La Presse Pontissalienne 244 - Février 2020
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n°244 - Février 2020
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L’ex-sous-préfet candidat aux municipales à Vichy
Renoncement Ainsi Pierre Simon, qui avait pourtant pris de l’avance en se déclarant dans nos colonnes dès janvier 2019, a-t-il décidé de renoncer à son ambition de déboulonner Patrick Genre de son siège, inamovible depuis vingt ans. Le jeune conseiller muni- cipal estampillé La République En Marche (L.R.E.M.) nourrissait pourtant de légitimes espoirs, porté qu’il était il y a quelques mois par un mouvement censé conquérir des centaines de mairies en France. Pontarlier faisait clairement partie des cibles identifiées du parti présidentiel. Mais tout cela, c’était avant. Avant que le mouvement créé par Emmanuel Macron ne soit désormais consi- déré comme un parti comme les autres, avec ses vieilles recettes, ses vieilles ran- cunes et ses vieilles guerres intestines. Comment revendiquer son appartenance à un soi-disant nouveau monde et montrer le visage de l’ancien avec ses divisions mortifères et ses querelles d’ ego comme on les constate à Paris, à Biarritz et même à Besançon ? Il est dommage que Pierre Simon refuse aujourd’hui tout commentaire et fuie les médias qui lui ont pourtant ouvert leurs colonnes en temps voulu, car il aurait été intéressant de connaître les vrais argu- ments qui l’ont fait renoncer à moins de deux mois du scrutin. Dans un communiqué lapidaire, il évoque seulement le fait que “les conditions de travail n’étaient plus réu- nies pour réaliser une campagne humaine et sereine.” Sans doute a-t-il également pris conscience que les électeurs sont défi- nitivement las des tambouilles d’appareils politiques. Il apparaît pour la première fois cette année qu’une majorité d’électeurs souhaitent un maire sans étiquette. Dans le contexte national actuel, avec une société de plus en plus fracturée, les gilets jaunes et la réforme des retraites étant passées par là, l’étiquette L.R.E.M. est sans doute devenue plus un repoussoir qu’un aimant à électeur. Pierre Simon a également dû le comprendre. Et après tout, en avait-il pro- fondément envie de cette bataille des muni- cipales, ou avait-il été poussé malgré lui par les instances d’un parti peut-être trop ambitieux ? Nous ne le saurons pas. Ce retrait de dernière minute laisse tout de même un arrière-goût d’inachevé à tous ceux qui espéraient que le débat démocra- tique pontissalien soit animé, pour une fois, par une voix un peu dissonante et nouvellle. Pour cela au moins, on peut regretter ce renoncement inexpliqué. n Jean-François Hauser Éditorial Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Février 2020 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : L.P.P., C.C.G.P., M. Declein, Doubs Tourisme, Entre-les-Fourgs, E.P.A.G.E., I.O.C., Musée Pontarlier, J. Panconi, Parc polaire, S.M.M.O., P. Vallet, Agence Zoom. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,
ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Un souffle de grand froid sur Pontarlier
(maillot de bain, bonnet, chaussettes, sabots plas- tiques, masque) avant d’entrer dans la cabine. Le choc ther- mique provoque un effet antal- gique et anti-inflammatoire dans tout le corps. Chaque prise en charge est person- nalisée par une infirmière cryo- thérapeute. “La neurocryos- timulation intégrale est pour tous. Les séances peuvent être répétées ou isolées selon certaines indications. Il existe des mutuelles qui peuvent prennent en charge les séances” , précise Aline Andra- sik. Les domaines d’application de la cryothérapie sont mul- tiples. Dans le traitement de la douleur et de l’inflammation, elle est indiquée en rhumato- logie, avec un effet notable sur la spondylarthrite ankylo- sante, traumatologie (bles- sures, coups, entorses), neu- rologie (sclérose en plaques, algoneurodystrophie, dépres- sion), dermatologie (psoriasis, eczéma, neurodermite)…Pour la performance, la cryothérapie aide à la récupération, la pré- paration physique, la réhabi- litation après blessure, l’amé- lioration des performances. Enfin la cryothérapie peut améliorer le sommeil, est anti- fatigue, anti-stress, agit sur l’amincissement, le raffermis- sement, le décalage horaire, le système immunitaire. Cryo- pôle Pontarlier - 03 81 89 46 45 - Séance découverte et bilan gratuit sur rendez-vous. n
D epuis longtemps, le froid est appliqué loca- lement contre les dou- leurs. Désormais, son usage se fait global : le corps entier est enfermé dans une cabine diffusant un air très froid et très sec, dont la température descend jusqu’à - 90 °C, pen- dant 2 à 3 minutes. À Pontar- lier, c’est dans les anciens locaux méconnaissables de Sportmidable, au 11 de la rue Arthur Bourdin, qu’Aline Andrasik a relevé ce défi, son premier Cryopôle, avant l’ou- verture d’un prochain sur Besançon. Après un parcours professionnel riche, et une expérience de cryothérapeute
en Suisse, Aline s’est entourée d’une infirmière diplômée d’État, Stéphanie Gagnepain, pour ouvrir ce centre unique sur le Haut-Doubs. “La cryo- thérapie corps entier telle que nous la pratiquons est une technique par le froid non médicamenteuse, qui consiste en une neurocryostimulation du corps entier. Elle provoque une réaction de “reset” homéopathique qui relance la belle machine qu’est le corps humain” , explique la gérante. La séance se déroule en trois étapes : la cryothérapeute prend la tension et réalise le bilan du client. Celui-ci s’équipe de la cryo’tenue
Jean Almazan a quitté Pontarlier en janvier où il avait été nommé sous-préfet en septembre 2018.
I l a servi l’État, il pourrait dés- ormais se consacrer aux citoyens de Vichy en tant que conseiller municipal. Sous-préfet de Pontarlier jusqu’en janvier dernier, Jean Almazan qui a fait valoir ses droits à la retraite va être candidat aux municipales de mars prochain sur la liste du maire sortant de Vichy, Frédéric Aguilera (Les Républicains). Il nous l’a confirmé lors d’une de ses dernières apparitions à
Pontarlier : les vœux de la dépu- tée du Doubs Annie Genevard. Professeur d’espagnol puis ins- tituteur à ses débuts, Jean Alma- zan fut sous-préfet de Clamecy, de La Trinité, puis de Vichy à partir de 2013. Arrivé à Pontarlier en septem- bre 2018, il est aujourd’hui remplacé par Serge Delrieu, le nouveau sous-préfet de l’ar- rondissement de Pontarlier. n
Chloé Tirello, cryothérapeute diététicienne, Stéphanie Myotte-Gagnepain, infirmière, et Aline Andrasik, gérante animent le Cryopôle de Pontarlier.
La chapelle des Castors est toujours en vente
D ésacralisée en fin d’année dernière, la chapelle des Castors, construite dans le quartier du même nom à Pontarlier (vers la rue de Doubs), a été mise en vente par le Diocèse qui n’a plus les moyens d’entretenir cet édifice. Un compromis de vente avait été signé avec un potentiel acquéreur privé, mais le Diocèse n’a pas sou- haité confirmer l’acte de vente. “Le compromis de vente avec ce privé pontissalien a été annulé car il n’était pas conforme à la destination que nous souhaiterions pour cette ancienne chapelle” indique Philippe Tixier, l’économe du Diocèse. Pour le Diocèse, quelle serait alors une utilisation “conforme” ? “On peut très bien imaginer en faire une salle de réunion ou de pratique de la musique par exemple. Mais pas une discothèque” poursuit M. Tixier.
“C’est à la Ville de racheter ce qui constitue un élément du patrimoine local, estime Gérard Voinnet, can- didat aux municipales pontissa- liennes. Avec le nombre considé- rable de chorales que nous avons à Pontarlier, ce serait une belle opportunité de faire de cette cha- pelle un auditorium.” Pour l’instant, ce sont plutôt des privés qui se sont intéressés à ce petit bout de patrimoine. Plusieurs contacts ont été pris avec le Diocèse, sans que les discussions n’aillent au bout pour l’instant. n
La chapelle des Castors avait été construite, comme le quartier du même nom, par les habitants dans les années cinquante et soixante.
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