La Presse Pontissalienne 289 - Février 2024
10 Pontarlier
La Presse Bisontine n°289 - Février 2024
PARTENARIAT Club affaires C.A.P. rugby Du rugby, des affaires et des services
dérer qu’il s’est professionnalisé en intégrant les outils de com munication modernes. “On est tenu de se mettre à la page si l’on veut rester efficace et attractif” , poursuit celle qui dès son élection en pleine crise sanitaire s’était investie pour préserver du lien numérique entre les adhérents en développant par exemple les visio-conférences, les vidéos… Le principe d’une rencontre men suelle chez un des adhérents qui accueille ses semblables est tou jours d’actualité. Autour de ce fil rouge sont venus s’agréger de nouveaux services : petit-déjeuner thématique ou sous l’angle du business, sortie sportive… Cette dynamique attire et se traduit par une augmentation constante des adhésions. “On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui.” L’aire d’influence du club affaires s’étend bien au-delà des frontières
Mis en place en 1990 - qui est aussi l’année de naissance de sa présidente Lydia Bishop -, le club affaires du C.A.P. rugby continue de grandir en se diversifiant dans ses missions.
E n 34 ans, les fondamentaux n’ont pas changé au club affaires du C.A.P. rugby qui a toujours une double mis sion de contribuer au financement du C.A.P. rugby et de favoriser le business entre les adhérents. “Au delà de ça, on essaie aussi d’ap porter des informations et des ser vices qui peuvent être utiles à tout un chacun comme on l’a fait notamment pendant le Covid ou plus récemment lors du petit déjeuner thématique organisé le 23 janvier dernier au stade Paul Robbe en partenariat avec France Travail, ex-Pôle Emploi. Un inter venant de l’A.P.E.C. est venu nous
parler du management de quatre générations en entreprise” , explique Lydia Bishop, première femme à avoir été élue présidente du club affaires du C.A.P. rugby en 2020. Adhérente depuis 2015, elle est entrée au bureau en 2017. Une autre réunion est programmée le 15 février chez Mobalpa. Elle prendra la forme d’un speed mee ting permettant aux nouveaux adhérents de se faire connaître. L’occasion aussi pour les gérants de l’enseigne de présenter leur entreprise. Le club affaires a beaucoup évolué depuis sa création. On peut consi
“On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui”, annonce Lydia Bishop qui préside depuis 2020 le Club Affaires du C.A.P. rugby.
ÉDUCATION
31 apprentis Le lycée Xavier-Marmier en pince pour l’apprentissage
De plus en plus demandé par les élèves et les professionnels, l’apprentissage occupe une place de choix dans l’offre de formations post-Bac proposée au lycée Xavier-Marmier. L’établissement ouvrira une section apprentissage en B.T.S. compta-gestion à la rentrée.
Les apprentis en B.T.S. M.C.O. témoignent l Léo : “Le rythme me convient bien” Après son Bac pro commerce passé à Xavier-Marmier, Léo, 18 ans, souhaitait poursuivre ses études dans ce secteur d’activité en optant pour l’apprentissage. “Je fais mon apprentissage dans l’enseigne Bois et Massif spécialisée en mobilier et décoration. Le rythme me convient. Il faut être organisé. En entreprise, on découvre toutes les facettes du métier. J’adore la relation client. On bénéficie d’un bon encadrement. Je n’ai aucun regret” , explique celui qui envisage de travailler après son apprentissage. n l Camille : “Je ne me voyais pas en voie scolaire” Titulaire d’un Bac S.T.M.G. (Management et gestion), Camille qui est originaire de Maîche a choisi elle aussi de poursuivre ses études à Pontarlier en B.T.S. M.C.O. par apprentissage. “Je travaille dans la boutique Yves Rocher. C’est une bonne entreprise et je suis bien accompagnée. Le rythme d’alternance entre le lycée et l’employeur me convient” , apprécie Camille qui devrait poursuivre son parcours en licence pro avec le B.T.S. Toujours en alternance. n l Tom : “Pour concilier le sport et l’apprentissage” Fils de commerçants, Tom a grandi dans un environnement favorable. “J’ai toujours été attiré par le relationnel, la vente” , explique ce jeune Pon tissalien de 18 ans. Après un Bac à option scientifique, il n’a pas hésité à s’engager dans ce B.T.S. M.C.O. par apprentissage. “Cela permet d’acquérir de l’expérience. Je suis en contrat avec l’enseigne Espace Montagne. Au niveau du B.T.S., il y a une bonne ambiance de classe et on se retrouve régulièrement pour des sorties hors cadre scolaire.” Tom mène également une carrière de hockeyeur à La Chaux-de-Fonds où il va s’entraîner pratiquement tous les soirs. “Je joue en catégorie U20. J’arrive à jongler entre les études et le sport” , poursuit celui qui rêve d’être hockeyeur professionnel et qui n’est pas encore fixé sur son avenir post B.T.S. n
L es formations post-Bac par appren tissage ont toujours le vent en poupe. Deux des trois B.T.S. du lycée Xavier Marmier sont ouverts sur l’alternance. “Le B.T.S. Management commercial opéra tionnel ou M.C.O. fonctionne uniquement en apprentissage. Il réunit actuellement 25 apprentis. Tous sont embauchés dans des entreprises du secteur avec lesquelles on col labore étroitement depuis des années. Cette formation correspond bien aux besoins de l’économie locale et aux attentes de profes sionnels” , explique Isabelle Bousson-Meslob, enseignante et coordinatrice B.T.S.-Appren tissage. Le B.T.S. Comptabilité-Gestion fonctionne en mixité avec la possibilité d’opter pour la
voie scolaire ou pour l’apprentissage. “On a six apprentis dans cette formation. À partir de la prochaine rentrée, on aura deux classes distinctes en fonction de la voie choisie” , complète Antoine Nolot, enseignant-référent. Seul le B.T.S. commerce international reste en version scolaire avec deux périodes de stages en entreprise : 10 semaines à l’étran ger en première année et 6 semaines en France ou à l’étranger en seconde année. Les employeurs qui embauchent des appren tis en B.T.S. bénéficient de différents avan tages : aide à l’embauche, réduction des charges patronales et salariales. Les appren tis sont bien sûr rémunérés avec un salaire non imposable si le revenu est inférieur au S.M.I.C. “Il y a une forte demande des jeunes
pour l’apprentissage. Au lycée Xavier-Mar mier, la plupart des élèves sont originaires du Haut-Doubs. Le rythme de formation est le même pour les deux B.T.S. avec deux jours en entreprise et trois jours au lycée en sachant que les apprentis en M.C.O. peuvent travailler le samedi. C’est assez logique dans les métiers du commerce” , précise Isabelle Bousson Meslob. Les trois B.T.S. de Xavier-Marmier sont accessibles à tous les titulaires d’un Bac. Grâce aux liens établis avec de nombreux partenaires extérieurs dans différents sec teurs d’activité, l’établissement aide les futurs apprentis à trouver un employeur. Apprentissage voie royale, mais pas voie unique comme le rappelle Christian Schwalb, autre enseignant en B.T.S. “Les chances de trouver un emploi et les évolutions de carrière sont identiques en voie scolaire ou en apprentissage. L’apprentissage implique plus d’autonomie et d’organisation de la part du candidat, ce qui n’est pas une généralité.” L’employeur doit lui aussi avoir cette capacité d’accompagner un apprenti tout au long de son parcours. Les bienfaits de l’apprentissage se constatent également quand les jeunes sont en formation au lycée. “De par leur statut, les apprentis acquièrent une expérience, des références. De ce fait, je les trouve plus actifs dans l’échange” , estime Isabelle Bousson-Meslob en soulignant aussi la difficulté de trouver un logement pour un apprenti à Pontarlier. 50 % des étudiants ou apprentis au lycée Xavier Marmier poursuivent leurs études, géné ralement en licence pro. n
Les apprentis en première année B.T.S. M.C.O. sont tous en contrat dans des commerces locaux.
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