La Presse Pontissalienne 264 - Janvier 2022

Économie 33

La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022

ÉNERGIE

Coût et praticité La fromagerie des Longevilles-Mont d’Or a fait le choix du gaz Devant changer sa chaudière au fioul, cette fromagerie cherchait une solution propre et adaptée aux spécificités d’un atelier à momté-mont d’or. Elle a trouvé son bonheur chez Butagaz qui l’a accompagnée dans la transition du fioul vers le gaz propane. Sans regret.

L e poste énergétique dans une fromagerie comme celle des Longevilles-Mont d’Or-Arnaud est loin d’être anodin puisqu’il repré- sentait une facture annuelle de fioul de 50 000 euros. “On s’est posé la question d’une nouvelle source d’énergie quand on a pro- cédé à l’agrandissement des locaux en 2018. On utilisait alors une chaudière au fioul qui fonc- tionnait depuis 28 ans. On avait de grosses notes de chauffage, sans compter les odeurs pas tou-

En passant au propane, la fromagerie des Longevilles Mont d’or a réduit sa facture énergé- tique et son empreinte carbone. Elle répond aux objectifs de la qualification I.S.O. 50 001.

cette coop à douze adhérents qui transforme chaque année 5,5 millions de litres de lait en mont d’or et en comté. “Une tren- taine de personnes travaillent sur le site en pleine saison du mont d’or, dont onze permanents. Le maître fromager Cédric Mer- lier encadre la fabrication avec deux seconds qui sont en fait des fromagères.” Un changement s’imposait d’au- tant plus que les travaux de modernisation de l’outil de pro- duction devaient permettre de

jours agréables. On devait aussi veiller à contrôler régulièrement le niveau de la cuve pour avertir

salle, conseiller en énergie chez Butagaz sur le marché profes- sionnel. Le propane présente de nom- breux atouts par rapport au fioul. Il est plus économique, rejette moins de CO2 et de par- ticules fines. Autre point positif et non des moindres : le relevé de jauge automatisé qui permet au responsable logistique de déployer lui-même la livraison. Après avoir opté pour le four- nisseur Butagaz, la fromagerie a fait installer deux chaudières l’une pour la production de vapeur servant à chauffer les cuves de l’atelier de fromagerie, l’autre pour la production d’eau chaude. Bernard Gresset affiche sa satisfaction. “C’est mieux sur tous les points notamment sur le plan financier. On a diminué de 40 à 50 %notre facture d’éner- gie en sachant qu’on bénéficiait d’un tarif stable contractualisé sur cinq ans avec le fournis- seur.” n

répondre à la qualification I.S.O. 50 001. Objectif qui marque un engagement concret vers la réduction de l’impact carbone et les dépenses énergétiques de la fromagerie. D’un commun accord, les adhé- rents à la coop ont sollicité des renseignements auprès d’un autre fournisseur, à savoir Buta- gaz. “On est de plus en plus implanté dans l’agro-alimen- taire. Il faut d’abord prendre en compte les caractéristiques d’une fromagerie qui fonctionne toute l’année avec des pics d’activité, donc d’énergie au moment de la fabrication. Pour autant, la consommation est assez linéaire sur toute l’année.Toutes ces infor- mations vont nous servir à dimensionner la taille des citernes. C’est une vraie étude doublée d’un accompagnement à tous les niveaux notamment pour gérer les formalités préfec- torales liées à ce type d’instal- lation” , détaille Christian Las-

le fournisseur quand elle était vide” , explique Bernard Gres- set, le président de la S.A.R.L. Les Longevilles- Mont d’Or- Arnaud. Plus de désagré- ments que d’avantages pour

Envolée des cours : l’économie demeure Sans nier la flambée des cours du gaz et de l’électricité large- ment médiatisés depuis plu- sieurs mois, Christian Lassalle conseiller en énergie à Butagaz estime : “Aujourd’hui, l’économie demeure car ces hausses s’ap- pliquent à toutes les matières fossiles. Pour nos clients, le fait de pouvoir contractualiser un prix dans la durée est un avan- tage indéniable au moment de régler la facture. Cela permet aussi de verrouiller le budget sur des bases stables.” n

“On sait exactement où l’on va.”

Les citernes de propane sont équipées de jauges de relevé automatisé, ce qui permet au fournis- seur de gérer lui-même le remplissage sans solliciter l’intervention du client.

EN BREF

COMMERCE

Ils arrivent dans le Haut-Doubs Lyveat, l’ubérisation autrement

Agriculture En 2020, 23 600

exploitations agricoles et 50 500 personnes en emploi permanent ont été recensées en Bourgogne-Franche- Comté par les services statistiques régionaux du ministère de l’Agriculture. C’est 6 400 exploitations de moins qu’en 2010. Le recul du nombre d’exploitations agricoles se poursuit à un rythme légèrement inférieur à la décennie précédente : - 21,4 % entre 2010 et 2020, soit deux points de moins que lors de la décennie précédente. La région se place au 8ème rang des régions de France métropolitaine en termes de nombre d’exploitations. Paille Le Festival de la Paille donne d’ores et déjà rendez-vous les 29 et 30 juillet prochains à Métabief pour enfin fêter sa 20ème édition. La billetterie est ouverte. www.festivalpaille.fr

La course à l’ubérisation jusqu’à nos assiettes est lancée en milieu rural. Avec cette difficulté pour les plates-formes : trouver des livreurs flexibles comme c’est le cas à Pontarlier. Ils seraient mieux rémunérés que les concurrents. La société promet une livraison jusqu’à 30 km autour du restaurant.

L e credo de Lyveat, start-up basée à Oyonnax dans l’Ain, c’est de “livrer là où les autres ne vont pas.” Ce n’est pas tout à fait exact à Pon- tarlier, ville déjà choisie par Uber Eats pour déployer la livraison de plats à domi- cile. “Certes, mais nous sommes les seuls à livrer dans un rayon de 30 kilomètres du restaurant, les seuls à reverser 100 % des bénéfices de la livraison, nuance la société. Par exemple, on verse 2 euros de frais de livraison et 1 euro du kilomètre, c’est-à-dire 32 euros pour un livreur qui aurait une course de 30 km ! Ce n’est pas négligeable” indique un porte-parole de la firme. Vous voulez manger un burger à 23 heures, pas de problème, il y a bien quelqu’un qui se déplacera pour vous. Récemment arrivé à Pontarlier, Lyveat travaille avec vingt-deux restaurants de la place pontissalienne. C’est une start-

up française qui s’installe uniquement dans les villes de taille moyenne, de 5 000 à 60 000 habitants. Elle annonce être présente dans 120 agglomérations et 4 800 communes pour une livraison entre 20 à 45 minutes. “Cela fonctionne

La société Lyveat recherche des coursiers sur Pontarlier et environs.

bien” témoigne le restaurant O’Tacos de Pontarlier qui utilise cette plateforme, à l’instar de Royal Food, Sushi Thaï, Signorizza,Maharaja, soit environ vingt restau- rants. Un bémol : les cour- siers manquent à l’appel, notamment hors des vacances scolaires. Ils sont onze à travailler pour cette marque, “il en faudrait qua- tre de plus” admet la plate- forme. La société s’inscrit de façon différente par rapport à ses

Pour une livraison à 30 km, 32 euros

pour le livreur.

avez la possibilité de commander. Pas sûr que le plat arrive chaud. La société promet l’inverse. À vous de tester. n

concurrents. Pour les coursiers, tous les moyens de transport sont acceptés, vélo comme voiture. La structure promet de livrer dans un rayon de 30 km. En clair, à Jougne (18 km de Pontarlier), vous

Information : www.lyveat.com

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