trouve le groupe de rock Matmatah qui devient incontournable dans le paysage musi cal français (photo Lenny Urbain).
M aurice Lagier, Roger Maire, Xavier Authier étaient à leur époque des précurseurs, eux qui au début des années cinquante ont eu le flair d’ins taller à Métabief la première télébenne du massif et d’imposer cet ancien village agricole comme une station de sports d’hi ver de premier plan, générant autour de l’activité ski tout un écosystème qui fera vivre au cours des décennies suivantes des milliers de personnes grâce au tourisme et à ses retombées économiques. Quatre vingts ans plus tard, dira-t-on de Philippe Alpy et de ses collègues élus au sein du syndicat mixte du Mont d’Or qu’eux aussi sont des visionnaires pour avoir, avant tout autre dirigeant de station en France, su anticiper le déclin de la neige et se don ner le temps de préparer l’après-ski ? Les images de Métabief en cet hiver, avec ses Éditorial Rédemption
qu’elle a fait de ne plus investir dans les équipements liés au ski alpin, Métabief renonce certes à la neige, mais pas au tou risme. Dans son rapport rendu le 6 février, la Cour des comptes suggère notamment de conditionner tout soutien public à l’in vestissement dans les stations au contenu des plans d’adaptation au changement climatique qu’elles mettent en œuvre. En clair, que les collectivités ne continuent plus comme elles l’ont trop fait à subven tionner à coups de millions d’euros d’argent public des activités déficitaires quand la neige vient à manquer. Métabief sera une station de ski tant que la neige lui en offrira la possibilité. Après 2035 et le démantèlement des installations, Métabief se muera en station de montagne. Philippe Alpy et les élus du S.M.I.X. passent aujourd’hui aux yeux de certains pour les fossoyeurs de la station de Métabief. Ils seront peut-être finalement les initiateurs de sa rédemption vertueuse. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
pathétiques bandes de neige perdues au milieu du vert où serpentaient les touristes en mal de poudreuse semblent donner rai son à ces élus qui anticipent la fin du ski alpin dans nos contrées de moyenne alti tude. Ce virage à 180°, la Cour des comptes vient de le saluer dans un rapport très sévère contre la plupart des gestionnaires de stations de sport d’hiver qui s’obstinent à se persuader que la neige est un or blanc éternel. En deçà de 2 000 m d’altitude, on l’a particulièrement constaté cet hiver, la plupart des stations souffrent désormais d’un déficit chronique et récurrent de neige naturelle. En faisant le choix de renoncer à l’horizon 2035, c’est-à-dire demain, à l’activité neige, la station de Métabief sait qu’elle tire un trait sur une manne de plus de 4 millions d’euros de recettes liées à la vente de forfaits par hiver bien enneigé, sans compter les dizaines de commerces et donc les centaines d’emplois directement ou indirectement liés au ski. Dans le choix
Mise en page : Olivier CHEVALIER
équipe commerciale : Virginie Girardot, Anthony Gloriod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.H.I.H.C., Fédération de pêche du Doubs, Néolia, B. Renaud, Rires de Héros, C. Rossignon, Lenny Urbain, R. Vuittenez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1298-0609 Dépôt légal : Mars 2024 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
EMPLOI
Analyse de la directrice de l’agence France Travail de Pontarlier
“Nous ne sommes pas au plein emploi !” Partenaire de l’emploi sur le territoire du Grand Pontarlier, l’agence France Travail de Pontarlier était présente au Salon de l’emploi et de la formation le 7 mars. Le point sur la situation locale de l’emploi avec Djamila Oudiette, sa directrice depuis février 2023.
L a Presse Pontissalienne : Quelles sont les raisons du faible taux de chômage sur la zone du Grand Pontarlier ? Djamila Oudiette : Aujourd’hui, le taux de chômage s’élève à 4,7 % mais nous sommes descendus jusqu’à 4,4 %. L’ac tivité économique est présente mais il reste quand même 4,7 % de demandeurs d’emploi. Nous ne sommes pas au plein emploi! Nous avons encore du travail à faire, notamment sur le parcours du demandeur d’emploi et sur l’emploi des seniors. Dans notre agence, 27 % de nos demandeurs d’emploi (1000 au total) sont des seniors (plus de 50 ans). Ils veulent retrouver un emploi mais ont tendance à perdre confiance en eux. Et pourtant, ils ont du savoir-faire, des compétences. En ce sens, nous avons monté un atelier autour de l’estime de soi et de la mise en valeur. Pour leur apprendre à dire non pas “j’ai 50 ans” mais “j’ai 30 ans d’expérience”.
À 55 ans, on n’est pas fichu ! Notre objec tif est de redynamiser les seniors. N’ou blions pas qu’aujourd’hui, avec la réforme des retraites, une personne de 55 ans a encore 9 ans à travailler! Nous accueillons aussi un public senior,
développement de la vie commerciale du Grand Pontarlier grâce à un pouvoir d’achat plus important. L.P.P. : Parallèlement il y a un manque de main d’œuvre dans certains secteurs comme l’ad ministratif, le socioculturel, la restauration… D.O. : Les gens qui vont travailler en Suisse libèrent des emplois pour les personnes qui veulent travailler à Pon tarlier. Tous les métiers, commerce, bâti ment, santé, social…, sont en tension sur le Haut-Doubs, de Frasne au Russey, et en particulier sur le bassin du Grand Pontarlier. Nous avons des besoins dans l’hôtellerie, la restauration, l’industrie, sur des postes qualifiés (agents de main tenance), dans la santé (aides-soignants, infirmières), l’aide à domicile, la garde d’enfants (assistantes maternelles). Une aide-soignante qui rentre dans l’agence, nous lui trouvons un emploi tout de suite.
frontalier, qui ne veut plus aller jusqu’en Suisse mais qui veut finir sa car rière en France. Plus glo balement, nous tra vaillons toute l’année autour des compétences des demandeurs d’emploi pour élargir leurs hori zons professionnels. Nous avons un territoire dyna mique avec les frontaliers suisses. Depuis la reprise post-Covid, la Suisse embauche encore plus les frontaliers qui consom ment et participent au
“À 55 ans, on n’est pas fichu !”
EMPLOI
Salon de Pontarlier “Ce n’est pas un speed-dating de l’emploi”
Organismes de formation, France Travail, Missions locale et agences d’intérim étaient présents le 7 mars à l’occasion du salon de l’emploi de Pontarlier. Patrick Genre maire de Pontarlier et Bertrand Guinchard, adjoint en charge du dévelop pement économique, ont présenté l’événement.
avec ou sans expérience, à la recherche d’un contrat, d’un stage ou d’une formation. Un moment dédié à la recherche d’emploi avec des entreprises totalement mobilisées pour l’échange et la recherche de com pétences. Dans un secteur du Haut-Doubs, avec un taux de chômage bas de 4,7 %, qui a quand même des difficultés à recruter. “Ce n’est pas un speed dating de l’emploi” a détaillé l’adjoint en charge du dévelop pement économique à la Ville de Pontarlier. “Au contraire, à l’occasion de ce salon, les entre prises et les candidats prennent leur temps.” En cette année 2024, 98 entre prises avaient répondu pré sentes. Un chiffre en augmen tation puisque l’an dernier elles étaient 85. Côté visiteurs, 900 curieux s’étaient déplacés pour la troi sième édition. Cette année, avec des horaires amplifiés (non-stop de 9 heures à 19 heures) pour espérer s’adapter au plus grand nombre de personnes, la Com munauté de communes du Grand Pontarlier espérait attirer 1 000 visiteurs. “Ce salon est un des leviers du soutien à l’économie, avec des initiatives comme l’aide à l’in
Arnaud Pourny, directeur de l’économie du Grand Pontarlier
ê tre en recherche d’emploi nécessite de faire des choix. Et prendre le temps de bien choisir sa voie est important. Bertrand Guinchard
l’a rappelé le 22 février dernier à l’occasion de la présentation du Salon de l’emploi et de la for mation du 7 mars. Un salon ouvert à tous, jeune ou senior,
et Bertrand Guinchard,
adjoint en charge du développement
économique à la Ville de Pontarlier.
aboutir.” Pour l’emploi, la ville de Pon tarlier passe à l’action en mode collaboration. “Nous avons signé une convention avec la C.C.I.” rappelle Patrick Genre. “Au salon, il y a bien sûr des rencon tres avec les entrepreneurs, mais aussi avec les banquiers pour échanger sur la situation éco nomique et l’évolution du crédit à la consommation.” n
vestissement, l’installation de la commission emploi en 2019 ou la newsletter économique de
la C.C.G.P. pour faire un état des lieux. Concernant le salon, nous avons répondu aux attentes des entreprises puisque 90 % des entreprises présentes l’an dernier reviennent cette année. C’est qu’elles y trouvent leur compte. Il y a aussi le volet formation dans ce salon. Des entreprises sont prêtes à investir sur l’hu main via cette formation. Et comme beaucoup de personnes cherchent à se reconvertir, leurs ambitions communes peuvent
la C.C.G.P. pour les entre prises du Grand Pontarlier” poursuit Ber trand Guin chard. “Nous recevons régu lièrement les 25 plus gros employeurs de
Des entreprises fidèles à l’événement.
À l’occasion de cette quatrième édition, 1 000 visiteurs étaient espérés.
L’interview du mois 5
La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
Djamila Oudiette est la directrice de France Travail Pontarlier depuis le 1 er février 2023.
10,1 % d’offres collectées en 2023 à France Travail c’est dire s’il y a encore des postes à pourvoir. J’ai été sollicitée pour participer à la journée de la Forêt et du Bois à Frasne, un secteur d’activité où on ne collecte pas d’offres habituellement. Mais en ce moment, l’O.N.F. ne trouve pas de sylvi culteurs pour aller planter des arbres. Tous les métiers sont en tension. L.P.P. : Quelle est la situation de l’intérim à Pon tarlier ? D.O. : Les agences d’intérim rencontrent
L.P.P. : Certaines entreprises en viennent à faire de l’affichage pour recruter. Avez-vous pu l’ob server ? D.O. : Tout à fait. Des entreprises à Pon tarlier comme Schrader (leader sur le marché des fluides dans les secteurs de l’automobile, l’industrie et l’aéronautique) ou Nestlé font de l’affichage et multiplient les annonces sur les réseaux sociaux. Au centre-ville de Pontarlier, il y a des affiches de recrutement dans les bars, dans les magasins de la zone des Grands Plan chants. Nous avons une augmentation de
des difficultés de recrutement, comme nous, à France Travail. Nous travaillons ensemble, grâce à des conventions de coo pération. Par exemple, Randstad Inhouse, un concept d’agence développé par Rands tad, vient toutes les semaines dans les locaux de France Travail. L.P.P.: Pour terminer un mot sur l’importance de la formation puisque ce salon sera celui de l’emploi et de la formation… D.O. : France Travail est un financeur de la formation en collaboration avec la Région Bourgogne-Franche-Comté. Nous venons en complément du financement de la Région, du C.P.F. (Compte Personnel de Formation). n Propos recueillis par A.A. l 223775 : Nombre de Français qui tra vaillaient en Suisse fin 2023 (21,2 % d’entre eux sont deBourgogne-Franche Comté) Zoom Les chiffres de l’emploi l 10000 : Nombre de frontaliers du bas sin de Pontarlier qui travaillent en Suisse en 2023 l 47475 : Nombre de travailleurs fron taliers de Bourgogne-Franche-Comté qui travaillent en Suisse (+7 % en un an soit 3 198 travail leurs frontaliers en plus).
Le secteur de l’industrie recrute à des postes qua lifiés comme des agents de maintenance.
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6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
LA PÊCHE DANS TOUS SES ÉTATS
L’ouverture de la pêche dans le Haut-Doubs est programmée le samedi 9 mars dès potron-minet. Un rendez-vous à forte affluence mais qui peine à se pérenniser sur toute la saison car les truites sauvages se font de plus en plus rares. Revue d'effectifs, évolutions réglementaires, état des lieux piscicoles… Point de situation complet.
l Pontarlier De bonnes et de mauvaises surprises La Truite Pontissalienne et du Lac Saint-Point, une alerte centenaire
Née le 23 juillet 1924, cette grosse société de pêche n’est pas encore fixée sur la façon de célébrer son centenaire. Toujours soucieuse de la qualité de l’eau, elle apporte sa vision au débat tout en préparant l’ouverture du 9 mars.
à ceux qui doutent qu’il subsiste encore de gros poissons au lac Saint-Point, la pêche scienti fique effectuée par la Fédéra tion l’automne dernier à Labergement Sainte-Marie a permis de dissiper ces
craintes. Sans être exhaustif, le résultat s’avère plutôt rassurant : 24 brochets, 157 perches, 8 truites fario et surtout trois superbes truites de lac de 80 cm. “Soit 21 kg pour trois poissons” , s’en émerveille presque Jean-Claude Poux.
Le président de la Truite Pontissalienne et du Lac Saint-Point semble à la fois surpris et ravi de découvrir qu’il reste encore de si beaux spécimens prélevés, puis remis à l’eau, à l’aval de Laberge ment dans un secteur considéré comme la frayère de nombreuses espèces et notamment les truites de lac. “On demande depuis plus de 25 ans que le tronçon concerné qui avait été rectifié fasse l’objet d’un reméandrement. Ce dossier est maintenant géré par l’E.P.A.G.E. Les parties concernées n’ar rivent pas à s’entendre mais je pense qu’il serait bon de remettre cette frayère dans son état naturel. Quand on découvre des truites de lac de cette taille, certes il en reste peu, on doit tout mettre en œuvre pour restaurer cette zone.” Rappel : le prélèvement des truites de lac est interdit à Saint-Point et Remoray. Bien sûr, la société de la Truite Pontis salienne et du Lac Saint-Point suit de près le problème des débordements des eaux usées à la confluence entre le ruis seau de Fontaineronde et du Doubs. “Le réseau d’égout autour du lac n’est plus dimensionné pour répondre aux besoins d’une population qui s’est beaucoup déve
loppée en 20 ans. Il faudrait tout refaire mais cela représente un gros budget. Reconnaissons que des efforts sont faits
daires.” Autre statistique intéressante au niveau de l’Entente Haut-Doubs Amont qui regroupe la plupart des socié tés de pêche de Mouthe à Morteau : “près de 500 pêcheurs dont une soixantaine de jeunes ont accepté de payer 40 euros supplémentaires pour pouvoir pêcher sur tout le linéaire de cette entente.” La Truite Pontissalienne compte parti ciper activement aux célébrations des 60 ans du jumelage entre Pontarlier et Villingen qui se dérouleront du 13 au 15 septembre. L’occasion de joyeuses retrouvailles avec les pêcheurs alle mands. “On se demande si on ne profi terait pas de l’événement pour fêter le
sur l’assainissement, trop peu diront certains, mais la remise en conformité se fait pro gressivement.” Les effectifs de la Truite Pontissalienne se main tiennent, variant entre 500 et 600 pêcheurs à l’année. “On monte à 800 adhérents en incluant les cartes jour nalières et hebdoma
Les effectifs de la société de pêche se maintiennent.
La pêche scientifique effectuée l’automne dernier à l’aval de Labergement a révélé la présence de superbes truites de lac. Des raisons d’espérer (photo Fédération de pêche du Doubs).
L’événement 7
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l Labergement-Sainte-Marie Un nouveau parcours no kill Des pêcheurs qui ont la pêche ! Parcours no kill, corvées, école de pêche, concours… La société de pêche de la Truite du Haut-Doubs et du Bief Rouge fait preuve d’un dynamisme exemplaire dans un contexte de dégradation des milieux aquatiques qui aurait plutôt tendance à miner le moral des disciples de Saint-Pierre.
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L’ ouverture de la pêche dans le Haut-Doubs est marquée par la création d’un nouveau parcours no kill sur le Doubs. D’une longueur de 850 m, il est situé à la sortie des gorges du Fourperet, derrière l’ancienne usine électrique qui abrite aujourd’hui le S.I.E.L. “On en avait déjà un du côté de Gellin qu’on a transféré à cet endroit. On change l’emplacement du parcours tous les cinq ans car, après avoir effectué des pêches électriques, on constate que la mise en parcours “no kill” apporte des résultats sur les peuplements. À Gellin, on a retrouvé toutes les générations de trui telles” , justifie Yannick Chmiel, le pré sident de la Truite du Haut-Doubs et du Bief Rouge. Le territoire de cette société de pêche s’étend de la source du Doubs à Laber
gement-Sainte-Marie. Soit 26 km de parcours en 1 ère catégorie. “On a la chance d’être en tête de bassin avec des risques de pollution limités et surtout une rivière en eau toute l’année.” Cette A.P.P.M.A. fonde beaucoup d’espoir sur la nouvelle station d’épuration inter communale des Longevilles censée mieux préserver le Bief Rouge qui a payé cher les dysfonctionnements de celle de Métabief. Le jugement de cette affaire qui remonte à 2017 vient d’ail leurs d’être prononcé. Outre de lourdes amendes, la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs devra nettoyer régulièrement ce cours d’eau. “On espère retrouver des pois sons !” La mise en place d’un parcours no kill fait l’objet d’un arrêté préfectoral. Toutes les espèces de poissons doivent être remises à l’eau. Tous les modes de pêches sont admis avec des hameçons simples sans ardillon. Ceux qui dérogeront aux règles seront amendables. “Cet endroit a été choisi car il est propice à la repro duction des salmonidés avec des radiers, des zones ombragées, des trous d’eau et des températures assez fraîches” , poursuit Yannick Chmiel. Le linéaire de la Truite du Haut-Doubs et du Bief Rouge abrite aussi trois réserves de pêche sur le Doubs à Mouthe, aux Villedieu et à Rochejean. Les membres de cette A.P.P.M.A. se mobilisent plusieurs fois par an pour effectuer des actions de nettoyage des
Les pêcheurs de la Truite du Haut-Doubs et du Bief Rouge se distinguent par leur engagement. “On facilite l’accès à la rivière en effectuant quelques tailles d’arbres”, explique Bruno Hoffner en évoquant les corvéeseffectuées par les pêcheurs de la Truite du Haut-Doubs et du Bief Rouge.
Tout est gratuit. On accueille une dizaine d’enfants à qui l’on enseigne les tech niques de pêche, le montage des bas de ligne, la fabrication des mouches arti ficielles…” explique Yannick Bourgeois qui est aussi guide de pêche. Depuis quelques années, cette société de pêche assure sa promotion de façon originale, en installant des banderoles à différents endroits sur lesquelles sont écrits des remerciements aux pêcheurs qui lui sont fidèles. “On fédère entre 150 et 180 pêcheurs. L’effectif tend à progresser. C’est sans doute une question d’ambiance et la volonté de mettre en place des actions, des animations. On aimerait trouver un espace de pêche réservé aux enfants. On organise, par exemple, en juillet avec la station de Métabief, un concours de pêche au lac du Morond. On effectue aussi des ale vinages de truitelles à l’automne dans le Doubs et on intègre des truites sur densitaires à l’approche de l’ouverture de la truite.” n
“Pour l’ouverture,
on va mettre à l’eau 700 kg de truites en trois fois sur une vingtaine de points de déversements”, explique Jean-Claude Poux au barrage du lac Saint-Point.
berges. “On facilite l’accès à la rivière en effectuant quelques tailles d’arbres. On agit aussi au niveau du lit en dégageant des troncs, en consolidant les berges” , explique Bruno Hoffner qui s’occupe éga lement de l’école de pêche avec Yannick Bourgeois. “Les séances ont lieu le dimanche matin et le mercredi après-midi.
Tous les modes de pêche à la ligne sont admis.
centenaire de la société en même temps. Pour l’instant, rien n’est encore acté.” En attendant, les préposés à l’alevinage se préparaient en vue du 9 mars. Une vraie organisation. “On s’approvisionne à la pisciculture de Bonnevaux-le Prieuré, soit 700 kg de truites qui seront mises à l’eau sur différents points en trois fois : le 2 mars, fin mars et mi avril. On aura ensuite des alevinages à l’étang du Pont Rouge : deux fois 300 kg de truites déversées au début et à la fin avril” , complète Jean-Claude Poux depuis sept ans à la tête de la Truite Pontissalienne et du Lac Saint-Point. n F.C.
Tous les modes de pêche à la ligne sont acceptés sur le parcours no kill
Le nouveau parcours no kill se situe à la sortie des
gorges du Fourpéret.
8 L’événement
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l Loisir
Une pratique plus fun Les pêcheurs dans le Doubs sont moins nombreux mais plus jeunes L’ouverture de la pêche en
C ette année, le top départ de la pêche dans le Doubs, soit 30 minutes avant le lever du soleil, se fera à l’heure bison tine. “On a fait une demande de déro gation pour bénéficier d’un horaire spé cifique dans le cadre d’un Arrêté Réglementaire Permanent. Les horaires sont maintenant corrigés au lever et au coucher du soleil à Besançon” , explique Laurent Sauvageot, en charge du déve loppement de la pêche de loisir à la Fédération de pêche du Doubs. 21 588 cartes de pêche ont été délivrées dans le Doubs en 2023 contre 21 980 en 2022 et 22 984 en 2021. Cette érosion est d’abord le fait des pêcheurs majeurs dont le nombre a baissé de près de 300 en deux ans. Inversement, on observe un rajeunis sement des effectifs. “Les jeunes se remettent à la pêche. Cet engouement s’explique avec la multiplication des émissions comme “Pêche XXL”, “Mordus de la pêche” avec Cyril Chauquet, qui sont diffusées sur RMC Découverte. Les la diminution globale du nombre de pêcheurs avec un rajeunissement assez significatif des effectifs. 1 ère catégorie aura lieu le 9 mars dans un contexte de réchauffement climatique qui n’est plus guère favorable à la reproduction des truites sauvages. Un facteur qui explique sans doute
jeunes partagent aussi leurs expériences, montrent leurs prises sur les réseaux sociaux. C’est une autre façon de pêcher. Ils sont plus attirés par la pêche au leurre, au toc, à la mouche” , estime Laurent Sauvageot. L’autre grande ten dance dans la pêche de loisir réside dans la volonté de préserver la santé des poissons capturés, au moins dans les rivières les plus sensibles. Dans le Dessoubre, La Loue, ou encore dans le Cusancin et leurs affluents, sous affluents, la pêche n’est permise qu’à l’aide d’hameçons simples sans ardillons ou avec ardillons écrasés. En cas de capture, les poissons de l’es pèce truite fario et ombre commun doi vent être remis à l’eau immédiatement, vivants, sans distinction de taille. La préservation du milieu aquatique inclut l’élimination des espèces exotiques envahissantes comme le goujon de l’amour, la perche soleil, le poisson chat et plusieurs espèces d'écrevisses qui doivent, en cas de capture, être détruites et obligatoirement transpor tées mortes. Dans le Haut-Doubs, le
La remise à l’eau de la truite fario et de l’ombre commun tend à se généraliser. C’est même obligatoire rivières classées en 1 ère catégorie comme la Loue, le Dessoubre ou le Cusancin. dans les plus prestigieuses
nombre de prises auto risées est de quatre salmonidés dont deux truites fario. La maille est de 25 cm. En rivière 1 re catégorie, cinq nouvelles réserves sont mises en place dont trois dans la réserve naturelle nationale du lac de Remoray avec les ruis seaux des Vurpillières, de Remoray et de la
La Fédération met en ligne une carte interactive : Géopêche 25.
des catégories piscicoles. Elle localise et détaille les parcours, les réserves de pêche, les réglementations et offre aussi une représentation 3D ou des photos des sites les plus prestigieux. De nou veaux parcours de graciation, c’est-à dire de no kill , voient aussi le jour en 2024 à Audincourt, boucle de Besançon et à Labergement-Sainte-Marie. Dernier
Drésine qui ont été reméandrés par l’Association des Amis du site naturel du lac de Remoray. Pour s’y retrouver dans les réglemen tations des 57 sociétés de pêche du département, la Fédération met en ligne une carte interactive sous le nom de Géopêche 25. Cet outil national, gra tuit, identifie avec précision les limites
point de réglementation, toujours en vue de favoriser la reproduction des poissons de souche concerne l’interdic tion de mettre les pieds dans l’eau jusqu’au 30 avril et de pêcher avec des asticots, des larves de diptères ou du fromage. La truite du Haut-Doubs apprécierait-elle, elle aussi, les A.O.P. jurassiennes ? n
État civil de février 2024
13/02/2024 – Guy PETITFOURT, 92 ans, retraité, domicilié à Les Premiers Sapins (Doubs) époux de Danielle LAVAL. 17/02/2024 – Florence THUREL, 52 ans, gérante de société, domiciliée à Levier (Doubs), épouse de Philippe PRÉVALET. 18/02/2024 – Claude PÈPE, 92 ans, représentant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marguerite CARREZ. 20/02/2024 – Marcel FAIVRE, 94 ans, retraité, domicilié à Censeau (Jura), veuf de Marie BELLE. 21/02/2024 – Jean-Claude JAVAUX, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christine MARLIN. 20/02/2024 – Serge PRIM, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 21/02/2024 – Bernard JUNOD, 67 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Lise GRA BER. 22/02/2024 – Jacques SALOMON, 85 ans, retraité, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs), époux de Marie MAGNENET. 23/02/2024 – Rafet ÖCAL, 58 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 26/02/2024 – Jocelyne VALLET, 80 ans, ouvrière spécialisée retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond MOUGIN. 28/02/2024 – Jeannine DEFRASNE, 88 ans, retrai tée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Bernard FAIVRE. 29/02/2024 – Hubert CHABOD, 75 ans, artisan menuisier retraité, domicilié à La Chaux (Doubs), veuf de Marie-Odile LONCHAMPT. 01/03/2024 – Andrea GARCIA ORTIZ, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Isidro ALFARO CANO.
29/02/2024 – Gabin de Jonathan STADEROLI, horloger et de Anaïs CLEMENT, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. MARIAGES 24/02/2024 – Maryline CORDIER, directrice éta blissement psycho-social médicalisé et Mathilde JANOD, infirmière. 02/03/2024 – Tony SASSIGNOL, agent territorial et Gaëlle DESCHENAUX, hôtesse de caisse. DÉCÈS 03/02/2024 – Charlène CHENAVAZ, 41 ans, tech nicienne de laboratoire, domiciliée à Houtaud (Doubs), épouse de Laurent COUSIN. 07/02/2024 – Louis PERREY, 91 ans, retraité, domi cilié à Doubs (Doubs). 07/02/2024 – Michel THOUVEREZ, 77 ans, retraité, domicilié à Fort-du-Plasne (Jura), célibataire. 10/02/2024 – Joseph BOURGEOIS, 81 ans, retraité, domicilié à Eternoz (Doubs) époux de Jacqueline MICHEL. 10/02/2024- Michel LONCHAMPT, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie Ange MOCKLY. 08/02/2024 – François MONNOYEUR, 89 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs) veuf de Colette BARRAS. 10/02/2024 – Roger GAUTHIER, 93 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs) célibataire. 12/02/2024 – Michail VASCHINA, 94 ans, retraitée, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Nina ANDRIOUCHINA.
22/02/2024 – Léo de Alexandre VIPREY, assistant bloc opératoire et de Mélanie REINERO, techni cienne de laboratoire. 21/02/2024 – Albin de Jérémy ROUILLER, agri culteur et de Anaïs MONNIER-BENOIT, employée de vente charcuterie. 20/02/2024 – Maloé de Isabelle CARREZ, infir mière. 24/02/2024 – Louka de Steven QUENTIN, boulanger et de Laetitia RAVO, sans-emploi. 27/02/2024 – Constance de Paul MAURIN, phar macien et de Angélique BOLLE, pharmacienne industrielle. 24/02/2024 – Lissandre de Valentin CASPEROT, employé administratif et de Lucile MARGUET, juriste en banque. 24/02/2024 – Aylin de Ilyas ESER, technicien de maintenance et de Kübra ÖLÇER. 26/02/2024 – Rose de Anthony FRAICHOT, logis ticien et de Estelle GARNACHE-BARTHOD, décla rante en douane. 26/02/2024 – Aloïs de François BRUNEL, ingénieur et de Louise BOURGEOIS, sage-femme. 26/02/2024 – Myra de Benjamin VERNEREY, tech nicien et de Alicia GROSJEAN, esthéticienne. 27/02/2024 – Raphaël de Geoffrey MUSY, comp table et de Justine FUMEY, infirmière. 28/02/2024 – Adélie de Anthony REGNIER, agriculteur et de Anne HENRIET, assistante de direction. 29/02/2024 – Ela de Faik SACIR, opérateur et de Seren CINI, employée de banque. 27/02/2024 – Louisa de Arnaud DUMONT, élec tricien et de Charlyne FAIVRE, responsable logis tique. 28/02/2024 – Léon de Cyril POULIN, paysagiste et de Anne-Laure SAILLET, gestionnaire de paie.
NAISSANCES 31/01/2024 – Sacha de Simon DEFRASNE, res ponsable de service technique et de Audrey VAU CHY, auxiliaire de puériculture. 01/02/2024 – Elio de Thomas DEMEY, infirmier et de Marine VIEILLE, infirmière. 31/01/2024 – Adaline de Cédric HUSSON, régleur en horlogerie et de Emilie SAILLARD, horlogère. 04/02/2024 – Ayoub de Kamel OULD AHMED, fro mager et de Safae EL KHLIFI, femme au foyer. 01/02/2024 – Martin de Marc MONTMASSON, directeur général et de Manon LOCATELLI, ostéo pathe. 03/02/2024 - Ayyoub de Yassine BOUCHTI, ouvrier et de Melissa HASANOVIC, assistante maternelle. 02/02/2024 - Élia de Jeffrey PIRLET, cariste et de Alexie VIEILLE-PETIT, mandataire judiciaire protection des majeurs. 02/02/2024 – Milo de Sébastien LESPINASSE, plombier et de Charlène BOURDET, esthéticienne. 04/02/2024 – Talya de Sébastien GERMAIN, sapeur pompier et de Kelly GIRARDI, coach sportive. 05/02/2024 – Bastien de Jérémy VADOT, gestion naire logistique et de Charline COTE-COLISSON, assistante maternelle. 05/02/2024 – Augustin de Pierre PASQUEREAU, horloger et de Mathilde LÉZIARD, horlogère. 05/02/2024 – Victor de Yvan POURRON, électricien et de Nadège BOURDENET, pharmacienne. 08/02/2024 – Salomé de Vincent DUMAS, méca nicien automobile et de Charline JALLON, ven deuse. 07/02/2024 – Indila de Adam BARBIER, boulanger et de Juana PEREZ RODRIGUEZ.
07/02/2024 – Owen de Fabien DEFRENNE, régleur et de Fanny MESMACQUE, énergéticienne. 07/02/2024 – Haïlli de Guillaume VÉRY, employé ferroviaire et de Océane PEREIRA, vendeuse en boulangerie. 08/02/2024 – Albin de Alexandre GRAPPE, infirmier et de Chloé PHILIPPE, conseillère en économie sociale et familiale. 10/02/2024 – Clara de Alexandre DÉBOIS, scieur et de Anne-Claire GIRARD, chauffeur routier. 10/02/2024 – Ambre de Julien LAITHIER, pompier et de Charlène BELAHSEN, vendeuse. 10/02/2024 – Emy de Florian GHIDINELLI, agent de sécurité et de Sandrine GRAND, auxiliaire de Puériculture. 11/02/2024 – Elio de Matthieu JOLY, enseignant spécialisé et de À PORTA Lucrezia, psychologue. 10/02/2024 – Léandre de Eric PERNET, agriculteur et de Caroline TRANCHAND, agricultrice. 12/02/2024 – Lisa de Loïc SORDEY, technicien industrialisation et de Mégane LHOMME, secré taire. 12/02/2024 – Victoire de Jérémie JOURNOT, agent de maintenance et de Maryline CONVERSET, ouvrière. 10/02/2024 – Nahila de Walid ABOUBOU, cariste et de Sabrina KHALFALLAH, laborantine. 10/02/2024 – Alma de Maxime DREZET, charpentier et de Elise CUINET, éducatrice de jeunes enfants. 14/02/2024 – Agathe de Raphaël TEJADA, ingénieur travaux public et de Justine BUGNET, professeur des écoles. 14/02/2024 – Aylin de Victor SILVERA TORRES, horloger et de Georgeta SICU, horlogère.
14/02/2024 – Kaylan de Kévin KASMI, chauffeur poids lourds et de Katelyne BIELLE, conseillère de vente en parfumerie. 16/02/2024 – Dani de Fares HADDOUCHE, agent de sécurité et de Malika KACEM. 15/02/2024 – Ayaz de Mickaël MACHABERT, élec tricien et de Kader CAKMAK, vendeuse. 17/02/2024 – Océlie de Pierre-Yves LAITHIER, fro mager et de Valériane GIRARD, directrice de crèche. 17/02/2024 – Raphaël de Maxime MEURET, tech nicien d’agencement cuisine et de Chloé VANDER LINDEN, responsable secteur assemblage mon tre. 18/02/2024 – Marius de Robin BECKER, ouvrier et de Laure BOUTTEÇON, fleuriste. 20/02/2024 – Lana de Romain BOLLE-REDDAT, agent qualité et de Pauline LAMBERT, chef d’équipe horlogerie. 20/02/2024 – Léane de Jérôme SARRAZIN, démé nageur industriel et de Lise CHALONS, chargée d’affaires. 19/02/2024 – Joé de William BEUQUE, exploitant agricole et de Mareva COUCHARD, exploitante agricole. 19/02/2024 – Naya de Benjamin DEMOUGEOT, peintre et de Camille VUILLEMOT, auxiliaire petite enfance. 20/02/2024 – Lola de Alexis JACQUES, agriculteur et de Marine BRESSAND, employée de banque. 21/02/2024 – Lizea de Charles-Emmanuel LACHICHE, consultant ressources humaines et de Marion BAILLY, conseillère commerciale. 21/02/2024 – Adam de Luc BAEKELANDT, chef de projet en horlogerie et de Marlène BRETON, technicienne d’exploitation en eau potable.
L’événement 9
La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
l Diagnostic Conséquence du réchauffement climatique Les dernières truites fario cantonnées à l’amont du lac Saint-Point Le réchauffement climatique combiné au mauvais état sanitaire des cours d’eau menace durablement les peuplements de salmonidés contraints de se réfugier en tête de bassin du Doubs.
N i bon, ni mauvais. C’est en substance la réponse de Christian Rossignon, le direc teur de la Fédération de pêche du Doubs, lorsqu’on lui demande si les fortes précipitations de l’automne sont favorables ou pas à la faune piscicole. “Cela n’a pas donné lieu à des crues excep tionnelles, seulement à des débits plus conséquents. Il n’y a pas de bouleversements particuliers du milieu même si cela n’a sans doute pas eu d’effets négatifs. Concernant les suivis de popu lation de poissons, on fait des inventaires ponctuels ou plus régulièrement en été et à l’au tomne sur des sites spécifiques. Le bilan de l’hiver 2023 et de ce printemps sera réalisé en fin d’année” , détaille le directeur, hydrobiologiste de formation. Les évolutions et dégradations observées depuis plusieurs années sont toujours d’actualité dans les rivières du Haut-Doubs. De quoi s’interroger sur la per tinence du classement en 1 re
sur le milieu a un impact mais on n’est pas en présence d’une espèce invasive. Ces poissons seront pêchés ou alors très peu survivront.” Christian Rossignon rappelle que la Fédération ne pilote pas les projets de restau ration des cours d’eau. “On est plus axé sur le diagnostic de l’état de santé des poissons” dit-il. Pour autant, du fait de son expertise, la Fédération est tou jours associée aux études. Beau coup d’affluents du Doubs ont fait l'objet de travaux comme la Morte, le Theverot, la Tanche et bien sûr, le Drugeon. “Quand ces travaux sont faits avec ambi tion, on observe alors des inver sions de tendance, je pense notamment à l’exemple du Dru geon. On a vite constaté une forte amélioration de l’état de ce cours d’eau même si cela aurait ten dance à ralentir avec les prélè vements.” À signaler dans les prochains grands chantiers de restauration, celui engagé au niveau de la confluence entre le Doubs et le Drugeon. n
catégorie du Doubs, notamment à l’aval de Pontarlier. “Ce clas sement purement administratif a été effectué bien avant les chan gements observés dans les rivières concernées. Aujourd’hui, les peu plements de salmonidés, donc de truites sauvages se concentrent en amont du lac Saint-Point. La raison majeure de cette dispari tion est liée tout simplement à l’augmentation de température de l’eau. Le phénomène est aussi amplifié par la récurrence des étiages. En aval du lac Saint Point, la température de l’eau dépasse allègrement 25 °C en juillet et août. Cela ne correspond pas aux caractéristiques d’une rivière de première catégorie. Conséquence, les populations de truites naturelles sont quasiment inexistantes, elles sont remplacées par le chevesne, le brochet, la perche, qui sont des espèces sup portant mieux la hausse de tem pérature et la pollution. Il sub siste quand même quelques truites fario dans les affluents.” Christian Rossignon rappelle
que les activités humaines contribuent aussi au réchauffe ment climatique. La diminution des débits s’ex plique aussi par l’assèchement des zones humides et les prélè vements d’eau. La problématique des zones humides est au cœur des travaux pilotés par l’EPAGE Haut-Doubs Haute Loue qui tente de contrecarrer cette évo lution. La disparition des peu
plements de salmonidés ne fait pas le bon heur des pêcheurs. La plupart des sociétés de pêche ont fait le choix de déverser des truites surden sitaires pour satisfaire cette clientèle. Est-ce préjudiciable d’un point de vue piscicole? “Toute action
À l’aval du lac Saint-Point la température de l’eau dépasse 25 °C en juillet et août.
Les populations de truites fario autochtones ne font de plus en plus rares et se concentrent essentiellement en amont du lac Saint-Point. (photo Christian Rossignon)
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La Presse Pontissalienne n°290 - Mars 2024
ENSEIGNEMENT
Ils dénoncent la vétusté des équipements sportifs
Les profs de sport du lycée Xavier Marmier ne décolèrent pas L’équipe E.P.S. du lycée Xavier, six enseignants, dénonce les conditions de pratique sportive proposées aux élèves : gymnases dégradés, stade d’athlétisme qui n’est plus fonctionnel, salles de musculation et de tir trop petites, sans vestiaires. Ils demandent à la Région un nouveau gymnase multi-activités. En attendant, ils boycottent le gymnase du haut du lycée ainsi que la salle de musculation.
À défaut de soulever des haltères ou d’utiliser le gymnase du haut du lycée, les élèves de Xavier Marmier s’adonnent à la marche nordique. C’est pour eux l’occasion d’ar penter la nature pontissalienne en s’éloignant sans doute du programme. “On restera sur cette dynamique tant qu’on n’aura pas une réponse politique de la Région” , note un représentant du collectif des enseignants qui grogne contre la vétusté des infrastructures sportives. En décembre dernier, ils ont
Trop petit, trop vétuste, le gymnase du haut du lycée cristallise beaucoup de critiques de la part des enseignants d’éducation physique.
décidé d’alerter les collectivités, parents d’élèves, chef d’établissement, élus, ins pecteurs, rectrice, représentants syn dicaux. Le courrier envoyé fait un état des lieux complet. “Les installations utilisées par les lycéens sont actuellement insuffisantes, obsolètes et, pour certaines, dangereuses. Les élèves subissent ainsi des conditions de pratique, sanitaires et de sécurité indignes et en dégradation constante depuis plusieurs dizaines d’années.” Les griefs sont nombreux. Ils concernent
notamment l’état du gymnase haut du lycée: trop petit, sans douches, avec des sols glissants et dangereux et dans un état globalement très dégradé. L’éclairage et le sol du gymnase du bas, propriété de la ville, ont été refaits il y a quelques années. Il s’avère lui aussi trop petit, avec des fuites et des soucis de partage d’équipement avec les clubs qui utilisent aussi cette infrastructure. Les enseignants pointent du doigt l’état du stade d’athlétisme avec une piste bosselée et impraticable, voire dange reuse, quand il pleut. La salle de mus culation aménagée dans d’anciennes salles de classe tout comme la salle de tir à 10 m/biathlon, ne sont pas adaptées pour accueillir des groupes au-delà de 20 élèves et ne disposent pas de ves tiaires-douches. “On demande d’urgence la création d’un gymnase multi-activités comprenant notamment un mur d’es calade, une salle de musculation.” Du côté de la Région, on se veut à l’écoute. “Les enseignants ont raison de manifester leur mécontentement et les
lycéens méritent de meilleures condi tions. On va s’attacher à remettre en état les installations mais dans le contexte des opérations programmées au lycée, la construction d’un gymnase n’est pas une priorité” , explique Océane Godard, vice-présidente à la Région en charge des lycées. Une opération de restructuration globale du lycée Xavier Marmier est programmée avec la réno vation complète de l’internat d’ici fin 2027 et la refonte de toute la partie cuisine-restauration d’ici 2030. Soit un investissement global de 19 millions d’euros. “On va réparer toutes les infil trations de toiture au gymnase du haut du lycée. Je m’engage à venir sur place au plus tard à la mi-avril pour échanger et trouver des solutions. On fera le mieux possible dans un contexte financier contraint.” D’ici là, les enseignants ren contreront le maire et l’adjoint au sport le 8 avril. “On les a déjà rencontrés une
fois et on est solidaire de leur revendi cation. Le gros souci concerne l’état du gymnase du haut. On a eu l’occasion d'échanger en 2019 sur ce sujet avec la Région qui est propriétaire du bien. Si la Région s’engageait dans la construc tion d’un nouveau gymnase, la Ville pourrait éventuellement participer au financement sous réserve de pouvoir utiliser l’équipement pour les clubs. Jusqu’à présent, la Région ne souhaite pas investir dans un nouveau gymnase. À partir de là, la commune ne va pas rénover un stade utilisé prioritairement par les lycéens sachant qu’on a déjà investi dans plusieurs gymnases com munaux mis à disposition des collèges et du lycée Xavier Marmier” , annonce Philippe Besson, l’adjoint aux sports. Dans ces conditions, il sera peut-être plus simple et surtout moins coûteux de réfléchir à la création d’une option marche nordique. n F.C.
La piste du stade en bas du lycée n’a pas connu de rénovation depuis des dizaines d’années et ça se voit.
ÉDUCATION Une solution pour chacun La sectorisation
des écoles a été revue Pour mieux coller à l’évolution de la démographie à Pontarlier, la répartition des élèves dans les écoles selon leur lieu d’habitation a été revue. D’autant que l’école Vannolles fermera ses portes en juin.
M ieux répartir les effec tifs d’élèves de mater nelle et de primaire dans les différentes écoles de Pontarlier, c’est ce qui a présidé à la refonte récente de la carte scolaire pontissa lienne, dont le conseil municipal vient de valider les contours. “L’objectif principal de cette
actualisation a résidé dans la volonté d’équilibrer les effectifs des écoles en fonction de leur capacité d’accueil tout en favo risant la mixité sociale au sein des établissements ainsi que les spécificités pédagogiques comme les dispositifs Ulis, UP2A, le regroupement des fratries, la réalisation d’un cycle entier dans
une même école” développe Bénédicte Hérard, l’adjointe pontissalienne aux affaires sco laires qui a supervisé ce tra vail. Mais c’est aussi la décision de fermeture, de l’école maternelle Vannolles qui a motivé ce tra vail. Les effectifs de cette petite école ces dernières années, réduits à une classe unique, ont également conforté la nécessaire actualisation de cette sectori sation scolaire. Sur ce dernier point, “nous avons rencontré tous les parents des élèves sco larisés à Vannolles et nous aurons une solution pour cha cun” assure Bénédicte Hérard. Pour affiner la nouvelle carte scolaire, les services municipaux se sont basés sur la localisation actuelle des élèves mais égale ment le potentiel lieu de rési dence des nouveau-nés et “une analyse des projets d’habitat à court et moyen terme a été réa lisée en parallèle” ajoutent les
Le conseil municipal a validé la nouvelle sectorisation des écoles maternelles et primaires.
lotissement Montaigne seront dirigés sur Péguy. Les enfants de la rue des Lavaux seront affectés à l’école maternelle des Pareuses pour leur cycle mater nel et à Henri Cordier pour leur cycle élémentaire. Quant à l’avenir des locaux de l’école Vannolles après sa fer meture en juin prochain, “la réutilisation de ces locaux est à l’étude avec différentes pistes possibles, mais avec de toute façon un usage et une destination publics” indique Patrick Genre, le maire de Pontarlier. n J.-F.H.
tre-ville concernés par la fer meture de Vannolles seront affectés désormais sur trois écoles selon leur secteur géo graphique : l’école Raymond Fai vre, l’école maternelle Raymond Vauthier ou l’école maternelle des Pareuses pour leur cycle maternel. Pour leur cycle élé mentaire, ils seront affectés selon leur secteur géographique sur les écoles élémentaires Henri Cordier, Raymond Vauthier ou Cyril Clerc. Les nouveaux ins crits des Étraches et des Alliés seront fléchés sur Péguy, tandis que les nouveaux habitants du
services. La nouvelle cartographie sco laire qui entrera en vigueur à la rentrée de septembre se décomposera en 8 secteurs : Maternelle des Pareuses, Mater nelle Raymond Faivre, École primaire Cyril Clerc, Groupe scolaire Louis Pergaud, Groupe scolaire Charles Péguy, Groupe scolaire Joliot-Curie, École maternelle et école élémentaire Raymond Vauthier, et École maternelle et école élémentaire Henri Cordier. Avec les ajustements majeurs suivants. Les enfants du cen
L’école Vannolles sera fermée en juin prochain. Ses élèves seront réaffectés dans les autres écoles de la ville.
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