La Presse Pontissalienne 275 - Décembre 2022

14 Pontarlier et environs

La Presse Pontissalienne n°275 - Décembre 2022

LA CLUSE-ET-MIJOUX Déménagement Le nouveau pôle ophtalmologique ouvre le 4 janvier Les deux ophtalmologues pontissaliens Barnabé Rondet

Courbis et Guillaume Plubeau ont investi dans un bel outil pour leurs patients. Ils quittent leurs locaux de la zone des Rosiers pour un nouveau bâtiment au pied du Château de Joux.

L e cabinet d’ophtalmologie des Docteurs Rondet-Courbis et Plu beau situé sur la zone des Rosiers à la sortie de Pontarlier s’apprête à déménager dans un bâtiment flam bant neuf à La Cluse-et-Mijoux, au bord de la R.N. 57, à l’emplacement de l’ancien chalet des Salaisons Decreuse. Encore quelques finitions intérieures à achever et le nouveau centre ophtal mologique sera prêt à ouvrir en début d’année. “Nous ouvrons le mercredi 4 janvier au matin. Je précise que les 2 et 3 janvier, l’actuel cabinet sera fermé pour préparer le déménagement. Nous accueillerons donc nos premiers patients dans notre nouveau pôle le 4 janvier aumatin.Travailler dans ce beau cadre sera un privilège pour nous et nos col laborateurs, et offrira aux patients d’ex cellentes conditions d’accueil” se réjouit le D r Rondet-Courbis, installé depuis début 2020 à Pontarlier, prenant la suite du D r Gilles Henriot. Dans ce projet, Le D r Rondet-Courbis est associé avec le D r Guillaume Plubeau qui lui, est en train de terminer une surspé cialisation en rétine médicale. Beaucoup trop à l’étroit dans leur actuel cabinet, avec des patients qui étaient

contraints d’attendre à l’extérieur du bâtiment, les deux praticiens offrent avec ce nouveau pôle des conditions optimales d’accueil, de prise en charge et d’exercice de leur spécialité. Après avoir étudié plusieurs possibilités d’im plantation (aux Gravilliers, vers l’E.H.P.A.D. de Doubs…), mais faute de terrain disponible, c’est finalement à La Cluse-et-Mijoux, avec l’appui apprécié du maire de la commune Yves Louvrier, qu’ils ont choisi de créer ce nouveau pôle qui offrira plus de 500 m² de surface utile de travail dans un bâtiment de plusieurs niveaux, conçu par l’architecte local Joël Laffly.

Les deux porteurs de projets ont fait appel à des artisans locaux pour cette réalisation signée de l’architecte Joël Laffly.

Ce nouveau pôle oph talmologique offrira aux patients des conditions d’accueil et de consul tation plus confortables et permettra aux pra ticiens d’exercer des techniques chirurgi cales comme les injec tions pour la D.M.L.A. “avec un plateau tech nique parfaitement adapté” note le D r Ron det-Courbis. “Ces soins

“Avec un plateau technique parfaitement adapté.”

leur pratique en cabinet, les deux oph talmos pontissaliens opèrent également à l’hôpital de Pontarlier. Ils y pratiquent plus de 1 000 cataractes par an et déve loppent de plus en plus la chirurgie de la rétine et de la paupière. “Grâce à un équipement au top dont s’est doté le C.H.I.H.C.” soulignent les deux pra ticiens. Dont un microscope opératoire en 3D, que seuls trois hôpitaux en France possèdent. n J.-F.H.

mieux à chaque situation. Quand une urgence se présente, ou qu’un patient âgé demande un rendez-vous, on s’adapte au mieux.” Pour les simples consultations, le délai de prise de ren dez-vous peut attendre six mois. Mais c’est le lot de cette spécialité un peu partout en France… Le nouveau pôle emploiera une douzaine de personnes pour entourer les deux praticiens : un orthoptiste, trois optométristes, des assistants et des secrétaires. À côté de

prennent de plus en plus d’importance et nécessitent des moyens techniques adaptés, tout comme la rétine médicale dont mon associé s’est fait le spécialiste” ajoute l’ophtalmo qui lui, est spécialisé dans la paupière. Le pôle ophtalmologique pontissalien draine des patients de tout le Haut Doubs, jusqu’au plateau de Maîche et aux confins du Haut-Jura. Quant aux délais d’attente pour les patients, les praticiens assurent “les adapter au

Quentin Salvi, déneigeur B asé au S.T.A. de Pontarlier, ce chauffeur est affecté au service d’entretien des

ROUTES

240 agents mobilisés Les chasse-neige ont démarré

est effectuée en mixte, soit en régie, soit en faisant appel à des prestataires.” Les moyens sont déployés sur les trois S.T.A. (Ser vices territoriaux d’aménage ment) du Doubs à Besançon, Montbéliard et Pontarlier. “L’ac tion de Département est complé mentaire des mesures qui relè Il intervient à la demande du patrouilleur qui a repéré l’état de son circuit au préalable et l’informe alors des dosages à effectuer au niveau du sel et de la saumure qu’il répartira en effectuant sa tournée. À l’intérieur du camion, il dispose d’un tableau de com mande lui permettant d’ajuster au mieux les paramètres notifiés par le patrouilleur. “On assure une astreinte qui varie d’une semaine à l’autre. Elle s’organise avec une semaine de nuit, un week-end jour, puis une semaine routes. C’est l’un des 153 chauf feurs d’engins de déneigement mobilisé dans le dispositif de via bilité hivernale. “Cet hiver, je m’oc cuperai du secteur Les Fourgs Les Verrières-Chaon et Château de Joux” , explique celui qui a suivi une petite formation spéci fique avant d’intégrer la viabilité hivernale.

3 690 kmde routes départemen tales. “On a trois niveaux de trai tement qui varient en fonction de la fréquentation des axes. On part du traitement renforcé sur les routes les plus fréquentées pour aller au traitement de proxi mité, le plus léger des trois, et qui concerne 180 km de route à faible circulation” , indique Sébas tien Royet, l’un des cadres coor dinateurs. La viabilité hivernale, c’est aussi et surtout une grosse logistique humaine et matérielle qui mobi lise 240 agents jusqu’en mars : 153 chauffeurs, 12 cadres coor dinateurs, 56 patrouilleurs, trois contacts média et 16 cadres de permanences. À chacun son rôle. Le patrouil leur circule sur les réseaux où il observe la formation et l’évo lution des phénomènes hiver naux. Il est “l’œil” du cadre coor dinateur responsable du déclenchement de la mise en œuvre des moyens de patrouille, des interventions de salage ou de déneigement dès que les cir constances l’imposent. “C’est un vrai travail d’équipe” , confirme Florence Rogeboz. Les moyens matériels sont à la hauteur avec 51 engins de dénei gement du parc départemental auxquels il faut ajouter 80 engins privés. “La viabilité hivernale

médias pour qu’ils nous aident à diffuser les informations liées aux conditions de circulation. Le Département gère aussi le site Info-route. Sans oublier la tren taine de webcams déployées sur l’ensemble du réseau départe mental et qui permettent aux usagers de visualiser l’état des routes” , détaille Florence Roge boz, vice-présidente du Dépar tement chargée des mobilités et des infrastructures. Les chiffres montrent bien l’am pleur de cette organisation qui s’applique dans le Doubs sur

Avec l’arrivée des premiers frimas, le Département du Doubs met en œuvre son plan de viabilité hiver nale. Ce dispositif vise à garantir les meilleures conditions de circulation pour tous les usagers empruntant le réseau de routes départementales.

L es champs de neige imma culés semblent bien loin avec les douceurs inhabi tuelles de cet automne. Pour autant, on est bien en novembre et, réchauffement cli matique ou pas, il faut se tenir

prêt à déneiger, dégeler les routes. “La viabilité hivernale s’étend d’octobre à avril. Elle se traduit par l’intervention des engins de déneigement. On fonc tionne aussi avec un système d’information associant les

vent des usagers. Ils leur incom bent de bien s’équiper, d’adapter la conduite aux conditions météo et de se tenir informer de l’état des routes” , rappelle Florence Rogeboz en indiquant le la via bilité hivernale représente en moyenne un budget de 4millions d’euros chaque année. n de jour et un week-end de nuit. La troisième semaine est sans astreinte.” n Quentin Salvi, chauffeur-déneigeur, utilise ce boîtier pour régler les dosages en sel et en saumure qui répondra sur les chaus sées enneigées ou verglacées.

Le Département du Doubs équipe 51 engins pour assurer la viabilité hivernale.