La Presse Pontissalienne 249 - Septembre 2020

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n°249 - Septembre 2020

SPORT

Judo “Des cours dispensés dans des conditions favorables”

Le judo et les sports de contact reprennent le chemin des tatamis avec des protocoles sanitaires stricts. À Pontarlier, le judo-club est prêt. Il cherche un deuxième entraîneur.

D epuis le 25 juillet, le tatami du judo-club de Pontarlier ploie à nou- veau sous le poids des judokas. Seule différence, des marquages au sol incitent les

pratiquants à suivre un chemi- nement afin de ne pas croiser un autre pratiquant avant d’avoir pu se désinfecter les mains. Chacun arrive habillé avec son kimono, les vestiaires

David Bauduin, président par intérim du judo-club.

mais des craintes demeurent : “Nous sommes prêts à reprendre les cours à partir du 8 septembre mais nous attendons encore une réunion avec la municipalité pour connaître certaines moda- lités” précise David Bauduin. Le judo-club, avec l’aïkido, la gym et le yoga, compte 400 adhérents.

étant toujours fermés. “On dis- pense des cours pour les enfants dans des conditions favorables. La pratique du judo peut se faire normalement” explique David Bauduin, président par intérim du club. Il remplace Alexandra Leroux qui a souhaité se mettre en retrait, sans doute en raison

Il propose tous les jours des acti- vités. La structure est à la recherche d’un second professeur qui viendrait épauler Sophie De Oliveira. Concernant les inscrip- tions, c’est la première année qu’elles peuvent se faire sur le site Internet du club. n E.Ch.

de son élection au conseil muni- cipal de Pontarlier. Une assem-

blée générale pré- vue début octobre doit élire un nou- veau conseil d’ad- ministration. D’ici là, les béné- voles s’activent

400 adhérents

au club de judo.

Dans le dojo, un mur rappelle les exploits de la génération 98 avec un certain Christophe Humbert ou les frères Taurines un peu avant.

RENTRÉE SPORTIVE ET ASSOCIATIVE Mobilisation Protocoles sanitaires Covid : c’est l’affaire de tous

Propriétaire de vingt salles de sport utilisées par une soixantaine d’associations, la Ville de Pontarlier est aux premières loges pour assurer la mise en pratique des consignes sanitaires.

lippe Besson qui croit aux vertus du travail collectif pour mener à bien ce chantier. À chaque sport, sa réglemen- tation. Par souci de simplification, une circu- laire préfectorale diffusée le 19 août résume les principales règles à suivre. Port du masque, distanciation dans les vestiaires, les tribunes (sauf pour les familles).À l’extérieur, il est possible de rester près des mains courantes en se maintenant à un mètre les uns des autres. La concertation est de mise et les clubs respectent à la lettre les consignes. “Il n’y a plus de règle de distanciation ni de port du masque dans la pratique du sport.” Les services de la Ville et les clubs se partagent aussi les opérations de dés- infection et d’aération des locaux. Les vestiaires et sanitaires de chaque salle sont nettoyés au moins une fois par jour. L’adjoint aux sports et aux asso- ciations rappelle tout l’intérêt du par- tenariat avec l’O.M.S. (Office municipal des sports) qui fédère une cinquantaine de clubs. “En avril dernier, on avait demandé à l’O.M.S. de faire une enquête pour mesurer l’impact financier et pren- dre le pouls au sein des clubs adhérents. Début juillet, l’O.M.S. a offert du gel

D epuis quelques semaines, les téléphones sonnent beaucoup et les boîtes mail ne désemplis- sent pas au service des sports et de la culture à Pontarlier. “On est énormément sollicité, confirme Philippe Besson, l’adjoint au sport et à la vie associative avant de revenir sur le rôle de laVille en cette période d’incertitude. On accompagne la reprise de tous les clubs dans le respect et la mise en pra- tique des règles sanitaires. LaVille sert de relais aux associations et fait remon- ter les questions.” Beaucoup de clubs s’appuient sur les consignes diffusées par leurs fédéra- tions. Tout n’est pas clair comme le principe de la distanciation de 2 m entre les personnes quand la discipline l’autorise. Lundi 31 août, la Ville de Pontarlier organisait une grande réu- nion d’information en présence des clubs. Un temps d’échange similaire aura lieu début octobre avec les asso- ciations culturelles. La commune doit également s’assurer du bon fonction-

nement des infrastructures. Il lui incombe par exemple de vérifier que les installations de production d’eau chaude soient conformes après plu- sieurs mois de repos. “Tout doit être entrepris pour éviter les risques bac- tériologiques. On gère vingt salles de sport utilisées par une soixantaine d’as- sociations. C’est pratiquement du cas par cas” , complète Caroline Routier, responsable du service des sports à la Ville.

“Il revient aux responsables de chaque club d’être garant des consignes”, annonce Philippe Besson, l’adjoint au sport et à la vie associative.

Un fonds de soutien au monde associatif.

D’autant plus que la réglementation sanitaire est très évolutive et la mise en œuvre des annonces du gouverne- ment pas toujours évi- dente. Si la Ville apporte son soutien, elle ne peut pas tout faire seule. “Cette rentrée, c’est l’affaire de tous. Il revient aux res- ponsables de chaque club d’être garant des consignes” , poursuit Phi-

tions sous réserve que les gens s’as- soient pour consommer. Toutes ces contraintes se traduiront forcément par un manque à gagner dans les caisses des clubs. “Rappelons que la Ville a maintenu les subventions. On a également créé un fonds de soutien associatif pour répondre à ceux qui annulent ou ont annulé des manifes- tations en sachant que le rembourse- ment des frais est plafonné à 2 000 euros” termine Philippe Besson. n F.C.

hydro-alcoolique aux clubs alors que la Ville donnait des masques.” La rentrée sportive et culturelle sera aussi marquée par la tenue de nom- breuses assemblées générales qui avaient été suspendues suite au confi- nement. Quid des lotos ? Le calendrier qui s’étale de septembre à fin avril reste d’actualité avec adaptation des jauges d’accueil. Ce qui pose la question de la rentabilité de l’opération. Les clubs ont toujours la possibilité de tenir des buvettes sur les manifesta-