La Presse Pontissalienne 268 - Mai 2022

L’événement 7

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

l Le tennis de table Contraint mais convivial Ici depuis 1975, le C.A.P. tennis de table est monté d’un étage pour occuper un espace plus vaste, non conforme pour organiser des tournois. Un club bien dans ses raquettes.

petit et on n’aurait pas assez de hauteur pour accueillir des compétitions, sans parler qu’on ne serait pas conforme en termes d’accessibilité. On attirerait sans doute davantage de pratiquants avec des instal lations plus modernes et plus spacieuses.” Pour autant, Claude Lietta ne semble guère s’en offusquer. Il préside un club à taille humaine où toutes les générations trouvent leur bonheur. Une vingtaine d’enfants fré quentent l’école de tennis de table le mer credi et le jeudi. Ils sont encadrés par un entraîneur du comité du Doubs. “D’après lui, c’est dans le Haut-Doubs qu’il y a le plus de jeunes pratiquants.” Comme quoi… Le club dispose aussi de deux entraîneurs

“A u début, on partageait le local qui nous avait été attri bué avec la boxe puis on a pu s’installer dans la salle du judo quand ce club est parti du dojo Coubertin. On occupe aussi la petite salle contiguë” , précise Claude Lietta qui ne compte plus les années à la tête du C.A.P. tennis de table. Un sport qui se pratique à tout âge comme en témoigne la quaran taine de seniors qui vient jouer tous les matins de la semaine. Certains ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous. Les “vieilles raquettes”, une institution. Le président apprécie tout particulièrement d’avoir une salle spécifique sans avoir la contrainte de devoir replier les tables pour libérer l’espace à d’autres activités. “La salle prin cipale abrite six tables. L’espace est trop

bénévoles. “On a une cen taine de licenciés. Quelques éléments figurent parmi les meilleurs régionaux. Les équipes du C.A.P. tennis de table évoluent pour cer taines au niveau régional et pour d’autres en dépar temental. J’ai la chance d’avoir un super bureau. C’est aussi pour ça que je reste président. La convi vialité, elle y est.” n

Les “vieilles raquettes”, une institution.

Pas forcément logé dans les meilleures conditions, le C.A.P. tennis de table affiche néanmoins de résultats sportifs plus qu’honorables avec des joueurs de niveau régional.

l Boxing-club Pontarlier “On a dû refuser une quarantaine d’inscriptions”

l Boxe américaine “On se sent bien dans ces locaux” Président fondateur et entraîneur du “Ring Pontissalien”, Bernard Christin connaît sur le bout des ongles le dossier du centre sportif municipal. Au début assez critique vis-à-vis de la municipalité qu’il jugeait peu active sur ce dossier, il a finalement choisi de consacrer son énergie à l’aménagement de sa salle.

et chauffé qui abrite 12 terrains. “De janvier à mars, on a organisé, par exemple, les 10 heures vétérans, les 10 heures féminines, les 10 heures en promotion senior, les 10 heures en honneur senior. On a aussi mis en place un concours pour les personnes handicapées.” Une Joyeuse Pétanque pontissa lienne portée sur les concours avec des résultats probants. En témoigne la jeune Camille Picard, 16 ans qui vient d’être sélectionnée en équipe de France jeunes. L’occasion aussi d’évoquer l’école de pétanque du club qui fédère une dizaine de jeunes L a boxe anglaise pontissa lienne retrouve une attrac tivité rafraîchissante. “On voit l’effet de légalisation de la pra tique du M.M.A. en France. Cela attire beaucoup de filles qui vien nent aussi pour la boxe loisir. Cette année, on a dû refuser une qua rantaine d’inscriptions, faute de place.Avec quatre entraîneurs, on pourrait tout à fait les prendre en charge” , indique Michel Morel, le président du Boxing-club Pontis salien. Maire de Jougne et ancien prési dent de com’com, Michel Morel sait les difficultés d’une commune à répondre à toutes attentes des associations. Si lui aussi rêve d’une belle salle de boxe, il estime pour tant que la situation pourrait être pire. “On n’est pas si mal loti. L’an dernier, Philippe Besson nous a proposé de refaire les douches et les W.-C. Le club a sollicité une

L a Presse Pontissalienne :Comment vous sentez-vous ici ? Bernard Christin : On ne se plaint pas. Avec la proximité du par king, du centre-ville, on se sent bien ici. L.P.P. : Le Ring Pontissalien fait partie des murs ? B.C. : En quelque sorte oui. On est au centre sportif municipal depuis la création du club en 1980. On a repris la salle de la lutte en 2000. On a tout refait par nous-mêmes en en investis sant aussi près de 30 000 euros dans les tatamis, le ring, les sacs de frappe…

dans la salle.

L.P.P. : Ces changements ont-ils eu un impact sur la vie du Ring Pontissa lien ? B.C. : L’effectif a commencé à pro gresser dès le changement de salle. Il varie entre 100 et 110 adhérents. Le club compte cinq

Ils sont de plus en plus nombreux à participer aux entraînements.

L.P.P. :Vous connaissez bien le dossier du centre sportif ? B.C. : J’étais un peu le référent au niveau des clubs et j’ai fait des recherches sur l’histoire du bâtiment qui avait été racheté par la Ville en 1962. Beaucoup de travaux ont été réalisésmême s’il y a encore des fenêtres qui datent de 1906. La réflexion sur l’avenir du bâtiment a été enga gée en 2008. C’est devenu un serpent de mer. Les communs sont un peu laissés à l’abandon depuis le départ du concierge. n Propos recueillis par F.C.

association qui exerce dans le bâti ment pour effectuer ces travaux. On a également fait des investis sementsmatériels avec notamment l’acquisition d’un second ring lar gement subventionné par notre partenaire, le CréditAgricole.N’ou blions pas non plus que cette salle nous est mise à disposition gratui tement.” Le C.A.P. organise le 21mai à Pon tarlier un gala de boxe amateur. n

entraîneurs diplô més. On organise entre 20 et 30 entraînements du lundi au vendredi. C’est un sport qui marche bien. Contrairement au tennis de table, on peut organiser des compétitions

“L’effectif varie entre 100 et 110 adhérents.”

“On a tout refait nous mêmes”, explique Bernard Christin, le président du “Ring Pontissalien”.

l Pétanque La Joyeuse Pétanque Pontissalienne bien dans son boulodrome

entraînés par Jean-Pierre Maren ghi. À Pontarlier, après chaque concours, les participants peuvent déguster un repas préparé par les bénévoles du club, d’où ce pro jet d’extension. Les bénéfices per mettant de réduire le coût des tenues et de proposer la gratuité des licences aux jeunes et aux personnes handicapées. Avec 24 terrains, la partie extérieure est aujourd’hui équipée d’un éclairage nocturne bien apprécié. En été, le club a aussi la possibilité d’uti liser les terrains du Grand Cours, en entente avec le club de boule lyonnaise. n

Après avoir réalisé une kitchenette digne de ce nom, il a obtenu l’au torisation d’agrandir la salle de convivialité en supprimant les anciens bains-douches qui ne ser vaient plus à rien. Le chantier est en cours. “On a tout fait pour être bien. Le Covid a fait beaucoup de mal.On est passé de 191 adhérents à 147 mais l’effectif continue à progresser peu à peu. C’est aussi le signe d’une bonne dynamique de club” , témoigne le président. Comme pour ses locaux, la J.P.P. neménage pas sa peine pour orga niser des concours durant tout l’hiver dans le boulodrome couvert

S’il y a un club qui a fait des efforts pour mettre à niveau son équipement, c’est bien la pétanque qui a su retrousser les manches pour offrir à ses adhérents des conditions de pratique agréables.

C’ est au pied du mur qu’on voit le maçon. C’est justement la profession de David “On a tout fait pour être bien”, témoigne David Vanbalagen, l’entreprenant président de la J.P.P.

Vanbalagen, le président de la J.P.P. qui a empoigné à bras-le corps le chantier de la rénovation des locaux. “On est en très très bonne entente avec la Ville. Ils nous fournissent les matériaux et on se charge du reste” , explique le président en reconnaissant qu’on ne se bouscule pas au por tillon pour l’aider.

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