La Presse Pontissalienne 243 - Janvier 2020

ALI FAIT HONNEUR AU NOBLE ART PONTISSALIEN Désigné sportif du mois, le boxeur pontissalien Ali Banazli (26 ans) débute une carrière professionnelle prometteuse. Son quatrième combat, chez lui à Pontarlier, s’est soldé par une victoire par K.-O. LE SPORTIF DU MOIS Boxe

Q uatre combats pro- fessionnels et déjà trois victoires en moins d’un an. Ali Banazli, 26 ans, ne fait pas dans la dentelle. Le Pontissa- lien a eu le bonheur le 23 novembre dernier de boxer devant son public à Pontarlier lors d’un gala organisé par son club et de remporter de la plus belle des façons son combat. Beaucoup de ses supporters et amis étaient venus le sou- tenir. Un renfort qui a visible- ment payé : au deuxième round, Ali a mis à terre son adversaire par K.-O. “Ce jour- là, j’étais déterminé à 200 %, je fais tomber mon adversaire par un crochet du gauche au 2 ème round puis par un autre coup” raconte le boxeur de la catégorie walter (66,6 kg). Le combat en restera là, l’en- traîneur adverse ayant demandé la fin de la rencontre après seulement quelques minutes de combat. Une rapi-

dité qui ne fait pas oublier tous les sacrifices et le travail du jeune homme coaché par Mickaël Besançon au sein du Boxing club pontissalien, club dans lequel il a commencé à s’entraîner dès l’âge de 7 ans avant de faire une pause de 12 à 16 ans. “Je me suis remis sérieusement à la boxe à 18 ans mais je ne me suis pas pré- cipité pour passer profession- nel.” Pour atteindre cette catégorie, il faut justifier d’un nombre de combats et posséder plus de victoires que de défaites. Ensuite, il faut posséder les qualités physiques : un pro en boxe anglaise doit donner des coups percutants, encaisser ceux reçus et tenir jusqu’à 12 rounds de 3 minutes (contre 3 rounds en amateur). Ali, fils de boxeur, est un tenace, un dur au mal. Il s’en- traîne environ six fois par semaine afin d’être prêt à tout moment pour combattre : “Tant

Ali, fils de boxeur, est un tenace, un dur au mal.

que j’aime la boxe, que je vois que je progresse, alors je conti- nue. Je remercie particulière- ment mon entraîneur Mickaël Besançon. C’est grâce à lui que j’en suis arrivé là. Il me pro- gramme mes entraînements, mes combats.” Gérant de la société Konak Market située rue de Salins à Pontarlier qu’il a fondée avec son papa Husseyn, il espère

remettre rapidement les gants. Pour cela, il faut trouver un adversaire et organiser un combat. Il devrait participer en 2020 auTournoi de France ou au Critérium de France. Fan du boxeur Kazakh Gen- nady Kolovkin,Ali dont le pré- nom était prédestiné pour boxer, cherche des sparring- partners de bon niveau pour continuer à performer. n

Le Pontissalien est boxeur professionnel depuis un an.

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