La Presse Pontissalienne 289 - Février 2024
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
3 €
FÉVRIER 2024
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 289
Remises aux normes, phénomène Airbnb… Notre région a perdu 100 hôtels en cinq ans Comment l’hôtellerie locale résiste… ou pas
Le complexe Le Lac à Malbuisson a su s’adapter aux différentes crises du secteur hôtelier.
l’événement en p. 6 à 8
Avec… ou sans neige Les plus belles animations des vacances sorties p. 36 à 38
La face cachée du Haut-Doubs La pauvreté gagne du terrain… ici aussi social le dossier p. 18 à 23
FIRST SERVICE - RCS Toulouse 352 646 822 000 28 & CONVERTIBLES LITS-COFFRES Literie Girard - PONTARLIER Les Grands Planchants 03 81 38 80 68 - pontarlier@grandlitier.com
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14 février 09 mars
2 Retour sur info - Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
À la P’tite Librairie à nouveau à l’affiche de la générosité
Métabief dans le viseur de la justice environnementale
S ix mois après son précédent don à l’association “Rires de héros”, Annick Dornier remet le couvert avec un nouveau chèque de 1 000 euros offert le 27 janvier dernier à l’association “Ô fil des prémas francs-comtois”. Les bénévoles de cette association réalisent des confec tions en tricot et en couture destinées à l’amélioration du quotidien des bébés pré maturés, de leurs parents et des équipes médicales. “ Habituellement, il me faut une année pour réunir une telle somme mais depuis que je vends les livres sur Vinted et le Bon Coin, cela va beaucoup plus vite. Je suis moi-même surprise du résultat.” C’ est une feuille de route ambitieuse qui a ainsi été dévoilée par Jean David Pillot, le directeur du C.H.I.H.C. (centre hospitalier intercommunal de Haute Comté) lors de la cérémonie des vœux. “Le C.H.I.H.C. emploie aujourd’hui 1 500 professionnels répartis sur huit sites. Son bassin d’attraction s’étend bien au delà du Haut-Doubs puisqu’il compte aujourd’hui 120 000 habitants. Ils seront 150 000 dans dix ans. Il faudra que l’hôpital
Ancienne enseignante, Annick Dornier, passionnée de lecture, a choisi de recueillir toutes sortes d’ouvrages pour les revendre en ligne à prix modique. L’aventure À la P’tite Librairie a débuté en 2021. Pas ques tion pour Annick Dornier de garder les bénéfices des ventes. “Je remets à chaque fois un chèque d’une valeur de 1 000 euros au profit de petites associations caritatives.” Elle récupère tous les livres, à l’exception des encyclopédies invendables aujourd’hui. Les ventes en ligne représentent un gros travail de confection de colis et d’envoi. Annick Dornier sait qu’elle peut compter sur le concours de son discret mais efficace
Claire Keller, substitut du procureur,
époux, Jean-Marie Dornier qui l’assiste efficacement dans ce travail logistique. La P’tite Librairie milite aussi, à sa façon, pour rendre le plaisir de la lecture plus accessible. ■ la médecine de ville et les usagers de la santé. On doit fonctionner en mode coo pération avec les généralistes et profes sionnels de santé.” Le quatrième axe stratégique s’articule autour de la pertinence des soins, du développement durable et des grands travaux structurants. Le C.H.I.H.C. va ainsi investir 34 millions d’euros d’ici 2029 pour moderniser ses installations. Deux grands projets à 14,5 millions d’euros sont à l’ordre du jour : la rénovation complète du service des urgences, et l’extension rénovation de l’hôpital de Morteau. “On investira aussi 3 millions dans l’extension de la maison médicale de Mouthe et 2 mil lions dans l’aménagement de l’Unité d’Hos pitalisation Renforcée à l’E.H.P.A.D. du Larmont. À cela s’ajoutent la réhabilitation de l’hôpital d’Ornans, l’extension de la maison médicale de Nozeroy, la réhabili tation de l’ancien hôpital de Pontarlier pour en faire une résidence senior. ” Le cinquième et dernier axe stratégique concerne la gouvernance. “Il s’agit de prendre en compte la fonction institu tionnelle, la place de l’usager et comment, tous ensemble, nous contribuerons à l’évolution du C.H.I.H.C.” , résume le direc teur. ■ Annick Dornier a remis un chèque de 1 000 euros à Céline Jacoulot de l’association “Ô fil des prémas francs-comtois”
spécialiste des questions envi ronnementales,
et étienne Manteaux,
procureur de la République de Besançon.
U ne convention judiciaire d’in térêt public devrait concerner Métabief prochainement. La commune, dont la station d’épuration inadaptée a multiplié les rejets pol luants, devrait se voir condamnée à une amende de 50 000 euros, plus 95 000 euros de dommages et intérêt au bénéfice d’associations parties civiles, pour préjudice écologique. La justice environnementale a décidé de frapper. Depuis sa création en juin 2021 avec une magistrate nommée à sa tête, le Pôle régional de l’environnement mul tiplie les actions et continue à monter en puissance. Pas moins de 447 pro cédures ont été reçues en 2023. Au moins deux audiences pénales entiè rement dédiées à ces questions sont désormais programmées au tribunal judiciaire de Besançon. La prochaine aura lieu le 29 mars. “Deux affaires principales seront traitées, détaille Étienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon : une fro magerie pour pollution, et Enedis poursuivi pour avoir arraché des haies en dehors des périodes autorisées.” Quand les affaires ne vont pas jusqu’à une audience publique et un juge
ment, elles se règlent donc dans le cadre de ces conventions judiciaires d’intérêt public, sortes d’accords entre la justice et la personne morale incriminée. “Quatre conventions ont ainsi été conclues sur l’année écoulée” note le procureur. L’un concernait la Ville de Besançon qui a accepté de payer une amende de 7 500 euros suite aux dysfonctionnements consta tés au zoo de la Citadelle. La froma gerie Lactalis à Vercel a payé 100 000 euros d’amende pour pol lution. La société Plastivaloire de Mor teau a dû débourser 80 000 euros d’amende suite à la pollution d’un ruisseau par des métaux lourds (chrome, cuivre et nickel) et derniè rement, la S.N.C.F. s’est acquittée d’une amende de 90 000 euros suite au curage d’un ruisseau à Pompierre sur-Doubs. Avec Claire Keller, la magistrate dédiée au sujet, et l’arrivée récente d’une déléguée du procureur entièrement vouée à ces questions, “les choses bougent, nous enregistrons des avan cées significatives en matière de répression contre les atteintes à l’en vironnement” se réjouit Étienne Man teaux. ■ Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Alexandre Arbey, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645
34 millions d’euros investis par l’hôpital entre 2026 et 2029
s’adapte à cette croissance démogra phique.” Cinq axes stratégiques ont été définis pour relever ce défi. D’abord réussir à renforcer l’attractivité du site pour préserver l’emploi et développer l’activité. Ensuite continuer à porter un vrai projet d’innovation médicale au sein du Groupement hospitalier de ter ritoire avec les hôpitaux de Dole, Besançon et Nozeroy. “L’avenir passe aussi par la qualité des partenariats mis en place avec
Jean-David Pillot, le directeur du C.H.I.H.C., a présenté les cinq axes stratégiques qui conforteront l’établissement.
Éditorial Collectif
loppement fulgurant en quelques décennies de cette filière des fromages A.O.P. dans le Haut-Doubs a son revers : l’intensification de la production laitière avec une pro ductivité qui s’est accrue de 400 litres par hectare depuis le début des années 2000 peuvent entraîner, les scientifiques le disent, une perte de diversité dans la flore des prairies en relation avec l’agrandis sement des troupeaux et l’intensification de certaines pratiques agricoles, ainsi qu’un risque accru de pollution des rivières. Alors oui, les agriculteurs de la partie haute de notre département sont heureu sement épargnés par les crises que d’autres connaissent ailleurs en France. Mais sans doute plus que la simple question des reve nus, les agriculteurs se sentent certaine ment en décalage dans une France des 35 heures qui, lentement, a glissé dans une société des loisirs, des week-ends, et pour qui la question alimentaire est devenue secondaire. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
à leur intelligence collective qu’ils le doivent, autant qu’à la solidarité entre tous les acteurs de cette filière, du poroducteur au transformateur. Depuis des temps immé moriaux, les paysans ont pris l’habitude ici de mettre leur lait en commun pour fabriquer les fromages au sein des frui tières, qui alimentent le troisième maillon de cette chaîne solidaire, à savoir les affi neurs, qui ont fait le choix de ne pas investir dans la première transformation . Contrai rement à la filière du lait standard, ici, il n’existe pas de mouvement de regroupe ment ou de concentration. L’éleveur, le fro mager et l’affineur sont liés par le produit et le revenu de chacun dépend de la qualité du travail de l’autre. Depuis toujours, les producteurs ont su préserver leur auto nomie, et garder la main sur la valeur de leur travail. Ce modèle historique prouve aujourd’hui avec éclat sa modernité dans un marché européen ouvert aux quatre vents. Bien sûr, la bonne santé et le déve
L e mouvement de constestation des agriculteurs, inédit dans sa forme, révèle un profond malaise de la pro fession. Un malaise particulièrement pal pable là où la contestation est née, dans le Sud-Ouest de la France, où élevage et viticulture sont particulièrement malme nés. On a vu ici aussi l’ampleur du mou vement, symbolisé par cette concentration de tracteurs et de paysans aux abords du rond-point de l’Alliance à Étalans fin jan vier. Le rassemblement, bon enfant, n’était pas constitué d’exploita,ts semblant au bout du rouleau et comme l’a avoué un resposnable syndical ce jour-là, ils étaient sans doute plus présents par solidarité avec la profession tout entière que pour dénoncer un niveau de vie indigne. Par ticulièrement les producteurs locaux de la filière lait A.O.P. qui, et c’est bien grâce
Mise en page : Olivier CHEVALIER
équipe commerciale : Virginie Girardot, Anthony Gloriod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Complexe Le Lac, Club affaires du Haut-Doubs, Croix rouge, A. Duléry, A. Ferreux, T. Laffly, Prvéal, Scale, Station de Métabief. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Février 2024 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
ADMINISTRATION
Le nouveau préfet du Doubs
“Je suis dans un esprit d’écoute et de dialogue”
Après un long passage au ministère de l’Intérieur et des missions outre-mer, notamment en Nouvelle-Calédonie, Rémi Bastille a été nommé à 40 ans préfet du Doubs. Premières impressions.
Le parcours du nouveau préfet l 2009 : Élève de l’E.N.A. l 2011 : Administrateur civil affecté au ministère de l’Intérieur, chargé de mis sion l 2011: Sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la Savoir l 2012 : Directeur de cabinet du préfet de la Corse-du-Sud. l 2014 : Chargé de mission dans les services du Premier ministre. l 2015: Chef de cabinet adjoint du Pre mier ministre. l 2017: Chef du service de gestion des personnels de la Police nationale. l 2017 : Conseiller chargé des affaires régaliennes au cabinet de la ministre des outre-mer, puis diverses missions liées aux outre-mer. l 2020 : Secrétaire général du haut commissariat de la République en Nou velle-Calédonie. l 2022 : Préfet chargé d’une mission de service public relevant du gouverne ment. l 2023 : Directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur. l 29 janvier 2024 : Prise de fonction en tant que préfet du Doubs.
L a Presse Pontissalienne : Dites-nous en un peu plus sur vos origines haut-dou bistes ? Rémi Bastille : Ma famille étant installée dans le Haut-Jura, je suis né à Pontarlier parce que c’était la maternité la plus proche de la maison! J’ai grandi dans ce secteur du Haut-Jura, le suis donc un vrai Comtois mais je suis parti assez rapidement de chez moi. À 15 ans, je suis allé suivre un cursus scolaire aux États-Unis, avant de revenir en France et de poursuivre mes études à Dijon, puis Strasbourg à l’institut d’études poli tiques avant d’intégrer l’E.N.A. et de démarrer ma carrière professionnelle. L.P.P. : Vous démarrez sur les chapeaux de roues avec ce rassemblement des agriculteurs le jour de notre installation. R.B. : C’est d’abord un immense honneur d’avoir été nommé préfet du Doubs. Mon travail, avec les agriculteurs comme avec toutes les autres forces vives de ce département, sera de commencer par écouter. Je me garderais bien de donner des avis définitifs sur des sujets que je ne maîtrise pas encore complètement. Concernant les agriculteurs, c’est pareil, il s’agissait d’abord de commencer par les écouter. Et il faut sur cette question que nous puissions adapter les réponses
de l’État aux réalités locales qui ne sont pas les mêmes ici dans le Doubs qu’ail leurs en France. L.P.P. : Quelles sont vos priorités en arrivant ici ? R.B. : La sécurité sans doute. C’est ce dossier que je mettrais en priorité. Les agglomérations de Besançon et de Mont béliard ont leurs problèmes spécifiques sur ce point, mais je n’oublie pas non plus les territoires ruraux qui connais sent eux aussi de l’insécurité parfois. La sécurité est le cœur de la mission régalienne de l’État. Nous ne pourrons réussir aucune mission éducative, l’autre priorité de l’État, si des dealers sont au pied des immeubles où nos gamins gran dissent. Tout commence donc par cette question de la sécurité. Concernant les trafics de drogue, nous organiserons d’autres opérations “place nette” sur notre territoire et nous mènerons à bien j’espère rapidement la mise en place à Besançon de la Force d’action républi caine (F.A.R.) que le gouvernement avait annoncé. L.P.P. : Le départ un peu précipité de votre pré décesseur Jean-François Colombet vous a-t-il tout de même laissé le temps d’une transmission des dossiers ? R.B. : C’est la règle habituelle dans les
accompagnateur possible pour aider les acteurs de ce territoire à mener à bien leurs projets. Tout le monde m’a renvoyé le sentiment que Jean-François Colombet a été un très bon préfet, je m’emploierai donc à être dans sa continuité pour mener au mieux les dossiers qu’il avait engagés. n Propos recueillis par J.-F.H.
services de l’État, mais oui, avec Jean François Colombet, on a passé en revue les principaux sujets qui occupent le département en ce moment: les ques tions industrielles, les enjeux agricoles, la sécurité, et il m’a donné quelques conseils précieux sur certains d’entre eux. Sachant que je souhaite que l’État soit dans ce département le meilleur
Zoom Son baptême du feu face aux agriculteurs M égaphone en main, le nouveau préfet a dû pousser sa voix pour que les agriculteurs pré sents en ce lundi midi puissent l’entendre. Sa première prise de parole officielle, poussée par les événements, n’aura pas donné lieu à de grandes annonces. Rémi Bastille aura seulement promis que “la simplification des pro cédures pour faciliter votre vie quoti dienne, c’est aussi à l’échelle départe mentale que nous y travaillerons” , invi tant ses interlocuteurs à “discuter. C’est en travaillant ensemble qu’on construira les choses.”
Le nouveau préfet du Doubs arrivé le 29 janvier a fait sa première prise de parole lors du rassemblement des agriculteurs à Étalans le jour même.
Quelques minutes auparavant, c’est le président de la F.D.S.E.A. du Doubs Flo rent Dornier, éleveur à Ville-du-Pont, qui a exposé la situation au préfet. Plutôt à l’aise au mégaphone, le jeune président a exhorté le représentant de l’État: “Nous voulons juste vivre de notre métier ! Le choix du rond-point de l’Alliance pour notre rassemblement n’est pas anodin. L’alliance, c’est le pacte de confiance que la profession agricole a passé avec les
consommateurs, les citoyens. Cette alliance, nous avons envie de la voir per durer. Or, elle est menacée. Nous avons besoin d’une main tendue, pas d’un coup de bâton ! Nous n’avons pas besoin d’une police de l’environnement qui vienne nous voir armée pour nous dire comment entretenir nos haies ! Faites en sorte que les agriculteurs retrouvent l’envoie d’avoir envie! Nous voulons que nos paysans restent fiers, libres et debout !” n
Face à des centaines d’agriculteurs venus de tout le département.
L’interview du mois 5
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
Rémi Bastille, né à Pontarlier, est arrivé le 29 janvier à la tête de la préfecture du Doubs. Il est ici aux côtés de la nouvelle secrétaire générale de la préfecture Nathalie Valleix.
Il avait réuni en préfecture le 25 janvier ceux qui l’ont côtoyé pendant deux ans et demi dans le Doubs. Son départ précipité aura étonné. Il part sur un discours chargé d’émotion. Retour Les adieux émus du préfet Colombet
C omme souvent, aucune note sur son pupitre. Et le préfet sortant n’avait pas forcément l’intention de faire un grand discours. Alors Jean-François Colombet y est allé de son allocution, spontanée. “Alors il nous faut porter le poids de la séparation…” a-t-il commencé. “Je me sépare d’un métier qui m’a passionné, qui est passionnant.” Visiblement marqué par son passage dans le Doubs, il dit avoir découvert “un tissu économique qui m’a fasciné, une puissance de production, de développement, d’in novation… En tant que “gens du voyage” - (N.D.L.R. c’est son 17 ème déménagement) -, je n’avais jamais vu
ça !” Il poursuit : “Je porte le poids de la séparation d’un territoire que je ne connaissais pas mais où je me suis senti tout de suite très bien. On tombe forcément amoureux de ce territoire… Tellement, que je vais y revenir dans quelques mois…” a-t-il soufflé pour dire que cette dernière mission professionnelle un peu forcée à Paris n’était qu’une parenthèse dans sa fin de carrière. “Pour l’instant, je me sépare de ce territoire avec beaucoup de souffrance” a-t-il ajouté la voix un peu plus faible. En dressant le bilan de ses 30 mois à la tête des services de l’État dans le Doubs, le préfet Colombet estime qu’il a “toujours essayé d’être à la hauteur de la qualité des femmes et des hommes de ce territoire. Ce qui me permet de quitter cette maison la tête haute.” Et de reprendre à son compte une phrase d’Abraham Lincoln, le président des États-Unis auteur du 13 ème amendement qui a abrogé l’esclavage : “L’engagement, c’est ce qui transforme la promesse en réalité.” “Chaque matin en me levant, poursuit le préfet sortant, je me demandais ce que je pourrais faire pour transformer les promesses en réa lité.” Mais plutôt que des adieux, ce sont des au revoir qu’il a adressés à ceux qui sont venus le saluer ce soir-là. “Et où que je sois désormais, où que je me retrouve, je serai l’ambassadeur du Doubs et de la Franche-Comté, ainsi que de ces hommes et de ces femmes que je n’oublierai jamais.” Sur le côté, sa compagne, comme certains membres des services préfectoraux, écrasent une larme… Il n’en dira pas plus sur les circonstances de son départ. n
Ému, Jean-François Colombet a dit au revoir au Doubs qu’il a servi pendant 30 mois.
6 L’ÉVÉNEMENT
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HÔTELLERIE : LE GRAND CHAMBARDEMENT
l Hébergement Notre région a perdu une centaine d’hôtels En cinq ans, le nombre d’hôtels a beaucoup baissé dans notre région. Le Haut-Doubs n’a pas échappé à la règle avec des établissements familiaux qui n’ont eu d’autre choix que de renoncer face à des investissements de mise aux normes trop lourds pour eux et l’évolution des demandes de la clientèle qui se tourne vers d’autres formes d’hébergement. Moins d’hôtels, plus de meublés
L e temps de l’hôtellerie familiale est-il révolu ? Sans doute pas, mais les modèles d’hébergements touristiques sont en pleine évo lution. Notre territoire du Haut-Doubs, entre le Saugeais et le secteur de Mouthe, en passant par Pontarlier et Frasne Levier, ne compte plus que 28 hôtels. Il y a quelques décennies, chaque village avait au moins un hôtel sur son terri
Dans le Haut-Doubs, on compte encore 28 hôtels. Mais l’hôtellerie est de plus en plus challengée par d’autres formes d’hébergements. Elle doit s’adapter au changement. Les hébergements dans le Pays du Haut-Doubs
ples les plus récents d’établissements qui n’ont pas résisté à l’évolution de la demande. “Le parc hôtelier de Bourgogne-Franche Comté a bien régressé entre 2018 et 2023, confirme Yann Bellet, le directeur adjoint de Bourgogne-Franche-Comté Tourisme. Nous comptons 99 hôtels en moins et 1 361 chambres en moins, soit respecti vement - 11,1 % et - 5,6 % en à peine cinq ans. La B.F.C. est hélas la région française où la baisse en pourcentage est la plus forte. En volume, on subit la quatrième plus forte baisse du nombre d’hôtels et la troisième plus forte baisse du nombre de chambres par rapport aux autres régions françaises.” Si le nombre d’hôtels décroît inexora blement, cela ne signifie pas que la région, et le Haut-Doubs d’autant plus, n’est plus une terre d’accueil touristique. Tant s’en faut. Notre territoire ne compte pas moins de 581 de meublés touristiques, soit près de 3 000 lits. Dans cette caté gorie, on trouve notamment les héber gements privés loués sur les plateformes type Airbnb. À l’échelle du département, leur nombre a presque doublé en l’espace de cinq ans : on en comptait 1 132 en 2019, ils étaient 2 169 en 2023. “Les fron tières sont de plus en plus floues entre les différents types d’hébergements constate Maryline Millot, responsable du service ingénierie à Doubs Tourisme, l’agence départementale de promotion
toire. Si certains ont résisté, évolué et continué d’investir (l’exemple du Lac à Malbuisson est sans doute la meilleure illustration), d’autres ont périclité ou n’ont pas trouvé de successeurs. L’Auberge du Coude à Labergement-Sainte-Marie, l’Hôtel de France à Pontarlier, la ferme-Hôtel de La Vrine à Vuillecin, l’hôtel des Sapins aux Longevilles-Mont-d’Or sont les exem
n 711 hébergements - 10 258 lits n 581 meublés - 2 980 lits n 37 chambres d’hôtes - 291 lits n 9 campings – 2 569 lits
n 28 hôtels - 1 547 lits n 36 gîtes de groupes - 839 lits n 20 hébergements collectifs - 2 032 lits
Évolution de l'hôtellerie l Nombre d'hôtels - au 1 er janvier de chaque année - Source I.N.S.E.E. 2019 2020 2021 2022 - 13 % l Nombre de chambres - au 1 er janvier de chaque année - Source I.N.S.E.E. 2019 2020 2021 2022 2023 Évol 2019/2023 B.F.C. 24 264 24 137 23 748 23 043 23 050 - 5 % Doubs 3 783 3 754 3 651 3 667 3 567 - 6 % l Évolution des meublés touristiques genre Airbnb - Source AirDNA Nombre de logements disponibles au moins un fois à la location dans le mois 2019 2020 2021 2022 2023 Évol 2019/2023 B.F.C. 10 200 12 563 12 206 13 883 16 783 65 % Doubs 1 132 1 426 1 414 1 693 2 169 92 % 2023 Évol 2019/2023 B.F.C. Doubs 879 128 862 125 842 122 811 118 791 111 - 10 %
La Région s’apprête à voter un plan d’aide pour l’hôtellerie familiale en milieu rural (ici, l’hôtel Les Tremplins à Chaux-Neuve, photo archive L.P.P.).
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
l Interview L’ambassadeur Airbnb du Doubs “Le phénomène Airbnb a pris une proportion phénoménale” Professionnel du tourisme installé dans le Nord Franche-Comté, Paul Lamzouri est l’ambassadeur de la plateforme Airbnb pour le Doubs. Plus de 3 000 logements seraient concernés dans notre département.
L a Presse Pontissalienne : Que représente le phé nomène Airbnb dans notre département ? Paul Lamzouri : Plus largement qu’Airbnb qui est devenu un nom presque générique, on parle d’O.T.A., comme Online travel agencies, pour désigner toutes les plateformes de réser vation en ligne. Ce phénomène a pris une proportion phénoménale, notamment depuis le Covid. On estime le nombre de logements dans le Doubs concernés par les réservations en ligne entre 3000 et 4000. Ce chiffre a quasiment doublé en cinq ans. L.P.P. : Cela concerne tout le territoire ? P.L. : Notre département est à couper en deux. Il y a les principales villes comme Besançon et Montbéliard-Belfort où le tourisme d’affaire via les plateformes est très développé et repré sente aujourd’hui les deux tiers de la clientèle Airbnb. Et il y a le Haut-Doubs, où on distingue le tourisme classique, avec également de plus en plus de logements Airbnb. Et, en plein développement, les logements Airbnb loués à la semaine ou au mois par des travailleurs frontaliers qui arrivent sur le territoire et qui prennent cette solution en attendant de trouver un logement plus stable ou pendant leur période d’essai. du tourisme. Et les demandes évoluent. Si on constate une baisse du nombre d’hôtels à l’échelle du Doubs (N.D.L.R. - 13 % en cinq ans), d’autres formes d’hébergements montent en puissance comme les gîtes de groupe de grandes capacités qui correspondent à une vraie envie de se retrouver pour des groupes constitués et qui permettent de pallier la carence en hôtels.” Même constat pour les logements mis à dis position par les propriétaires sur les plate formes de location. “Certaines familles ou groupes d’amis ont tendance à préférer louer des logements entiers plutôt que de choisir la formule chambre d’hôtes ou hôtels” poursuit la spécialiste. Illustration de cette tendance à la hausse : en 5 ans
Airbnb l’été dernier et l’été précédent comme une destination phare pour Airbnb, grâce aux atouts de ce département qui sont de plus en plus visibles à travers les plateformes. L.P.P. : Cet essor des plateformes devrait se poursui vre ? P.L. : Je pense qu’on est proche du niveau maximal. Désormais, il s’agit pour les meublés de se différencier, par d’autres atouts: une conciergerie, la décoration, le nouveau de confort du logement, etc. Un studio tout blanc sans aucune décoration, aujourd’hui, sur Airbnb, ça ne marche plus. La montée en gamme progressive concerne donc aussi les logements sur les plateformes. n Propos recueillis par J.-F.H.
L.P.P. : Les plateformes type Airbnb ne concernent d’ailleurs pas que les meublés? Les hôtels et les chambres d’hôtes ont intérêt également à y être pré sents ? P.L. : Ils se doivent d’y être aussi. Plus personne aujourd’hui ne peut se passer de la visibilité d’une plateforme. Il y a quelques années, ces
plateformes étaient per çues comme des “moutons noirs” par les profession nels du tourisme. Main tenant, tout le monde se rend compte, y compris les collectivités et les offices de tourisme, qu’on ne peut pas faire sans elles. Les collectivités récu pèrent une part de taxe de séjour non négligeable. L’an dernier, Airbnb a dû reverser environ 300 000 euros de taxes de séjour à l’échelle du Doubs. Les plateformes constituent l’avenir de la location meublée. Le Doubs est d’ailleurs res sorti dans la plateforme
“300 000 euros de taxes de séjour reversés à l’échelle du Doubs.”
Paul Lamzouri est l’ambassadeur de la communauté Airbnb pour le Doubs et le Territoire-de-Belfort.
sements le sont sur une gamme 3 étoiles et plus. “Rien que l’an dernier, nous avons accom pagné une quinzaine de porteurs de projets qui visaient les 5 étoiles. Les montées en gamme concernant les meublés de tourisme et les héber gements de grande capacité, c’est 30 % des pro jets qu’on suit actuellement” complète Doubs Tourisme qui remarque en parallèle que les projets de nouvelles chambres d’hôtes repartent à la hausse. Les projets de nouveaux hôtels, eux, se font de plus en plus rares. Face à cette évolution, les élus des collectivités territoriales cherchent à adapter leurs actions. “Concernant les hébergements marchands, la politique régionale vise prioritairement à sou tenir la modernisation et le développement de l’hôtellerie familiale située en milieu rural, confrontée aux enjeux de réinvestissement, de transition énergétique, et de renouvellement de produit pour répondre aux attentes des clientèles” observe Patrick Ayache, vice-pré sident de la Région Bourgogne-Franche-Comté chargé du tourisme. Il annonce d’ailleurs que “des dispositifs d’aide en cours d’élaboration seront soumis au vote des élus régionaux lors d’une prochaine assemblée plénière au prin temps” dans le cadre du Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs 2023-2028 voté lors de la dernière séance plé nière de la Région mi-décembre. “Ce schéma régional incarne l’ambition touristique de la région et son engagement vers un tourisme responsable. Fil rouge du schéma, ce nouvel engagement entend développer un tourisme supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social. Les hébergements touristiques sont particulièrement ciblés par ce schéma” ajoute l’élu régional. n J.-F.H.
MARCHÉ Les Hôpitaux-Neufs tous les mercredis de 8h à 12h (de février à mi-décembre)
Doubs Tourisme a classé l’an dernier près de 130 meublés de tourisme (créations ou renouvellements). À l’échelle du département, ces meublés de tourisme représentent aujourd’hui un parc de 1 233 logements, soit plus de 6 000 lits. Une concurrence directe à l’hôtellerie traditionnelle. “On reçoit 80 à 100 porteurs de projets par an” ajoute Mary line Millot. La montée en gamme est éga lement une tendance nette, que ce soit en hôtellerie ou dans toutes les autres formes d’hébergements. 68 % des clas
“Des dispositifs d’aide sont en cours d’élaboration.”
Alimentation, traiteur, artisanat, fleurs, vétements & bazar...
8 L’événement l Malbuisson
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
Complexe Le Lac Comment les grands hôtels s’adaptent au changement Beaucoup d’hôtels familiaux historiques se sont résolus à fermer et souvent à vendre à des promoteurs immobiliers. L’exemple du complexe Le Lac à Malbuisson est un cas presque à part. Explications.
B ien sûr que la famille Chauvin aurait pu, elle aussi, succomber aux sirènes de la facilité en ven dant l’emblématique Hôtel du Lac pour le transformer en résidence pour travailleurs frontaliers. Pourtant, c’est le choix opposé qui a été fait ici où on a continué à investir, au fil des décen
obligations diverses et certaines, comme les remises aux normes liées à l’évacua tion des fumées, tellement coûteuses, ont bien failli être fatales à la pérennité de l’établissement. D’autres hôtels n’ont pas pu résister. Mais un des secrets de la réussite du complexe Le Lac, c’est sans doute avant tout la création il y a près de vingt ans, d’un bureau commercial entièrement dédié “à répondre aux nouvelles exigences de la clientèle et aux nouveaux systèmes de réservation” résume son directeur Emmanuel Robert. “Nous avons eu cette chance extraordinaire d’avoir pu prendre ce virage. Ce bureau commercial nous a permis de nous positionner sur les voyages de groupes, sur les séminaires, autant d’activités qui ont généré du chiffre d’af faires que l’établissement a justement pu investir dans les différentes phases de remise aux normes.” Le vaisseau-ami ral, vieux de plus de cent ans, est aujourd’hui complètement remis aux normes. Le bureau commercial du Lac a franchi un nouveau cap en 2014 quand il est devenu une agence de voyages à part
nies, et à miser sur l’accueil touristique. Beaucoup d’autres établissements n’ont pas eu d’autre solution que de fermer, même si ça n’a pas été de gaîté de cœur, face à l’impossibilité d’engager les travaux de rénovation qu’exigeaient des normes réglementaires de plus en plus sévères. Le Lac a bien sûr été confronté à ces
entière (Doubs-Jura Voyages) qui orga nise des séjours touristiques dans le Haut-Doubs, y compris au départ d’autres établissements hôteliers. Le complexe
tellerie. C’est sans doute la complémen tarité de ces activités qui nous a permis de continuer à exister et à nous dévelop per” résume Emmanuel Robert. Le com plexe Le Lac est sans doute un des seuls établissements hôteliers indépendants de France à posséder sa propre agence de voyages intégrée. Face à l’émergence de nouveaux modes d’hébergement privés boostés par les plateformes type Airbnb, l’hôtellerie tra ditionnelle est-elle menacée? Non, à écouter les responsables du Lac. “Les plateformes doivent être considérées comme des partenaires. On ne peut plus réellement s’en passer” estime le respon-
Le Lac, l’agence de voyages et la création plus récente d’un nouvel hôtel et spa baptisé Les Rives sauvages ont per mis d’assurer la péren nité de l’entreprise fami liale dans un contexte touristique chahuté par plusieurs crises. “On a associé l’ingénierie du tourisme à celle de l’hô
“Les plateformes doivent être considérées comme des partenaires.”
Au fil des décennies, le complexe Le Lac a pu continuer à investir pour être totalement aux normes aujourd’hui. Et a créé une nouvelle offre (ici, les Rives sauvages).
État civil de janvier 2024
24/01/2024 – Aaron et Ethan de Mathieu TOMASZCZYK, technico-commercial et de Marlène KOSATKA, responsable adjointe. 27/01/2024 – Mikail de Erdal ARI, opérateur et de Zehra TEKIN, serveuse. 27/01/2024 – Mahé de David PRÉVOTAT, infirmier de bloc opératoire et de Pauline SAND, aide-soignante. 26/01/2024 – Nathan de Michaël PICAS, carrossier peintre et de Elise ADAM, conseillère en recrutement. 30/01/2024 – Miran de Davut KARACA, opérateur et de Mila CAKMAK, assistante comptable. 27/01/2024 – Théa de Sylvain RODRI GUEZ, mécanicien automobile et de Océane BOUGEOT, opératrice en horlo gerie. 28/01/2024 – Aron de Jonas LAVAL, pro fesseur d’activité physique adapté et de Cathy FAIVRE infirmière. 28/01/2024 – Maël de Joris BONNEFOY, agriculteur et de Elise BARDENET, sage femme. 28/01/2024 – Elijah de Virginie VIEILLE, infirmière. 29/01/2024 – Inaya de Cédric COURGEY, magasinier cariste et de Aude RUFE NACHT, secrétaire médicale. 30/01/2024 – Cléo de Jonathan ROUSSEL, mécanicien automobile et de Kassandre LAMBERT, horlogère. 30/01/2024 – Mathis de Constant DOR NIER, commerçant de bestiaux et de Gwenaëlle GIRARD, assistante médicale. 31/01/2024 – Raphaël de Tomy NOTAR GIACOMO, commercial et de Sabina ALMASSOVA, chargé de compte client. 31/01/2024 – Lény de Yohann AYMONIN, agriculteur et de Marie GAIFFE, coiffeuse.
déCèS 06/01/2024 – Murielle JALLON, 62 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 06/01/2024 – René GUYON, 95 ans, retraité, domicilié à Dommartin (Doubs), veuf de Odile JEANNINGROS. 08/01/2024 – André MATHIS, 95 ans, menuisier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie-Thérèse INVER NIZZI. 07/01/2024 – Christiane SARLOTTE, 91 ans, retraitée pharmacienne, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/01/2024 – Luisa DE JESUS OLIVEIRA, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Manuel LOURENÇO GIL. 08/01/2024 – Raimundo DE BARROS BARBOSA, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Maria MATEUS DO PIO. 11/01/2024 – Georgette MOREL, 95 ans, retraitée, domiciliée à Houtaud (Doubs), épouse de Jean VILLAIN. 09/01/2024 – André VINKO, 38 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 13/01/2024 – Daniel VANHOVE, 80 ans, retraité, domicilié à Amancey (Doubs), époux de Danièle FOUQUET. 12/01/2024 – Dominique BOURGEOIS, 73 ans, retraitée, domiciliée à Damprichard (Doubs). 15/01/2024 – Mathias LEH, 76 ans, retraité, domicilié à Amathay-Vésigneux (Doubs), époux de Annie MILLERET. 16/01/2024 – Patrick FERNIER, 64 ans, opérateur polyvalent, domicilié à Villers le-Lac (Doubs), époux de Blandine RENAUD. 18/01/2024 – Vincent REMONNAY, 85
ans, retraité, domicilié à Le Bélieu (Doubs), veuf de Marie PIONNIER. 18/01/2024 – Jules BORTOLIN, 65 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Françoise POSZWA. 18/01/2024 – Colette ROUSSEAUX, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve Marie GIRARD. 19/01/2024 – Marie-Claude CHIODEROLI, 51 ans, hôtesse de caisse, domiciliée à Houtaud (Doubs), épouse de Didier LAU RENCE. 21/01/2024 – Joseph POURCELOT, 94 ans, retraité, domicilié à Houtaud (Doubs), veuf de Françoise PIRIOU. 21/01/2024 – Christiane LAURENT, 89 ans, retraitée, domiciliée à Montmahoux (Doubs), veuve de Lucien MICHEL 21/01/2024 – Noël LOICHOT, 83 ans, retraité, domicilié à MORTEAU (Doubs), veuf de Joseph GERRARD. 22/01/2024 – Bernard CLAUDE, 89 ans, architecte retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claire THOMAS. 24/01/2024 – Daniel GAUDILLAT, 70 ans, retraité, domicilié à Lods (Doubs). 23/01/2024 – Pierre BESSON, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 30/01/2024 – Yvette BULIARD, 91 ans, retraitée, domiciliée à Le Barboux (Doubs). 30/01/2024 – Odile LOMBARDOT, 90 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs) veuve de André FORNARA. 31/01/2024 - Cécile COURTOIS, 87 ans, retraitée, domiciliée à Bouverans (Doubs) épouse de Bernard DEFRASNE. 01/02/2024 – René FINCK, 84 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs) époux de Arlette BORRIERO.
11/01/2024 – Sacha de Sébastien LAGNY, char pentier et de Laurie WASLET, formatrice. 11/01/2024 – Elliot de Kévin MOREAU, opérateur et de Emilie LANNOY, employée polyvalente. 13/01/2024 – Malo de Hugo SALVI, conducteur de travaux et de Noémie ROGNON, graphiste. 11/01/2024 – Joséphine de Yann GUIL LAUME, paysagiste et de Jessie APPORT, sans profession. 11/01/2024 – Samy de Saïd OUMOUSSA, pharmacien et de EL HARROUNI Mays sae, contrôleur interne en assurance. 13/01/2024 – Ethan de Christophe TRITZ, chauffagiste et de Christa DÉZAVELLE, infirmière en psychiatrie. 14/01/2024 – Angéline de Maximilien THI RANT, conducteur d’engins et de Rosanna CANTENOT, aide-soignante. 16/01/2024 – Jehiel Nathan de Kévin NDE APO, technicien de maintenance et de Diane MEGUEDJE, aide-soignante. 15/01/2024 – Calie de Cyrille MATHIEU, ingénieur et de Marine KERMARREC, infirmière anesthésiste. 16/01/2024 – Marie de André DE SOUSA BESSA, maçon et de Tânia PINTO COR REIA, employée de maison de retraite. 16/01/2024 – Hümeyra de Selahaddin AKPINAR, opérateur et de Yasemin ÖZER, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 17/01/2024 – Amaury de romain GIROD, bûcheron débardeur et de Jodie PATOZ, opératrice en injection plastique. 16/01/2024 – June de Manoël COLLE, technicien territorial et de Frédérique PICHOT, enseignante.
NAISSANCES 06/01/2024 – Emma de Samuel KARA HASANOVIC, couvreur et de Camille ROCHE, gestionnaire de paye. 06/01/2024 – Andréa de David LEBLANC, chef de centrale et de Valérie COURLET, assistante commerciale. 04/01/2024 – Mara de Cyril TORRES, res ponsable de service et de Kajsa BIARD, sans emploi. 05/01/2024 – Leo de Muhamet SYLEJ MANI, maçon peintre et de Nevrije DEMIRI, ouvrière. 09/01/2024 – Kassim de Choaib QAIS SOUNI, couvreur zingueur et de Alison MARIAGE, logisticienne. 09/01/2024 – Simon de Charles PETIET, paysagiste et de Mathilde HUMBERT, assistante vétérinaire. 06/01/2024 – Élio de Grégory QUAIX, chef d’équipe et de Maëlle LAGRASTA, assistante de direction. 11/01/2024 – Liam de Kevin METGE, ouvrier machiniste et de Bruna MIRANDA COSTA, secrétaire en agro-alimentaire. 09/01/2024 – J ules de Emilien PERRIN, concepteur en bureau d’études et de Lorine DREZET, gestionnaire ressources humaines. 11/01/2024 – Marcus de Julien TRAPP, pharmacien et de Lisa ROTA-GRAZIOSI, chirurgien-dentiste. 12/01/2024 – Lorenzo de Romain LEFÈ VRE, plombier chauffagiste et de Marine DEQUESNES, dessinatrice en bâtiment. 10/01/2024 – Julien et Amélia de Nicolas MASSOT, chauffeur poids lourds et de Myriam BONNET, factrice.
16/01/2024 – Louise de Anthony DUMAS, technicien conseil et de Nil TORUN, infir mière. 15/01/2024 – Metehan et Emir de Ziya DEGERLI, gérant et de Melike CAY, infir mière. 18/01/2024 – Rayan de Karim KHADRI, régleur et de Mélanie VINCENT, coiffeuse. 18/01/2024 – Emmy de Nicolas GENDRE, ingénieur du son et de Alicia GRASSET, assistante commerciale. 19/01/2024 – Belkis de Ahmed AÏFFA, trading et de Anouck BARBARIN, coach de vie. 18/01/2024 – Emma de Nicolas PREVA LET, plombier chauffagiste et de Amélie LHOMME, secrétaire. 19/01/2024 – William de Bastien ANDRE, agriculteur et de Charlotte ARBEZ, tech nicienne d’insimination animale. 21/01/2024 – Livio de Jimmy VANOTTI, menuisier poseur et de Aurélie THIÉBAUD, assistante médicale. 21/01/2024 – Teo de Ardian KAJTAZI, ouvrier en bâtiment et de Albulena SHA BIU. 22/01/2024 – Orel de Kévin LABAUME, conducteur de bus et de Mégane BAS TIEN, sage-femme. 22/01/2024 – Enzo de Zacharia OUFKIR, planificateur et de Victoria AIOSA, opé ratrice en horlogerie. 24/01/2024 – Giani de Ludovic BOUR BONNAIS, mécanicien de précision et de Anaïs NOAILLE, conseillère bancaire. 24/01/2024 – Mona et Samuel de Anne LAMBERT-COUCOT, infirmière et de Claire FAVREZ, éducatrice spécialisée.
L’événement 9
La Presse Pontissalienne n°289 - Février 2024
l Labergement-Sainte-Marie Restaurant et logements La commune veut préserver l’Auberge du Coude
L a commune de Labergement-Sainte-Marie s’apprête à débourser la coquette somme d’1,2 million d’euros pour le rachat à la famille Létoublon, les propriétaires des lieux, de l’Au berge du Coude, une grosse bâtisse traditionnelle qui abritait un des hôtels-restaurants emblématiques du Haut-Doubs dont les patrons ont décidé la fermeture en novembre 2022, et de son terrain attenant. Le conseil municipal a décidé de préempter la vente de ce bâtiment qui aurait été sans doute promis à des investisseurs. “Si nous préemptons, c’est pour garder une activité touristique, en tout cas la partie restauration, explique le maire Labergement Ludovic Miroudot. Mais c’est aussi pour faire de l’hébergement pour le personnel, à la semaine ou au mois, car ces Les élus locaux ont choisi de préempter ce bâtiment mis en vente par les anciens exploitants avec deux objectifs : conser ver une activité d’accueil, et éviter une opération immobilière spéculative.
Emmanuel Robert et son équipe, responsable du bureau commercial du complexe Le Lac à Malbuisson.
L’activité de l’Auberge du Coude, ancien hôtel et restaurant, avait cessé en novembre 2022.
financier de la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs pour réaliser les néces saires travaux de réhabilitation. Sur le terrain de l’Auberge du Coude, quatre parcelles pourront éga lement être viabilisées pour y réaliser “un petit col lectif.” En exerçant son droit de préemption, la commune de Labergement évite ainsi de voir se concrétiser le projet que le promoteur Intoo avait l’intention de réa liser, à savoir la création de 21 studios locatifs conven tionnels. “On ne voulait pas faire de Labergement un village-dortoir pour travailleurs frontaliers et on ne voulait pas non plus qu’on dénature ce beau bâtiment” observe Ludovic Miroudot. Pour relancer une activité de restauration dans l’an cienne Auberge du Coude, la mairie a déjà quelques contacts prometteurs. n J.-F.H.
salariés au S.M.I.C. qui ne travaillent pas en Suisse” ajoute Ludovic Miroudot. L’opération Auberge du Coude à hauteur d’1,2 million d’euros ne sera pas portée par la commune seule. Cette dernière sera épaulée par l’Établissement public foncier (E.P.F.) qui gérera le portage financier. C’est précisément la vocation de l’E.P.F. que d’acquérir directement des biens fonciers et immobiliers, les porter, les gérer puis les rétrocéder à la collectivité membre lorsqu’elle est prête à lancer son projet. La technique du portage foncier offre l’avantage pour la collectivité de faire pré-financer par l’E.P.F. tout ou partie des dépenses d’acquisition des biens nécessaires à la réalisation d’une opération d’aménagement sur une durée suffisamment longue, permettant à la col lectivité de disposer desdits biens au moment opportun, sans apport financier immédiat. La commune de Labergement s’appuiera également sur le soutien
sable. Le combat des hôteliers sur ce point, c’est aujourd’hui de tenter de minimiser les commissions perçues par ces plate formes, parfois disproportionnées. Quant au nombre d’hébergements de types meu blés de tourisme qui se créent chaque année, les professionnels du complexe Le Lac l’accueillent avec sérénité. “Plus il y aura d’hébergements, plus l’offre d’accueil sera importante, plus il y aura de com munication positive autour de notre secteur des Montagnes du Jura, un label de plus en plus porteur. Pour nous tous, j’estime que c’est tout bénéfice” observe Emmanuel Robert. n J.-F.H.
salariés ont souvent beaucoup de mal pour trouver une solution d’hé bergement.” La réflexion de la commune va plus loin. La mairie prévoit éga lement d’aménager dans cette grande bâtisse quelques studios (4 ou 5) pour créer des logements à loyers modérés. Dans l’opération, la commune a également racheté l’ancienne gare S.N.C.F. de Laber gement où elle prévoit d’aménager 4 autres logements à loyer acces sible. “Nous pensons à tous ces
“On ne veut pas faire de Labergement un village-dortoir.”
10 Pontarlier
La Presse Bisontine n°289 - Février 2024
PARTENARIAT Club affaires C.A.P. rugby Du rugby, des affaires et des services
dérer qu’il s’est professionnalisé en intégrant les outils de com munication modernes. “On est tenu de se mettre à la page si l’on veut rester efficace et attractif” , poursuit celle qui dès son élection en pleine crise sanitaire s’était investie pour préserver du lien numérique entre les adhérents en développant par exemple les visio-conférences, les vidéos… Le principe d’une rencontre men suelle chez un des adhérents qui accueille ses semblables est tou jours d’actualité. Autour de ce fil rouge sont venus s’agréger de nouveaux services : petit-déjeuner thématique ou sous l’angle du business, sortie sportive… Cette dynamique attire et se traduit par une augmentation constante des adhésions. “On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui.” L’aire d’influence du club affaires s’étend bien au-delà des frontières
Mis en place en 1990 - qui est aussi l’année de naissance de sa présidente Lydia Bishop -, le club affaires du C.A.P. rugby continue de grandir en se diversifiant dans ses missions.
E n 34 ans, les fondamentaux n’ont pas changé au club affaires du C.A.P. rugby qui a toujours une double mis sion de contribuer au financement du C.A.P. rugby et de favoriser le business entre les adhérents. “Au delà de ça, on essaie aussi d’ap porter des informations et des ser vices qui peuvent être utiles à tout un chacun comme on l’a fait notamment pendant le Covid ou plus récemment lors du petit déjeuner thématique organisé le 23 janvier dernier au stade Paul Robbe en partenariat avec France Travail, ex-Pôle Emploi. Un inter venant de l’A.P.E.C. est venu nous
parler du management de quatre générations en entreprise” , explique Lydia Bishop, première femme à avoir été élue présidente du club affaires du C.A.P. rugby en 2020. Adhérente depuis 2015, elle est entrée au bureau en 2017. Une autre réunion est programmée le 15 février chez Mobalpa. Elle prendra la forme d’un speed mee ting permettant aux nouveaux adhérents de se faire connaître. L’occasion aussi pour les gérants de l’enseigne de présenter leur entreprise. Le club affaires a beaucoup évolué depuis sa création. On peut consi
“On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui”, annonce Lydia Bishop qui préside depuis 2020 le Club Affaires du C.A.P. rugby.
ÉDUCATION
31 apprentis Le lycée Xavier-Marmier en pince pour l’apprentissage
De plus en plus demandé par les élèves et les professionnels, l’apprentissage occupe une place de choix dans l’offre de formations post-Bac proposée au lycée Xavier-Marmier. L’établissement ouvrira une section apprentissage en B.T.S. compta-gestion à la rentrée.
Les apprentis en B.T.S. M.C.O. témoignent l Léo : “Le rythme me convient bien” Après son Bac pro commerce passé à Xavier-Marmier, Léo, 18 ans, souhaitait poursuivre ses études dans ce secteur d’activité en optant pour l’apprentissage. “Je fais mon apprentissage dans l’enseigne Bois et Massif spécialisée en mobilier et décoration. Le rythme me convient. Il faut être organisé. En entreprise, on découvre toutes les facettes du métier. J’adore la relation client. On bénéficie d’un bon encadrement. Je n’ai aucun regret” , explique celui qui envisage de travailler après son apprentissage. n l Camille : “Je ne me voyais pas en voie scolaire” Titulaire d’un Bac S.T.M.G. (Management et gestion), Camille qui est originaire de Maîche a choisi elle aussi de poursuivre ses études à Pontarlier en B.T.S. M.C.O. par apprentissage. “Je travaille dans la boutique Yves Rocher. C’est une bonne entreprise et je suis bien accompagnée. Le rythme d’alternance entre le lycée et l’employeur me convient” , apprécie Camille qui devrait poursuivre son parcours en licence pro avec le B.T.S. Toujours en alternance. n l Tom : “Pour concilier le sport et l’apprentissage” Fils de commerçants, Tom a grandi dans un environnement favorable. “J’ai toujours été attiré par le relationnel, la vente” , explique ce jeune Pon tissalien de 18 ans. Après un Bac à option scientifique, il n’a pas hésité à s’engager dans ce B.T.S. M.C.O. par apprentissage. “Cela permet d’acquérir de l’expérience. Je suis en contrat avec l’enseigne Espace Montagne. Au niveau du B.T.S., il y a une bonne ambiance de classe et on se retrouve régulièrement pour des sorties hors cadre scolaire.” Tom mène également une carrière de hockeyeur à La Chaux-de-Fonds où il va s’entraîner pratiquement tous les soirs. “Je joue en catégorie U20. J’arrive à jongler entre les études et le sport” , poursuit celui qui rêve d’être hockeyeur professionnel et qui n’est pas encore fixé sur son avenir post B.T.S. n
L es formations post-Bac par appren tissage ont toujours le vent en poupe. Deux des trois B.T.S. du lycée Xavier Marmier sont ouverts sur l’alternance. “Le B.T.S. Management commercial opéra tionnel ou M.C.O. fonctionne uniquement en apprentissage. Il réunit actuellement 25 apprentis. Tous sont embauchés dans des entreprises du secteur avec lesquelles on col labore étroitement depuis des années. Cette formation correspond bien aux besoins de l’économie locale et aux attentes de profes sionnels” , explique Isabelle Bousson-Meslob, enseignante et coordinatrice B.T.S.-Appren tissage. Le B.T.S. Comptabilité-Gestion fonctionne en mixité avec la possibilité d’opter pour la
voie scolaire ou pour l’apprentissage. “On a six apprentis dans cette formation. À partir de la prochaine rentrée, on aura deux classes distinctes en fonction de la voie choisie” , complète Antoine Nolot, enseignant-référent. Seul le B.T.S. commerce international reste en version scolaire avec deux périodes de stages en entreprise : 10 semaines à l’étran ger en première année et 6 semaines en France ou à l’étranger en seconde année. Les employeurs qui embauchent des appren tis en B.T.S. bénéficient de différents avan tages : aide à l’embauche, réduction des charges patronales et salariales. Les appren tis sont bien sûr rémunérés avec un salaire non imposable si le revenu est inférieur au S.M.I.C. “Il y a une forte demande des jeunes
pour l’apprentissage. Au lycée Xavier-Mar mier, la plupart des élèves sont originaires du Haut-Doubs. Le rythme de formation est le même pour les deux B.T.S. avec deux jours en entreprise et trois jours au lycée en sachant que les apprentis en M.C.O. peuvent travailler le samedi. C’est assez logique dans les métiers du commerce” , précise Isabelle Bousson Meslob. Les trois B.T.S. de Xavier-Marmier sont accessibles à tous les titulaires d’un Bac. Grâce aux liens établis avec de nombreux partenaires extérieurs dans différents sec teurs d’activité, l’établissement aide les futurs apprentis à trouver un employeur. Apprentissage voie royale, mais pas voie unique comme le rappelle Christian Schwalb, autre enseignant en B.T.S. “Les chances de trouver un emploi et les évolutions de carrière sont identiques en voie scolaire ou en apprentissage. L’apprentissage implique plus d’autonomie et d’organisation de la part du candidat, ce qui n’est pas une généralité.” L’employeur doit lui aussi avoir cette capacité d’accompagner un apprenti tout au long de son parcours. Les bienfaits de l’apprentissage se constatent également quand les jeunes sont en formation au lycée. “De par leur statut, les apprentis acquièrent une expérience, des références. De ce fait, je les trouve plus actifs dans l’échange” , estime Isabelle Bousson-Meslob en soulignant aussi la difficulté de trouver un logement pour un apprenti à Pontarlier. 50 % des étudiants ou apprentis au lycée Xavier Marmier poursuivent leurs études, géné ralement en licence pro. n
Les apprentis en première année B.T.S. M.C.O. sont tous en contrat dans des commerces locaux.
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