La Presse Pontissalienne 264 - Janvier 2022
14 Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
LES GRANGES-NARBOZ 35 adhérents L’Haltérophilie pontissalienne portée sur les “fontes” baptismaux Ce nouveau club dépoussière l’image d’un sport complet, très technique et qu’on peut pratiquer à tout âge. La discipline idéale pour une bonne posture.
Ce nouveau club a été créé par Prune Blondeau et Fernand Grossen
M att, 14 ans, et son copainMartin, 12 ans, ont choisi de se mettre à l’haltérophilie.Avant de commencer à soulever leurs premières barres, ils vont d’abord s’exercer à vide pendant plu- sieurs séances, le temps de se familiariser et d’acquérir une technique très spécifique et nécessaire pour pratiquer l’hal- térophilie. Ce club, c’est le projet de deux personnes : Fernand Grossen et Prune Blondeau. Ces deux ani- mateurs préparent actuellement leur Diplôme d’État en haltéro- philie. Une formation en alter-
nance organisée depuis Bor- deaux. “On a découvert l’halté- rophilie l’an dernier en suivant un B.P.J.E.P.S. activités gym- niques de la forme et de la force. Cela nous a plu et on a choisi de se spécialiser en D.E.J.E.P.S. Haltérophilie, musculation et
qui terminent actuellement leur formation.
force athlétique. On a beaucoup de cours en visio et on se retrouve une fois par mois à Paris sur des week-ends de rassem- blement. La création d’un club rentre dans le cadre de la forma- tion” , explique Prune
“On peut en faire à tout âge.”
Martin et Matt découvrent l’haltérophilie et ses subtilités techniques.
de compétiteurs. Il est bien sûr affilié à la Fédération française d’haltérophilie musculation. À chacun et chacune son usage de l’haltérophilie. Certains sont dans une logique de compétition, d’autres pratiquent en complé- ment d’un autre sport, ou sim- plement au titre d’une activité physique. “C’est la discipline idéale pour les personnes qui souffrent de problèmes posturaux. On peut en faire à tout âge sachant qu’on travaille sans poids pour ceux qui sont ou trop jeunes, qui débutent ou n’auraient pas la force de soulever des barres trop lourdes” , conseille Prune
Blondeau. Salarié auC.A.P. Rugby, Fernand Grossen bénéficie d’un détache- ment de 10 heures pour s’occuper du nouveau club qui s’est installé dans les locaux du CrossFit Pon- tarlier aux Granges-Narboz. “En plus de l’école d’haltérophilie, on propose six séances d’entraîne- ment par semaine les lundis, mercredis et vendredis à 17 heures et 18 h 30. La salle est prêtée par le CrossFit Pontarlier. On a investi avec la section boxe du CrossFit dans le matériel : barre, poids…” Le club compte actuellement 35 adhérents dont une vingtaine
L’Haltérophilie pontissalienne propose six séances d’entraînement par semaine le lundi, mercredi et vendredi à 17 heures et 18 h 30 avec une section jeune le mercredi de 16 heures à 17 heures.
forme de cycles. Infos : https://hal- teropontissalienne.com/site/php/ home.php n F.C.
Blondeau. Le duo fondateur compte bien promouvoir ce sport en se proposant d’intervenir, par exemple, dans les écoles sous
JEUNESSE Restructuration Le collectif Parloncap se structure en association Véritable laboratoire socio-culturel au service de jeunes Pontissaliens, ce collectif qui associe les maisons de quartier de la ville passe en statut associatif avec l’embauche d’un coordinateur. Nouveau départ.
projet Parloncap sur plusieurs années. Si l’un déménage et se retrouve dans une autre maison de quartier, il n’est pas perdu” , explique Marie Curien. Les rivalités ne sont plus à l’ordre du jour. Pour autant, le Collectif peine encore à fédérer certains publics comme le constate Nicolas Roche. “Dans notre organisation, on était aux taquets et sans doute pas assez disponible pour capter, par exemple, les ados de plus de 15 ans. On n’avait pas spécialement le temps de se pencher là-dessus. Ce qui sous-entend de changer de mode de fonctionnement, d’où l’idée de se consti- tuer en association et d’embaucher un coordinateur.” Un projet favorisé par le fait que la C.A.F. prenait aussi en charge une partie du poste. LaVille de Pontarlier verse aussi sa contribution, à hauteur d’une subvention de 5 000 euros votée au dernier conseil municipal. Pour le recrutement, la nou- velle association n’a pas eu à chercher bien loin en recevant la candidature d’Éric Louvrier. Déjà impliqué en 1996 dans la création du collectif, ce dernier a, si l’on peut dire, le profil de l’emploi. Au-delà de gérer l’existant, il a pour mission d’élargir l’horizon de Parloncap. Pas de précipitation. “Il y a tout un tra-
à les écouter, Nicolas Roche le directeur de laMaison de Quar- tier des Pareuses et trésorier de la nouvelle association, Marie-Pierre Curien la directrice du centre social Berlioz et présidente, et Éric Louvrier le coordinateur récem- ment recruté, on mesure à quel point cette aventure collective de Parloncap a permis de tisser des liens entre les différentes structures. Une symbiose qui n’était pas d’actualité au début des années quatre-vingt-dix. L’heure était plus à défendre bec et ongles ses propres projets, à tirer la couverture à soi pour récupérer le plus de subventions pos- sibles. Crispations. Le climat commence à se détendre à partir de 1994. Les structures se voient doter de nouveaux moyens. Elles embauchent.En 1995, un projet d’atelier audiovisuel est mis en place par le Point Rencontre Jeunes “Épisode”. Face au succès, les jeunes auteurs de cette action
manifestent le souhait d’aller plus loin. La suite prendra la forme d’un projet cinématographique avec les enfants de différents quartiers. Un acte fonda- teur à l’origine du collectif Parloncap porté sur les fonts baptismaux en 1996. “En 25 ans, chaque structure a traversé des tempêtes. Ce collectif a permis à chacune de surmonter les crises. Cela s’est vérifié aussi pendant les derniers confinements. Aujourd’hui, c’est une grande fierté de voir cette association” , estime Nicolas Roche.
Nicolas Roche le trésorier et Marie-Pierre Curien la présidente entourent Éric Louvrier le coordinateur de l’association Parloncap.
Semaine à thèmes, tour- nois multisports inter- quartiers, un été au ciné, arts du cirque, les projets foisonnent. Certains fonc- tionnent, d’autres pas du tout. Les enfants et ani- mateurs de différentes structures apprennent à vivre, à travailler ensem- ble. “Les enfants vivent le
Le coordinateur n’oublie pas la raison d’être de l’association qui est de répon- dre aux attentes des jeunes et de géné- rer du lien entre les quatre structures d’éducation populaire. “Le but est aussi de transmettre cette philosophie aux nouvelles générations d’animateurs” , complète Nicolas Roche, bien conscient que la roue tourne. n F.C.
vail d’échange, de prise de contact avec les acteurs socio-culturels, qu’ils soient associatifs ou institutionnels, à Pon- tarlier ou ailleurs. On veut être plus actif sur le développement partenarial. Il y a des étapes de construction à fran- chir pour arriver à la mise en place de nouveaux projets.” Et Marie-Pierre Curien d’ajouter : “En veillant toujours à garder notre identité Parloncap.”
“Arriver à la mise en place de nouveaux projets.”
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