La Presse Pontissalienne 257 - Juin 2021

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La Presse Pontissalienne n°257 - Juin 2021

cordes et Michel Tirabosco à la flûte de pan” , précise Pierre Tréfeil qui dirige l’ensemble Ariolica. L’été au château de Joux est aussi rythmé par les visites nocturnes théâ- tralisées. “Lady cactus” entre alors en scène. “C’est une création inédite conçue en partenariat avec le C.A.H.D. Cette comédie déambulatoire met en valeur les femmes remarquables de l’histoire du fort de Joux” , annonce Laurène Mansuy, directrice du château et du musée. n 12 partenaires unis pour “Les tarifs tout Doubs” L’expérience menée il y a deux ans entre le C.A.H.D. organisateur du festival des Nuits de Joux et le Coni’Fer qui consistait à proposer des tarifs réduits sur les deux sites va prendre de l’am- pleur. “À l’époque, on avait réussi à toucher environ 280 familles” , se sou- vient François Roizot, convaincu des bienfaits de la promotion collective. Plusieurs critères ont dicté le choix des partenaires : qualité, professionnalisme, respect des clients en évitant aussi qu’ils exercent la même activité. La carte “Les tarifs tout Doubs” fédère 12 sites dans le Haut-Doubs (et la Saline Royale d’Arc-et-Senans). Valable jusqu’au 31 décembre, elle est vendue au prix de 5 euros pour une personne seule ou une famille. “C’est d’abord un outil pour attirer les adultes.” Disponible dans les offices de tourisme du pays du Haut-Doubs et chez les partenaires.

ÉVÉNEMENT

Du 28 juillet au 14 août

Le 46 ème festival des Nuits de Joux entre théâtre et musique Damien Houssier, le directeur artistique du festival depuis 2019, ne masque pas sa joie de revenir égayer les Nuits de Joux avec une programmation théâtrale éclectique ponctuée de concerts, de rencontres et de débats. Mise en bouche.

I ls avaient pratiquement attendu jusqu’au dernier moment avant de se résigner, la mort dans l’âme, à annuler l’édition 2020. “C’était presque jouable sur les spectacles exté- rieurs dans la cour du château de Joux mais on aurait perdu toute la proximité associée à un tel événement” , justifie le directeur artistique. Sans oublier qu’avec des jauges limitées, l’équilibre financier s’avérait bien compliqué, sinon impossible à atteindre. Damien Houssier avait eu le temps de prendre ses marques en supervisant l’édition de 2019 qui restera un succès. “On réinvente la formule”, annonce-t- il en passant en revue une program- mation qui défend à sa manière la cul- ture plus essentielle que jamais après ces mois d’abstinence. Ouverture engagée avec le cabaret “On a enfourché le tigre,Monsieur” de Nico- las Gogol où chaque artiste de la troupe

Le 46 ème festival des Nuits de Joux revendique maintenant sa double ambition théâtrale et musicale comme s’en félicite Damien Houssier, le directeur artistique.

se présentera au public comme il l’en- tend. “Pour nous, c’est une façon de répondre aux injonctions de l’État aux artistes de devenir des éduc spé.” Globalement, on prend les mêmes et on recommence avec seulement trois changements parmi les neuf comédiens et neuf techniciens qui étaient déjà là en 2019. Certains spectacles comme

propre comme au figuré. “Cette année, on essaie d’ouvrir notre programmation davantage à la musique même si notre A.D.N., c’est toujours de faire du théâtre avec une troupe en résidence à Pontarlier qui crée des pièces uniquement pour le festival. On aura donc deux invités remarquables avec le rappeur américain NapoléonMaddox qui viendra au châ- teau inaugurer son spectacle dédié à Toussaint Louverture. C’est un honneur d’accueillir un artiste d’une telle renom- mée.” Dans un registre totalement différent, Lou Beurier, la régionale de l’étape qui s’était faite remarquer sur le petit écran dans l’émission de Nagui “N’oubliez pas les paroles” - spéciale enfants - sera elle aussi de la partie. “On voulait pou-

voir utiliser Les Nuits de Joux comme un tremplin pour les jeunes talents locaux.” Côté off, le festival maintient les traditionnelles visites théâtralisées à la distillerie Pernot. DamienHoussier joue les conférenciers tous les lundis pour parler de Bertolt Brecht, l’un des auteurs les plus joués au monde. Le Banquet du lundi réunissant les artistes et quelques spectateurs autour d’un repas avant le spectacle témoigne de cette volonté de préserver les actions qui ont fait le succès de l’édition de 2019. La musique encore et toujours avec les concerts d’Ariolica joués les 22 et 23 juil- let. “On arrive juste avant la saison théâtrale du festival avec l’idée de pro- poser un spectacle avec orchestre à

Le Petit Prince sont remis à l’affiche. “Il est pro- grammé au théâtre du Lavoir. On avait dû refuser du monde en 2019, c’est toujours frustrant” , justifie Damien Houssier. C’est devenu une habitude, le festival sort volontiers de sa cour médiévale et s’in- vite dans les deux théâtres pontissaliens. Le vagabondage hors les murs se décline au sens

Avec le rappeur

américain Napoléon Maddox.

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