La Presse Pontissalienne 243 - Janvier 2020

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n°243 - Janvier 2020 33

HOUTAUD

Entre 4 et 5 millions d’euros de chiffre David Franco reprend les Cuisines Lombardot

La famille Lombardot a remis cette enseigne à ce repreneur franc-comtois qui compte bien valoriser un savoir-faire d’excellence reposant sur un concept de cuisine clé en main unique en son genre.

D epuis le printemps 2019, le quartier des cuisi- nistes à Houtaud s’est enrichi d’une nouvelle enseigne, en l’occurrence celle des cuisines Lombardot. Une stratégie commerciale vieille comme le monde qui a déjà fait ses preuves. “C’est cohérent car on ne se situe pas sur la même longueur d’onde que nos voisins, ce qui diversifie l’offre pour la clientèle à la recherche d’une nouvelle cuisine” , indique Gabriel Riedo, responsable du magasin d’Houtaud où inter- vient également Alexis Mondes, concepteur de cuisines. Clairement positionnée dans le segment des cuisines haut de gamme sur mesure, l’enseigne avait été créée en 1966 à Éta- lans par Michel Lombardot. Le fondateur l’avait ensuite trans- mise en 2000 à son fils Ludovic Lombardot à l’origine donc de cette implantation à Houtaud. “On dispose aussi d’une filiale

àVesoul” , précise David Franco. Originaire de Champagnole, ce dernier qui a longtemps œuvré dans le domaine de l’informa- tique était intéressé par la reprise d’une entreprise locale connue et reconnue. “On va res- ter dans la continuité du travail réalisé par la famille Lombar-

Gabriel Riedo, le

responsable du magasin d’Houtaud, Alexis Mondes, concepteur et David Franco qui a repris les cuisines Lombardot.

dot. C’est devenu une marque réfé- rence avec des produits person- nalisés conçus pour durer. On souhaite aussi renforcer nos liens avec les fournis- seurs locaux” explique le repre- neur. La maison Lombardot conçoit et fabrique ses cui- sines, séjours, salles de bains. Basée sur la zone d’activité d’Éta-

Positionnée dans le segment des

cuisines haut de gamme.

Repères L’entreprise fabrique chaque année entre 200 et 230 cui- sines et une soixantaine de salles de bains. Son chiffres d’affaire varie entre 4,5 et 5 mil- lions d’euros. l

lans, l’entreprise emploie 35 salariés répartis en trois pôles : conception, pose et fabrication. “On intègre tous les corps de métier : électricité, plomberie, nécessaires pour réaliser des cuisines clé en main. On inter- vient du sol au plafond en tra- vaillant tous les matériaux :

bois, pierre, céramique…” L’ins- tallation à Houtaud relève clai- rement d’une stratégie commer- ciale visant à capter la clientèle suisse et frontalière. “L’aména- gement du magasin a été réalisé avec un vrai souci de conception qui reflète la signature Lom- bardot. Il y a encore des choses

perfectibles sur le plan de la communication, du référence- ment. On a envie de se faire mieux connaître notamment à Houtaud. On voudrait aussi renforcer le service après-vente pour tendre vers l’excellence” , indique David Franco. n F.C.

SPORT

Un complexe unique en Europe Alexandre Chouffe crée le C.O.P.S.

être. C’est le point de départ. L’activité physique pour tous est un moyen de sortir les gens de la morosité. Mais il faut que cette pratique soit encadrée par des professionnels” souligne l’en- trepreneur. Ainsi au C.O.P.S. vont se côtoyer des athlètes de très haut niveau et des per- sonnes qui ont une pratique occasion- nelle du sport. Les premiers évolueront dans l’environnement de Inside the athletes 3.0 et les seconds dans celui de Besançon fitness. Que l’on vienne ici pour retrouver des sensations et une athlétisation solide, ou alors simplement pour perdre du poids, la personne est toujours consi- dérée dans son ensemble (hygiène de vie, stress…) afin d’adapter le pro- gramme d’entraînement. Tous les services du C.O.P.S. seront opérationnels au début de l’été. Besan- çon sera la seule ville en France à béné- ficier d’une telle structure. Alexandre Chouffe, qui est attaché à l’ancienne capitale régionale est fier de l’avoir réalisé ici. “Cet équipement permet de garder des compétences à Besançon dans le sens où nous faisons travailler les étudiants chercheurs sur des thé- matiques sportives dont les résultats nous servent dans notre approche du sport. Je pense par exemple à l’optimi- sation des préparations mentales et physiques des gardiens de handball” détaille-t-il. À l’écouter, le C.O.P.S. est un élément d’une dynamique plus large qui reste à générer pour faire de Besançon un carrefour du sport, dont la ville pourrait tirer une notoriété nationale et inter- nationale. Il en est convaincu. n T.C.

D’ici l’été, le Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive (C.O.P.S.) sera terminé. Cet établissement unique en son genre propose une approche nouvelle dans l’accompagnement des sportifs quel que soit leur niveau. Il est créé par un enfant du Haut-Doubs ancien champion de cyclisme Alexandre Chouffe.

L es travaux du Complexe d’Op- timisation de la Performance Sportive (C.O.P.S.) avancent bon train chemin des Montar- mots à Besançon. Le staff de l’équipe cycliste Groupama-F.D.J. y a déjà installé ses quartiers, ainsi que le service de montage et d’entretien des vélos des coureurs de la formation française.Au rez-de-chaussée se trouve également le LaboratoireAthlèteMaté- riel Environnement (L.A.M.E.). Dans quelques semaines, c’est un espace pour le public qui ouvrira ses portes. Besançon fitness-Inside the athletes 3.0, va en effet quitter ses locaux chemin des Planches pour s’installer au C.O.P.S. Mi-janvier, on pourra venir dans la nouvelle salle de fitness-musculation pour s’entraîner sur un plateau tech- nique performant, accompagné par une équipe de professionnels, quels que soient sa condition physique et l’objectif que l’on recherche. Le complexe est équipé également d’une cabine de cryo- thérapie qui favorise la récupération des sportifs (4 minutes à -60 °C). Les 2 500 mètres carrés du C.O.P.S.

sont sortis de terre en un an seulement. Il reste le dernier étage. “Je vais y amé- nager onze chambres et deux apparte- ments hypoxie. Dans chacun de ces loge- ments, on va créer les conditions d’altitude que l’on souhaite. Un athlète pourra venir y séjourner deux à trois semaines en fonction de l’objectif qu’il prépare. Les périodes sont plus courtes, 5 à 6 jours pour Monsieur Tout-le- monde” souligne Alexandre Chouffe, originaire de Labergement-Sainte- Marie, fondateur et financeur de ce complexe qui n’a pas d’équivalent en

Europe au regard de la diversité et de la complé- mentarité des services qu’il propose. L’ancien cycliste professionnel a parfaitement pensé son établissement pour offrir une approche nouvelle dans la pratique du sport et dans l’accompagnement du sportif quel que soit son niveau. “Si on veut l’accompagner, il faut des locaux adaptés à son bien-

L’activité physique pour tous.

Alexandre Chouffe estime que Besançon a une carte à jouer dans le sport.

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