La Presse Pontissalienne 254 - Février 2021
16 Pontarlier et environs
La Presse Pontissalienne n°254 - Février 2021
CHAFFOIS Un projet de micro-crèche privée “On veut répondre aux besoins de la population en toute transparence” Après une année 2020 axée sur la gestion de crise sanitaire, la nouvelle équipe municipale de Chaffois se met en ordre de marche en privilégiant la transpa- rence, l’écoute, le bien vivre ensemble. Entretien avec le maire Éric Barbe.
L a Presse Pontissalienne : Quel rôle peut jouer la commune dans la campagne de vaccina- tion ? Éric Barbe : Comme cela a été convenu avec l’association des maires du Doubs, on recense les personnes de plus de 75 ans. Il y en a 70 sur la commune. Cette liste permet de compléter le tra- vail d’identification et d’infor- mation de l’A.R.S. Si une per- sonne ne répond pas, on reste les mieux placés pour aller la prévenir. L.P.P. : Le service d’entraide mis en place au printemps dernier est toujours en place ? E.B. : Oui, même s’il a peu fonc- tionné car il y a très peu de per- sonnes seules dans le village. Tout repose sur le bénévolat. Des élus et des particuliers sont prêts à accompagner des per- sonnes sans moyen de transport pour effectuer des courses, aller
à un rendez-vousmédical, retirer une ordonnance à la pharma- cie… L’adjointe chargée de la partie sociale est en contact régu- lier avec les personnes les plus fragilisées par la crise sanitaire. L.P.P. : Cela n’a pas été trop difficile de prendre en main les rênes de la com- mune dans un contexte si particulier ? E.B. : L’équipe a été renouvelée à 50 % au niveau des conseillers et à 100%au niveau des adjoints qui avaient déjà tous une expé- rience d’élu. En 2020, on a beau- coup communiqué via la page Facebook de la commune et sur le panneau d’affichage. Les habi- tants ont la possibilité d’avoir ce contenu d’informations sur leur portable en s’inscrivant sur l’application “Mycitypocket”. On fonctionne depuis plusieurs années avec l’application“Voisins vigilants”. Elle fédère 110 foyers à Chaffois. C’est encore l’outil qui marche le mieux. Exemple,
un chien errant à été signalé récemment dans un lotissement. Dix minutes plus tard, son pro- priétaire était au courant. L.P.P. : C’est un mandat sous le signe de la communication ? E.B. : Oui, avec la volonté d’agir en toute transparence. On met à jour le site Internet de la com- mune. On diffuse un flash info chaque trimestre en plus du bul- letin annuel. L.P.P. : La commune a-t-elle subi de grosses pertes financières en 2020 ? E.B. : On a eu moins de rentrées, je pense par exemple aux loca- tions de la salle des fêtes. Pour autant, côté budget, Chaffois affiche un relativement bon bilan de santé. On compte bien rester dans cette logique en limitant les dépenses de fonctionnement. L.P.P. : Un grand projet de mandat ? E.B. : On va créer une micro
Éric Barbe, le “nouveau” maire de Chaffois veut renouer le lien avec la population.
un budget participatif pour financer des initiatives portées par la population. Installation de bancs, d’une boîte à livres ou type de projet similaire qui fait du lien, participe à la convivia- lité. L.P.P. : D’autres idées ? E.B. : Dans la même dynamique, ce serait intéressant de créer une journée ou une demi-journée citoyenne enmobilisant la popu- lation sur une action patrimo- niale : réfection d’un mur, net- toyage du village. On réunirait les anciens, les jeunes, les nou- veaux. Les idées ne manquent pas. Je pense aussi à la création d’un verger partagé, plus facile à entretenir qu’un jardin par- tagé. n Propos recueillis par F.C.
terme, on prévoit d’éclairer le stade de foot. On souhaite aussi aménager une zone de loisirs à l’écart du village mais cela sup- pose un changement de desti- nation cadastrale. L.P.P. : Sans augmenter les impôts ? E.B. : Non, car il nous reste encore de la marge pour faire des éco- nomies de fonctionnement. On n’est pas là pour gaspiller l’ar- gent public. L.P.P. : Comment caractériser le sens de ce nouveau mandat ? E.B. : On s’engage pour le bien vivre ensemble en essayant d’as- socier la population. La popula- tion a la possibilité de prendre rendez-vous avec le maire ou les adjoints le samedi matin. On aimerait pouvoir mettre en place
crèche dans un bâtiment com- munal à réhabiliter au niveau de l’ancien stade. Cela corres- pond à un réel besoin qui com- plétera le travail des assistantes maternelles. Dans un premier temps, cette micro-crèche dis- posera d’une capacité de 10 places, plus une place d’urgence. La structure qui devrait être opérationnelle en septembre pro- chain, sera gérée par une société privée. L.P.P. : D’autres projets ? E.B. : On aimerait refaire une salle des jeunes car la salle exis- tante de 110 m 2 n’est louée qu’une dizaine de fois par an. La nouvelle salle serait aména- gée dans le prolongement du vestiaire de foot. Elle servirait aussi de club-house.À plus long
LES FOURGS
Pôle santé Un cabinet de santé ouvre le 1 er mars
l’équilibre psychique et émotionnel. Il ne procède à aucun acte médical, ne pose aucun diagnostic ou traitement, ceci étant du ressort d’un médecin. Durant mes études, on nous disait que lorsqu'une personne se noie, le médecin est là pour lui tendre la bouée qui va la sauver et que le naturopathe va lui apprendre à nager pour que cela ne se reproduise pas” , dit-elle. Amélie Vermersch, maman de deux filles qui ont pu voir le jour grâce à des séances d’hypnose malgré une sté- rilité diagnostiquée à l’âge de 27 ans, a décidé de faire de cette pratique son métier. “Après une formation de 18 mois et une spécialisation en gestion du poids, j’ai ouvert mon cabinet d’abord àMétabief il y a un an, puis à La Cluse- et-Mijoux en septembre dernier. Fin janvier, je suis de nouveau une formation approfondie en gestion du poids car la demande est très forte et la probléma- tique très complexe à prendre en charge, les raisons de la prise de poids étant différentes pour chaque personne” , pré- sente-t-elle. Pour prendre rendez-vous au 40,Grande rue aux Fourgs : Amélie praticienne en hypnose : 07 85 17 91 98, lisais.hyp- nose@outlook.fr ou page Facebook Lisaïs Hypnose - Amélie Vermersch / Jeanne ostéopathe : 06 32 68 91 61 ou via le site Doctolib / Catherine naturopathe : 06 47 40 81 83, naturcath@gmail.com, sur rendez-vous au cabinet ou à domi- cile. n M.T.
P our les trois amies, Jeanne Livet ostéopathe, Catherine Chauvin naturopathe, et Amélie Ver- mersch praticienne en hypnose, s’installer ensemble est apparu comme une évidence. “Nos métiers sont com-
plémentaires, et il est parfois important que l’on puisse travailler en synergie” , commente Catherine. “Du fait d’avoir travaillé dans plusieurs cabinets du secteur, j’ai pu découvrir différents fonc- tionnements, l’univers et l’importance de la pluridisciplinarité” , ajoute Jeanne. Jeanne Livet, habitante du village où elle est également sapeur-pompier volontaire, s’est mise à la recherche d’un local adapté. Elle s’est naturelle- ment tournée vers lamairie. “Ils étaient ravis du projet, et m’ont donc proposé ce local où nous partagerons notre salle de soin.” Sa spécialité, l’ostéopathie, est une thérapie manuelle visant à contrôler l’ensemble des fonctions du corps pour traiter les maux depuis leur origine. Cela passe par tous types de “blocages” mais aussi les migraines ou encore les troubles digestifs. Catherine Chauvin est une naturo- pathe bonne vivante. Selon l’Organi- sation Mondiale de la Santé, sa disci- pline est un ensemble de méthode de soins visant à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme par des moyens naturels et biologiques. À ses yeux, le naturopathe a un rôle d’édu- cateur de santé. “Il nous aide à amé- liorer notre santé au quotidien grâce à lamodification de certaines habitudes de vie au travers de l’alimentation, l’ac- tivé physique et la prise en charge de
Un nouveau service s’installe au village pour les grands et les petits : une ostéopathe, une naturopathe et une praticienne en hypnose consulteront au rez-de-chaussée de la mairie des Fourgs (anciennement la bibliothèque) avec un accès P.M.R.
Les professions de Jeanne Livet, ostéopathe, Catherine Chauvin, naturopathe, et Amélie Ver- mersch, praticienne en hypnose sont complémentaires, c’est pourquoi elles ont souhaité les exercer dans un cabinet pluridisciplinaire.
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