La Presse Pontissalienne 264 - Janvier 2022
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2, 80 €
JANVIER 2022
Mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr
N° 264
SA POUR LA ANGEREUX D’ALCOOL EST D L’ABUS
VEC MMER A NTE A CONSO
L’EA TION ET DE ODERA M U BIEN FRAICHE
LA NOUVELLE VIE DU PONTISSALIEN NICOLAS MAUGAIN
Atteint de mucoviscidose, le jeune homme a découvert un traitement révolutionnaire.
lire en page 5
p. 20 à 25
Stations du Haut-Doubs ON A ENFIN PU GOÛTER AUX JOIES DE L’ALPIN ! l’événement p. 6 à 8
le dossier
Vêtements, auto, récup’… Le Haut-Doubs n’échappe pas à la mode de l’occase
2 Retour sur info - Pontarlier Démantèlement annoncé du radar tronçon de la Vrine
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
Gellin et Arçon ont leurs maires
C omme Métabief (lire en page 26), les communes de Gellin et d’Arçon ont procédé à des élections municipales en décembre dernier suite à des démissions en chaîne dans ces conseils municipaux. Chacune des communes aspire à retrouver la sérénité. À Gellin, c’est Émilie Cessin qui a été désignée maire après avoir été première adjointe entre 2020 et 2021. L’élue n’a pas souhaité commenter son arrivée à la tête de la mairie. À Arçon, les électionsmunicipales ont désigné Fabien Henriet (36 ans) comme nouveau maire de la commune. Sa première adjointe est Évelyne Mercier. Suivent Benoît Piralla (2 ème adjoint), Valérie Gagelin (3 ème adjointe), Emmanuel Chauvin (4 ème adjointe). ■
A xe de communication majeur dans le département, la R.N. 57 est aussi réputée pour sa densité en systèmes de contrôle de vitesse automatisés. Le secteur du Haut-Doubs est particulièrement gâté puisqu’il concentre plus de 40%des radars installés sur la totalité de cette route nationale reliant Metz à Vallorbe. Le 30 juin 2008, un premier radar fixe avait été installé au niveau de la ferme de Saint-Lazare. Il avait été remplacé en juin 2014 par le radar tronçon qui contrôle la vitesse des véhicules entre le restaurant de la Vrine et l’étang du Pont Rouge. 491 flashes ont été enre- gistrés la première année puis 1 779 en 2015 avant de se stabiliser autour
de 1 300 jusqu’en 2017. Le compteur à prunes s’arrête en 2018 suite à la dégradation du système de mesure côté Pont Rouge. Lemât a sans doute été victime d’une collision. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’a jamais été réparé. Et il ne le sera sans doute jamais comme le confirme la Préfecture du Doubs interrogée sur le sujet. “Ce radar tronçon a été dégradé le 7 décembre 2018 et depuis il ne fonc- tionne plus. Une dépose de ce dis- positif pour un remplacement par un radar fixe au point d’entrée au niveau de la Vrine est en projet. Ainsi, aucune réparation sur cet équipement n'est prévue dans l'immédiat.” ■
Le conseil municipal d’Arçon autour de son maire, Fabien Henriet (photo D.R.).
éoliennes de Bel Coster : élus français et suisses ont discuté
L e projet de construction de neuf éoliennes prévues entre le sommet du Suchet (Suisse) et celui du Mont d’Or continue à inquiéter les riverains. Les sénateurs du Doubs Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot ont souhaité “que le dialogue ne soit pas rompu” disent- ils. Accompagnés du maire de Jougne, Michel Morel et de sa première adjointe, Géraldine Tissot-Trullard, ils ont rencontré le 7 décembre dernier à Lausanne la conseillère d’État du canton de Vaud en charge de ce dossier, Béatrice Métraux et ses équipes. “La position française a été clairement rappelée : impact sur les pay- sages, impact touristique et économique, proximité des maires dans leurs relations avec les habitants, impact environnemental (sur l’eau en particulier). D’autres propo- sitions ont été avancées” note le sénateur Grosperrin. La conseillère d’État a indiqué “attendre la décision du tribunal cantonal” et souligné sa volonté de “respecter stric-
Michel Morel, maire de Jougne, Géraldine Tissot-Trullard, 1 ère adjointe, Béatrice Métraux, conseillère d’état du canton de Vaud, Jacques Gros- perrin et Jean-François Longeot, sénateurs du Doubs.
Depuis sa dégradation en 2018, le système de mesure implanté face au Pont Rouge penche toujours.
tement le cadre du droit suisse.” Selon la délégation française, l’élu suisse aurait “montré sa sensibilité aux difficultés sou- levées impactant le versant français, dont celle de la protection des ressources en eau.” Les arguments français ont sem- ble-t-il été pris en considération. La pro- chaine étape sera bien celle du tribunal cantonal. “Il a été convenu de se revoir dès après cette décision, dont la date de
rendu n’est pas encore connue.” La voie judiciaire du tribunal fédéral s’ouvrira alors si la décision n’était pas satisfaisante pour les attentes françaises. “Les relations transfrontalières sont trop importantes pour que le dialogue ne se poursuive pas : les parlementaires du Doubs engagés sur ce dossier y seront attentifs pour défendre les arguments des maires et des popu- lations concernées” affirme Jacques Gros- Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. A collaboré : Magalie Michel-Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu. équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archives municipales Pontarlier, S. Clément, Consulat général de Suisse à Lyon, M. Lambert, Lyveat, Orchestre symphonique, S. Populaire.
U n virus tenace et une année d’élec- tion présidentielle : il n’en faut pas plus pour échauffer plus que de raison les esprits. Selon certains vociférateurs, nous ne serions donc pas dans un pays de libertés. L’idée même d’un pass vaccinal serait liberticide…Si en effet les mesures sanitaires prises depuis plus de dix-huit mois ont entravé quelques droits individuels et “emmerdent” certains (!), on ne peut tout de même pas affirmer que de devoir montrer un Q.R. code à l’entrée d’un restaurant restreigne sévèrement nos liber- tés. Bien sûr une partie de cette liberté d’aller et venir est provisoirement rognée. La belle affaire ! Sans doute que les mots “liberté” ou “dictature” ne seraient pas employés à tout bout de champ par certains Éditorial Liberté
libertés. Que dire aussi du sort réservé à l’opposant russe Alexei Navalny empêché de s’exprimer par un régime russe de plus en plus autoritaire. Dans certains pays, nous ne serions pas autorisés à écrire ces lignes. Mesurons donc bien le poids de ce mot liberté. Alors oui il est indécent aujourd’hui en France de crier au loup parce que provisoirement dans ce pays, et au nom de la liberté de tous, on nous demande un pass à l’entrée d’un cinéma ou d’un musée ou qu’on nous empêche, pour quelques semaines, de manger un sandwich dans un train. Si ces mesures peuvent être contestables, c’est sur la forme ou sur leur efficience. Mais les condamner au nom de la liberté est tout simplement indécent. Ceux qui estiment que la France est une dictature insultent l’Histoire et ses morts. En ce début 2022, nous ne pouvons que vous souhaiter une très bonne année, faite d’écoute, de mesure et de tolérance. Un vœu pieux ?… ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
agitateurs situés aux deux extrêmes de l’échiquier politique si ces derniers mesu- raient vraiment le poids de ces mots. C’est ainsi l’occasion d’évoquer ce que recouvre ailleurs cette notion de privation de liberté. Qu’ils aillent faire un tour en Russie où la Cour suprême, après un travail de sape du président Poutine a ordonné il y a quelques jours la dissolution de l’O.N.G. Mémorial International reconnue internationalement pour ses travaux de recherche sur les répres- sions de l’époque soviétique. Qu’ils aillent également faire un tour en Chine ces pour- fendeurs de pacotille, et à Hong Kong en particulier, là où les autorités officielles ont voté une loi ultra-répressive sur la sécurité nationale qui a entraîné la dispa- rition en ce début d’année des derniers médias indépendants de Hong Kong. En 2021, le nombre de journalistes détenus de façon arbitraire dans le monde a bondi de 20 % par rapport à l’année précédente, portant à près de 500 ces privations de
Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Janvier 2022 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
DIPLOMATIE
Consul général de Suisse
“Ce sont nos différences qui font nos forces” Basé à Lyon, Pascal Bornoz est le représentant des plus de 100 000 citoyens suisses installés dans une circonscription qui couvre notamment le département du Doubs. Tour d’horizon des sujets qui occupent le diplomate helvétique au quotidien.
L a Presse Pontissalienne : Quel est le périmètre d’action du consulat général de Suisse à Lyon ? Pascal Bornoz : Le consulat général de Suisse, avec son équipe de 21 collaboratrices et collaborateurs est présent à Lyon depuis plus de deux siècles. Cette représentation encourage le dialogue de proximité et promeut les intérêts de la Suisse dans une circonscription qui regroupe les régions Auvergne- Rhône-Alpes et Bourgogne- Franche-Comté. Cette circonscrip- tion recense plus de la moitié des quelque 200 000 concitoyennes et concitoyens établis en France à ce jour. Ce dernier constat fait d’ail- leurs de ce consulat général la plus importante représentation consu- laire suisse au monde en termes de compatriotes enregistrés. Si une partie essentielle de nos acti- vités quotidiennes est étroitement liée à l’encadrement de notre com- munauté, notamment l’établisse- ment de documents d’identité, le traitement de cas d’état civil et de citoyenneté, d’assistance aux per- sonnes en difficultés, de questions notariales ou juridiques, de sécurité sociale, ou encore relatives à la prise de domicile en France, nous suivons également activement l’évolution de la coopération sou- tenue et diversifiée entre de nom- breux partenaires de part et d’autre des 500 kilomètres de frontière commune avec la France, du Ter- ritoire de Belfort au nord-est à Saint-Gingolph au sud-est. L.P.P. : Pouvez-vous décrire en quelques mots le travail au quotidien du Consul général et du consulat ? P.B. : La mobilité transfrontalière, l’énergie, l’environnement, le déve- loppement durable commun consti- tuent un échantillon de dossiers qui retiennent notre attention et, au besoin, sont traités au plan régional ou de pair avec les autres membres de l’équipe de Suisse en France, que cela soit à Paris, Stras- bourg ou Marseille. Nous accom- pagnons d’autre part les entrepre- neurs et artistes suisses de passage dans notre circonscription et favo- risons les échanges académiques et scientifiques. À noter que dans le cadre du déploiement de nos activités quotidiennes nous pou- vons nous appuyer sur l’expertise et le soutien de deux Consuls hono- raires, l’un à Annecy, l’autre à Besançon. En tant que Consul général, j’assume la responsabilité sur l’ensemble des activités, je joue un rôle actif dans la promotion des intérêts de la Suisse, respective- ment du développement commun, et je suis l’interlocuteur privilégié des autorités locales dans le cadre des relations régionales transfron-
talières.
nos deux gouvernements et nous traitons des demandes qui nous parviennent quotidiennement par téléphone ou courriel. L.P.P. : Risque-t-on d’aller vers plus de restrictions à partir de ce mois de janvier et les travailleurs frontaliers pourraient- ils être touchés ? P.B. : Pour l’instant, pas à ma connaissance. L.P.P. : Connaissez-vous les principales raisons d’installation de vos compatriotes suisses en France ? P.B. : Elles sont diverses selon les sources : proximité géographique, linguistique et culturelle, tradition migratoire par exemple pour le commerce ou l’artisanat, ou encore logements plus abordables. L.P.P. : Avec une très longue frontière franco-suisse, quelles sont les spéci- ficités de ce territoire en termes d’échanges transfrontaliers ? P.B. : La frontière entre la France et la Suisse s’étale en effet sur 572 km, dont 50 sur le Léman, et 230 avec la Bourgogne- Franche-Comté. Elle longe éga- lement huit cantons suisses (BL, BS, SO, JU, NE, VD, GE, VS) et six départements français (Haut- Rhin,Territoire de Belfort, Doubs, Jura, Ain et Haute-Savoie) de trois régions françaises (Grand Est, B.F.C. et A.U.R.A.). Les échanges sont donc forcément riches et intenses et se caracté- risent par des contacts étroits entretenus à tous les niveaux et par une coopération transfron- talière bien institutionnalisée, permettant ainsi d’anticiper ou de régler d’éventuelles difficultés. De nombreux mécanismes de coo- pération existent (Arcjurassien.org, Conseil du Léman…). Il est à noter qu’en- semble, les trois régions fronta- lières A.U.R.A., B.F.C. et Grand Est concentrent près de la moitié du volume des échanges commer- ciaux entre nos deux pays. L.P.P. : Des résidents suisses en France travaillent-ils côté suisse et sont-ils considérés dès lors comme des travail- leurs frontaliers ? P.B. : Le cas échéant “oui avec un statut particulier”. Par exemple, il est indispensable d’avoir un permis de travail en Suisse, pour travailler dans une entreprise. En revanche, les frontaliers de nationalité suisse n’en ont pas besoin. Concernant le chômage, pour les frontaliers travaillant en Suisse et vivant en France, en cas de chômage en Suisse à 100 %, tout frontalier suisse, quelle que soit sa nationalité, qui réside en France, bénéficie des prestations
L.P.P. : Vous êtes-vous déjà déplacé dans le Haut-Doubs ? P.B. : Bien sûr, plusieurs fois, notamment à Pontarlier où j’y ai rencontré le maire et la députée Annie Genevard pour y aborder les questions d’activités doua- nières et policières, et pour décou- vrir les activités et les locaux pon- tissaliens de la Chambre de commerce et d’industrie. Et àMor- teau où j’ai visité une des seules écoles de formation qui délivre un diplôme transfrontalier : le lycée horloger Edgar-Faure. L.P.P. : Le territoire dont vous avez la responsabilité couvre les deux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne- Franche-Comté, plus étendu que la Suisse entière. Comment assurez-vous une “présence” sur tout le territoire ? P.B. : La superficie de l’arrondis- sement consulaire est effective- ment trois fois supérieure à celle de la Suisse.Un réseau de contacts à divers niveaux, deux consuls honoraires (Annecy et Besançon), quelque 33 clubs ou associations suisses, des déplacements (entre- tiens officiels, participation à des réunions institutionnelles, etc.) et le soutien à l’organisation d’évé- nements ponctuels (principale- ment de nature culturelle) contri- buent à soigner un dialogue de proximité et à marquer notre pré- sence sur le territoire. L.P.P. : Combien de citoyens suisses sont- ils établis sur votre territoire, notamment en Franche-Comté et dans le Doubs ? P.B. : Sur les quelque 200 000 com- patriotes établis en France, envi- ron 108 000 résidents dans l’ar- rondissement consulaire de mon consulat général de Suisse à Lyon. Dans le détail, environ 82 000 en Auvergne-Rhône-Alpes et environ 26 000 en Bourgogne-Franche- Comté, dont
Pascal Bornoz est Consul général de suisse à Lyon depuis septembre 2019. Il devrait rester en poste au total quatre ans.
Bio express l Pascal Bornoz est né en 1964, il est originaire de Tévenon dans le canton de Vaud (entre Sainte- Croix et Yverdon) l Il est entré en 1994 au service du Département fédéral des affaires étrangères Barcelone, Santiago du Chili, Bangkok, Riyad, ainsi qu’auprès de la Direction des ressources puis de la Direction politique (division Afrique du Nord et Moyen-Orient) à Berne l Nommé Consul général à Vancouver en 2016, il est depuis septembre 2019 chef de poste à Lyon l Il est marié et père de 3 enfants et a été en poste successivement à
chômage françaises. S’il y a chô- mage partiel, c’est l’employeur qui se charge de faire les démarches auprès des institutions suisses. Les droits au chômage sont les mêmes pour tous les travailleurs, suisses et étrangers. L.P.P. : Dans quels secteurs s’installent le plus les citoyens suisses en France ? (région Franche-Comté, Haut-Doubs, Gene- vois français, Lyon ?..). P.B. : Principalement dans les dépar- tements français voisins de la fron- tière suisse (bassin de vie) : Haute- Savoie,Ain, Jura, Doubs,Territoire de Belfort. L.P.P. : Suivez-vous les discussions autour de l’amélioration des liaisons franco- suisses par la route ou par le rail entre la Franche-Comté et la Suisse voisine ? P.B. : Oui, bien sûr, à l’instar ou sur mandat spécifique de l’office fédéral des transports. L.P.P. : Quel est votre avis sur les structures de collaboration entre collectivités fran- çaises et suisses (genre Aire de proximité Mont d’Or-Chasseron côté Pontarlier-Vaud, ou Agglomération urbaine du Doubs côté Morteau-La Chaux-de-Fonds ?). Ont-elles une pertinence ? P.B. : Toute action visant à promou- voir le développement commun est pertinente à mon sens, et ces struc- tures le sont.
L.P.P. : En quoi les cultures suisses et fran- çaises se ressemblent-elles, en quoi dif- fèrent-elles ? P.B. : Nous avons évidemment des différences. Comme un Alsacien n’est pas un Normand ou un Pro- vençal, et comme unVaudois n’est pas un Bernois. Mais le plus inté- ressant est de voir que dans nos relations transfrontalières, ce sont nos différences qui font nos forces et enrichissent nos échanges. Le rapprochement récent de deux entreprises horlogères, l’une suisse, l’autre française (N.D.L.R. : La Joux-Perret et Humbert-Droz) en est une parfaite illustration. Je m’aperçois tous les jours que plus on se rapproche de cette soi-disant frontière, plus on se rend compte que les relations sont concrètes et pragmatiques, avec beaucoup de succès qui passent sous les radars des structures administratives offi- cielles. Ces innombrables collabo- rations franco-suisses mériteraient d’ailleurs d’être mieux connues.Au nombre des récents succès com- muns, je peux citer le Parc naturel régional du Pays Horloger, l’ins- cription du savoir-faire horloger au patrimoine mondial de l’Unesco, résultat d’un ensemble de mobili- sations de tout l’Arc jurassien, ou encore la réserve de Clairbief le long du Doubs. n Propos recueillis par J.-F.H.
14 000 dans le Doubs, 3 500 dans le Jura et 2 900 dans le Territoire de Belfort. Ce sont des valeurs sta- bles. L.P.P. : Comment gérez- vous actuellement la question des déplace- ments France-Suisse et Suisse-France à l’heure des restrictions sanitaires ? P.B. : Nous actuali- sons régulière- ment notre site Internet sur la base des mesures mises en place par
“14 000 citoyens suisses vivent dans le Doubs.”
Pontarlier 5
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
SANTÉ Un nouveau traitement La nouvelle vie de Nicolas Maugain Atteint de mucoviscidose depuis la naissance, le Pontissalien Nicolas Maugain a découvert les bénéfices d’un traitement révolutionnaire. Il témoigne pour les autres malades.
L e médecin de l’époque avait dit aux parents du petit Nicolas : “L’espérance de vie de votre bébé ne dépassera pas l’âge de 20 ans, je vous conseille de ne pas trop vous attacher à lui…” Révolté et indigné par cette annonce brutale, Philippe Maugain, le père, décide alors de s’in- vestir dans un combat de longue haleine pour combattre cette maladie avec une implication totale dans l’as- sociation “Vaincre la mucoviscidose” avec laquelle il organisera de nom- breuses manifestations comme les fameuses “Virades de l’espoir”. Aujourd’hui, Nicolas Maugain a 31 ans, et il va bien, merci ! Il va d’ailleurs encoremieux depuis quelques semaines grâce à un traitement révolutionnaire basé sur une trithérapie. Baptisé “Kaf- trio”, ce traitement a été homologué cet été par la Haute Autorité de Santé française. Ce nouveau médicament fait partie de la famille des modulateurs de la protéine C.F.T.R. dont le dysfonc- tionnement ou l’absence est responsable de la mucoviscidose. “J’ai fait la pre-
mière prise de ce traitement le 14 sep- tembre à midi, se souvient précisément Nicolas. Trois heures après cette pre- mière prise, je sentais déjà le bénéfice du traitement. J’ai craché pendant deux heures pour me vider de tout ce qui était caché au fond de mes bronches.
Nicolas Maugain avec son nouveau traitement qui lui change la vie.
Depuis cette prise, je ne tousse plus, je ne crache plus, c’est incroyable” sourit le trentenaire qui travaille depuis une dou- zaine d’années au cinéma de Pontarlier. C’est lui qui avait initié il y a quelques années la récolte de capsules de café usagées. 18 tonnes ont ainsi été récupérées depuis 2017 par l’inter- médiaire de Nicolas, per- mettant à l’association “Vaincre la mucovisci- dose” de récolter 7 300 euros. Au lieu de la trentaine de pilules qu’il était
“C’est comme si on m’avait greffé des nouveaux poumons.”
pathologie” se réjouit-il. Fort de ce nouvel élan,NicolasMaugain se prend à nouveau à rêver de défis auxquels il n’aurait jamais eu accès. “J’avais dit un jour à mes parents que je rêvais de faire un saut en parachute en chute libre. Ce rêve pourrait devenir réalité” sourit le trentenaire. “On va pouvoir en parler sérieusement au médecin. S’il donne son feu vert, je ferai le saut avec Nicolas !” ajoute son père. Une façon de faire un formidable pied de nez à la maladie. n J.-F.H.
las pour cause de mucoviscidose, cette maladie génétique qui amoindrit les fonctions respiratoires et digestives. Sur ces 7 000malades, tous ne pourront hélas pas en bénéficier à cause d’une certaine forme de mutation génétique. “6 000 malades pourront en bénéficier, précise PhilippeMaugain. Ce traitement est un signe du destin, une preuve qu’il ne faut jamais renoncer. Des consé- quences inéluctables de la maladie à l’espoir d’une vie meilleure, nous venons de franchir un cap important pour de nombreux patients souffrant de cette
contraint d’avaler tous les jours jusqu’à maintenant, ce nouveau traitement est basé sur deux médicaments à ingé- rer, deux le matin et un soir. “Ce trai- tement me change la vie, c’est comme si on m’avait greffé des poumons tout neufs” poursuit Nicolas. Les deux visites médicales qu’il a effectuées au Centre de ressources et de compétences pour la mucoviscidose de l’hôpital Minjoz depuis le démarrage du traitement n’ont fait que confirmer l’incroyable efficacité de cette thérapie. En France, 7 000 patients sont suivis comme Nico-
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6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
ILS ONT - ENFIN - RETROUVÉ LES JOIES DU SKI ALPIN
Après une saison 2020-2021 empêchée par le Covid, les installations de ski alpin ont pu redémarrer grâce à un début d’hiver particulièrement enneigé (et même si la pluie s’est invitée en toute fin d’année). Comment fonctionnent les principales stations du Haut-Doubs après un an et demi d’arrêt ? Reportages à Métabief, Mouthe, Jougne et Les Fourgs.
l Métabief Des débuts en fanfare pour le ski alpin “Retrouver le ski alpin, c’est le pied”
Après la pause due au Covid, la station s’est facilement remise en ordre de marche pour accueillir les skieurs, boostée par un début de saison enneigé. Demeure la difficulté de recrutement. Du côté des skieurs, il faut se remettre en condition.
Nouveauté pour les débutants Sur le secteur Piquemiette, les travaux de neige de culture permettent désormais un manteau neigeux confortable pour qualifier les pistes en “bleu” du haut en bas. Sont concernées les pistes de l’Étér- lou, Grange Deniset, Grange des Pau- vres.Pour le secteur des Super-Longe- villes, un lâcher intermédiaire sur le téléski permet un accès plus facile pour les skieurs débutants voulant skier sur les pistes Campanule et Fraisier. n
D ans leur chalet situé à 1 430 mètres d’altitude, les pisteurs- secouristes de la station de ski de Métabief ont le sourire et bientôt la trace du bronzage. C’est le signe d’un début de saison qui a débuté sous les meilleurs auspices avec le double cocktail : neige et soleil. Jusqu’à 70 centimètres de neige étaient encore enregistrés au sommet fin décem-
bre : “Cela fait du bien de voir à nouveau les remontées mécaniques fonctionner, de retrouver les skieurs… même si l’an dernier beaucoup sont montés en ski de randonnée. On retrouve les habitués” témoigne Sébastien, adjoint au chef des pistes. Après plus de dix-huit mois sans ski alpin, l’ouverture du domaine a été rapide, comme si les gestes n’avaient
ses deux petits-enfants. Depuis l’ouverture, le 11 décembre der- nier, les pisteurs ont eu droit aux tra- ditionnelles épaules en vrac, genoux tor- dus, ou gants perdus sous le télésiège de Piquemiette. “On conseille aux skieurs de s’échauffer… et de commencer dou- cement par des pistes faciles” énumère Sébastien, le professionnel. Ils ont surtout
pas été oubliés. Seule différence par rap- port aux autres années : la difficulté de recrutement. Si des saisonniers veulent travailler aux remontées mécaniques, ou au guichet, certains n’étaient pas en possession des deux vaccins. Rédhibitoire, d’où des téléskis fermés à certains endroits. “Trouver l’effectif complet pour la saison a en effet été compliqué, admet la station. Toute l’équipe d’encadrement est fortement mobilisée pour recruter et organiser les forces en présence pour proposer le meilleur aux clients.” Pour les skieurs, il faut également être en possession de son pass vaccinal en cas de contrôle. Dans les files d’attente, le port du masque est aléatoire. “Je suis venue de Besançon avec une amie : cela fait vraiment du bien de retrouver les pistes. On commence par Métabief pour s’échauffer, après j’irai dans les Alpes” témoigne Pauline, la vingtaine. “Retrou- ver le ski, c’est le pied” poursuit Jean- Claude, des Premiers Sapins, venu avec
sécurisé les immenses tas de neige artificielle pro- duits durant la période de décembre. Un jour avant Noël, la retenue collinaire avait baissé des trois-quarts. La station espère capitaliser sur cet enneigement pour assu- rer de la neige une bonne partie de l’hiver. Du côté des commerçants, on sourit, sans s’enflam- mer. Au Gliss café, on avoue que ce sont pour
L’équipe de pisteurs conseille aux skieurs de s’échauffer et reprendre “doucement” après ces longs mois d’arrêt.
“S’échauffer, commencer par des pistes faciles.”
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
Chaque jour de neige est une bénédiction l Les Fourgs Un moral au beau fixe Après la frustration d’un hiver enneigé sans pouvoir ouvrir le domaine, Mathieu Lancia et ses deux associés Anouck Béliard et Martin Dotal ont retrouvé l’envie d’exploiter tout le potentiel de la station des Fourgs.
deux saisons à oublier au plus vite. Hiver 2019-2020 : huit jours d’ouver- ture. Hiver 2020-2021 : les yeux pour pleurer, des flocons en abondance sans pouvoir ouvrir les stations alpines. “On a fonctionné seulement avec la location de skis de fond et de raquettes. C’est terrible de voir tomber la neige et d’être soumis aux tergiver- sations d’un gouvernement incapable de prendre une décision rapidement. On a quand même senti le coup venir en arrêtant de produire de la neige et en levant le pied sur le damage. En février, on a commencé à démonter avec 1 mois et demi d’avance. Et dire qu’on aurait pu faire une excellente saison…” En voyant l’affluence actuelle, l’ex- ploitant se sent rassuré sur l’avenir du ski alpin dans le Jura. La demande est toujours là. Ce qui n’est pas tou- jours le cas de la neige. Pas question de croire pour autant aux miracles. “Il faut rester réaliste. On ne fera plus de gros investissements. Aujourd’hui, notre philosophie, c’est d’abord d’en- tretenir l’existant.” La reprise de la station des Fourgs en 2015 s’inscrit dans le cadre d’une délégation de service public qui s’étale sur 20 ans. Les abondantes chutes de neige début décembre ont permis d’ouvrir les trois sites de la station : “On a un peu tardé à ouvrir la Meuse car on ne trouvait pas de personnel. Le plus compliqué, c’est vraiment de trouver des gens qui aient envie de travailler” ajoute Mathieu Lancia.
G rosse affluence en ces pre- miers jours de vacances à la location des Rangs qui ne désemplit pas. Les affaires reprennent. C’est bon pour le moral. Mathieu Lancia, l’un des trois associés, ne boude pas
son plaisir. “Cela fait longtemps qu’on n’a pas ouvert si tôt. En 2013, on avait déjà commencé la saison début décem- bre. C’est rassurant de repartir avec de telles conditions. On est motivé comme jamais.” La fin d’une mauvaise série après
“Cela fait longtemps que l’on n’a pas ouvert si tôt”, apprécie Mathieu Lancia, l’un des trois associés de la station Les Fourgs.
ARLIER T 25 épublique 62, Rue de la R 300 PON
d’apprentissage par excellence équipé en conséquence. “Cela commence au tapis roulant, puis on passe au téléski baby avant de partir sur les autres remontées et de poursuivre plus tard dans des stations comme Métabief.” n F.C.
Quand tout est ouvert, l’équipe sala- riée compte neuf personnes, plus les trois associés. Elle reçoit le renfort de six étudiants pendant les week- ends et les vacances scolaires. L’atout de la station des Fourgs réside aussi dans son école de ski. C’est un site
La question du parking Lorsque le parking place Authier est saturé, des navettes gratuites conduisent les skieurs depuis le parking du Tertre (avenue du Bois du Roi à Métabief) desservi par navette les week-ends et vacances sco- laires avec un retour ski aux pieds possible via la piste verte Bois du Roi. C’est la municipalité qui offre ce service. Le parking du camping aux Hôpitaux- Neufs est desservi par un téléski (selon enneigement) et par navette les week-ends et vacances scolaires. Le retour ski aux pieds est possible via la piste bleue liaison Hôpitaux. On peut aussi se garer au parking Super-Longevilles aux Longevilles-Mont d’Or (accès déconseillé aux enfants débutants), ou aux Tavins (Jougne-Piquemiette). n
l’instant les locaux qui sont les plus pré- sents. Les touristes étaient attendus lors de la seconde semaine des vacances scolaires de décembre. Pour le reste, pas de révolution pour l’alpin (lire par ailleurs). Les prix des remontées restent les mêmes (28,50 euros la journée adulte, 25,50 les 4 heures), le programme de fidélité demeure (- 50 % sur le forfait journée plein tarif le 3ème et 6ème jour de ski par exemple), la galère pour se stationner perdure sur le parking principal des pieds des pistes. Des navettes gratuites sont mises à disposition. Une belle saison s’annonce… à condition que les condi- tions sanitaires, et d’enneigement, n’évo- luent pas dans la mauvaise pente. n E.Ch.
La station a stocké des milliers de m 3 de neige en prévision du redoux.
“Le Paradis”, c’est retrouver le ski.
ITE
24 Rue Gustave Ei el 25300 PONTARLIER 03.81.39.12.00
8 L’événement
La Presse Pontissalienne n°264 - Janvier 2022
l Mouthe
l Jougne
Avec l’ancien chalet P.E.P.
Station d’Entre-les-Fourgs
À Mouthe, c’est une saison-test La structure Espace Mont d’Or a repris l’an dernier les rênes de la station meuthiarde. Après un retard technique à l’allumage, les trois téléskis ont démarré le 22 décembre.
Pari alpin réussi après 10 ans de reprise Le réchauffement climatique n’a pas eu raison de cette petite station sauvée de la fermeture en 2011 par trois associés audacieux qui l’avaient reprise pour l’euro symbolique.
au pied du grand téléski, véritable gare de triage entre l’alpin, le fond et les raquettes. “Ici tout est centralisé autour de ce lieu d’accueil, qui sert de caisse, de location, de point de restau- ration. On sert des boissons et quelques spécialités comme la morbiflette, l’as- siette comtoise” , complète Éric Chapu- zot, l’autre associé. Le binôme est d’ail- leurs prêt à accueillir du renfort, si un candidat se présentait. Après une saison annulée sur fond de restrictions sanitaires, les deux gérants ne cachent pas leur satisfaction de reprendre aussi tôt. “La neige est arri- vée au bon moment. il en est tombé 80 cm en bas et près d’1,2 m à l’arrivée du grand téléski.Maintenant, on espère que cela tiendra en janvier.” Les repreneurs ont pas mal investi en dix ans. À commencer par la mise en conformité des remontées méca- niques qui fut à l’origine de l’arrêt de l’exploitation sous forme associative. Trois ans plus tard, ils investissaient dans le chalet qui a déjà fait l’objet d’une extension. La station a les défauts de ses qualités. Son isolement en fait son charme mais elle souffre néanmoins de la proximité de sa grande sœur Métabief qui acca- pare la lumière. Elle subit aussi sans le vouloir la confusion avec la station des Fourgs plus facile d’accès. “On essaie de se différencier en misant sur l’ambiance familiale, sur des tarifs plutôt attractifs et sur l’offre d’activités alpine, nordique, raquette qui permet à chacun de pratiquer ce qui lui plaît en restant sur le même site” , argumente Cyril Chapuzot. n
G érer une station de ski alpin, aussi modeste soit-elle, ça s’apprend. Espace Mont d’Or, la structure à qui la commune de Mouthe propriétaire des installations a confié la délégation de service public pour gérer les équipements, l’a appris à ses dépens en début de saison quand il s’est agi d’avoir les autorisations nécessaires pour relancer les trois téléskis, dont deux donnaient quelques signes de faiblesse. “C’est un nouveau métier pour nous, recon- naît Éric Picot, le responsable d’Es- pace Mont d’Or, la structure de loisirs basée aux Longevilles-Mont d’Or (500 lits touristiques pour 45 000 jour- nées-vacances par an). Une fois qu’on a compris le fonctionnement des admi- nistrations de contrôle, tout va bien !” Espace Mont d’Or avait repris la ges- tion des téléskis en décembre 2020 suite au départ de l’ancien gestion- naireWoka Loisirs, mais, pour cause de Covid, n’avait pas encore pu tester grandeur nature le fonctionnement de la petite station. La station de la Source du Doubs a donc pu démarrer son activité le 22 décembre après-midi, avec
O n skie toujours à Entre-les- Fourgs etAlainGresset l’un des associés d’observer à juste titre : “Le centre de vacances a fermé, les commerces aussi. Sans téléskis, ce serait la mort du vil-
11/12/2021 – Jean MAIRET, 83 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs), époux de Simone PAULIN. 10/12/2021 – Monique FRÉZARD, 89 ans, retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs), veuve de Jean WAL- TER. 11/12/2021 – Pierre VOYNNET, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Odile MANGEL. 14/12/2021 – Marcel CHAUVIN, 82 ans, retraité, domi- cilié à Mournans-Charbonny (Jura), célibataire. 14/12/2021 – Denise CEGLINSKI, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond GAILLARD. 15/12/2021 – Pierre BERNARD, 67 ans, retraité, domi- cilié à Bonnetage (Doubs), époux de Sylvie BECHE- REL. 16/12/2021 – Thérèse JEANNIER, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gabriel RACLE. 16/12/2021 – Annie SAILLARD, 76 ans, retraitée, domiciliée à Syam (Jura), épouse de Gérard DAVID. 15/12/2021 – BrahimBECHAR, 58 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 17/12/2021 – Julia BOILLON, 98 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Serge DEPIERRE. 17/12/2021 – Suzanne TOUPLAIN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Alain QUIN- TIN. 18/12/2021 – Louis PILATI, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane COULIN. 18/12/2021 – Raymonde MOYSE, 90 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Paul MAI- NIER. 18/12/2021 – Lucienne RODRIGUES RIO, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 19/12/2021 –Momcilo NINIC, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux Vida SEKULOVSKA. 19/12/2021 – Paulette BARTHELET, 97 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), épouse Robert DUFFAIT. 22/12/2021 – Nicole GAUDILLIER, 59 ans, retraitée, domiciliée à Vennes (Doubs), épouse de Laurent PIERRE-EMILE. 22/12/2021 –Marie-Jeanne JOUHAM, 62 ans, retraitée, domiciliée à Nozeroy (Doubs). 24/12/2021 – Edith FÜRER, 91 ans, retraitée, domiciliée à Labergement Sainte Marie (Doubs), épouse de Jean GRANDPERRIN. Conscient que l’activité ski alpin res- tera forcément déficitaire, le respon- sable d’Espace Mont d’Or compte aussi sur la complémentarité de ses prestations (c’est la même structure qui a repris l’ancien chalet de la P.E.P. en juillet dernier) pour donner à Mouthe un statut de station intégrée, avec en plus la location de ski et bien- tôt la reprise du camping, et pouvoir proposer dès cet hiver à sa clientèle une diversité d’activités neige, avec une complémentarité entre les sta- tions de Métabief et de Mouthe. “En reprenant la gestion de la station de Mouthe, nous faisons un vrai pari sur l’avenir” note Éric Picot. Les téléskis deMouthe seront ouverts tous les jours cet hiver pour peu que la neige soit au rendez-vous. n J.-F.H. quelques jours de retard sur le calen- drier prévu. “Désormais tout est clair entre la commune et nous, nous avons pu être opérationnels pour le reste des vacances de Noël et nous sommes prêts pour poursuivre la saison, notamment avec les personnes qui viennent séjourner chez nous” poursuit Éric Picot.
lage.” Pour peu que la neige soit au rendez-vous, c’est toute une agitation qui règne dans ce hameau qui fait par- tie de la commune de Jougne. Les par- kings se remplissent et les skieurs et randonneurs convergent vers le chalet
Cyril Chapuzot et Alain Gresset, les deux gérants de la station, sont aujourd’hui à la recherche d’un nouvel associé.
État civil de décembre 2021
27/11/2021 – Jacqueline BROT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), épouse de Jean MONNIN. 26/11/2021 – Zumreta ZAHIROVIC, 71 ans, retraitée, domiciliée à Mignovillard (Jura), veuve de IbrahimPRUSI. 28/11/2021 – Aimé FAIVRE, 92 ans, retraité, domicilié à Les Chalesmes (Jura), veuf de Paulette FUMEY. 29/11/2021 – André POBELLE, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Liliane MERCET. 29/11/2021 – Emile BILLOD, 83 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), veuf de Simonne MOUGIN. 30/11/2021 – Christiane KUHNI, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice VUILLEMIN. 01/12/2021 – Denise SALVI, 87 ans, retraitée, domiciliée à Granges-Narboz (Doubs), veuve de Fernand ARIOLI. 01/12/2021 – Laurent GIRARD, 75 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs). 02/12/2021 – Ibrahim KULJUHOVIC, 60 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Amira MUJA- GIC. 03/12/2021 – OdetteMAGNENET, 90 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marcel POINSOT. 02/12/2021 – Roland GIRARD, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Denise COMBLE. 05/12/2021 – Marguerite PAGNIER, 85 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Jean LAFFER- RIÈRE. 03/12/2021 – Michelle PAGNIER, 85 ans, retraitée, domi- ciliée à Frasne (Doubs), veuve de René TARDEVET. 03/12/2021 – Daniel TRIBUT, 87 ans, retraité, domicilié à Chapois (Jura), époux de Madeleine VACELET. 06/12/2021 – Odile GUY, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gérard VUILLE. 06/12/2021 – Yves LE ROUX, 84 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 07/12/2021 – Rafaa FERAHTIA, 87 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Maria LAZREG. 07/12/2021 – Claude FOULHIOUX, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jacqueline PATIN. 09/12/2021 – SimonCOUSIN, 84 ans, retraité, domicilié à Métabief (Doubs), célibataire. 09/12/2021 – Bruno TIRANZONI, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christine FLEUROT. 10/12/2021 – Fatima HUSELJIC, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Himzo ZAHIROVIC.
en laboratoire pharmaceutique et de Laetitia LHOMME, infirmière. 11/12/2021 – Gustave de Romain CHALOYARD, res- ponsable de bureau déclarant en douane et de Anaïs LESPAGNOL, déclarante en douane. 13/12/2021 – Alessio de Ricardo VIDUEDODE SOUSA, préparateur de commande et de Aurélie JEANTET, assistante spécialisée en stérilisation. 11/12/2021 – Lea de Marcin ULJASZ, contrôleur et de Beata Weronika KWIATKOWSKA. 14/12/2021 – Léane de Pierre-Yves LAITHIER, fromager et de Valériane GIRARD, infirmière puéricultrice. 12/12/2021 – Louise de Jean LEROY, militaire et de Jennifer CORSO, dentiste. 12/12/2021 – Lilou de Nicolas TOLONE, poseur de poêle et de Pauline QUERE, vétérinaire. 13/12/2021 – Kélyan de Vincent NICOD, scieur et de Anne-Lise REGNIER, préparatrice en pharmacie. 14/12/2021 – Lola de Loïc BECQUART, ouvrier et de Valentine CLEMENT, technicienne validation qualifi- cation. 13/12/2021 – Anaël de Mickaël GUICHARD, ingénieur et de Marielle VECRIN, sans profession. 14/12/2021 – Eliott de Jean-Guilhem PERRICHET, chirurgien-dentiste et de Aurore POUPIN-GARCIA- SERRANO, kinésiologue. 15/12/2021 – Nina de Nicolas PREVALET, plombier chauffagiste et de Amélie LHOMME, secrétaire comp- table. 14/12/2021 – Hugo de Emmanuel GIROD, fromager et de Cindy FERREUX, auxiliaire de puériculture. 15/12/2021 – Louisa de Thomas DORNIER, commercial et de Marie DELEULE, assistante d’éducation. 14/12/2021 – Laura de Julien JEUDY, pompier pro- fessionnel et de Marie BELOT, sans profession. 13/12/2021 – Lyam de Eddy DA CONCEICAO, agent de sécurité et de Salomé WILHELM, hôtesse d’ac- cueil. 15/12/2021 – Théo de Jean CAVACIUTI, maçon et de Kadiatou SANOGO, agent commerciale. 16/12/2021 – Paolo de Loïc BOURGEOIS, expert comptable stagiaire et de Eva SALVI, traductrice. 17/12/2021 – Joseph de Léo PETIT, mécanicien outilleur et de Marine BONJOUR, esthéticienne. 17/12/2021 – Morgan de Manoël COLLE, technicien assainissement et de Frédérique PICHOT, professeur des écoles.
18/12/2021 – Adam de Romain LELIÈVRE, infirmier et de Justine MARTINE, infirmière. 20/12/2021 – Younah de Samy HACID, préparateur de commande et Carla KITROFF, serveuse. 19/12/2021 – Lou de Fabien JACQUET, agriculteur et de Emilie BLONDEAU, agricultrice. 20/12/2021 – Benis de Seldion HYSKA, façadier et de Tatiana LEDENTU, caissière. 19/12/2021 – Oscar de Joffrey GRANDIN, maître d’hôtel et de Sandra HULEUX, employée de maison. 21/12/2021 – Gia de Elie SALVI, sanglier et de Anastasia SALVI, sans profession. 21/12/2021 – Ana de Thibault EUVRARD, directeur adjoint et de Lan Phuong NGUYEN, ingénieur infor- matique. 20/12/2021 – Adem de Nail UYGUN, opérateur et de Adeline JASSEY, secrétaire comptable. 20/12/2021 – Maëlan de Stanislas LEROY, boulanger et de Annabelle GARDIEN, prothésiste ongulaire. 21/12/2021 – Lana de Jonathan SCHUMACHER, chargé d’affaire et de Laeticia DAS NEVES, hôtesse de caisse. 21/12/2021 – Marceau de EdouardMARTIN, directeur en centre de recyclage automobile et de Syrielle PATOZ, collaboratrice parfumerie. 21/12/2021 – Pierre de Loïc HENRIET, agriculteur et de Chloé MOUILLET, secrétaire comptable. 22/12/2021 – Joye de Anthony BERCIN, conducteur d’engins et de Charline BARTHOD, esthéticienne. 22/12/2021 – Agathe de Kévin CUGNEY, gendarme et de Aurélie BELLIER, chargé de projet. 22/12/2021 – Eliott de Sylvain GIRARDOT, serveur et de Stéphanie MALLET, serveuse. 22/12/2021 – Marceau de Jordan AUDEBERT, pro- grammeur règleur et de Maud ABRY, contrôleuse qualité en horlogerie. 22/12/2021 – Sehli de Romain CALVAT, électricien et de Johanna BOULEBIAR, sans profession. 21/12/2021 – Firdaws-jamila de Sedik OURAZOUK, maçon et de Leila MCHACHTI, sans profession. 23/12/2021 – Ezel de Ilker BASDEMIR, programmeur de machine dans la métallurgie et de Hatiyce KURU, chef d’entreprise. DéCèS 27/11/2021 – Pierre GROSDEMANGE, 87 ans, retraité, domicilié à Vaux-et-Chantegrue (Doubs), veuve de Marie-Rose PIERREL.
RADZIKOWSKI, technicienne géomètre topographe. 02/12/2021 – Lya de Cédric BERGEROT, gérant et de Charlotte VUILLEMIN, opératrice polyvalente. 03/12/2021 – Alexandre de Thomas SANAGUSTIN, mécanicien chauffeur et de Floriane BESANÇON, sans profession. 06/12/2021 – Alba de Romain BOLLE-REDDAT, agent qualité et de Pauline LAMBERT, opératrice. 06/12/2021 – Lyia de Franck REGNIER, magasinier et de Justine BERTIN, animatrice périscolaire. 04/12/2021 – Alysson de Eymeric WEINBERGER, livreur et de Elodie BIGUEURE, sans profession. 07/12/2021 – Jeanne de Raphaël GARNIER, électricien et de Laura DUBIEF, ouvrière de scierie. 06/12/2021 – Arsène de Marius POURCELOT, chauf- fagiste et de Morgane CHABOD, kinésithérapeute. 08/12/2021 – Juliette deDimitri BONIFASSI, responsable de site et de Virginie BOUTAL, coiffeuse à domicile. 07/12/2021 –Maxence de Julian ECOFFARD, électricien et de Chloé NUNINGER, assistante sociale. 07/12/2021 – Éva de Xavier CARON, ingénieur et de Lydia TISSOT, ingénieure. 09/12/2021 – Charly de Jérémy BOURIOT, fromager et de Anaïs CHAMPENOUX, fromagère. 09/12/2021 – Paula de Anne LAMBERT-COUCOT, infirmière. 12/12/2021 – Mattia de Mathieu MICHEL, superviseur production et de Laurene PIERRE, sage-femme libérale. 10/12/2021 – Hugo de Xavier GIROD, menuisier et de Laetitia GENEVOIS, adjoint administratif. 10/12/2021 – Anna de Nicolas ROBBE, infirmier et de Marion DE MISSOLZ, infirmière. 10/12/2021 – Lucas de Luis Filipe AZEVEDO DOS SANTOS, galvanoplaste et de Patricia Isabel MORE- NITO CASACA, contrôleuse qualité. 13/12/2021 – Enes deMustafa ESEN, technicien d’usi- nage et de Seyda AKTAN, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 09/12/2021 – Nael de TomGIRARD, mécanicien auto- mobile et de Sarafina TERRIEN, garde d’enfants à domicile. 12/12/2021 – Aloïs de Maxence JAY, ingénieur élec- tronique et de Lisa ROUSSEL-GALLE, vendeuse poly- valente. 13/12/2021 – Noé de Julien ROHR, responsable projet
NAISSANCES 25/11/2021 – Héloïse de BenjaminCOUSIN, charpentier couvreur et de Camille GIRARDET, gestionnaire en location. 26/11/2021 – Zackary de Eric BALLE, chauffeur super lourd et de Meliha BANAZLI, employée de transfor- mation. 28/11/2021 – Maloë de Guillaume MINARY, maçon et de Doriane GOVEN, préparatrice en pharmacie. 27/11/2021 – Julia de Clément GAILLARD, chauffeur poids lourds et de Denisa NEHYBOVA, assistante en ressources humaines. 26/11/2021 – Candice de Axel ROBAT, mécanicien et de Anne POBELLE, serveuse. 28/11/2021 – Léna de Rémi PARROT, mécanicien automobile et de Clara ORTEGA, infirmière. 29/11/2021 – Laura de Gazmend SYLEJMANI, chef d’entreprise dans le bâtiment et de Aline VARESCON, secrétaire. 30/11/2021 – Liam de Julien BOSSU, aide-soignant et de Alexandra CHANUSSOT, opératrice de production. 29/11/2021 –Mylann de LucasMESSIOUX, paysagiste et de Océane BILLIET, vendeuse. 27/11/2021 – Sacha de Vincent MICHEL, conducteur d’engins et de Marine GUY, gérante d’entreprise. 27/11/2021 – Clémence de Pierre ZIOUA, ingénieur qualité et de Clotilde BACQUE, infirmière. 29/11/2021 – Baptiste de Guillaume TOUSCH, menui- sier et de Alexandrine ANTOINE, infirmière. 02/12/2021 – Faustine deMaxime BALOCCA, conduc- teur de travaux et de Charlotte GROSJEAN, analyste en contrôle qualité. 01/12/2021 – Lou de Patrick BLANCHER, charpentier et de Céline JUIF, horlogère. 01/12/2021 – Lira de Agon KAJTAZAJ, bureau d’étude et de Fitnete JASHARAJ, employée de commerce. 01/12/2021 – Emma de Cyril JAGGY, qualiticien et de Pauline CHESNEL, professeur des écoles. 01/12/2021 – Benedita de Tiago Filipe AFONSO MOREIRA, opérateur désamiantage et deCatiaCarolina MOTA DA SILVA MOREIRA, comptable. 02/12/2021 –Mathis de JulienMARCOUILLER, méca- nicien et de Caroline MONAYA, comptable. 05/12/2021 –Maurane de Pierre-Arnaud BAILLY, ingé- nieur en recherche et développement et de Anaïs
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