La Presse Pontissalienne 242 - Décembre 2019

ÉCONOMIE

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La Presse Pontissalienne n°242 - Décembre 2019

Dédicace La jeune romancière EN BREF

DOUBS

Entreprendre avec Coopilote Coiffeuses au naturel Le salon de coiffure et de massage “Maori” à Doubs a ouvert ses portes dans le cadre l’opération “Bienvenue dans mon entreprise” organisée par Coopilote. Un lieu unique avec coloration végétale des cheveux et méthode dite de la “trichotherapy” pour une coupe “énergétique”.

Émilie Renaud propose un soin

énergétique du cheveu qui libère des toxines capillaires et active la (re)pousse.

Marjolaine Goursolle (voir notre précédente édition) dédicacera le premier tome de son livre “Maudite, reine de la rose noire” (Éditions Le lys bleu) à la librairie Rousseau le samedi 14 décembre après-midi. La séance de dédicaces prévue le 16 novembre dernier avait dû être annulée par l’éditeur. Laïcité L'Association Laïque de Pontarlier propose une matinée de réflexions et d’échanges sur les enjeux du sport en tant qu’outil éducatif, de mixité sociale, et porteur de valeurs de fraternité et de respect. Cette matinée “Sport et Citoyenneté” a lieu le samedi 7 décembre à la M.P.T. des Longs Traits à Pontarlier. Événement ouvert à tous mais pour la bonne organisation de la matinée, inscription indispensable à l’adresse suivante : asso.laique.pontarlier@gm ail.com. L’association organise aussi un moment convivial le 9 décembre à l’occasion de la Journée de la Laïcité. Rendez-vous à 18 h 30 à la salle Toussaint-Louverture à Pontarlier pour échanger sur l’actualité de la laïcité. site présentait l’avantage d’être à 10 km d’Houtaud où l’on continuait à utiliser l’écorceuse et le chariot de découpe.” La suite fut plus tourmentée. “Il a fallu faire preuve d’une sacrée résilience. Pour diverses raisons, on a préféré être moins bien remboursé pour aller plus vite avec les banques.” Sauf que pour construire un bâtiment dans la plaine d’Hou- taud au-dessus de la nappe phréatique qui alimente une bonne partie de Pontarlier et les environs, il faut être dans les clous des réglementations et préconisations de l’A.R.S. “On a dû s’y reprendre à deux fois pour le permis qui nous a été délivré fin avril 2019. Les coûts d’étude ont été multipliés par 10 par rapport au bâtiment de la raboterie construite quelques années plus tôt sur le même site” , résume le scieur. Au final, quatre mois de déca- lage. Pas question de lâcher. Les Locatelli sont opiniâtres. Ici plus qu’ailleurs on sait se nourrir des épreuves et des échecs. Le chantier a pu voir le jour cet été et prend forme dans un contexte d’approvi- sionnement en bois vert très compliqué suite aux dégâts cau- sés par les scolytes sur les rési- neux. n

C’ est Grande rue à Doubs qu’Émilie Renaud ouvre en 2009 son salon de coiffure, un lieu pas comme les autres à l’image de son nom Maori, qui signifie en tahitien “en confiance” et “bienvenue”. Plus qu’un salon,Maori est un lieu de détente, de ressource- ment, un univers zen poussé jusqu’au moindre détail. Ici, la sonnerie du téléphone ne retentit pas, les appels étant basculés vers un standard à part pour éviter de gêner le repos des clients. Le 14 novembre, Coopilote, une coopérative d’entrepreneurs salariés, a proposé une décou- verte de l’entreprise qu’elle accompagne dans une gestion administrative et comptable. “Coopilote répond à l’accom- pagnement que j’attendais lorsque j’ai créé ma structure pour l’aspect coopératif et le réseau” dit l’entrepreneuse.

Depuis lemois demars, Émilie travaille au sein de son salon en collaboration avec Aurélie Doerler, une autre entrepre- neuse portée par la coopérative d’activité Coopilote. Les deux jeunes femmes partagent le même espace mais aucune n’est la salariée de l’autre. Alexandre, lui, gère les mas- sages et la réflexologie. Une quatrième personne pourrait les rejoindre dans les “Le statut d’entrepreneur salarié.”

“J’avais l’idée de travailler des produits naturels. Je trouvais que les produits utilisés dans les salons abîmaient le cheveu. Et cela correspondait aussi à une démarche plus personnelle, explique la coiffeuse. Je me suis également formée, en 2014 à Paris, à la trichotherapy, un soin énergétique du cheveu qui harmonise le corps et l’esprit.” Le concept : un tantô, sorte de couteau, coupe la pointe du cheveu selon un procédé qui délivre une vibration stimulant le bulbe. “On détoxine le cheveu et on relance le système capil- laire. C’est à l’image d’un soin” explique Émilie. Le salon ne désemplit pas et l’activité est à la hausse, avec des client(e)s venu(e)s de Pon- tarlier, Besançon, Maîche, et même de la Suisse. Le bouche- à-oreille fonctionne très bien chez ces spécialistes de la coif- fure et du bien-être. n

mois à venir pour répon- dre à l’acti- vité grandis- sante. Les profes- sionnels sont spécialistes en coloration végétale et produits naturels :

Coopilote Coopilote est une coopérative qui propose un accompagnement sur mesure pour démarrer un projet d’entreprise. L’intégration débute avec une phase test de l’activité durant laquelle l’entrepreneur, sous contrat d’appui au projet d’entreprise (C.A.P.E.) va bénéficier de for- mations et de services (gestion administrative et comptable). Renseignements sur www.coopilote.com

EN BREF

HOUTAUD

Un nouveau bâtiment La scierie Locatelli à l’épreuve du bois

Tarot Vendredi 6 décembre, les Vétérans du foot de Mamirolle organisent un concours de tarot à la salle des fêtes de Mamirolle. Ouverture des inscriptions à 19 h 30, et début des jeux à 20 h 30. De nombreux lots sont à gagner : valeur de 150 euros pour le premier, 100 euros pour le second, et un jambon pour le troisième. Filets garnis et lots d’outillage sont également à emporter. Inscription, 16 euros (avec soupe aux pois et assiette chaude). Une participation sera reversée à l’A.F.M. pour le Téléthon. Salon d’hiver Le Salon d’hiver des Amis des Arts a lieu du 7 au 30 décembre à la Chapelle des Annonciades de Pontarlier. Ouverture de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. Théâtre Spectacle “Batman contre Robespierre” par la Sarbacane Théâtre vendredi 13 décembre à 20 h 30 salle Au Montezan à Montperreux. La veille, de 15 heures à 22 heures au même endroit, soirée festive de Noël avec la Sarbacane et Dosilac.

bâtiment sera opérationnel au printemps prochain. Cela devrait générer une ou deux embauches dans une équipe qui compte actuellement 7 salariés” , précise Gérald Locatelli qui avait repris en 2004 la scierie créée par son père en 1988. L’entreprise avait ensuite connu des fortunes diverses en tri- plant néanmoins le volume de sciages pour arriver à 12 000 m 3 en 2018. “Année horribilis” , comme la qualifie le scieur.Avec l’incendie de la scierie propre- ment dite en juillet, suivi d’un autre sinistre en novembre qui a touché l’entreprise Desia qui occupait l’ancienne raboterie rattachée à la scierie. “C’est toujours difficile de surmonter ce type d’épreuve. J’y pense chaque jour. On s’est beaucoup interrogé pour savoir si on repartait ou pas. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte notamment vis-à-vis des clients, des fournisseurs, des salariés.” Très vite, l’option d’un nouveau départ est retenue sachant qu’un tel projet ne se réalise pas du jour au lendemain. “On a trouvé une solution d’accueil temporaire pour transformer le bois à la scierie Rufenacht à Maisons-du-Bois-Lièvremont. Elle n’était plus en fonction. Ce

Après l’incendie dévastateur qui avait ravagé la scierie en juillet 2018, Gérald Locatelli a fait le choix de poursuivre l’activité en investissement dans un vaste bâtiment en cours de construction dans la plaine d’Houtaud.

N on, ce n’est pas l’amorce d’une nouvelle zone d’activité commerciale comme on pourrait le penser en découvrant depuis la route Houtaud-Pontarlier ce vaste bâtiment de 4 200 m 2 . Cette structure abritera les ins-

tallations de la scierie Locatelli dont il ne subsiste actuellement plus qu’un chariot de découpe et une écorceuse. “On a vu grand pour offrir du confort de travail aux salariés souvent exposés au vent et au froid qui sévit dans la plaine d’Houtaud.

On conserve le chariot de découpe et l’écorceuse et on inves- tit dans dumatériel performant pour avoir un outil de travail plus mécanisé. C’est coûteux, mais cela permet aussi de pallier les difficultés de recrutement de main-d’œuvre. Ce nouveau

Le bâtiment en construction s’étend sur 4 200 m 2 .

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