La Presse Pontissalienne 243 - Janvier 2020
PONTARLIER 14
La Presse Pontissalienne n°243 - Janvier 2020
ÉQUIPEMENT Parc des Ouillons Le skatepark est opérationnel Attendu depuis cinq ans, ce projet se concrétise à la grande joie des skateurs pontissaliens, et vient s’inscrire dans l’aménagement de la trame bleue le long du Doubs. Le bateau aire de jeux Le parc des Ouillons abrite aussi une nouvelle aire de jeu pour les 3-8 ans qui prend la forme d’un bateau. “C’est la concrétisation d’un plan d’aménagement lancé en 2018 autour des aires de jeu publiques” , indique Isabelle Narduzzi. En deux ans : cinq créations alors que huit aires de jeux ont fait l’objet de rénovations plus ou moins poussées. Pour un montant global de 300 000 euros. Deux créations sont également prévues en 2020 au camping municipal et près du futur lotissement Montaigne qui verra le jour en face du lycée Xavier-Marmier. n
L’équipement bénéficie d’un éclairage led qui fonctionne tous les soirs de 17 heures à 19 heures et plus tard en
période de vacances.
V ouloir inaugurer un skatepark fin novembre dans le Haut- Doubs peut s’avérer risqué. Après une première tentative annulée sur fond de première neige, la seconde fut la bonne dans les frimas de décembre. Fred Scheuber, le prési- dent de Haut-Doubs Dirty Feet, club de riders locaux à roulettes, avait réussi à mobiliser quelques courageux pra- tiquants pour une petite démonstration forte instructive. Juste le temps de comprendre qu’on ne peut pas faire n’importe quoi sur un skatepark. “Ce n’est pas une aire de jeu mais une aire de sport avec quelques règles à respecter pour éviter des collisions qui pourraient être dangereuses” , explique Fred Scheu- ber en faisant allusion aux enfants qui
n’ont pas toujours conscience du danger en venant s’amuser ici. Autant dire qu’aux heures de pointe, le club évite de venir s’entraîner. Passé l’effet curiosité et avec l’appui d’une signalétique préventive, chacun devrait trouver sa place sur cet équi- pement éclairé tous les soirs de
Philippe Besson, l’adjoint aux sports. La patience est récompensée avec un équipement digne de ce nomqui s’étend sur 750 m 2 et dont le coût s’élève à 220 000 euros. Chacun a mis la main au porte-monnaie : État 30 %, Région 11 %, Département 25 % et Commune de Pontarlier 34 %. L’investissement comprend l’éclairage led. Pour l’anec- dote, Fred Scheuber rappelle que le premier magasin de skate à Pontarlier avait ouvert ses portes en 1989.Trente ans plus tard, la discipline est toujours d’actualité. Plus que jamais même, puisqu’elle sera discipline olympique aux J.O. de Tokyo en 2020. Les entraî- nements du club se déroulent le ven- dredi soir au gymnase Cordier. n F.C.
17 heures à 19 heures. “Ce projet s’inscrit dans la poli- tique de modernisation et de développement du parc sportif. Il est le fruit d’un travail participatif entre Haut-Doubs Dirty Feet, les services de la Ville et l’en- treprise E.S.S. En 2014, l’association avait émis le besoin d’un skatepark” , note
L’aire de jeux pour enfants du parc des Ouillons en forme de bateau.
Une aire de sport, pas de jeu.
ASSOCIATION
Concert de la Campanelle le 31 janvier La Campanelle, ou l’art d’aimer chanter
Créée dans les années 1960, la chorale de la Campanelle est un chœur mixte. Animée depuis 2013 par la démarche pédagogique de son chef de chœur, Sylvain Muster, elle se distingue dans l’art lyrique, en chantant des grandes œuvres classiques.
S i quelques chanteurs sont présents depuis les débuts, cette troupe a évolué d’un répertoire éclectique à des œuvres clas- siques au fil des années, et compte 48 membres de toutes générations. “Il n’y a pas d’âge pour commencer à chanter. À 20 ans, c’est bien. À 30, 40 ou 50, c’est bien aussi. À 60, 70 ou 80, c’est bien également ! Être un jeune choriste de 20 ans, c’est normal. Être un jeune choriste de 60 ans, c’est fantastique !” , invite SylvainMuster, directeur du chœur, mais aussi professeur de chant et chanteur lyrique, professeur de pédagogie du chant à la H.E.M. Genève (site de Neuchâtel), compositeur et instituteur. La chorale se réunit tous les lundis soir à 20 heures au conservatoire de Pontarlier, espace Pierre Martin, accom- pagnée de Virginie Zivkovic au piano. Sa présidente, Dominique
Robe, apprécie ce plaisir de se retrouver chaque lundi et une journée entière tous les deux mois. “Nous chantons des grandes œuvres classiques : Mozart, Bach, Verdi, Schubert, Rossini. La découverte des œuvres est un régal. Chacun apprend sa partie. Quel plaisir quand on met tout en commun ! Notre chef de chœur explique les techniques vocales du chant. Il a également beaucoup aidé les
loppe-t-elle. La Campanelle prépare trois concerts sur deux ans, un en janvier, un en novembre et l’au- tre au printemps de l’année sui- vante. C’est avec passion que les choristes ont travaillé pour se produire vendredi 31 janvier à 20 h 30, aux Capucins. “1 heure 30 de concert, c’est beaucoup de travail” , illustre Dominique Robe. Ils chanteront “La messe allemande de Schubert” et des extraits d’Opéra de Donizetti et Rossini. “ Nous chanterons avec Marie Daher, soliste de Pontar- lier. Pendant le concert, Sylvain peut être soliste, musicien ou chef d’orchestre. Virginie, pia- niste-répétitrice, nous dirige éga- lement, s’il est absent” , explique Dominique Robe. Les personnes intéressées pour rejoindre la chorale de La Cam- panelle peuvent les retrouver le lundi soir au Conservatoire ou contacter sa présidente. “Vous verrez que cette musique mérite
hommes, comme il chante lui aussi, en montrant la façon de poser sa bouche, de respirer… Il apporte sa touche pour construire ensemble quelque chose. C’est une bonne expérience, on se vide la tête, ça développe la mémoire. Ça apporte du positif le chant !” , déve-
Quand l’éveil au chant rime avec bien-être…
La chorale de La Campanelle lors d’une répétition dirigée par Sylvain Muster, chef de chœur, qui explique les partitions avec une approche pédagogique.
20 h 30 : Office du Tourisme de Pontarlier au 03 81 46 48 33, ou Dominique Robe au 06 88 35 89 57. n M.T.
s’amuse le chef de chœur, qui se régale à accompagner les amateurs. Réservations pour le concert du 31 janvier aux Capucins à
d’être découverte de l’intérieur, en la chantant. Il n’y a pas de mauvais chanteur. Il y a seule- ment des chanteurs qui n’ont pas encore travaillé avec moi !” ,
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