La Presse Pontissalienne 248 - Aout 2020
HAUT-DOUBS
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ÉDITION SPÉCIALE ÉTÉ - Août 2020
BANNANS Pas de nouvelles de l’architecte Les paroissiens attendent la réouverture de leur église Plus de messes, plus de cérémonies, et même plus d’accès possible depuis deux ans. La crise du Covid et des déboires administratifs à répétition ont retardé la réfection de l’église de Bannans, au grand dam de la mairie.
I l y a bien longtemps que les fidèles auraient dû retrouver leurs habi- tudes dans la petite église Saint- André de Bannans, vieille de près
être entièrement payés comme l’hor- loger Prêtre de Mamirolle ou encore l’ébéniste Philippe Bulle de Déservillers, tous deux travaillant pour le compte de la société Pateu-Robert qui cha- peaute le chantier. Plusieurs dizaines de milliers d’euros étaient toujours en attente de règlement mi-juillet. Le maire se veut toutefois rassurant : l’église Saint-André devait en théorie “être accessible au public début sep- tembre, après dépose des échafaudages.” Selon nos informations, si l’architecte s’était fait si discret, c’est parce que les honoraires qu’il a reçus de la mairie (48 000 euros selon nos sources) auraient été versés en l’absence de toute délibération officielle par l’ancien maire de Bannans. Le maire actuel hérite donc malgré lui d’une situation compliquée qu’il espère voir résolue d’ici l’automne. Nous avons réussi à joindre Claude Dole qui de son côté, assure que “le chantier sera terminé à l’automne.” Interrogé sur le non-paiement de cer- tains artisans, l’architecte installé à Chissey-sur-Loue, vers Arc-et-Senans, l’explique par “quelques litiges qu’il a fallu régler, notamment sur le nombre de pierres à remplacer sur la façade, sur lequel nous n’étions pas d’accord.” Il affirme aujourd’hui qu’un accord est en passe d’être trouvé.M.Dole se réfugie aussi derrière “des problèmes de santé” qui l’ont empêché pendant plusieurs semaines de se déplacer sur le chantier. Il affirme aussi “avoir fait le point récemment avec le maire, il n’y a plus de souci, le chantier se terminera dans de bonnes conditions” dit-il. Verdict à la rentrée… n J.-F.H.
de trois siècles. C’était sans compter sur la trêve hivernale et la crise sanitaire qui a suivi. C’était sans comp- ter non plus et surtout sur un malheureux concours de circons- tances qui a provoqué l’arrêt prolongé d’un chantier qui a été lancé en 2018. Les travaux ont pour- tant repris le 6 juillet et devraient enfin abou- tir “normalement d’ici la fin août.Mais compte tenu de la charge des entreprises et de la
Des honoraires versés sans délibération.
période des congés, il n’est pas impossible que ce délai soit un peu dépassé” avance prudemment Louis Girod qui subit, comme ses administrés, une situation assez rocambolesque due à la défection de l’architecte Claude Dole qui n’a pas donné signe de vie pendant plusieurs semaines. Cette absence prolongée a eu une consé- quence fâcheuse : lamairie de Bannans ne peut pas payer les artisans qui inter- viennent sans la signature de l’archi- tecte. “Nous sommes très embarrassés de cette situation, déplore le maire. L’absence de l’architecte que plus per- sonne ne parvient à joindre génère pour toutes les parties des problèmes très importants en termes d’organisation puisque c’est son rôle de coordonner les travaux et de veiller à leur bonne exé- cution, et d’ordre administratif car les factures doivent être validées par l'ar- chitecte avant paiement” confirme Louis Girod. Plusieurs artisans n’ont pas pu
Les travaux avaient démarré en 2018 (photo archive L.P.P.).
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