La Presse Pontissalienne 268 - Mai 2022

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

3 €

MAI 2022

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 268

ENTREPRENDRE EN MILIEU RURAL, C’EST POSSIBLE !

ILS CRÉENT LEUR ENTREPRISE À LA CAMPAGNE Un retour aux vraies valeurs ? Corentin Malandain et Louis Laury préparent l’ouverture de leur brasserie artisanale aux Villedieu, à côté de Mouthe.

à lire en p. 26

Sa nouvelle marque cartonne Les skis éco-responsables du Pontissalien Jules Hadorn entreprise p. 10-11

Pollution des rivières Les pêcheurs en première ligne le dossier p. 20 à 25

3 782888 203007

2 Retour sur info - Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

Éoliennes du Val d’Usiers : Sombacour hors-jeu, Septfontaine encore en lice

Ces communes du Haut-Doubs qui ont basculé pour Marine Le Pen

D e manière générale, les élec teurs du Haut-Doubs ont lar gement préféré Emmanuel Macron à Marine Le Pen. C’est par ticulièrement vrai dans les principales communes du Haut-Doubs, Pontarlier en tête. Il y a pourtant un secteur où se concentrent quelques communes qui ont placé la représentante du Rassemblement National en tête du scrutin, du côté de Frasne et de Levier. D’abord l’ex-chef-lieu de canton Levier qui a porté Marine Le Pen en tête avec 590 voix contre 534 pour le président réélu. On peut citer aussi

dans ce même secteur les scores obtenus à Bannans (102 voix Le Pen contre 93 Macron), Bulle (141 à 129), Chapelle-d’Huin (134 à 115), Dom pierre-les-Tilleuls (69 à 62), Septfon taine (88 à 84), Boujailles (111 à 110) et Sombacour (192 à 179). Pour le reste, le vote Le Penmajoritaire Le Pen est disséminé dans quelques autres communes du Haut-Doubs comme Verrières-de-Joux (129 à 95), Rondefontaine (11 à 6), Vercel (429 à 402), Montbenoît (91 à 87), La Som mette (79 à 63), Flangebouche (194 à 168), La Longeville (241 à 212), Montmahoux (24 à 22), Aubonne (98 à 76), Gellin (67 à 55) et Hauterive la-Fresse (74 à 55). La plupart du temps, dans des très petites com munes. ■ Le vote Le Pen reste largement minoritaire dans le Haut-Doubs, mais une vingtaine de communes ont basculé en faveur du rassemblement National.

L a mobilisation citoyenne qui s’était opposée à l’installation d’un parc de six éoliennes sur les hauteurs de Som bacour a été récompensée. Le conseil municipal de Sombacour qui dans un pre mier temps avait donné son accord pour engager les études est revenu sur sa posi tion comme l’explique Frédéric Toubin le maire. “Ce projet a suscité l’opposition quasi unanime de tous les gens de Som bacour. On a toujours annoncé qu’on ne ferait jamais quelque chose qui aille à l’en contre de la population. Partant de là, notre position n’était plus tenable, d’où cette décision de revoter.” Le résultat de ce scrutin à bulletin secret est sans appel : 9 voix contre, une abstention, une voix pour. Les opposants ont même empêché la pose du mât de mesure en bloquant l’accès aux installateurs. C’est cette action qui est à l’origine de la dernière délibération. “J’ai signé une pro messe de bail avec la société Valéco qui l’autorisait à faire les études. Pour l’instal lation proprement dite, il faudrait engager une autre procédure. En renonçant au

La mobilisation des opposants au projet a fini par payer.

projet, je ne signerai pas de permis de construire” , poursuit le maire en rappelant que ces éoliennes ne faisaient pas partie des engagements de campagne. Il explique aussi cet échec par une envie de la muni cipalité d’aller sans doute trop vite en besogne. “Je continue de penser que ce n’était pas un mauvais projet.” Un parc éolien dont les retombées auraient permis de financer un autre équipement intercom munal, à savoir un gymnase qui est, de ce fait, remis en question. Deux des six

éoliennes du projet se trouvaient sur la commune de Septfontaine. Une réunion s’est tenue le 20 avril en mairie de Som bacour en présence de toutes les parties concernées. Pas question pour l’instant de revoter à Septfontaine. “On est encore au stade de la réflexion et la porte n’est pas fermée aux discussions” , souligne Christian Ratte le maire de Septfontaine, en précisant bien que si une alternative se présentait, elle n’aboutirait qu’au prix d’un large consensus. ■

Les travaux de réfection du barrage suspendus à une nouvelle étude

D e l’eau, le barrage du lac Saint Point en a vu couler. De l’encre également. Depuis au moins dix ans, cet édifice propriété de l’État est au cœur d’un vaste débat lié à sa réfection. Aujourd’hui, plus question de savoir s’il faut remonter son niveau d’un mètre ou de 25 centimètres. Les études sont arri vées à la conclusion suivante : que le barrage joue son rôle de barrage. Point. Pour autant, les travaux liés à sa réfection sont - encore - retardés alors qu’en 2019, l’État a débloqué 100 000 euros pour sa réfection. Le Covid aurait jeté la pagaille

d’assec gagnés en aval. Les scientifiques, les élus sont d’accord sur ce constat” présente Philippe Alpy, le président de l’E.P.A.G.E. Haut-Doubs-Haute Loue, établissement public chargé de la gestion de l’eau. Malgré le consensus, “on attend toujours les travaux” regrette Jean-Claude Poux, le président de l’association de pêche de La Truite Pontissalienne qui gère la pêche sur lac. Plus qu’une hauteur, c’est un niveau d’eau constant que le lac doit respecter. Près de 50 000 personnes boivent l’eau de Saint-Point, qui après une certaine

entraînant ce retard. Ce n’est pas tout. Une nouvelle étude d’impact a été com mandée par l’État à l’E.P.A.G.E. pour mesurer les conséquences sur la biodi versité d’une rénovation de l’ouvrage en amont du lac sur la biodiversité. “C’est une étude obligatoire” rassure Cyril Thé venet, directeur de l’E.P.A.G.E. Les conclu sions définitives doivent être rendues avant d’engager la réfection, espérée en 2023. “Aujourd’hui, 400 litres secondes s’échappent du lac. Si le barrage était efficient, 1 million de m 3 d’eau seraient économisés, soit entre 10 et 15 jours

Tout le monde est d’accord, mais le dossier de la réfection du barrage traîne.

profondeur, ne peut pas être envoyée car sa teneur est trop faible en oxygène. Le futur barrage - que l’État veut céder

à une collectivité - sera un outil et non un remède au problème de la ressource en eau. ■

C ette présidentielle une nouvelle fois inédite - un président réélu hors période de cohabitation et un score historique de la droite nationaliste - aura aussi été marquée par l’effondrement total des deux blocs traditionnels qui avaient marqué les alternances successives depuis plus de soixante ans dans l’histoire politique française. La gauche sociale-démocrate représentée par le Parti socialiste a dés ormais quasiment disparu au profit de la gauche radicale et les dures négocia tions entre des ailes apparemment incom patibles de la gauche le montrent encore. Le P.-S. est en état de mort clinique depuis longtemps, cette présidentielle n’a fait que marquer la dernière étape de sa lente agonie. À droite, le tableau est tout aussi noir. La candidate des L.R. Valérie Éditorial Équilibriste

entre le macronisme d’un côté, que l’on peine encore à définir cinq ans après sa création, et les extrêmes de l’autre. Si le macronisme version 2022 venait à déce voir, le choix se portera fatalement la prochaine fois sur un des deux extrêmes dans le contexte ce nouveau paysage poli tique. Cette alternative entre le macro nisme et les extrêmes n’est pas viable. Il est grand temps que les partis dits tra ditionnels sachent dès ce mois-ci se réin venter, pour le bien de la démocratie. Car ce sont bien les législatives de juin qui sonneront comme le vrai juge de paix du nouvel équilibre politique en France. En attendant, lameilleure décision que devra prendre le président réélu en ce début de quinquennat est de donner des gages à toutes les franges des électeurs qui n’ont pas adhéré à son projet présidentiel. Un exercice d’équilibriste inédit dans une France déjà prête à basculer ou à s’enflammer. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

Pécresse, qui n’aura jamais été vérita blement portée par ses pairs, (sans doute aussi sur fond d’une inconsciente miso gynie), a également sombré, laissant un parti en état de décomposition et le fan tôme de la division réapparaître. La droite radicale, elle, totalise plus de 30 % des suffrages si on additionne les scores de Marine Le Pen à ceux d’Éric Zemmour. La droite républicaine comme la gauche sociale-démocrate n’ont pas su renouveler leur offre politique, proposant des pro grammes à l’eau tiède dont on n’a retenu aucunemesure phare propre à embarquer l’adhésion. Faut-il se réjouir de cet écla tement des blocs traditionnels que l’élec tion de 2017 avait déjà amorcé ? Sans doute pas. Simplement parce que la dis parition de ce clivage entre deux camps soucieux l’un comme l’autre du respect des principes fondamentaux de notre République laisserait le champ libre à une potentielle et unique alternative

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Michel-Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu. Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, AgroDoubs, Allinwood, C. Barré, J. Claude, Fédé ration de pêche 25, Maison Pasteur Arbois, Smize Production, T. Petit. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Mai 2022 Commission paritaire : 0227 D 79291

Spéc

a 19 rue Gu e de la iali

el I ve Ei menuiser PON

TARLIER I ybride B ie h su 03 r rdv

9 1 46 31 5 8 /Aluminium ois

t à l au design e z de n Profite Pont z à couvre

ormance a pe dédié 2 250m os a le plus gr arlier

d’une gamme 100% F t emen s exclusiv oom Minco de F wr nd sho o , f au con

rance.

ançaise r

at Dur abit éseau «H e du R enair Pa

é Minco t » de la Socié able Ce ifié

Exe mple d’un te d’étanchéité à l’air, secteur Pontarlier

Act rég ce ifiées par collectivit eur majeur de la con ruction passiv ion, avec plusieurs réalisation la fédération frança és). s vous accompagnons dans v ir les meilleurs résultats avec des pr Nou ten

e dans la s dans le Haut-Doubs ise (habitations et

R

ésultat :0,07

os projets afin d’ob

oduits labellisés.

V l a eur max .

14 i à 0

es de gar Nos po

evier abriquées à L f ages

éseaux les r mations sur fr batipak. en ligne :

or f et suivez nos in z nous Retrouve

2 | el 19 rue Ei

TARLIER 5300 PON

conta | 9 1 46 31 5 03 8 |

fr ct@batipak.

arlier t kdcpon

eroni/ batipak_lazz

4 L’interview du mois

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

POMPIERS

Le chef de corps du S.D.I.S. 25

“Une vraie révolution va s’engager Stéphane Beaudoux est le patron des 3 100 pompiers du Doubs. Crise du

L a Presse Pontissalienne : Combien de pompiers exercent sous votre respon sabilité de chef de corps départemen tal ? Stéphane Beaudoux : Au total, nous sommes 3 100 pompiers et sur ces 3 100, on compte 410 sapeurs-pompiers professionnels, et 105 personnels admi nistratifs et techniques. Le reste, c’est donc 2 600 volontaires en moyenne, un effectif assez stable, et une répar tition entre professionnels et volon taires dans la moyenne nationale, à savoir 80 % de volontaires et 20 % de professionnels. L.P.P. : Êtes-vous confrontés à une crise des vocations concernant les pompiers volon taires ? S.B. : Il n’y a pas de crise des vocations dans le sens où l’effectif se renouvelle correctement, mais on constate une durée d’engagement moins longue qu’avant, clairement. Elle est de 11 ans en moyenne. Les évolutions socié tales, avec une offre de loisirs beaucoup plus importante, ont un impact indé niable sur l’engagement des pompiers volontaires. Il y a aussi beaucoup plus de mobilité professionnelle qu’avant. L.P.P. : La période Covid a eu un impact ? S.B. : Le Covid n’a pas fait de mal en termes d’engagements, mais cette période a permis à certains de découvrir qu’on pouvait ne rien faire et rester en famille. Par ailleurs, dans les casernes sans garde postée, il y a peut être moins d’activités de cohésion qu’avant le Covid. L.P.P. :Y a-t-il encore des pompiers suspendus parce que pas vaccinés, ou pas complète ment ? S.B. : Sur les plus de 3 000 pompiers, il y en a encore 130, tous des volon taires. Et 40 de plus avec ceux qui n’ont pas reçu leur troisième dose. Je précise que ces pompiers sont suspen dus, mais pas radiés. L.P.P. : Qu’est-ce qui explique, au-delà de l’impact du Covid, le turn-over plus important au sein du corps des sapeurs-pompiers volon taires ? S.B. : Le nombre d’interventions a for tement augmenté depuis une dizaine d’années et forcément, ça use les pom piers prématurément. Je l’ai dit, il y a aussi plus d’individualisme dans notre société, plus de loisirs.Mais c’est essentiellement la surcharge d’activité qui décourage certains. L.P.P. : Comment enrayer ce mouvement ? S.B. : Nous sommes en train de travailler il livre sa réflexion pour améliorer les conditions d’exercice de ce service plébiscitépar les usagers. volontariat, augmentation des sollicitations, des violences,

Le contrôleur général Stéphane Beaudoux est à la tête des pompiers du Doubs depuis mai 2017. Il rempile pour un nouveau contrat.

sur une piste dont nous débattrons en mai avec les 71 chefs de centres du département : l’engagement différencié. Aujourd’hui, quand un pompier s’en gage, il le fait pour toutes les missions sans exception. L’engagement diffé rencié, c’est la possibilité de recruter quelqu’un en ne lui confiant que cer taines missions. Cela sous-entend donc moins de formations, et moins d’inter ventions à faire. Et c’est sans doute aussi un moyen de renforcer la fémi nisation des pompiers.Avec cette orien tation que je présenterai dès ce mois demai aux 71 chefs de centre du dépar tement, c’est une vraie révolution qui va être engagée chez les pompiers du Doubs. Nous serions un des tout pre miers S.D.I.S. de France à nous engager dans cette démarche qui doit être expli quée à tous. Le S.D.I.S. du Doubs sera un établissement fer de lance en la matière. L.P.P. : Les pompiers sont prêts à cette révolution culturelle ? S.B. : Nous avons déjà fait quelques expérimentations dans ce sens, notam ment sur notre centre de secours du Mont d’Or aux Hôpitaux-Vieux, un

Bio express l Stéphane Beaudoux est né en 1966 à Saint-Étienne, il est marié et a deux enfants de 27 et 30 ans. l Il est chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur et dans l’ordre du mérite. l Avant d’être à la tête du S.D.I.S. 25, il a dirigé les pompiers de Meurthe-et Moselle entre 2011 et 2017 et le S.D.I.S. du Territoire de Belfort entre 2006 et 2011. l Il a été auparavant chef du groupement Loire-Nord, chef de centre à Lons-le-Saunier, à Champagnole et du bureau départemental des affaires financières et juridiques du S.D.I.S. 17.

souvent pas le cas.

Besançon, nous refusons trois candidatures sur quatre, on se prive donc d’une ressource poten tielle qu’on pourrait alors recru ter au sein d’une compagnie de réserve. L.P.P. : La féminisation des pompiers avance-t-elle suffisamment ? S.B. : Nous comptons actuellement 669 pompiers femmes, c’est 24,9 % des effectifs. Mais 6,4 %

secteur très marqué par la pré sence de pompiers volontaires qui sont aussi des travailleurs frontaliers. Pour pallier les besoins, j’ai autorisé qu’il y ait un pompier conducteur incendie et qu’il ne soit affecté qu’à cette tâche. Cette question d’engage ment différencié, c’est un vrai changement de paradigme, je sais que certains sont sceptiques, mais nous comptons bien convaincre. L.P.P. : Avez-vous d’autres pistes pour pallier cette “crise du volontariat” ? S.B. : Le deuxième axe de déve loppement du volontariat serait de créer une compagnie de réserve, avec des pompiers qui ne peuvent pas faute de temps être pompiers volontaires, car peut-être pas assez près d’un centre,mais qui pourraient assu rer certaines missions. Dans les grands centres urbains comme

L.P.P. : Certains citoyens, certains élus locaux également, estiment que les pompiers coûtent cher, voire trop cher (83 euros par habitant et par an). Que leur répondez-vous ? S.B. : Il est vrai que d’année en année le budget du S.D.I.S. (68 millions d’euros cette année) est en augmentation car ce bud get est essentiellement composé d’une masse salariale, donc qui évolue. Les pompiers, c’est avant tout un service de main-d’œuvre. En revanche, je m’inscris en faux contre le fait que ce service coû terait trop cher. Si on compare aux forces de l’ordre, 80 % de notre personnel est volontaire. J’affirme donc que les pompiers sont un des services publics les moins chers de France. D’où l’im portance de préserver ce volon tariat et cet engagement citoyen si précieux.

seulement chez les profession nels. Nous sou haiterions donc recruter plus de femmes. Ces dernières ont encore une cer taine crainte, pensant que c’est très phy sique d’être pompier alors que ce n’est bien

“Nous souhaiterions recruter plus de femmes.”

l Avant d’entrer chez les pompiers, il était conseiller principal d’éducation.

l Titulaire d’une maîtrise de droit public, il est également diplômé des hautes études en affaires intérieures et de sécurité et de l’école nationale des officiers de sapeurs-pompiers.

L’interview du mois 5

EN BREF

chez les pompiers du Doubs”

Commerce Maty vient d’inaugurer sa première boutique sous franchise à Pontarlier au 44, rue de la République. Un tournant dans la stratégie de développement de la marque bisontine qui détenait jusqu’alors une trentaine de boutiques en propre. Cette nouvelle adresse Maty fait également partie des premières à décliner la nouvelle identité visuelle de la marque., après celle de Paris La Défense qui a ouvert fin 2021. Maty vise à devenir le leader omnicanal de la vente de bijoux en France. Exposition L’exposition “Robert Fernier, portraits d’ici et d’ailleurs” se poursuit au Musée municipal de Pontarlier jusqu’au 19 juin prochain. Renseignements au 03 81 38 82 16. Recrutement Le ministère de la Justice recrute des éducatrices et des éducateurs de la Protection judiciaire de la

Les pompiers du Doubs en chiffres l 188 332 appels enregistrés en 2021, soit une moyenne de 516 appels par jour. l + 5,62 % par rapport à l’année 2020. l 32 878 victimes secourues. l Le secours à victimes représente 82 % des interventions, soit 31 148 inter ventions, suivies des accidents sur la voie publique (2 091 interventions), des incendies (2 538 interventions). l Pendant la période Covid, les pompiers du Doubs ont reçu plus de 200 000 appels ayant généré la prise de 100 000 rendez-vous de vaccination. Au vaccino drome départemental de Besançon-Micropolis, 146 623 injections ont été effec tuées du 31 mai 2021 au 17 janvier 2022.

caillasser, mais le quotidien des violences, ce sont ces agressions, y compris enmilieu rural, liées notamment à l’alcoolémie ou la prise de psychotropes, ou à des crises de démence. Les violences du quotidien, c’est souvent des agressions gratuites, de la part des victimes parfois parce qu’on n’intervient pas assez vite selon elle, ou alors des conflits intrafamiliaux. On a l’impression qu’il n’y a plus de barrières. Et on passe parfois à côté de vrais drames.

L.P.P. : Avec 38 172 interventions l’an dernier, l’ac tivité des pompiers du Doubs a retrouvé son niveau d’avant-Covid. Comment l’expliquez-vous ? S.B. : Il y a eu à nouveau beaucoup de secours à victimes et l’autre paramètre, c’est que les évolutions sociétales nous impactent de plein fouet. On n’hésite plus aujourd’hui à appeler les pompiers pour une cheville foulée alors qu’avant on pou vait plus facilement s’adresser à unméde cin de proximité. Le vieillissement de la population à domicile fait aussi que les interventions sont plus nombreuses. Enfin, nous rencontrons encore de réelles diffi cultés en étant contraints de faire des interventions de transport sanitaire urgent qui devraient relever des ambulanciers privés mais que ces derniers ne veulent plus trop faire à cause d’un barème qui n’a pas évolué depuis trop longtemps. Ce point devrait être résolu avec un nouveau décret d’ici l’été qui doit revaloriser le forfait des ambulanciers. Ce phénomène est accentué par notre proximité avec la Suisse qui fait que les ambulanciers pei nent à trouver de la main-d’œuvre. L.P.P. : La question des violences envers les pompiers est-elle une réalité également dans le Doubs ? S.B. : Il ne se passe presque plus un jour sans que je ne reçoive une fiche-agression. Il peut arriver que nos pompiers se fassent

En cas d’agression, on incite systématiquement notre personnel à porter plainte. Et nous avons le projet d’équiper nos pompiers de caméras-piéton qui peuvent avoir un rôle dissuasif. L.P.P. : Vous fêtez en ce mois de mai vos 5 ans à la tête des pom piers du Doubs. Vous vous y sen tez bien ? S.B. : Oui, et mon contrat vient d’être renouvelé pour une nouvelle période par le ministère de l’Intérieur et la présidente du conseil d’administration du S.D.I.S. Je suis très fier d’être à la tête des pompiers du Doubs. n Propos recueillis par J.-F.H.

“Violences : on a l’impression qu’il n’y a plus de barrières.”

En un an, c'est presque 33 000 victimes secourues par les

jeunesse (P.J.J.). Informations et inscriptions jusqu’au 23 mai sur lajusticerecrute.fr

pompiers du Doubs.

05/2022 - Crédit Photos : Istockphoto.

ET SI NOUS RÉALISIONS

ENSEMBLE

VOS PROJETS VERTS

VÉHICULE ÉLECTRIQUE, TRAVAUX D’ISOLATION, DE RÉNOVATION … QUEL QUE SOIT VOTRE PROJET, DÉCOUVREZ NOS SOLUTIONS DE FINANCEMENT POUR ENGAGER DES ACTIONS CONCRÈTES EN FAVEUR DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET ÉNERGÉTIQUE.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 -Tél. 03 81 84 81 84 - Fax 03 81 84 82 82 -www.credit-agricole.fr/ca-franchecomte - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000.

6 L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

CENTRE SPORTIF MUNICIPAL : ENFER OU PARADIS ?

Dossier récurrent évoqué à chaque nouvelle mandature Genre depuis une quinzaine d’années, cet équipement promis à la démolition résiste plutôt bien à son funeste destin. Pourquoi ? Comment ses derniers occupants vivent cette situation ? Quel scénario a été imaginé par la Municipalité pour leur trouver une solution de relogement ? Éléments de réponse. Un fort attachement Le Centre Sportif Municipal ou le paradoxe de la vétusté l Urbanisme

Avec la Maison Chevalier, ce bâtiment communal qui abrite encore cinq clubs et des services de l’A.D.D.S.E.A. est sans doute l’un des sujets de débat les plus récurrents au sein du conseil municipal de Pontarlier. Une verrue, un verrou, et beaucoup de souvenirs.

T annerie, M.J.C., Bourse du travail, bains-douches, locaux syndicaux, dojo avant l’heure : rarement un bâtiment pontissalien aura cumulé autant de fonctions au cours de son existence. Racheté par la Ville au début des années soixante, ce complexe médico-socio-cul turel-sportif a accueilli des géné rations de Pontissaliens. Mis à part un ravalement de façade, à l’intérieur comme à l’extérieur, rien n’a changé ou presque. Les peintures de la cage d’escalier qui avaient été refaites du temps où la M.J.C. occupait les lieux n’ont pas changé. Reste à espé rer qu’elles ne soient pas clas sées, ce qui compliquerait encore l’avenir d’un bâtiment quoi qu’il en soit promis à la démolition. L’idée de raser cette verrue était déjà à l’ordre du jour en 2008 comme d’ailleurs celle d’une nouvelle piscine. Le projet impli quait de reloger les occupants et c’est aujourd’hui encore la

pierre d’achoppement qui bloque l’avancée du dossier. L’aména gement du dojo au pied du Tou lombief dans les anciens locaux de l’usine de Tricotage méca nique a permis de transférer plusieurs clubs. D’autres activités ont rejoint la maison des Associations et le site des Poudrières. Il reste aujourd’hui cinq clubs : tennis de table, boxe anglaise, boxe américaine, pétanque et billard. On trouve aussi au rez-de chaussée le service de préven tion spécialisé et l’auto-école solidaire. Jusqu’à présent, aucune solution de relogement n’a encore été trouvée. Le service des sports et les dirigeants des clubs en question avaient étudié l’option de se déplacer aux Grands-Planchants dans l’an cien local de la maison Laborier dont la conception ne corres pondait pas à une utilisation sportive. Statu quo à l’origine d’une nou velle charge de la minorité pon

tissalienne lors du débat d’orien tation budgétaire. “C’est très révélateur d’une incapacité de la majorité à gérer des dossiers compliqués. Ce bâtiment est en très mauvais état. Il coûte cher et a nécessité des travaux. Ce bâtiment bloque les réflexions sur l’aménagement de la partie basse du centre-ville car il occupe un emplacement assez straté gique au bord du Doubs. C’est un frein pour la réalisation de la trame verte et bleue le long du cours d’eau. Je pense aussi à l’optimisation des parkings entre la rue des Écorces et la rue La Fontaine” , assène Gérard Voinnet le chef de file de lamino rité pontissalienne. Bien conscient de la vétusté du Centre Sportif Municipal, Phi lippe Besson, l’adjoint aux Sports souligne qu’il répond néanmoins aux normes de sécurité même si l’escalier extérieur qui servait d’issue de secours a été démoli en 2018. “La commission de sécu rité a rendu un avis favorable

“Des investissements ont été réalisés dans le sens du confort et de l’hygiène”, explique Philippe Besson, l’adjoint aux Sports.

Il s’en félicite. “Je n’y serais pas du tout défavorable. Je suggère juste de ne pas attendre pour lancer les études techniques de réhabilitation et pouvoir engager les travaux dès que le centre nautique ouvrira.” LaVille avait étudié la possibilité de recons truire le centre sportif municipal au même endroit. Un projet à 5 millions d’euros. Trop cher. Que va-t-il advenir de l’empla cement ? “Aujourd’hui, je n’en sais rien” , annonce Philippe Besson. n F.C.

change, bien au contraire.” Assez paradoxalement, les clubs se sentent plutôt bien dans ce bâtiment vétuste. La Ville leur a fourni les matériaux et chacun a entrepris des travaux d’em bellissement des locaux. Si le départ en retraite du concierge en 2014 n’a pas été compensé dans l’entretien quotidien des communs, ils bénéficient en revanche d’une liberté d’accès fort appréciée. Assez curieuse ment, Gérard Voinnet avoue ne pas être au courant de l’option de la piscine Georges Cuinet.

en limitant néanmoins la capa cité d’accueil simultanée.” L’ad joint rappelle aussi les 30 000 euros investis dans des travaux d’hygiène et de confort : rénovation des vestiaires, douches, toilettes, éclairage. Aux critiques de l’opposition, il répond que le scénario aujourd’hui envisagé est tribu taire du nouveau centre nau tique. “Cela va libérer l’actuelle piscine Cuinet qui sera réhabi litée pour accueillir les cinq clubs encore au centre sportif muni cipal. Aucun n’y perdra au

L’événement 7

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

l Le tennis de table Contraint mais convivial Ici depuis 1975, le C.A.P. tennis de table est monté d’un étage pour occuper un espace plus vaste, non conforme pour organiser des tournois. Un club bien dans ses raquettes.

petit et on n’aurait pas assez de hauteur pour accueillir des compétitions, sans parler qu’on ne serait pas conforme en termes d’accessibilité. On attirerait sans doute davantage de pratiquants avec des instal lations plus modernes et plus spacieuses.” Pour autant, Claude Lietta ne semble guère s’en offusquer. Il préside un club à taille humaine où toutes les générations trouvent leur bonheur. Une vingtaine d’enfants fré quentent l’école de tennis de table le mer credi et le jeudi. Ils sont encadrés par un entraîneur du comité du Doubs. “D’après lui, c’est dans le Haut-Doubs qu’il y a le plus de jeunes pratiquants.” Comme quoi… Le club dispose aussi de deux entraîneurs

“A u début, on partageait le local qui nous avait été attri bué avec la boxe puis on a pu s’installer dans la salle du judo quand ce club est parti du dojo Coubertin. On occupe aussi la petite salle contiguë” , précise Claude Lietta qui ne compte plus les années à la tête du C.A.P. tennis de table. Un sport qui se pratique à tout âge comme en témoigne la quaran taine de seniors qui vient jouer tous les matins de la semaine. Certains ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous. Les “vieilles raquettes”, une institution. Le président apprécie tout particulièrement d’avoir une salle spécifique sans avoir la contrainte de devoir replier les tables pour libérer l’espace à d’autres activités. “La salle prin cipale abrite six tables. L’espace est trop

bénévoles. “On a une cen taine de licenciés. Quelques éléments figurent parmi les meilleurs régionaux. Les équipes du C.A.P. tennis de table évoluent pour cer taines au niveau régional et pour d’autres en dépar temental. J’ai la chance d’avoir un super bureau. C’est aussi pour ça que je reste président. La convi vialité, elle y est.” n

Les “vieilles raquettes”, une institution.

Pas forcément logé dans les meilleures conditions, le C.A.P. tennis de table affiche néanmoins de résultats sportifs plus qu’honorables avec des joueurs de niveau régional.

l Boxing-club Pontarlier “On a dû refuser une quarantaine d’inscriptions”

l Boxe américaine “On se sent bien dans ces locaux” Président fondateur et entraîneur du “Ring Pontissalien”, Bernard Christin connaît sur le bout des ongles le dossier du centre sportif municipal. Au début assez critique vis-à-vis de la municipalité qu’il jugeait peu active sur ce dossier, il a finalement choisi de consacrer son énergie à l’aménagement de sa salle.

et chauffé qui abrite 12 terrains. “De janvier à mars, on a organisé, par exemple, les 10 heures vétérans, les 10 heures féminines, les 10 heures en promotion senior, les 10 heures en honneur senior. On a aussi mis en place un concours pour les personnes handicapées.” Une Joyeuse Pétanque pontissa lienne portée sur les concours avec des résultats probants. En témoigne la jeune Camille Picard, 16 ans qui vient d’être sélectionnée en équipe de France jeunes. L’occasion aussi d’évoquer l’école de pétanque du club qui fédère une dizaine de jeunes L a boxe anglaise pontissa lienne retrouve une attrac tivité rafraîchissante. “On voit l’effet de légalisation de la pra tique du M.M.A. en France. Cela attire beaucoup de filles qui vien nent aussi pour la boxe loisir. Cette année, on a dû refuser une qua rantaine d’inscriptions, faute de place.Avec quatre entraîneurs, on pourrait tout à fait les prendre en charge” , indique Michel Morel, le président du Boxing-club Pontis salien. Maire de Jougne et ancien prési dent de com’com, Michel Morel sait les difficultés d’une commune à répondre à toutes attentes des associations. Si lui aussi rêve d’une belle salle de boxe, il estime pour tant que la situation pourrait être pire. “On n’est pas si mal loti. L’an dernier, Philippe Besson nous a proposé de refaire les douches et les W.-C. Le club a sollicité une

L a Presse Pontissalienne :Comment vous sentez-vous ici ? Bernard Christin : On ne se plaint pas. Avec la proximité du par king, du centre-ville, on se sent bien ici. L.P.P. : Le Ring Pontissalien fait partie des murs ? B.C. : En quelque sorte oui. On est au centre sportif municipal depuis la création du club en 1980. On a repris la salle de la lutte en 2000. On a tout refait par nous-mêmes en en investis sant aussi près de 30 000 euros dans les tatamis, le ring, les sacs de frappe…

dans la salle.

L.P.P. : Ces changements ont-ils eu un impact sur la vie du Ring Pontissa lien ? B.C. : L’effectif a commencé à pro gresser dès le changement de salle. Il varie entre 100 et 110 adhérents. Le club compte cinq

Ils sont de plus en plus nombreux à participer aux entraînements.

L.P.P. :Vous connaissez bien le dossier du centre sportif ? B.C. : J’étais un peu le référent au niveau des clubs et j’ai fait des recherches sur l’histoire du bâtiment qui avait été racheté par la Ville en 1962. Beaucoup de travaux ont été réalisésmême s’il y a encore des fenêtres qui datent de 1906. La réflexion sur l’avenir du bâtiment a été enga gée en 2008. C’est devenu un serpent de mer. Les communs sont un peu laissés à l’abandon depuis le départ du concierge. n Propos recueillis par F.C.

association qui exerce dans le bâti ment pour effectuer ces travaux. On a également fait des investis sementsmatériels avec notamment l’acquisition d’un second ring lar gement subventionné par notre partenaire, le CréditAgricole.N’ou blions pas non plus que cette salle nous est mise à disposition gratui tement.” Le C.A.P. organise le 21mai à Pon tarlier un gala de boxe amateur. n

entraîneurs diplô més. On organise entre 20 et 30 entraînements du lundi au vendredi. C’est un sport qui marche bien. Contrairement au tennis de table, on peut organiser des compétitions

“L’effectif varie entre 100 et 110 adhérents.”

“On a tout refait nous mêmes”, explique Bernard Christin, le président du “Ring Pontissalien”.

l Pétanque La Joyeuse Pétanque Pontissalienne bien dans son boulodrome

entraînés par Jean-Pierre Maren ghi. À Pontarlier, après chaque concours, les participants peuvent déguster un repas préparé par les bénévoles du club, d’où ce pro jet d’extension. Les bénéfices per mettant de réduire le coût des tenues et de proposer la gratuité des licences aux jeunes et aux personnes handicapées. Avec 24 terrains, la partie extérieure est aujourd’hui équipée d’un éclairage nocturne bien apprécié. En été, le club a aussi la possibilité d’uti liser les terrains du Grand Cours, en entente avec le club de boule lyonnaise. n

Après avoir réalisé une kitchenette digne de ce nom, il a obtenu l’au torisation d’agrandir la salle de convivialité en supprimant les anciens bains-douches qui ne ser vaient plus à rien. Le chantier est en cours. “On a tout fait pour être bien. Le Covid a fait beaucoup de mal.On est passé de 191 adhérents à 147 mais l’effectif continue à progresser peu à peu. C’est aussi le signe d’une bonne dynamique de club” , témoigne le président. Comme pour ses locaux, la J.P.P. neménage pas sa peine pour orga niser des concours durant tout l’hiver dans le boulodrome couvert

S’il y a un club qui a fait des efforts pour mettre à niveau son équipement, c’est bien la pétanque qui a su retrousser les manches pour offrir à ses adhérents des conditions de pratique agréables.

C’ est au pied du mur qu’on voit le maçon. C’est justement la profession de David “On a tout fait pour être bien”, témoigne David Vanbalagen, l’entreprenant président de la J.P.P.

Vanbalagen, le président de la J.P.P. qui a empoigné à bras-le corps le chantier de la rénovation des locaux. “On est en très très bonne entente avec la Ville. Ils nous fournissent les matériaux et on se charge du reste” , explique le président en reconnaissant qu’on ne se bouscule pas au por tillon pour l’aider.

8 L’événement l Équipement

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

25 millions d’euros Procédure réactivée pour le centre aquatique

Patrick Genre a annoncé la relance de la procédure au dernier conseil de la C.C.G.P. le 13 avril.

Après l’annulation de la première consultation en mai 2019, les élus du Grand Pontarlier ont voté favorablement pour une nouvelle procédure sur un projet ô combien attendu et qui subit quelques ajustements par rapport à la version initiale.

L’autre grand changement concerne la réalisation à l’exté rieur non plus d’une rivière nor dique mais d’un bassin nordique de 250 m 2 qui sera accessible par un sas depuis la halle ouverte. “Le surcoût de chauffage induit ne sera pas énorme pour ce nouvel équipement qui repré sente vraiment un élément de différenciation par rapport aux autres activités” , complète le pré sident de la C.C.G.P. en affichant sa volonté de faire un centre aquatique exemplaire dans son éco-gestion et son éco-intégra tion.

NAISSANCES 31/03/2022 – Émilie de Quentin LACROIX, technicien assainissement et eau potable et Camille BARBAZ, chargée de mission dans l’environnement. 31/03/2022 – Anastasia de Anthony MARTIN, chaudronnier et de Mélissa PRENEZ, ensei gnante. 01/04/2022 – Enora deMax SUNIER, plombier zingueur et de Pauline BARBIER, sans pro fession. 01/04/2022 – Théa de Steven LHOMME CHOULET, technicien qualité et de Apolline MERZOUGUI, aide-soignante. 02/04/2022 – Lilou de Olivier GUYOT, agent d’entretien et de Audrey COLY, coordinatrice planning de chantier. 01/04/2022 – Lucas de Quentin MOREL, menuisier charpentier et de Mallaury ROUS SET, assistante dentaire. 03/04/2022 – Sohan de Matthieu VILLAIN, technicien dessinateur et de Elodie DA SILVA RODRIGUES, assistante maternelle agréée. 02/04/2022 – Iris de Renaud CHEVILLOT, agent immobilier et de Natacha GIRARDET, transitaire. 05/04/2022 – Naël de Maxime BURRI, agri culteur et de Sarah JACQUES, aide-soi gnante. 05/04/2022 – Arwen de Morgan LEGOUHY, commercial et de Charline MICHELET, pré paratrice en pharmacie. 06/04/2022 – Alix de Anthony ROTA, conduc teur d’engin et de Julie CAGNON, surveillante de nuit. 05/04/2022 – Jeanne de Grégory SIRON, ouvrier et de Charlotte COLCANAP, infirmière. 07/04/2022 – Zümra de Celal BÜTEV, ouvrier et de Selin KOÇ, sans profession. 05/04/2022 – Adam de Antoine LESKA, chef d’atelier et de Mélanie BENABBOU, coordi natrice ressources humaines. 07/04/2022 – Henri de David MARION, élec tricien et de Mélanie VERDOT, coiffeuse. L e contentieux ouvert à l’encontre de la société qui n’avait pu garantir la confidentialité de la première consultation est tou jours d’actualité. “Chaque partie échange des mémoires jusqu’au jour où le président du tribunal estimera qu’il pourra statuer sur cette affaire” , rappelle Patrick Genre au dernier conseil com munautaire qui s’est tenu le 13 avril. Pas question pour autant d’at tendre le verdict. Décision a été prise de relancer la procédure. “On a travaillé plusieurs mois avec tous les élus. Il s’agit d’un équipement structurel et struc turant, très attendu par la popu lation.” Sur le fond, le projet reste sen

06/04/2022 – Ethan de Martial PAULIN, plom bier-chauffagiste et de Fanny PAGE, esthé ticienne. 11/04/2022 – Aria de Théo ROBBE-GRILLET, chauffeur poids lourds et conducteur d’engin et de Justine KOLLY, agent de crèche. 10/04/2022 – Léa de Nicolas BISCHOFF, responsable produits et de Audrey TOMSIC, assistante gérante. 08/04/2022 – Marylou de Romain SARTORIS, mécanicien poids lourds et de Lysa-Marie TROUILLOT, chauffeur poids lourds. 10/04/2022 – Héloïse de Thomas BENOIT, charpentier et de Manon ANSELMETTI, ouvrière. 08/04/2022 – Romane de Quentin SENO, ingénieur génie civil et de Alexia FUN FROCKEN, assistante commerciale. 12/04/2022 – Louis de Vincent THIEBAUD, pilote d’installation et de Céline CUCHE, cui sinière. 11/04/2022 – Thylane de David VESPUCE, agent de déchetterie et de Cyrielle LE RAY, assistante commerciale. 10/04/2022 – Sven de Quentin BATICLE, ingénieur construction bois et de Salomé LETOUBLON, éducatrice sportive. 09/04/2022 – Milana de Jean-Philippe FAIVRE, chef d’atelier en horlogerie et de Sabrina ROGNON, horlogère. 08/04/2022 – Benedita de Antonio ALVES RODRIGUES, ingénieur et de Vera GON ÇALVES PEREIRA MARTINS, infirmière. 13/04/2022 –Maëlie de Davy ROUX, bûcheron et de Solenn JAVAUX, employée familiale. 12/04/2022 – Antonin de Cyril GRIOT, menui sier et de Elodie EUVRARD, infirmière. 11/04/2022 – Mia de Sébastien BIEDER MANN, planificateur et de Alexandra JENNI, gérante d’entreprise. 13/04/2022 – Emma de Yvan DE ALMEIDA, informaticien et de Mouna BENMOHAMED, sans profession. La troisième orientation concerne la clientèle loisir avec une offre d’équipements et d’ac tivités qui n’existe pas actuel lement. Ces attentes se tradui sent par un espace intérieur doté d’un bassin de 25 m, d’un bassin d’apprentissage, d’une patau geoire, d’un pentagliss et d’un espace bien-être humide de taille plus importante. siblement identique à la pre mière mouture en gardant sa triple vocation.À savoir un équi pement à destination du jeune public, conçu pour permettre l’apprentissage de la natation. Comme pour la piscine Cuinet en fonctionnement depuis 53 ans, le futur centre aquatique devra répondre aux besoins des sportifs.

14/04/2022 – Gabriel GIRARD, 66 ans, retraité, domicilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), époux de Odile MAGNIN. 15/04/2022 – Michel DUXIN, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Pau lette MESNIER. 17/04/2022 – Solange BRESSAND, 95 ans,retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon, veuve de Louis PAULIN. 15/04/2022 – Claude BOURGEOIS, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier, époux de Denise MÖCKLI. 16/04/2022 – Yves PARRIAUX, 68 ans, retraité, domicilié à La Rivière-Drugeon, époux de Georgette GODIN. 16/04/2022 – Georgette LAROCHE, 88 ans, retraitée, domiciliée à Les Alliés, veuve de Claude GUICHON. 19/04/2022 – Roger MASNADA, 84 ans, retraité, domicilié à Saint-Antoine, époux de Gisèle PRÊTRE. 20/04/2022 – Henriette OLIVIER, 93 ans, retraitée, domiciliée à Bians-les-Usiers, veuve de Maurice DAGAIN. 21/04/2022 – Jeanne MORAND, 89 ans, retraitée, domiciliée à Doubs, veuve de Robert VERNEREY 21/04/2022 – César VITOR AGUILAR, 101 ans, retraité, domicilié à Charquemont, époux de Elvira HENRIQUES FILIPE. 22/04/2022 – Marcelle BRUTILLOT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Arc-sous-Cicon (Doubs), veuve de Louis MOUGE. 25/04/2022 – Eric SURIEUX, 60 ans, employé, domicilié à Pontarlier (Doubs). 26/04/2022 – Biagio PALMA, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gilda DI TADDEO. 30/04/2022 – Jean BAVEUX, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). Karine Bruchon, adjointe à Doubs s’interroge sur l’intérêt du bassin nordique et de l’agran dissement de l’espace bien-être. Comme Laurent Petit, autre adjoint de Doubs, elle estime que l’emplacement du centre nautique n’est pas forcément le plus plaisant. Et Patrick Genre de leur répondre que l’emplace ment s’inscrit au contraire dans un pôle d’activités sportives et de loisir entre le cinéma, les ter rains de sport autour de l’espace Pourny, et les stades… n F.C. plus précisément le prix dans 18 mois quand on aura l’avant-pro jet détaillé et c’est là qu’on pren dra la décision” , lui répond Patrick Genre.

26/04/2022 – Clémence de François POUX, charpentier et de Sandra PRÉVALET, avo cate. 28/04/2022 – Lylou de Mickaël CHATELAIN, commercial et de Violaine MIOTTE, laboran tine. mArIAgES 09/04/2022 – Jonathan POINTU, sans pro fession et Marie MOOCARME, sans profes sion. déCèS 2/04/2022 – Yvette GRANDVALET, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Jean TOURNIER. 04/04/2022 – Colette ROUSSET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs) veuve de Pierre ANNALER. 05/04/2022 – Jésus EDREIRA VEIGA, 71 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs) époux de Dania de Las Virginias TRONCOSO RAILEN. 05/04/2022 – Pierre ROGNON, 90 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs) époux de Andrée BOURGEOIS. 06/04/2022 – Fernande BAUD, 90 ans, retrai tée, domiciliée à Evillers (Doubs) veuve de Daniel BAUD. 05/04/2022 – Odette VITTE, 98 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Italo FARINA. 05/04/2022 – Nicole LEFEBVRE, 61 ans, retraitée, domicilié à Métabief (Doubs). 11/04/2022 – Paulette PRINCE, 93 ans, retrai tée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Gaston PILOD. 12/04/2022 – Gilles GUIBERT, 65 ans, retraité, domicilié à Granges-Narboz (Doubs), époux de Véronique ROSA-SERRANO. 14/04/2022 – Colette DAVID, 82 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs), épouse de André FERREUX. 14/04/2022 – Yvette SAILLARD, 92 ans, retraitée, domiciliée à Rochejean (Doubs), épouse de Gaston VAUCHY. Patience… Tout en saluant l’ambition du projet, Gérard Voinnet, élu de la minorité pontissalienne, insiste alors sur le devoir de s’en gager depuis le début dans une certification de type haute qua lité environnementale. Gérard Cote-Colisson, lemaire de Doubs et vice-président de la C.C.G.P. aborde la question d’un éventuel surcoût. “Actuellement, on est sur un budget de 25 millions d’euros. Que fera-t-on s’il évolue de 30 % ?” Question légitime et vaste débat. “On a prévu une ligne “aléas” qui pourrait prendre en compte ces majorations. Faut il attendre quoi et quand pour lancer des projets ? On ne va pas tout mettre sous cloche. On saura

20/04/2022 – Dylan de José ROCHAGOMES, ouvrier et de Jéssica FERNANDEZ LOPES, employée polyvalente. 21/04/2022 – Gabin de Manuel BOLARD, facteur et de Emilie CUCHE, coiffeuse. 21/04/2022 – Andriah de Tsiferana RAKO TONIRINA, agent d’entretien et de Sahaza RAZAFIMAHAZO, vendeuse. 23/04/2022 – Sawyer de Stéphan LOPEZ, plaquiste et de Ophélie WETZEL, sans pro fession. 23/04/2022 – Aloys de Paul FRANCHINI, fabricant alimentaire et de Christelle RÉGNIER, comptable. 23/04/2022 – Lou de Clément REINHERR, paysagiste et de Lucie TAVERNIER, secré taire. 23/04/2022 – Lara de Mathieu FAIVRE-PIER RET, employé polyvalent et de Marion KBAÏER, assistante administrative. 21/04/2022 – Burak de Oguzhan GÜVENÇ, plaquiste et de Sati ARSLAN, vendeuse. 22/04/2022 – Zakaria de Mohamed DJADJA, technicien de maintenance et de Barbara HEID, responsable de magasin. 26/04/2022 – Ylann de Valentin BALMER, employé commercial et de Elisabeth DADAUX, agent de production. 24/04/2022 – Annah de Jérémy VIEILLE, ingénieur et de Pauline BIGEON, technico commerciale. 23/04/2022 – Anna de Quentin BRIAND, car rossier et de Lilou TINTI, coiffeuse. 26/04/2022 – Jean de Thomas DUVERNE, maçon et de Maryne PETITGUYOT, adjointe de direction. 24/04/2022 – Joseph de Max COURDIER, agriculteur et de Melissa PEREZ, salariée agricole. 26/04/2022 – Armand de Thomas GAUME, technicien qualité et de Delphine TOURNIER, responsable de magasin. 27/04/2022 – Thaïs de Wilfrid BILLÈS, entre preneur et de Maëlle RITOU, jardinière. tants qu’aujourd’hui mais com pensés, selon Patrick Genre, par une progression des recettes liée à une fréquentation également en augmentation. Coût estimé du projet : 25 millions d’euros T.T.C., soit de loin le plus gros investissement jamais réalisé par la C.C.G.P. “On passera par un concours avec une présélection de quatre candidats sachant qu’on retiendra un seul projet et ceux qui seront écartés toucheront une indemnité de 64 000 euros. On a également eu recours à un huissier de justice pour garantir l’anonymat des projets.” Le maître d’œuvre sera désigné en mars 2023. Dépôt du permis en octobre 2023 pour une ouver ture espérée début 2026.

L’espace plein air comprendra aussi des jeux d’eau, un second pentagliss ainsi qu’un sola rium minéral et végétal. Cette mon tée en gamme s’ac compagne d’une réflexion sur les coûts de fonction nement qui seront certes plus impor

Un bassin nordique de 250 m².

État civil d’avril 2022

14/04/2022 – Alyssia de Alexandre DAGNI COURT, paysagiste et de Sarah BERTONCINI, employée logistique. 13/04/2022 – Emna de Yvan De Almeida, informaticien et de Mouna Benmohamed, sans profession. 17/04/2022 – Lyvio de Pierre-Émile Mamet, cuisiner et de Mathilde LHOMME, horlogère. 18/04/2022 – Romane de Jérémy Royet, commercial et de Elise Haffner, infirmière. 16/04/2022 – Loann de Geoffrey Lartot, machiniste et de Tina Minary, aide-soignante. 20/04/2022 – Louise de Clément Bournez, responsable technique ameublement et de Marine Besson, professeur d’éducation phy sique et sportive. 19/04/2022 – Arielle de Antoine Bonneau, technicien de production et de Stéphanie Agogue, technicienne logistique en labora toire. 19/04/2022 - Gabin de Roger Kuntz, cuisinier et de Elodie Jakob, chargée de clientèle. 18/04/2022 – Alba de Mickaël Dumont, chef de projet et de Mélanie Becker, opératrice en horlogerie. 18/04/2022 – Yloan de Mickaël Dumont, chef de projet et de Mélanie Becker, opératrice en horlogerie. 20/04/2022 – Léyan de Nicolas Henriet, mécanicien automobile et de Laura Droz Bartholet, vendeuse 20/04/2022 – Raphaël de Jean-Philippe Mer cier, commercial et de Elyse Cucherousset, infirmière. 17/04/2022 – Timéo de Bertrand Jeannot, chauffeur d’aménagement extérieur et de Flavy Bernard, aide-soignante. 20/04/2022 – Paula de Timotti Coyer, militaire et de Lucie Vittecoq, employée commer ciale. 20/04/2022 – Halim de Yassine El Hassani, infirmier et de Laura Mesnier, infirmière. 19/04/2022 – Marcus de Thomas JACQUOT, horloger et de Clémentine BLANCK, chef de groupe en horlogerie.

10 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022

CULTURE

L’été, la saison où les skis éco-responsables de Jules prennent forme Pontissalien d’origine, Jules Hadorn s’est expatrié en Savoie où il conçoit depuis six ans des skis sur-mesure et écoresponsables. Il peaufine une nouvelle gamme et se diversifie avec le skate-board et le longboard. ÉCONOMIE Jules Hadorn, ses skis font feu de tout bois

600 adhérents

Les“Amis dumusée” fidèles à la culture pontissalienne depuis 40 ans Covid ou pas, cette association créée en 1982 suite à la rénovation du musée a toujours œuvré pour maintenir de l’animation culturelle à Pontarlier. Les affaires reprennent un peu comme avant, à la grande satisfaction de la présidente Françoise Henriet.

S es skis en bois de frêne de Franche-Comté sont ran gés dans le local prévu à cet effet. Quand nous l’avons joint par téléphone, Jules Hadorn, 32 ans, profitait de la dernière neige de printemps dans la station des Arcs, en Tarentaise. Skiman l’hiver, concepteur de ski l’été, Jules a créé et conçu une paire de ski en bois il y a six ans sous la

marque “Allinwood”, littéralement “tout en bois”. Au début, il a tâtonné, mais le jeune homme savait ce qu’il voulait, et ce qu’il ne voulait pas : “Je souhaitais un ski-tout terrain, en bois. C’était comme une évidence” se souvient il. Depuis, sa marque s’est fait un nom et de la publicité. En début d’année, l’émission “C Jamy” diffusée sur France 5 a consacré un reportage

L’association présidée par Françoise Henriet et animé par Fabrice Hérard le permanent a repris son rythme d’activité.

“A près deux années de sommeil contraint et forcé, on est reparti” , se réjouit Françoise Henriet, toujours heureuse de compter sur un effectif qui s’est maintenu à 600 adhérents malgré la crise sanitaire. Celle qui avait pris la succession d’Alain Chapon au printemps 2018 apprécie également d’être bien entourée au niveau du conseil d’administration, de pouvoir compter sur un permanent efficace en la personne de Fabrice Hérard. “Tous ces éléments parti cipent à la bonne ambiance qui règne au sein de l’association.” AuxAmis dumusée comme ailleurs, l’année 2021 a retrouvé un semblant de normalité de juin à novembre, ce qui n’a pas empêché l’association d’être sur le pont au plus fort des confinements en présentant régulière ment des expositions gratuites sous le hall de lamairie. “On occupe cet espace de janvier à novembre” , rappelle Fabrice Hérard. Le vrai réveil culturel a commencé en juin avec l’exposition “Regards sur la ville” qui a mobilisé une quinzaine d’artistes. L’opé ration était pilotée par l’association Com merce Pontarlier Centre. Temps fort artistique de l’été, le salon des Annonciades a pu se dérouler en jonglant entre les jauges et le pass sanitaire. L’évé nement a attiré 6 500 visiteurs, un score tout à fait honorable compte tenu des cir constances. Et rassurant après une édition 2020 purement et simplement annulée au vu du contexte sanitaire. “On est dans les starting-blocks pour l’édition 2022 qui aura lieu du 2 juillet au 7 août. Les bénévoles et les artistes assureront comme d’habitude la permanence d’accueil du lundi au dimanche matin” , annonce Françoise Hen riet.

L’année 2022 marque le vingtième anni versaire des Absinthiades qui seront fêtés dignement les 1 er et 2 octobre prochains. Au programme : concours de dégustation, bourse des collectionneurs, exposition à l’annexe des Annonciades, spectacles. Ce rendez-vous automnal est mis en place avec le musée municipal. Le mythe de l’absinthe attire des visiteurs du monde entier. Japo nais, Suisses, Allemands, Écossais enva hissent la capitale du Haut-Doubs le temps d’un week-end en l’honneur de la Fée verte. La suite du calendrier laissa place, en novembre, à l’exposition Itinérances asso

ST L DE AINES TN O

CE

DES

AGNER

À G

21>29MAI

2022

ciant un artiste peintre et un sculpteur n’ayant, si possible, jamais exposé à Pontarlier. “ A priori , on accueillera le dessi nateur Claude Fernandez et Véronique Drouet qui travaille la céramique” , note Fabrice Hérard. L’année 2022 se terminera avec le traditionnel cycle de confé rences, soit douze rendez-vous sur des thématiques diverses et variées. Chaque séance attire entre 50 et 60 auditeurs. Tou jours d’actualité, l’artothèque ou la mise à disposition d’œu vres louées aux collectivités, entreprises, particuliers… “Cela permet de valoriser un fonds d’œuvres. On commence par les gravures avant de compléter avec les sculptures, toiles, affiches de cinéma” , suggère Françoise Henriet qui compte bien fêter les 40 ans de l’asso ciation des Amis du musée cet automne. n

600 adhérents malgré la crise sanitaire.

e.com omtois foire-c

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online