La Presse Pontissalienne 243 - Janvier 2020

LE PORTRAIT

39 La Presse Pontissalienne n°243 - Janvier 2020

SOLIDARITÉ

M.J.C. des Capucins

Soins de beauté pour âmes et corps en souffrance Après 15 ans dans la comptabilité,

Sophie Coulardot-Paquelier a choisi de donner un tout autre sens à sa vie professionnelle en devenant socio-esthéticienne. En toute humanité.

“J’ ai toujours eu envie d’être à l’écoute des enfants, des personnes âgées ou celles qui sont fragilisées. Cette attirance a fini par revenir même si j’ai d’abord suivi des études en comptabilité” , explique Sophie Coulardot-Paque- lier. Cette vocation d’aller vers l’au- tre, cette empathie, seront également mises en évidence lors la validation des acquis, première étape vers la reconversion professionnelle. C’est aussi à ce moment-là qu’elle décou- vre le métier de socio-esthéticienne. Retour sur les bancs de l’école pour devenir esthéticienne. “En parallèle, j’ai suivi une autre formation sur l’accompagnement des personnes en fin de vie, dispensée par l’association Jalmalv.” Diplôme d’esthéticienne en poche, elle complète son cursus avec un Diplôme universitaire en socio-esthétique tout en intervenant bénévolement aux soins palliatifs à l’hôpital Minjoz. Le train est en marche. Le parcours aboutit à la validation du D.U. et l’arrivée d’une nouvelle socio-esthéticienne sur le marché de l’emploi. “On peut intervenir auprès de patients souffrant de trou- bles d’ordre physique, psychique et social” , poursuit celle qui choisit de s’installer enmicro-société sous l’in- titulé “Du Baume au corps”. Elle commence par se déplacer à domi-

cile, le temps de se faire connaître et de développer son réseau profes- sionnel. Elle travaille désormais uniquement avec des associations qui la sollicitent pour encadrer des ateliers ou prodiguer des soins indi- viduels. “À la demande d’Oncodoubs, je vais plusieurs fois par semaine à Pontarlier et Besançon dans les ser- vices d’hôpital de jour de chimio- thérapie où je propose des soins du visage, de manucure, des massages bien-être, du maquillage à des patients. Les besoins en soins esthé- tiques prennent en compte les pré- conisations du corps médical.” Le champ d’action s’est élargi depuis l’automne au service hématologie, oncologie- pédiatrie où la socio- esthéticienne dispense son savoir- faire auprès des enfants, victimes

Le vendredi matin à la M.J.C. des Capucins, Sophie Coulardot- des conseils et des soins esthétiques sous forme d’atelier thématique. Paquelier prodigue

tarlier et Besançon. “Cela représente aujourd’hui l’équivalent d’un temps plein. Je n’ai aucun regret. La socio- esthétique est très riche notamment sur le plan des relations humaines. Quelle que soit la nature de l’inter- vention, il y a toujours des objectifs à atteindre. Il faut apprendre à se poser, à faire les choses en conscience. Je ne travaille pas seule. On fait régulièrement un débriefing avec l’équipe de prise en charge” , poursuit celle qui prépare actuellement un nouveau diplôme universitaire sur l’éducation thérapeutique du patient. Comme dans toutes les professions Tout change

de soins, Sophie Coulardot a besoin de se ressourcer, se changer les idées. Pour ce faire, elle pratique différents loisirs : footing, rando, méditation… Elle affectionne tout particulière- ment les longs périples à moto avec son compagnon. De quoi demain sera fait ? Elle compte bien exercer la même profession, pas forcément aux mêmes endroits, ni avec les mêmes structures. “Je laisse venir à moi la demande. Au fil du temps, on constate vite que l’esthétisme est plus un prétexte et un vecteur pour établir le lien.”Mais quel beau lien ! n F.C.

le cancer. “J’apporte le matériel et je guide les soins. On change de thème chaque semaine. Une dizaine de personnes participe aux séances qui sont proposées sur l’année sco- laire. La M.J.C. des Capucins met les locaux à disposition.” L’accompagnement socio-esthétique peut aussi se prolonger quand le patient est en rémission. Sophie Coulardot-Paquelier encadre ainsi dans les cliniques Saint-Vincent à Besançon et Saint-Pierre à Pontar- lier des ateliers post-traitement qui relèvent de programmes A.P.A. : activités physiques adaptées. Elle partage donc son activité entre Pon-

notamment de leu- cémie, sous forme de massages. Elle intervient alors pour le compte de l’association le Lise- ron. On la retrouve aussi tous les ven- dredis matin à la M.J.C. des Capucins à Pontarlier où elle prend en charge un atelier collectif dont le financement est porté par le comité de la Ligue contre

Bio express l Mariée, trois enfants l Profession : socio-esthéticienne l Loisirs : rando, footing, méditation, balade à moto

Faire les choses en conscience.

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